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,
Crclollc, en pArticulier crcmone--serrure_pour porte,~rte-fcllêtre ou
.. _ _ . . . . . _ _ _ _ _ _ . _ _ _
analogue.
_ _ . _ . _
L'inventiorl concerne une crémone, en particulier une crémone-serrure
pour porte, porte-fenêtre ou analogue conStituée essentiellement,
d'une part, d'au moins une tringle de manoeuvre pourvue de moyenS de
verrouillage et, d'aulre part, d'un c]esnent de blocage rappclé élasti-
quement dans une position de maintien dcverrouillée de la tringlede manoeuvre et coopérant avec des moyens de b]ocage solidaires du
dormant agissant dans le sens du mouvement de l'ouvrant pour dégager
l'élément de blocage et permettre le rappel automatique en position
de verrouillage de la tringle de manoeuvre lors de la fermeture de
]0 l'ouvrant.
Pour le verrouillage d'une porte, porte-fenêtre ou analogue, on a
l'habitude d'utiliser une crémone-serrure composée d'au moins une
tringle de manoeuvre et d'un mécanisme assurant le déplacement de la
tringle. Le mécanisme est actionné par une poignée manoeuvrée par l'u-
tilisateur, notamment lorsqu'il s'agit de déverrouiller la porte,
porte-fenêtre ou analogue. Pour des raisons de standardisation et/ou
de sécurité, il est souhaitable que la poignée, alors abaissée, re-
vienne automatiquement à sa position horizontale. Toutefois, il est
nécessaire qu'au cours de ce retour automatique de la poignée, la po-
sition de la crémone-serrure ne soit pas modifiée et que la crémone-
serrure reste en position de déverrouillage.
A cet effet, on connaît déjà, par le brevet fran,cais n 1.564.650,
une crémone-serrure dont le mécanisme comporte des moyens permettant
le retour en position horizontale de la poignée sans que la tringle
de manoeuvre modifie sa position. Cette crémone-serrure est pourvue
d'une liaison entre la tringle de manoeuvre et le fouillot présentant
une course à vide correspondant au parcours de retour de la poignée
engagée dans le fouillot. Ce dernier est alors rappelé en position
de repos par un ressort de rappel sans agir sur la tringle de manoeu-
vre . Toutefois, cette crémone-serrure est à manoeuvrer lors du ver-
rouillage de la porte, porte-fenêtre ou analogue.
~our des raisons de commodité et dans certains endroits publics, no-
~æ
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tamrnent dans ]es hôpit~ux ou il cst nécessaire d'enlever la poignee
pour des raisons de sécurité, il s'est avéré souhaitable de pouvoir
verrouiller la porte ou porte-fenêtre en poussant simplement l'ou-
vrant. La simple fermeture de l'ouvrant entraîne un verrouillage au-
tomat;que.
A cet effet, on colmaît deja, par le brevet allemand n 1.062.]43,
une crémone-serrure dont la tringle de commande est automatiquement
rappelée en position de verrouillage par l'intermediaire d'un élément
élastique. Pour maintenir ladite tringle de manoeuvre en positi.on de
déverrouillage, cette crémone-serrure est pourvue d'un mécanisme de
blocage comportant un doigt faisant saillie par rapport à la face vi-
sible de la têti.ère de la crémone-serrure. En fermant l'ouvrant, ce
doigt est repoussé et il libere ]e mécanisme de blocage et, par voie
de conséquence, la tringle de manoeuvre qui est aussitôt rappelée en
position de verrouillage.
Toutefois, lors de ].a fermeture de l'ouvrant, l'action exercée sur
ce doigt est perpendiculaire a son déplacement. Lorsque l'ouvrant est
fermé avec une certaine brutalité, due par exemple à un courant d'air
inopiné, il y a risque de déformation du doigt. Dans ce cas, la cré-
mone-serrure ne peut plus remplir sa fonction.
On connaît également par le brevet américain n 1.387.643 un disposi-
tif de verrouillage pour des portes et analogues comprenant une atta-
che de verrou mobile longitudinalement, une butée concue pour entrer
en prise avec celle-ci dans sa position verrouillée, une tringle dé-
pla~able alternativement dans le sens vertical pour déplacer l'atta--
che et une lame de ressort concue pour entrer en prise avec l'attache
lorsque celle-ci n'est plus en position verrouillée et pour libérer
l'attache lorsque la lame de ressort est en contact avec la butée,
la tringle étant munie d'un prolongement faisant saillie à travers la
porte et agissant sur l'attache.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients.
L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications,
résout le probleme con~sistant a créer une crémone-serrure présentant,
d'une part, une poignée rappelée automatiquement en position de repos
~ 3 -
et, d'nu~rc p;lrt, une slcurite totale d~un verrouillage au~omatique
]ors de la fcrl~sture cL/ou condamnation de l'ouvrant.
Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentielle-
ment en ceci que malgré une fatigue éventuelle des moyens de rappel
automatique de la poignée en position de repos, la cremone-6errure
est amenée en position de verrouillage et l'ouverture de la porte,
porLe--fcnêtre ou analogue est condamnée.
L'invention est exposée ci-apres plus en détail ~ l'aide de dessins
représentant seulement un mode d'exécution.
La figure 1 est une vue en élcvati.on de la crémone-serrure con-
forme a l'invention en position de déverrouillage ; la figure2
est une vue en plan en coupe selon la ligne de coupe II-II de
la fi.gure I ; la figure 3 est une vue de côté d'une partie de
l'ensemble de maintien en position de déverrouillage de la
tringle ; la figure 4 est une vue en coupe selon ligne de coupe
IV-IV de la figure 1 ; la figure 5 est une vue en élévation de
la crémone-serrure conforme a l'invention en position de déver-
rouillage ; la figure 6 est une vue en plan en coupe selon la
ligne de coupe VI-~I de la figure 5 ; la figure 7 est une vue
de coté des moyens de déblocage solidaires du dormant.
On se réfère aux figures I et 2.
La crémone-serrure 1 comporte un boîtier 2 constitué de deux plaques
parallèles 3, 4 (voir figure 4) renfermant les différentes pieces
constituant le mécanisme 5 et provoquant le déplacement d'au moins
une tringle de manoeuvre 6.
Le mécanisme 5 comporte un fouillot 7 présentant un carré de manoeu-
vre 8 dans lequel est engagé l'axe d'une poignée de manoeuYre (non re-
présentée). Le fouillot 7 est pourvu d'un doigt 9 muni d'un téton ]0
sur lequel prend appui l'extrémité 1] d'un élément élastique 12 telle
qu'une lame de ressort dont l'autre extrémité ]3 s'enroule en forme
de spirale autour d'un axe 14. En actionnant la poignée, on provoque
une rotation du fouillot 7 et le téton ]O sollicite l'élé~cnt élasti-
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que ]2 en poussant l'cxtrcrnité 11. En relâchant la poignée, l'élcment
elastique ]2 rcpousse le téton 12 et provoque une rotation du fouil-
lot 7 cn sens inverse. De ce fait, la poignce revient automatiquement
en position de repos.
Le fouillot 7 comporte égalernent un second doigt de commande ]5.
Celui-ci .Igit, en phase de déverrouillage, sur un axe 16 solidaire
d'un talon 17 de la tringle de marlocuvre 6. Les extrémités ]8, ]9 de
cet axe ]6, soumis à un déplacement vertical, se déplacent dans des
lumières verticales 20 pratiquées dans les deux plaques parallèles 3,
4 du boltier 2. Le talon ]7 présente à ses extrémités supérieure 2]
et inférieure 22 un teton 23, 24 s'engageant dans des trous 25, 26
réalisés dans la tringle de manoeuvre 6, ce qui assure la liaison en-
tre la tringle de manoeuvre 6 et le talon ]7. Ce dernier comporte une
]5 denture 27 coopérant avec un dispositif 28 de rappel automatique en
position de verrouillage de la tringle 6.
Ce dispositif 28 comporte un flasque 29 dont le chant 30 est pourvu
d'une denture 31 coopérant avec la den~ure 27 du talon 17. Ce flasque
29 pivote autour d'un axe fixe 32 traversé transversalement par l'une
des extrémités 33 d'un ressort en spirale 34 dont l'autre extrémité
35 vient s'accrocher à une butée 36 solidaire du flasque 29. I,ors de
l'action sur le fouillot 7, la tringle de manoeuvre 6, coulissant
derriere une têtiere de recouvrement et de guidage 37, provoque, par
la coopération des dentures 27 et 31, la rotation du flasque 29 et,
de ce fait, la compression du ressort en spirale 34.
~endant l'ouverture de l'ouvrant, la tringle de manoeuvre 6 doit
être maintenue en position de déverrouillage. A cet effet, on prévoit
un ensemble 38. Cet ensem~le 38 se compose d'un élément de blocage 39
comportant deux branches perpendiculaires 40, 41 présentant une sec-
tion d'une croix. Une des branches 40 est parallele a la face avant
42 de la têtière 37. L'extrémité arrière 43 de l'autre branche 41
vient se loger dans une lumière 44 pratiquée dans le talon 17 et elle
est maintenue dans cette lumiere 44 par l'extrémité 45~ 46 de deux
éléments élastiques 47, 48 dont l'autre extrémité 49, 50 est fixée
par des éléments de fixation 51, 52 sur les faces internes 53, 54 des
plaques parallèles 3 et 4 (voir figure 4). La branch'e 40 se déplace
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Lra~ ersal(111ent par ra1)port a la face avant 42 de la têtière 37 dans
U11 coulisseau 55 et elle cst maintenue par deux griffes 56, 57 coif-
fant les extrémités supérieure 58 et inférieure 59 de la branche 40.
J'extremité avant 60 de la branc~e 41, fai.sant saillie par rapport à
la face ~vant 42 de la têtière 37, se déplace latéralement entre le
chant inf~rieur 61 de la griffe supérieure 56 et le chant supe~rieur
62 de la griffe inférie1]re 57 (voir figure 3). Pour assurer le ver-
rouillage automati.quc de la cremone-serrure et, par voie de consequen-
ce, de la porte ou porte--fenêtre ].ors de la fermeture de l'ouvrant,
il est nécessaire de dégager l'extrémité arriere 43 de la branche 41
de l'élément de blocage 39 de la lumière 44 du talon 17. On l'obtient
en poussant latéralement sur l'extrémité avant 60 de cette même bran-
che 41. Il en résulte un déplacement de l'extrémité 45, 46 du ressort
47, 48 qui traverse une lumière 63, 64 réali.sée dans les plaques pa-
rallèles 3, 4 (voir figures 4 et 6).
Pour provoquer ce déplacement latéral, on prévoi.t des moyens de dé-
blocage 65 solidaires du chant du dormant. Ces moyens de déblocage 65
comportent une butée 66 dont la face 67 coopère avec la face latérale
68 de l'extrémité avant 60 de la branche 41 de l'élément de bl.ocage
39. Cette butée 66 est disposée entre deux évidements 69, 70 dans les-
quels viennent se loger les griffes 56, 57. La pénétration de ces
griffes 56, 57 est limitée par les fonds 71, 72 de ces évidements 69,
70.
Lors de la fermeture de l'ouvrant, le fonctionnement de la crémone-
serrure, conforme à l'invention, est le suivant :
. La face 67 de la butée 66 des moyens de déblocage 65 repousse laté-
ralement l'extrémité avant 60 de la branche 41 et, par voie de consé-
quence , l'élément de blocage 39 coulisse dans le coulisseau 55 sol-
licitant le ressort 48. De ce fait, on dégage l'extrémité arriere 43
de la branche 41 de l'élément de blocage 39 de la lumière 44 du ta-
lon 17. Le ressort en spirale 34 se détend, et fait pivoter le flas-
que 29. La denture 31 du flasque 29 entraîne la denture 27 du talon17 et il y a déplacement automatique de la tringle 6 depuis sa posi-
tion de déverrouillage a sa position de verrouillage (voir figures
5 à 7).
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Pour (ond~mncr l'ollvLrture de ]a porte ou porte-fenêtre, on prévoit
un s(cond cnscmble amenant et maintenant en position de verrouillage
la tringle de manoeuvre 6 et assurant, par voie de conséqucnce, la
condamnation de la cr~mone-serrure 1. Ce second ensemble est essen-
tiellement constitué d'un pêne horizontal 73 guidé hori~onta]ementpar deux axes 74, 75 coulisrant dans des lumières horizontales 76, 77
pratiquées dans lcs plaques parallèles 3, 4 du boîtier 2. Ce pêne
transversal 73 comporte une penteinclinée 78 coopérant avec un axe
79 solidaire du talon 17 de la tringle de manoeuvre 6. La peDte incli-
née 78 s'étend depuis l'extr~mité supérieure 80 d'un doigt 81 iusqu'auchant supérieur 82 du corps 83 dudit pêne horizontal 73. Ce chant su-
périeur 82 comporte des évidements 84, 85, 86 dans ~esquels vient se
loger un tcton 87 solidaire d'un pêne vertical 88. Ce pêne vertical
88 est maintenu en place par un élément élastique 89 partiellement
]5 enroulé autour d'un axe 90. L'une des branches 91 de cet élément élas-
tique 89 prend appui contre le chant supérieur 92 du pêne vertical 88
et l'autre branche 93 prend appui contre le pourtour 94 du fouillot
7. Le pene vertical 88 est guidé, d'une part, par le téton 87 et,
d'autre part, par un téton 95 coulissant dans des lumieres verticales
96, 97 réalisées dans les plaques paralleles 3, 4 du boîtier 2. Par
ailleurs, le chant inférieur 98 du pêne vertical 88 et le chant infé-
rieur 99 du pêne horizontal 73 pourvu d'une denture 100 cooperent
avec un panneton ou un doigt de commande )01 d'une clé ou d'un baril-
let 102.
Le fonctionnement de ce second ensemble amenant et maintenant en po-
sition de verrouillage la tringle de manoeuvre 6 de la crémone-serru-
re 1 pourvue d'une poignée est le suivant :
. On considere que la cremone-serrure I est en position de décondam-
nation comme représentée dans la figure 1 et qu'elle doit être con-
damnée en position de verrouillage comme représentée dans la figure
5. On considere également que le ressort en spirale 34 n'a pas p~
effectuer correctement le rappel automatique de la tringle de manoeu-
vre 6 malgré le déblocage de l'ensemble de maintien en position dedéverrouillage 38. ~e ce fait, la tringle de manoeuvre 6 et, en con-
séquence, la crcmone-serrure 1 ne se trouvant plus en position de
dévcrrouillage et pas encore en position de verrouillage, se trouvent
., :., ~,.,
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`~ - 7 - ~. 46~
d.lns Inc posiLioll inti~rmcdiaire. rn actionnant le barillet 102, le
doi~t ]0] rcpoussc vers le haut le pcne vertical 88, ce qui p~rmet de
dégager le téton 87 de l'évidement 84 du pêne horizontal 73. Puis,
le doigt ]01 coopere avec la denture 99 du pêne horizontal 73 en lui
impliquant une avance dirigée vers la têti~re 37. L'extremité supé-
rieure 80 du doigt 8] prend colltact avec l'axe 79 du talon ]7 de ]a
tringle de manocuvre 6. ~u cours de l'avance du pcne horizontal 73,
ce doigt 81 ob]ige l'axe 79 de glisser le ]ong de la pcnte inclinée
78 de ce doigt 8I ct l'axe 79 descend au-fur-et-a-mesure de l'avance
]0 dudit pêne horizontal en exercant une traction sur la tringle de ma-
noeuvre 6. Finalemcnt, l'axe 79 et la tringle de manoeuvre 6 occupent
la position de verrouillage. Ainsi, en actionnant le barillet, on
est certain que la crémone-serrure est amenée en position de verrouil-
lage et l'ouverture de la porte ou porte-fenêtre est condamnée, mal-
gré une fatigue éventuelle du ressort en spirale 34.
