Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
~'714~
F 12143/12463
4 Pl.
Disjoncteur à gaz comprimé
L'invention est relative à un disjoncteur à gaz comprimé, et
plus particulièrement à un disjoncteur comportant un dispositif
d'insertion de résistance à la seule fermeture.
Il est connu d'utiliser des ré~istances pour réduire les
surtensions pouvant survenir dans les réseaux à trèq haute ten~qion
lors de la ~ermeture ou de la refermeture sur une ligne longue
demeurée chargée par la coupure du courant capaciti~.
La valeur d'une telle résistanoe doit être voisine de celle de
llimpédance d'onde de la ligne. Mais une durée d'insertion de résis-
tance, variable avec les réseaux est un point intéressant et un
dis~oncteur e~t plus souple s'il 9 1 adapte sans grand changement à
de~ temps d'insertion plu9 courts ou plus longs.
Pour obtenir ce résultat, on utilise des résistances mise~ en
service et hors qervice dans une chambre au~iliaire oommandée par
des organes de manoeuvre ind~pendants ou tout au moins ré~lables par
rapport à l'organe de manoeuvre de la chambre principale du dis~onc-
teur. Mais cela conduit a des appareils volumineux et plus ch0rs
ayant deux chambres et deux organes de manoeuvre.
Si l'on place leq deux chambres principale et auxiliaire, dans
une même enveloppe, celle-ci est très volumineuse.
Lorsqu'il s'agit d'un organe de manoeuvre à gaz comprimé, il
eAt poqsible par des a~utages, des volumes morts, de régler le retard
de la chambre principale par rapport à la chambre auxiliaire, et par
suite de régler la durée d'insertion. Si l'organe de manoeuvre est
mécanique, comme c7est généralement le cas pour les disjoncteurs à
hexa~luorure de sou~re du type à auto-compression, il e~t nécessaire
d'avoir deux organes de manoeuvre si on ne veut pas que la résistance
soit en circuit au déclenchement.
Llinvention a pour but la réali~ation d'un disjoncteur à gaz
comprimé avec dispositif d'insertion d'une résistance à la seule
fermeture, à organe de manoeuvre unique et d'un encombrement réduit.
L'invention a pour objet un disjoncteur à gaz comprimé compor-
tant un contact fixe tubulaire, un contact mobile tubulaire, un
dispositif d'insertion de réqistance lors de sa seule fermeture, les
~ .
,,~, ~'
- - - -
: ' :- ~ - ' ' . ,
" ~ , ' '' . :
' ~- - ' ,
~ . . .
4'~
--2--
dispositifs d'insertion et la résistance etant disposes
dans une enveloppe coaxiale, ledit dispositif étant com.~
mande par le contact mobile du disjoncteur, le dispositif
d'insertion etant du type semi-mobile et comportant un
premier moyen amortisseur de sa fermeture et un second
moyen retardateur de son ouverture lors de l'ouverture
du disjoncteur, caracterise en ce que le premier moyen et
le second moyen sont du type à fonctionnement par depres-
sion.
Le premier moyen et le second moyen peuvent
comprendre en commun une cloche solidaire du contact
d'insertion, ladite cloche cooperant avec une noix fixe
coulissant dans la cloche pour assurer l'amortissement à
la fermeture, ladite cloche possedant un collet pouvant
s'engager, à la fermeture du disjoncteur, dans un alesage
fixe et y coulisser assurant le retard de l'ouverture clu
dispositif d'insertion à l'ouverture du disjoncteur.
Le premier moyen peut comporter un mo~en de
reglage de l'ecartement entre un contact semi-mobile d'in-
sertion du dispositif d'insertion et un contact mobile
d'insertion du contact mobile, ledit dispositif d'insertion
etant soumis à l'action antagoniste d'un ressort agissant
dans le sens de l'ouverture.
Le disjoncteur peut comporter un contact pare-
etincelles dispose coaxialement avec les contacts principal
fixe et principal mobile. Le contact pare-etincelles est
alors assujetti au contact f.ixe par l'intermediaire d'un
support à trois bras radiaux dans l'intervalle-des~uels sont
disposes trois longerons supportant le contact semi-mobile
d'insertion.
La resistance peut.être constituee par une
pile centrale disposée en série avec plusieurs piles peri-
pheriques reliees en parallèle.
La resistance lineaire de l'ensemble des piles
peripherique est:de preference, egale ~ celle de la pile
centrale.
~.
--` 117~l~44
-2a-
Le disjoncteur~peut comprendre une seconde
resistance et un contact d'insertion de la seconde résis-
tance en parallèle sur la première resistance, le contact
d'insertion de la seconde résistance e~ant solidaire du
dispositif d'insertion de la première resistance.
i
.; ~ j
.: ~
,
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront
de la description d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple
et illu~tré dan~ le dessin.
La figure 1 représente une vue schématique partielle et en
coupe partielle d'un disjoncteur selon l'invention en position d'ou-
verture.
La figure 2 est une vue schématique partielle à plu9 grande
échelle de la partie inférieure du disjoncteur selon la ~i6ure 1
suivant la ooupe II-II de la figure 3.
La ~igure 3 est une vue schématique partielle en coupe du
disjoncteur selon la ~igure 2 suivant III-III.
La figure 4 est une vue schématique partielle du disjoncteur
selon la ~igure 2 en position de ~ermeture.
~ a figure 5 eqt une vue schématique de la partie supérieure du
dis~oncteur montrant une variante de réalisation de la résistance de
~ermeture.
La figure 6 est une vue schématique partielle en ooupe du
dis~oncteur selon une variante.
La ~igure 7 est une vue partielle en perspective des oontacts
d'insertion et du contaot ~ixe.
Dans les figures on a désigné par 1 l'enveloppe lsolante, par
exemple en oéramique d'un dis~onoteur à auto-compression à hexafluo-
rure de sou~re et à transmis~ion mécanique de son mouvement. L'enve-
loppe isolante 1 est fermée à l'extrémité inférieure par un carter
non représenté qui contient les vérins ou dispositifs mécaniqueq de
transmission de mouvement. L'extrémité ~upérieure comporte un col-
lier 2, un plateau 3 portant une borne 3' de raccorde~ent extérieur.
Sur le plateau 3 on a ~ixé à la partie inférieure un porte-
contaot principal tubulaire ~ixe 5, et de façon étanche à la partie
supérieure un carter tubulaire 4 oontenant une résistanoe dont l'en-
semble est repéré par 8J les éléments 4 et 5 pouvant avantageusement
être assemblés avant leur montage dans l'enveloppe 1. Le oarter qui
est métallique, par exemple en aluminium pur ou allié, se termine par
des brides 6 et 6'. Sur la bride 6' est monté un oapot 7 en matériau
conducteur. La résistance 8 qui, est formée de galettes cylindriques
~ .i
,.,,. ~ ., . .. - ..... . .................. .
~, ,
'
~7~4~
-- 4 --
empilées, est placée dans un cylindre isolant 9 insensible aux pro-
duits de décomposition de l'hexafluorure de soufre. Un ressort 10
placé autour d'un guide 11 solidaire du capot 7 prend appui sur une
plaque 12 qui comprime les galettes de la résistance 8 et assure
ainsi un bon contact entre elles. Une tresse 13 shunte le ressort, et
une rondelle isolante 14 est interposée entre le ressort 10 et la
plaque 12 afin d'éviter le passage du courant dans le ressort. Le
ressort 10 e3t comprimé lors de l'a~semblage du tube 9 au moyen de
boulons 15 sur un épaulement 16 du capot 7. Il est possible ainsi de
rendre rigoureusement coaxiau~ le carter 4 et le cylindre isolant 9.
L'extrémité inférieure du cylindre 9, qui est tronconique, est
fermée par un embout tronconique 17 présentant un épaulement central
qui supporte une tige de guidage 18 sur laquelle coulisse un dispo-
~itif semi-mobile d'insertion 19 portant sur son extrémité infé-
rieure un contact d'insertion tubulaire 20 de la résistance ~.
Le contact fixe supérieur oomprend le porte-contact supportant
d'une part dans son prolongement des doigts de oontact principal
tels que 22 répartis sur sa périphérie et d'autre part transversa-
lement par trois bra~ radiaux 60 un support 23 sur lequel est fixé
coaxiale~ent au centre un tube conducteur 21 dont l'extrémité est
oonstituée par un contact pare-étincelle 29.
Le contact tubulaire d'insertion 20 est relié au dispo~itif 19
par trois longerons 61 dlsposés dans l'intervalle séparant leR troi~
bra~ radiaux 60, et obtenu~, par exemple, par découpe longitudinale
du tube constitutif du contact 20.
Le contact mobile du disjoncteur comprend un tube de oontact
mobile creux 30, servant au passage des gaz ionisés lors de la
ooupure, tiré vers le b,~ s ou repous~é vers le haut par un di~positif
non repré~enté et logé dans un carter. I1 comprend en outre, un
porte-contact mobile 31 inférieur, fixé sur le tube 30 et supportant
concentriquement de la périphérie vers le centre le contact prin-
cipal mobile 32, en forme de couronne, un contact mobile d'inser-
tion 62 en forme de couronne, une buse de soufflage 33, des doigts de
contacts pare-étincelles mobiles 34.
Un piston fixe 35 coopère avec un cylindre de soufflage 36
solidaire du porte contact mobile 31. L'enveloppe 1 est remplie
-~ d'hexafluorure de soufre sous une pression de l'ordre de trois bars.
~7~4~1~
-- 5 -
Le porte-contact fixe supérieur 5 a la ~orme d'un tube conduc-
teur ajouré et présentant en fait à chaque extrémité une collerette
cylindrique de faible longueur 26 et 27 reliées entre elle~ par 9iX
barrettes 28 et obtenue, par exemple, par découpe longitudinale de
ce tube conducteur.
La collerette supérieure 26 permet le raccordement sur le pla-
teau 3. La collerette inférieure 27 se racoorde d'une part sur un
porte-contact 24 de révolution et d'autre part sur les bra~ 60 du
support 23, ~ui présente des forme3 très arrondie~ vers l'intérieur.
Sur ce support 23 est vissé le tube 21. Le contact principal ~ixe est
con~titué par des doigt~ 22 maintenus sur leur péripherie par des
ressorts 25~ le déplacement des doigts 22 ver~ le centre de la
chambre étant limité par un porte-contact tubulaire 24. Ces doigts
sont en méplat de cuivre avec une partie cambrée à l'sxtrémité afin
d70btenir un bon guidage lors de l'entrée en contaot avec le aontact
prinoipal mobile 32.
Sur l'embout métallique 17 fermant le eylindre isolant 9 est
Pixé un dispositif amortisseur 40 dont le corp~ présente un alésage
oentral 44 terminé par une gorge 45 dan~ laquelle débouchent des
évents latéraux 46 répartis~ sur la périphérie de la gorge 45.
La tige de guidage 18 présente un épaulement circulaire 47 qui
permet de 3errer en~emble un diaphragme 41 circulaire percé de
trous 42, un joint souple 48 en caoutchouc et une bague 49 d'immobi-
lisation du joint 48.
Le joint souple 48 obture normalement les trous 42 du
diaphragme 41 pour former clapet. Sur la tige de guidage 18 couli~se
le dispositif d'in~ertion 19.
Le di~po~itif d'insertion 19 présente à son extrémité ~upé-
rieure une partie mâle oon3tituée par un collet 50 de diamètre
correspondant à l'alésage 44 et une partie femelle constituée par
une cloche 51 qui coopère avec une noix 52 fixée en extrémité de la
tige de guidage 18 ; deq rondelles 53 empilées permettent de régler
la position de la noix 52 par rapport au corps du di3positif amor-
tisseur.
~ ~ .
.
11 7~L4~
Dans son mouvement le long de la tige 18 le dispositif
d'insertion 19 est guidé par une tige rigide 54 solidaire du corp~
du dispositi~ amorti~seur 40 et passant dan~ ~me entaille de la base
de la cloche 51. Un res30rt 55 prenant appui sur la périphérie du
corps du diqpo3iti~ amortisseur 40 repousse normalement le diqpo-
siti~ d'in~ertion 19 contre la noix 52 ou en direction de la noix 52
selon sa position.
Le ~onctionnement du dls~oncteur est le ~uivant s
En position di~Joncteur fermé, repré~enté dan~ la ~igure 4, le
courant pa~se uoce~sivement par les pièces 3, 5, 27, 24, 22, 32,
31,30.
En position di~joncteur ouvert, representé dan3 le~ figures 1
et 2, la ten ion est appliquée entre d'une part le contact mobile
prinoipal 32 et le pare-étlncelle 34, et d'autre part le contact
pare-étincelle 29 et le contact 20 d'insertion, la plu~ courte di~-
tance ~tant celle séparant le contact mobile d'insertion 62 ot la
¢ontact d'insertion 20.
Lors de la fermeture, dan~ son déplacement de bas en haut,
suivant la Plèche F de la figure 2, le contact mobile principal entre
en oontact avec le contact d'insertion 20 aprè~ un préamorçage éven-
tuel avant que les oontacts pare-étincelle 34 et 29 ne se touchsnt,
ainsi que représenté en tirets dan~ la partie droite de la figure 2.
: Le contact semi mobile d'in~ertlon 20 est alors repoussé vers
le haut contre l'action du ressort 55, mais il n'y a pa~ rebondisse-
ment entre les contact~ 20 et 32 grâce à un amortis~ement à dépre~-
sion réalîsé par le ooulissement de la oloche 51 sur la noix 52, le
gaz pénétrant entre le~ deux pièces 52 et 51 par le ~eu laissé entre
elles. A partir du contact galvanique entre les contact~ 62 et 20, ou
de l'inqtant du préamorçage s'il a lieu, la résistance 8 est
traversée par le courant qui emprunte succes~ivement les
élément~ 62, 20, 51, 56, 54, 40, 17, 8, 12, 13, 7, 4, 6, 3, la pièce
56 constituant un ~rotteur interposé entre la cloche 51 et la
tige 54. La tension correspondant à la chute de tension dans la
rési~tance 8 est appliquée entre d'une part leq éléments 22, 5, 6,
~ ~ .
.
'' ':
:~ .
3L3l7~
le3 barrettes 28 du porte-contact 5, le support 23, le tube 21, le
contact pare-étincelle 29, et d'autre part les longeron~ 61 du
contact d'insertion 20 ainsi que sur les éléments du contact mobile.
Pour pouvoir tenir la tension, les pièces en vis-à~vis présentent
des ~ormes arrondies afin d'améliorer la répartition du champ élec-
trique et les longeronq 61 et le contaot d'insertion 20 ont une
épaisseur minimale.
Continuant 30n mouvement vers le haut, le contact pare-étin-
celle mobile 34 touche le pare-étincelles fixe 29 et, à cet instant
ou à l'instant du preamorçage entre ces deux pièces si la tension aux
bornes de la résistance n'est pas nulle, la ré3istance 8 est shuntée
le courant pas~ant par les pièces 34, 29, 219 23, 59 6, 3, dont le
tra~et e3t trèq peu résistant ; le courant est dé~initivement établi
dans le dis~onoteur. En ~in de oourse, le oontact principal
mobile 32 entre en contaot avec les doigts 22, le oollet 50 pénètre
dan~ l'alésage 44, l'amortlssement est ~aible puisque le Baz qui est
comprimé s'éohappe par les trou3 42 du diaphragme 41, dégagé du
~oint 48 repou3sé et Pormant clapet, ainsi que par le3 évents 46.
La durée d'insertion peut être réglée et au~mentée en a~outant
des rondelles 53 qui déplacent vers le ba3 la noix 52 dono de la même
distance la pièoe 20, oeoi sans changer la cinématique ou la vitesse
de déplacement de l'équipage du contact mobile.
A l'ouverture du disjoncteur, l'équipage du contact mobile se
déplace en ~ens inverse, c'est-à-dire de haut en baq~ Il y a d'abord
3éparation brusque, du contact d'insertion 20 et du oontaot
mobile 62, puis des oontacts principaux 22 et 32. Le déplacement de
haut en ba3 du contact 20 est obtenu par l'action du re~sort 55 sur
le diqpositi~ d'insertion 19, mai~ la ~itesse est très faible au
départ, car le diaphragme 41 et le joint 48 fonctionnent comme un
clapet, le gaz ne pénétrant que grâce au jeu entre le collet 50 et
l'alésage 44 d'une part et aux ~uites négligeables au droit du
~oint 48.
La séparation des contaots du disjoncteur se termine entre les
contaots pare-étincelle 34 et 29, et à cet instant la distance entre
les contact3 20 et 62 est suf~isante pour éviter tout réamorçage
--
.
., .
'.:
~l7~
entre d'une part les contacts 20 et 22 et d'autre part les contacts
mobiles 32 et 62. Le mouvement du dispo~itiP d'insertion 19 et du
contact 20 s'accélère après sortie du collet 50 de l'alésage 44 du
corps du dispositif amortisseur 40, puis s'amortit quand la
cloche 51 entoure la noix 52.
Les jeux et le3 longueurs d'amortissement au niveau de la noix
52 assurent :
- l'absence de rebondissement lors du choc du contact
mobile 62 contre le contact d'in~ertion 20 à la fermeture,
- une position de repos de la cloche 51 sur la noix 52
après 0,1 à 0,2 3eoonde, ceci pour que leq contacts d'insertion
soient en place, prêt~ pour une refermeture suivant un cycle
d'ouverture et de Permeture avec un temps d'isolement dans une durée
totale d'environ 0,2 à 0,3 ~econde. La noix 52 présent0 une forme
arrondie de manière à améliorer l'amortis~ement et à favoriser le
dégagement des CEz ionisés produits par l'arc et sourPlés par le ga~
comprimé dans le cylindre 36 s'éahappant par les tube~ 21 et 30 lors
de l'ouverture.
Les avantages du dis~oncteur sont les ~uivant~ :
La chambre de coupure du disjoncteur, la résistance et ~on
dispositi~ d'in~ertion sont disposés dans une même enveloppe.
Grâce à l'ad~onction ou au retrait de cales ou rondelles 53 il
est possible de régler l'instant de l'insertion de la résistance et
sa durée.
Le rebondis~ement du contact d'insertlon, qui provoquerait un
arc détériorant le~ contacts et pourrait engendrer des phénomène~
électriques transitoires~ est évité.
La variante de réali~ation de la ~igure 5 permet une réduction
de la hauteur de la partie supérieure de dis~oncteur.
La résistance 8 est alors réalisée à l'a~de de plusieurs tubes
isolant~ :
- un tube central 89 analogue à celui du tube 9 de la ~igure 1,
mais plus court que celui-ci, prend appui sur un plateau conduc-
teur 90 reposant sur quatre tubes isolants périphérique~ 91 de sec-
tion intérieure égale sensiblement au quart de la seotion intérieure
- :
13l7~ 4
g
du tube 89.
Chaoun de ces tubes contient une pile de résistances 92 de diamètre
moitié de celle de la pile centrale 80. Le~ quatre pile3 de réYis-
tance 92 des tubes 91 ont donc la meme résistance linéaire que la
resistance centrale 80. Les quatre tubes 91 sont fixés sur le
plateau 3 , un capot 93 ferme de ~açon étanche et enveloppe les
tubes 91 et 89.
Les dispo~iti~s à ressorts similaires a ceux représentés en
~igure 1 assurent le maintien du contact entre les disques résis-
tants et la continuité électrique ; le oourant passe ainsi par les
éléments 8, 90, ~2 et 3.
Les avanta~es de cette disposition sont les suivants :
- Le capot 93 n'est pas parcouru par le courant.
- La partie contenant la résistance est plu3 courte avec tou-
tefois un plu9 gros diamètre mais qui s'lnscrit en général dans les
dimensions de l'enveloppe isolante 1.
Au lieu de disposer quatre résistances périphériques autour de
la résistance centrale, on pourrait en disposer un nombre diPférent,
par exemple trois, mais de section totale équivalente.
Dan~ oertain~ cas, il est souhaitable de limiter davantage
encore les surtensions lors de la fermeture9 et une solution pO9-
sible de ce problème consiste à réaliser une ~ermeture du dis~onc-
teur en trois temps :
Dans un premier temps, le diqjoncteur est fermé qur une résistance
de valeur supérieure à celle de l'impédance d'onde du ré3eau (par
exemple sur une résistance de 800 ohms pour une impédance d'onde
de 350 à 400 ohms). La surten3ion 3era ainsi plus limitée que si on
- ferme sur une résistance ayant une valeur voisine de la valeur del'impédance d'onde du réseau. Mais comme cette surtension sera supé-
rieure lors du shuntage de la résistance, on insère :
- Dans un deuxième temps, une seconde résistance de valeur plus
~aible, ou, ce qui est plus ~acile, on connecte une seconde résis-
tance aux bornes de la première. Cette seconde rési~tance peut être
de 300 ohms, la ré~istance équivalente est alors de 21~ ohms, soit
environ la moitié de la valeur de l'impédance d'onde.
. ; .
- ,
- 10 -
- Le troisième temps ~era le ~huntage de cette résistance, qui
conduira à une surtension réduite.
Les figures 6 e~ 7 se rapportent à un dis~oncteur modifié pour
permettre cette fermeture en trois temp~.
Danq la figure 6, on a désigné par le~ mêmes référeno2s les
éléments communs à la figure 6 et aux figure~ précédentes.
Une ~econde rési~tance 103 est disposée dans le capot ; elle
est constituée d'un empilement d'éléments de révolution , cet empi-
lement e3t di3posé coaxialement à la ré313tance 8. De préférence~
le3 éléments de la résistance 103 ont une 3ection rectangulaire. La
rési3tance 103 e~t logée dans une enveloppe isolante 105 pour
l'i~oler électriquement.
La ré3istance 103 e~t fixée au couvercle 7 du carter de
manière analogue à la résistance 8, elle est maintenue par un res-
sort 106 shunté par une tre~se ou clinquant 107.
A la partie inférieure de la rési3tance 103 est disposé un
contaot 104.
L'extrémité inférieure du cylindre 9, est fermée par un
embout 17 présentant un épaulement central qui supporte une tige de
guidage 18 sur laquelle couli~se un dispo~itif semi-mobile d'inser-
tion 19 comportant à son extrémité inférieure un contact d'insertion
tubulaire 20 de la ré~istance 8, et à sa partie supérieure un
contact d'insertion tubulaire 102 de~tiné à coopérer avec le
contact 104. Le contact d'in~ertion 20 est terminé par un
embout 101.
Le contact tubulaire tO2 e~t relié par des bras 112 au dispo-
~itif mobile 19. Ces bras passent entre des bras 115 du contact
Pixe 5, lequel comprend un contact fixe pare-étincelles 21 et un
contact principal 22.
De préférence le contact fixe comprend trois bras disposés
à 120 degrés, comme le montre la figure 7.
De même, le dispositif d'insertion comprend trois bras 112.
Le dispositif d'insertion 19 représente à 30n extrémité supé-
rieure une partie mâle constituée par un collet 50 et une partie
femelle constituée par une cloche 51 qui coopère avec une noix 52
, ;
`,
~714~
fixée en extrémité de la tige de guidage 18 ; des rondelle3 53 empi-
lées permettent de régler la po3ition de la noix 52 par rapport au
corps du dispositif amorti~3eur.
Dans son mouYement le long de la tige 18 le dispo~itif
d'insertion 19 est guidé par une tige rigide 54 solidaire de
l'embout 17 et pas3ant dans une entaille de la ba3e de la cloche 51.
Un res~ort 55 prenant appui sur la cloche 51 et sur l'embout 17
as~ure le mouvement de l'équipage semi-mobile à l'ouverture du dis-
~on¢teur. Le collet 50 constitue, avec l'alésage 44 dans lequel il
pénétre à la ~ermeture du di~ncteur, un dispositif amorti~seur.
Un contact gli3sant 56 est fixé à la tige 54 et coopère avec le
contact d'insertion 20, pour assurer le pa~sage du courant dans la
rési~tancs 8.
Le contact mobile du di~oncteur comprend un tube de contact
mobile creux 30, servant au pas~age des gaz ionisé3 lors de la
coupure, tiré vers le ba~ ou repou~é vers le haut par un dispositi~
non représenté et logé dans un oarter. Il oomprend en outre, un
porte-co~taot mobile 31 inférieur, ~ixé sur le tuba 30 et supportant
oonoentrlquement de la périphérie vers le centre, le contact prin-
cipal mobile 32, en forme de couronne, un oontaot mobile d'inser-
tion 62 en ~orme de couronne~ une buse de sou~Plage 33, des doigts de
contacts pare-étincelles mobiles 34.
Le fonctionnement du dispositi~ est le ~uivant :
A la ~ermeture, le contaot mobile inférieure monte ; le
premier contact 8 ~ établit entre le oontact mobile d'insertion 62 et
le contact semi-mobile 20 d'insertion de la résistance 8. Le courant
emprunte alors le tra~et 62, 101, 20, 56, 54, 17l 8, 13, 7, 4, 3 ; la
rési~tance 8 est donc bien in~érée à la ~ermeture.
Le mouvement de l'équipage semi-mobile est ~reiné par le dis-
positif amorti~eur , constitué par la noix 52 et la cloche 51 ce quiévite les rebondisse~ents.
Le déplacement de l'équipage semi-mobile provoque le oontaot
entre le contact d'in~ertion 102 de la seconde rési3tanoe 103 avec
}e contact glissant 104. La ré~istance 103 est donc alors connectée
en parallèle aveo la résistance 8.
,;
1~7~4
- 12 _
Puis le contact s'établit entre le contact pare-étincelle~
~obile 34 et le contact pare-étincelles fixe 21, ce qui shunte le~
deux rési~tances 8 et 103, le courant passant alors par 34, 21, 5,
3, et 3'. En~in les contacts principaux 32 et 22 se ferment à leur
tour.
A l'ouverture du circuit, le dispo~itif semi mobile se déplace
sous l'action du res~ort3 maiq lentement grace à
l'amortisseur 44-50 ; la séparation de~ contacts a donc lieu d'abord
entre 101 et 62, pui~ entrs 32 et 22, tout le courant circulant
alors entre 34 et 21~ qui se séparent à leur tour donnant naissance à
un arc ; les ré~istances 8 et 103 n'interviennent donc pas à
l'ouverture du disjoncteur.
La durée d'inqertion de la résistance 103, à la fermeture du
di~oncteur, est réglable d'une part par le déplacement de la
noix 52 sur la tige 18, d'autre part par la po~ition du contact 104.
.
.
3
~,
~ - .
'~ -
.
", ~,.
