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La présente invention concerne un systeme constructif
utilisant des coffrages perdus.
Dans le domaine du bâtiment et des travaux pu-
blics, il es-t largement connu d~utiliser des coffrages per-
dus délimitant un volume dans lequel est coulé le béton
constitutif d'un mur. Il est connu aussi de réaliser ces
coffrages en matériau isolant, afin que le mur finalement
obtenu présente des caractéristiques isolant~s.
C'est ainsi que le US-A-3.562.991 et le FR-A-
2.328.814 décrivent des systèmes constructifs dans les-
quels des panneaux sont assemblés deux par deux en posi-
tion écartée parallèlement l'un à l'autre, sont alignés
pour former des rangées horizontales et sont superposés
verticalement avec emboîtement des rangées les unes sur
les autres. Avec de tels systèmes, il est certes possible
de réaliser des coffrages dans lesquels est coulé le béton
constituant le corps d'un mur et, les moyens de fixation
entre les panneaux demeurant inclus dans le béton, il est
possible de construire des murs présentant de bons coeffi-
cients d'isolation thermique, sous réserve que les panneaux
soient préfabriqués en un matériau isolant.
Il s'avère toutefois que dans ces systèmes cons-
tructifs, le montage du coffrage au moyen des panneaux
n'est pas commode, nécessite l'utilisation de nombreuses
et indépendantes pièces de liaison, notamment en forme
d'échelles verticales et horizontales , et malgré cela, le
coffrage ne présente pas une tenue verticale suffisante
pour permettre de construire en une seule phase des murs
relativement hauts.
L'invention a pour objet un système constructif
qui est de ce type, c'est-à-dire dans lequel les panneaux
sont associés à des échelles horlzontales déterminant l'é-
cartement des panneaux et à des échelles verticales ser-
vant d'éléments raidisseurs, mais dans lequel ces échelles
ont un agencement tel que le coffrage est ~acile à monter
et présente une rigidité et une tenue telles qu'il devient
possible de construire en une seule phase des murs de
grande haut~eur.
D
, , ~ . .
. :
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Selon la présente invention, il est prévu un
système constructif utilisant des coffrages perdus, compre-
nant:
- des échelles horizontales et des échelles verti-
cales, chaque échelle horizontale et chaque échelle verti-
cale étant rassemblées en un seul ensemble formé d'au moins
deux éléments orthogonaux dont l'un horizontal est placé
au-dessus de l'autre qui est vertical, ces deux éléments
comportant des moyens d'accorchage d'une traverse inférieure
de l'élément vertical à l'une des traverses de l'élément
horizontal d'un ensemble identique sous-jacent.
Suivant une forme avantageuse de réalisation,
les deux eléments orthogonaux constituant chacun des deux
ensembles formant les deux échelles horizontale et verticale
sont des cadres. Ces deux cadres peuvent être indépendants
et comporter des moyens de liaison entre eux; ou ils peuvent
être articulés l'un à l'autre à la manière d'une charnièxe.
Suivant une autre caractéristique préférentielle
de ce système constructif, les traverses de chaque échelle
horizontale d'un ensemble échelle horizontale~échelle verti-
cale comportent des encoches ouvertes vers le haut et servant
de logements aux fers d'armature du mur qui sont bloqués
au fond de ces encoches par la traverse inférieure de l'échelle
verticale d'un ensemble échelle horizontale-échelle verticale
situé au-dessus.
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B
.
.
~23~7C~I~
Le dessin schématique annexé représente, à titre d'exemples
non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de ce système constructif:
Figure 1 est une vue en perspective d'une portion de coffrage
5 dans le cas d'une première forme d'exécution;
Figure 2 est une vue en plan par dessus d'une zone d'angle
d'un tel coffrage;
Figure 3 est une vue en perspective d'une plaque, vue du
côté intérieur;
10Figure 4 et 5 sont des vues respectivement en perspective
et en plan de deux échelles servant l'une horizontalement d'écarteur
de base, et l'autre soit horizontalement d'écarteur entre deux rangées
de plaques, soit verticalement de raidisseur;
Figure 6 et 7 illustrent respectivement une plaque d'extrémité
15et une équerre de liaison;
Figure 8 est une vue en perspective de l'ensemble de rigidifica-
tion du coffrage dans le cas d'une variante d'exécution, cet ensemble
étant représenté en position de stockage ou de transport;
Figure 9 en est une vue en perspective en position d'utilisation,
20avant mise en place dans un coffrage;
Figure 10 est dans le même cas, une vue en perspective d'un
élément de base du coffrage, élément de base jouant le rôle d'écarteur;
Figure 11 et 12 sont, à plus grande échelle, des vues en coupe
suivant 11-11 de figure 9 et 12-12 de figure 10;
25Figure 13 est une vue en perspective d'une portion de coffrage
dans une zone destinée à constituer une portion de mur;
Figures 14 et 15 sont des vues partielles en perspective mon-
trant respectivement la face supérieure et la face inférieure d'un
panneau;
30Figure 16 est une vue en perspective d'une portion de coffrage
dans une zone destinée à constituer un linteau;
Figure 17 est une vue en coupe transversale suivan-t 17-17
de figure 16.
Figure 18 est une vue en perspective d'une plaque de ferme-
35ture d'une extrémité du coffrage;
Figure 19 est une vue en perspective d'une extrérnité d'un
coffrage fermée par une plaque conforme à celle de la figure 18;
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~347~
Figure 20 est une vue en coupe longitudinale par un plan
vertical de l'assemblage de figure 19;
Figure 21 est une vue en perspective d'un angle du coffrage
et d'un élément de coffrage de cet angle.
5Les plaques de coffrage (1 ) constituées en matière isolante
sont réalisées en matériau de résistance appropriée à la nature de
la matière coulée. Ce matériau de préférence de haute densité peut
être par exemple du polystyrène expansé, de la mousse de polystyrène
extrudée, de la mousse de polyuréthane, ou formo-phénolique
10Dans la masse de la plaque (1 ) peut être prévue une armature
(2) constituée par une âme résistante. Cette âme peut être réalisée
par augmentation de la densité moléculaire du matériau isolant, ou
par interposition d'une feuille pleine ou à claire voie, par exemple:
panneau de contre plaqué ou de bois compressé, fibre de verre, grillage,
15 treillis soudé, tissu synthétiqueDe cette armature (2) sont solidaires
des tubes (3) qui font corps avec la plaque (1 ) et débouchent sur ses
faces supérieure et inférieure. Ces -tubes peuvent etre constitués en
n'importe quelle matière: métal, matière plastique, fibre de verre
sous réserve de présenter une rigidité suffisante pour permettre la
20liaison des plaques par les organes prévus dans ce but.
Ces organes sont constitués par des échelles horizontales
(4) formées de deux longerons (5) et de traverses (6); les longerons
(5) portent des doigts (7) coopérant avec les tubes (3) des plaques
(1). Ces échelles déterminent l'écartement des plaques (I ). Celles
25de base sont posées et fixées sur le sol; les autres sont placées sur
le bord supérieur de chaque rangée de plaques, et servent au position-
nement de la rangée supérieure.
Chaque plaque (I) comporte, en outre, sur sa face intérieure,
des rainures verticales (8) parallèles entre elles et régulièrement répar-
30ties. Elles sont destinées à servir de logements les unes ou les autres:
- soit à des plaques d'extrémité (9) permettant la fermeture
latérale du coffrage délimité par les plaques (1),
- soit à des échelles verticales (10) constituées par des longe-
rons (Il) pénétrant dans les rainures (8) et par des traverses (12).
35Les traverses (12) présentent des encoches (12a) qui, débouchant dans
leur face supérieure, sont destinées au positionnement des éléments
d'armature ~métallique (12b) du béton, à une distance constante des
:123~
plaques de coffrage, comme montré à la figure 1~ Ces échelles cJont
la hauteur peut être quelconque s'étendent sur plusieurs rangées de
plaques et jouent le rôle d'éléments raidisseurs pour le coffrage. Ces
échelles verticales (10) peuvent en fait, comme le montre la figure
2, être utilisées en échelles horizontales entre deux rangées de plaques
(1).
D'autres accessoires sont prévus, notamment pour la liaison
des plaques (I) dans les angles du coffrage. Il s'agit d'équerres (13)
dont les deux branches comportent des doigts (14) pénétrant dans
les tubes raidisseurs (3) de ces plaques.
Comme cela a été ci-dessus décrit en référence aux figures
1 à 7, le coffrage nécessite pour son montage et son utilisation l'emploi
de diverses échelles ayant des rôles spécifiques. Dans le cas de la
variante d'exécution représentée aux figures 8 à 21, une forme particu-
lière est donnée aux échelles. Les unes (15) figure 10- servent d'écar-
teurs de base, et les autres (16)- figures 8 et 9- servent d'éléments
de rigidification.
Les écarteurs de base (15) sont constitués par deux longerons
(17) et par deux traverses (18). Les longerons (17) ont une section
en forme d'équerre grâce à laquelle, par leur aile horizontale (17a),
ils peuvent être fixés sur la dalle servant de sol et, par leur aile verti-
cale (17b), ils pénètrent ~dans des rainures longitudinales aménagées
dans la face inférieure des plaques (1). Quant aux traverses (18) de
chaque élément de base (15) elles présentent chacune deux zones (19)
décrochées vers le hautj et ce à proximité de leurs deux extrémités.
Chaque traverse (18) présente en outre des parties (18a)
faisant saillie de son bord supérieur, au nombre de deux dans la~ forme
d'exécution représentée au dessin.~Dans chaque partie (18a)~est ménagée
une encoche (18b) destinée au logement~ d'un élément d'armature métal-
lique. Cette encoche ~ est asymétrique ~et limitée latéralement par
un bord sensiblement vertical du côté le plus proche d'une plaque
et de son autre côté par un bord incliné; permettant quel que soit
le diamètre des ~éléments d'armature, leur~ positlonnement à distance
constante des plaques de coffrage. ~ ~ ~
~ Pour les ~ autles échelles (16), chacune est constituée par
deux cadres désignés de façon générale, ~ respectivement par (20) et
par (21). ~Chacun est ~formé par deux longerons et par deux traverses.
:
- ~23~7(~
Pour le cadre (20), les longerons sont désignés par (22) et les traverses
sont désignées par (23); et pour le cadre (21) les longerons sont dési-
gnés par (24) et les traverses par (25). Ces deux cadres (20) et (21)
présentent la particularité d'être articulés l'un à l'autre au niveau
5 d'une traverse (23) de l'un et d'une traverse (25) de l'autre.
Chaque traverse (23) présente des par-ties en saillie (23a)
dans lesquelles sont ménagées des encoches (23b) correspondant aux
parties en saillie et encoches (18a) et (18b) des éléments de base (15).
Cette articulation peut être réalisée de façon quelconque.
10 Quel que soit son agencement, elle permet au cadre (21) dont la largeur
est inférieure à celle du cadre (20) d'être inclus dans le cadre (20)
comme le montre la figure 8, ou d'occuper une position perpendiculaire
à lui comme le montre la figure 9. La première position est celle
de repos, c'est-à-dire de stockage ou de transport; la seconde position
l 5 est celle d'utilisation. Dans cette position, la traverse (25) du cadre
(21) vient, en même temps qu'elle s'accroche à la traverse (18,23)
d'un cadre (15,20) situé en-dessous, verrouiller les armatures métalliques
(23c) positionnées dans les encoches (18b,23b) des traverses (18,23).
Les longerons (22) du cadre (20) qui est utilisé en position
20 horizontale ont une section, par exemple en T couché, afin de se loger
par leur aile horizontale (22a) dans une zone en retrait (26) de la face
inférieure des plaques (1) et de pénétrer par leur aile supérieure (22b)
et inférieure (22c) dans des rainures (27) aménagées dans les faces
inférieure et supérieure des plaques (1). Pour qu' une bonne liaison
25 soit réalisée entre les plaques (1) leurs faces supérieures présentent
des plots (28) qui pénètrent dans des creux (29) situés sur leurs faces
inférieures.
Quant au cadre (21) de chaque ensemble (16), il présente
une largeur inférieure a-fin de pouvoir se loger dans l'espace délimité
30 par les plaques (I ); ses longerons (24) ont par exemple une section
en L ou en U, et la traverse extrême (25) de chaque cadre (21) compor-
te deux zones (30) qui sont aménagées en forme de crochets ou de
clips et sont destinées ~ à coopérer avec les deux zones décrochées
(19) de la traverse correspondante (18) de l'élément ou écarteur de
35 base (15), et à servir au positionnement en butée des armatures hori-
zontales.
Il est toutefois à remarquer, et cela est essentiel, que les
' ' :
::~L23~L7~
traverses (23) du cadre (20) présentent, elles aussi, deux zones décro-
chées (31) identiques à celles (19) des éléments de base (15). Grâce
à cet agencement, chaque ensemble (16) peut donc, par son cadre
(21) coopérer soit avec un élément de base (15), soit avec un ensemble
5 (16) situé plus haut.
En raison de leur agencement, les ensembles (16) permettent,
en combinaison avec les éléments de base (15) et avec les plaques
(1), de réaliser un coffrage perdu dans lequel des plaques auront, sur
toute la hauteur du coffrage, un écartement déterminé par les éléments
10 (15) et les ensembles (16) et dans lequel ces ensembles (16) apporteront
au coffrage la rigidité nécessaire, en raison d'une part, de la bonne
liaison des ensernbles (16) avec les plaques (1) et en raison, d'au-tre
part, du verrouillage de la totalité des ensembles, des plaques et des
armatures les uns par rapport aux autres, grâce à la coopération du
15 cadre vertical (21) de chaque ensemble (16) avec un cadre horizontal
(20) solidaire d'une plaque (1).
Les cadres inférieurs (21) des ensembles (16) présentent,
par ailleurs, pour avantage de permettre facilemen-t la construction
des linteaux.
Comme le montrent les figures 16 e-t 17 des panneaux de
fermeture (32) peuvent en effet être posés sur des éléments (33) identi-
ques aux éléments de base (15), lesquels éléments (33) présentent
des traverses avec lesquelles viennent en prise les crochets aménagés
sur la traverse inférieure des cadres (21) qui font partie des ensembles
25 (16) solidaires des plaques (1). Les panneaux de fermeture (32) peuvent
comporter des saillies (34) présentant des encoches (35) pour permettre
le positionnement d'armatures de ferraillage du linteau.
Les extrémités du coffrage au niveau d'ouvertures telles que
fenêtres et portes sont fermées à l'aide de plaques (36), de s-tructure
30 identique à celle des plaques (1). Comme mQntré aux figures 18 et 19,
la plaque (36) est conformée de façon à possèder une partie (37) s'emboî-
tant entre deux plaques latérales (I ) et une partie (38) en débord de
celle-ci. Cette partie présente un prolongement latéral (39) destiné
à recouvrir l'extrémité de l'une des plaques latérales (1). L'autre bord
35 de la plaque (38) délimite avec l'extrémité de l'autre plaque latérale
une feuillure (40) destinée au montage de l'huisserie devant équiper
l'ouverture~ considérée. Afin de permettre une variation en vue du réglage
lZ3~ 3~
de la largeur du tableau de cette ouverture, les plaques de fermeture
(36) peuvent être plus ou moins enfoncées entre les plaques latérales
(1).
A cet effet, dans les parois supérieure et inférieure des plaques
5 (36) sont ménagées plusieurs rainures longitudinales parallèles (41) permet-
tant l'engagement des traverses (18,23) des cadres (15,20). En fonction
de la position des traverses (18,23) dans les rainures (41), la partie
(37) de la plaque (36) est plus ou moins enfoncée dans le coffrage. La
figure 20 représente une plaque (36) à trois rainures (41), dans les rainures
lO intermédiaires de laquelle sont engagées les traverses (18,23). Afin de
permettre le réglage de la position d'une plaque (36), il convient d'adapter
l'épaisseur de son aile (39), par enlèvement de matière, sur le chantier,
ce qui est facilité par le ménagement de rainures latérales et verticales
(42) indiquant les lignes de découpe.
La figure 21 du dessin représente un angle de coffrage dans
lequel les plaques de coffrage sont tenues par des pièces (45) de structure
en échelle, ayant une forme en L. Les éléments (44), (45) correspondant
au~ longerons sont en forme de L et sont entretoisés par des traverses
~46) avec ménagement dans l'angle d'un passage pour une armature verti-
~0 cale d'angle (47).
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