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La présente invention a pour objet un dispositif
de découpe de rondelles dans une nappe ou un matériau souple,
par exempleO en fibres de coton qui se ~place selon un mouvement
pas~à-pas de fréquence déterminée.
Les presses à découper se composant d'un emporte-pièce
coopèrant avec une matrice constituent un dispositif bien connu
de l'état de la technique, et, on sait fabriquer de tels outils
susceptibles de travailler avec une très grande précision.
Mais,de tels dispositifs sont d'un prix de revient
extrêmement élevé~ sans commune mesure avec un certain nombre
d'opérations industrielles~ telles par exemple la découpe dans
une nappe de coton des rondelles de coton utilisées pour le
démaquillage.
En effet~ lorsque l'on veut découper de telles
rondelles de coton à démaquiller, par exemple en utilisant le
dispositif décrit dans le brevet français n 79 25 358, on a
l'habitude d'utiliser pour des raisons de rapidité et donc
d'économie, une presse se composant d'un emporte-pièce compor-
tant plusieurs poinçons jumelés coopèrant avec une matrice
munie de perçages correspondant aux poinçons.
Cependant, une telle presse, si elle n'est pas cons-
truite en un matériau de hautes performances, et 5i elle n'est
pas dimensionnée très précisément, peut entra~ner l'obtention
de résultats peu satisfaisants. En effet, il peut se produire
un decalage de l'axe de l'ensemble ou d'une partie de l'emporte-
pièce par rapport à l'axe de la matrice, notamment par suite
d'une dilatation non-uniforme de l'emporte-pièce, entra~nant
des modifications dans les distances ou les dimensions respec-
tives des différents poincons, ou bien d'une dilatation diffé-
rente de l'emporte-pièce et de la matrice.
Or, de tels phénomènes nuisent à la cadence ou à
la qualité du produit obtenu, étant donné que, lorsque l'on
utilise des poinçons de type classique, dont les surfaces de
coupe sont cylindriques ou coniques, l'axe de la surface de
coupe ne se trouve plus exactement en regard des poincons
correspondants de l'emporte-pièce et donc les surfaces de coupe
deviennent ovales et non circulaires : il s'ensuit pour un ou
plusieurs poinçons de l'emporte-pièce, une découpe incomplète
et donc non satisfaisante.
Jusqu'à présent, cet inconvénient obligeait, pour
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obtenir une bonne découpe, à utiliser des presses d'une qualité
nettement supérieure au travail qui leur était demandé.
La présente invention a pour objet de proposer un
dispositif de découpe de rondelles, du type ci-dessus, c'est-à-
dire se composant d'un emporte~pièce comportant p~usieurs poin-
çons jumelés coopèrant avec une matrice munie de percages
correspondant aux poinçons qui soit susceptible de remédier
aux inconvénients préaités.
A cet effet, l'invention concerne undispositif
caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant de com-
penser un décalage linéaire et/et angulaire de l'axe d'un ou
de plusieurs poinçons par rapport à la matrice.
Ces moyens permettent d'utiliser pour la découpe
des rondelles de coton, un dispositif nettement moins précis
ou sophistiqué que les presses que l'on était obligé d'utiliser
jusqu'à présent et donc, abaisse de beaucoup le prix de revient
de la découpe des rondelles.
Selon une caractéristique de l'invention, les
moyens qui permettent de compenser un décalage de l'axe d'un
ou de plusieurs poinçons par rapport à la matrice sont consti-
tués par des surfaces de coupe sphériques prévues sur chacun
des poincons.
En effet, si l'on équipe chaque poinçon de surfaces
de coupe sphériques, remplaçant les surfaces de coupe cylindri-
ques ou coniques classiquement utilisées, dans le cas o~ l'axedu poinçon se trouve décalé par rapport à l'axe de la matrice,
le poinçon présente tou~ours en face du perçage de la matrice
qui lui correspond, une surface de section circulaire, et non
ovale, et, en conséquence, et du fait de la souplesse des moyens
de guidage du poinçon, on obtiendra toujours une découpe satis-
faisan~ de la totalité de la périphérie de la rondelle.
Selon une autre caractéristique de l'invention, les
moyens permettant de compenser un décalage de l'axe d'un ou de
plusieurs poinçons par rapport à la matrice sont constitués par
des organes permettant ded~nner à chaque poinçon un certain
degré d'autonomie par rapport à l'ensemble de l'emporte-pièce.
Cette disposition permet d'effectuer en quelque
sorte un guidage individuel de chaque poinçon, qui se place
de lui-meme exactement en face du perçage de la matrice qui lui
correspond.
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Selon une autre caractéristique de l'invention~
chaque poinçon est disposé dans un logement spécialement prévu
à cet effet dans l'emporte-pièce et, les organes permettant de
donner à chaque poinçon une certaine autonomie sont des joints
élastiques placés dans les logements.
Ces ~oints peuvent être des joints plats, en une
matière plastique souple placés dans un épaulement prévu à cet
effet, à la partie supérieure de chaque logement, ce qui permet
de donner à chaque poinçon une autonomie dans le sens axial.
Ces joints peuvent également etre des joints toriques en un
matériau plastique souple placés dans des ra~nures prévues à
cet effet sur la périphérie des poinçons, donnant ainsi à
chaque poinçon une autonomie radiale par rapport à l'ensemble
de l'emporte-pièce.
Bien entendu, il est particulièrement intéressant
de combiner, pour chaque poinçon, un joint plat et un ou plusieurs
joints toriques, permettant ainsi de remédier à tous les déca-
lages pouvant se produire dans n'importe quelle ~irection de
l'espace.
Selon une autre caractéristique de l'invention,
chaque poincon comporte dans sa partie interne, un piston sus-
ceptible de pousser la rondelle découpée dans le per~age
correspondant de la matrice.
Par ailleurs, on pourrait prévoir, dans le m8me
esprit, d'équiper la matrice de moyens permettant de la guider
en souplesse sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
Le dispositif de découpe qui fait l'objet de l'in-
vention sera décrit plus en détail en se référant au dessin
annexé qui est une coupe schématique d'un tel dispositif et
dans lequel, dans un but de clart~, on n'a représenté qu'un
seul poinçon.
Selon la figure, le dispositif, objet de l'invention,
est destiné à couper les rondelles B dans une nappe A, d'un
produit souple tel que par exemple du coton, se déplacant selon
un mouvement pas-à-pas représenté schématiquement par la flèche X.
D'une manière classique, ce dispositif se compose
d'un emporte-pièce 1 comportant plusieurs poincons jumelés 2
dont un seul est représenté sur la figure, coopèrant avec une
matrice 3 munie ae percages 4 correspondant aux poinçons 2.
Chaque poinçon 2 comporte dans sa partie interne un
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piston 6 susceptible de se déplacer vers le bas selon la flèche
Z sous la commande d'un mécanisme non représenté.
L'emporte-pièce 1 est relié à un mécanisme de
commandet non représenté, susceptible de l'entra~ner selon un
mouvement de va-et-vient vertical représenté par la flèche Y,
guidé par le coulisseau 5.
Ainsi, en position basse (représentée sur la figure)
la surface inférieure 7 ou surface de coupe du poinçon 2 vient
frapper l'arr8~ externe du perçage 4 de la matrice 3, ce qui
produit la découpe de la rondelle B. A ce moment, le piston 6
pousse cette rondelle B dans le perçage 4 où elle est recueillie
dans un dispositif non représenté.
Pour obtenir une coupe satisfaisante des rondelles B,
il est nécessaire que l'axe h~ h' des poinçons 2 coincide exac-
tement avec l'axe des perçages 4 correspondants prévus dans lamatrice 3, ce qui n'est pas toujours le cas, à cause des dila-
tations différentes, auxquelles sont soumises les différentes
parties de l'emporte-pièce 1 et de la matrice 3.
Pour compenser les effets possibles de ces différences
de dilatation, les surfaces de coupe 7 de poinçons 2 sont de
forme sphérique, de façon que, m8me lorsqu'il y a un léger déca-
lage contre les axes h, h', des poincons 2 et des perçages 4
des matrices 3, le poinçon 2 présente une section circulaire
vis-à-vis du per~age 4 qui lui correspond, permettant ainsi un
découpage satisfaisant de l'ensemble de la périphérie de la
rondelle B.
Sur la figure,- les surfaces de coupe 7 ont été
prolongées en pointillés, pour mettre en lumière leur forme
sphérique.
Par ailleurs, l'emporte-pièce 1 est constitué de
deux parties 8, 9 assemblées par des vis 10 représentées sché-
~atiquement en pointillés sur la figure. Entre les dif~érentes
parties 8 et 9, on a prévu des logèments 11 destinés a la mise
en place des poinçons 2. La partie supérieure 12 de chaque
logement 11, présente un épaulement destiné à recevoir un joint
souple plat 13 permettant de laisser aux poinçons 2 un certain
degré de liberté dans le sens vertical.
De même, la periphérie 14 des poinçons 2 est munie
de ra~nures destinées ~ recevoir des joints toriques 15 donnant
eux-aussi, une certaine autonomie aux poinçons 2 dans leur
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logement 140 Bien entendu~ cette disposition est la même pour
tous les poin~ons d'un meme emporte pièce, permettant ainsi à
tous les poinc,ons d'avoir une certaine autonomie les uns par
rapport aux autres, autonomie qui permet de compenser automa-
S tiquement un éventuel décalage angulaire ou radial de l'axe h,h' d'un poinc,on 2 par rapport à l'axe du perc,age 4 de la matrice
3 qui lui correspond.
Bien entendu, l'emporte pièce 1 peut comporter un
nombre quelconque de poinçons 2 sans pour cela sortir du cadre
de l'inventionr
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