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Boitier de répéteur sous-marin
La présente invention est relative aux liaiqons de transmission
par câble sous-marin équipé de répéteur~ immergés et plu9 particuliè-
rement aux bo~tiers de ces répéteurs qui doivent à la foi~ i~oler le3
équipement3 de~ répéteurs de l'eau de mer tout en opposant une faible
réaistance thermique, et ré~i3ter aux ef~orts de traction exercés par le
câble de ligne lor~ de sa pose ou de son relévement.
Elle concerne plus particulièrement le3 boitiers de r$péteur
mentionnés notamment dans le brevet français n 2 163 388, formé~ d'un
caisson métallique étanche, très rigide, revêtu extérieurement d'une
gaine de polyéthylène et d'une carcasse tubulaire en composite fibre-
résine très résistante aux efforts de traction, pourvue à ses deux extré-
mité3 de moyen3 mécaniques de flxation au câble de ligne.
La présente invention a pour but de réduire la résistance
thermique des bo~tiers de répéteur précités, à caisson métallique isolé
de l'eau de mer, notamment en vu~ des liaisons de trans~i3sion par fibres
optl~ues dont les répéteur~ dissipent beaucoup plus de calories que ceux
des anclenne~ liai30ns à câble coaxial.
Elle a pour obJet un bo~tler de repéteur à calsson métallique
étanche, très rigide, revêtu d'une gaine extérieure étanche et électri-
quement isolante, et placé dans une carcasse tubulaire en composite
fibre-résine très résistante à la traction et à la corrosion. Ce boItier
comporte une chemise métallique placée à l'intérieur de la carcasse
tubulaire sur la gaine extérieure du caisson métallique et des téton~
également metalliques, qui sont répartis à la périphérie extérieure de
la chemlse métallique, traversent la caroasse par de~ ou~ertures appro-
priées et viennent au contact du milieu marin environnant.
La chemise métallique est de prérérence en alliage d'aluminium ou
de cuivre avec une épaisseur suf~isante par exemple de l'ordre de 10 mm
pour ré~ister à la corrosion pendant la durée de vie escomptée de la
liaison. Elle est avantageusement réalisée en deux demi-coquilles lisses
3e re~ermant autour du caisson métallique gainé, les tétons étant
constitués de pièces vissée3 de l'extérieur de la carcasse.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront
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de la description ci-après d'un mocle de réalisation donné à titre
d'exemple. Cet~e description 3era faite en regard du desqin dans
lequel :
- La figure 1 montre un répéteur Yous-marin équipé d'un boitier
conforme à l'invention, vu en elévation partiellement coupé et
repré~enté par commodité en deux moitiés,
- La figure 2 est une coupe longitudinale partielle du boltier de
répéteur représenté à la figure précédente et
- La flgure 3 est une coupe en section droite d'une chemlse
métallique appartenant au bo~tier représenté aux figures précédentes.
Comme on peut le voir sur la figure 1, un répéteur sous-marin a
généralement la forme d'un boltier tubulaire 1 prolongé à ses deux
extrémités par des di~positifs de raccordement 2, 3 avec le câble de
11gne 4, de forme générale extérieure conique et qui présentent des
articulations recouvertes de soufflets 5, 6.
Le bo~tier tubulaire 1 représenté dans la figure 1 est de type à
caisson métalllque intérieur étanche très rigide et isolé de l'eau de
mer. Il ~e présente extérieurement 90US l'aspect d'une carcasse
tubulaire 10 en compo~ite fibre-ré~ine par exemple verre-résine époxyde
laissant appara~tre deux couronnes de tétons métalliques 11.
Cette carca.qse 10, trè résistante à la traction, réaliqe la
liaiYon mécanique entre les dispositifs de raccordement 2, 3. Intérieu-
rement elle renfer~e le cai3son métallique 12 étanche et très rigide qui
contient les équipements du répéteur et qui laisse sortir, par de~
traversée3 étanches 13, des amorces de câbles 14 qui sont raccordées,
lors de la pose du câble de ligne, aux têtes de câble 15 aboutisqant da
part et d'autre darq les dispo~itifs de raccordement 2, 3.
Le caisson métallique 12, représenté plus en détail dans la
figure 2, comporte un corps cylindrique 121 fermé de part et d'autre par
deux couvercles ronds 122, 123 3upportant en leur centre une traversée
étanche pour une amorce de câble. Le corps cylindrique 121 et les
couvercles 122, 123 sont recouverts extérieurement de gaines de
polyéthylène moulé 124 respectivement 125, 126 complétées aux Jointures
par deux bandes de polyéthylène surmoulé 127, 128 empêchant tout contac~
en~re la paroi extérieure du cais~on et l'eau de mer, at a~surant l'iso-
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lement électrique du cai~son.
La partie centrala du corps 121 du cais~on métallique entouré de
sa gaine isolante en polyéthylène 124 est ceinturée d'une chemise
métallique 130, par exemple en alliage d'aluminium ou de cuivre
d'épaisseur de l'ordre de 10 mm, suffisamment importante pour rési~ter à
la corrosion pendant la durée de vie escomptée de la liaison, percée de
deux couronne~ de dix trous 133 partiellement riletés depui3 l'extérieur
pour la fixation des tétons 11.
Les extrémités du corps 121 du cais~on métallique et ~es Jointures
avec les couvercles 122, 123 sont recouvertes de deux manchons en
matériau 30uple 135, 136 enfilés sur le~ bandes de polyethylène 127, 128
a~in d'éviter tout ~rottement à ces derniGre~.
Ain~i e~mailloté, le caisson métallique 1~ est placé à l'intérieur
de la carca~1e tubulaire 10 et malntenu en position par un système de
cales annulaire~ 140, 141, 142 prenant appui ~ur des gor~es intérieure
de la carcas~e tubulaire 10 et sur les couvercles 122, 123 recouverts
des eaines 125, 126.
La carca~e tubulaire 10 en composite verre-résine époxyde est
percée d'ouvertures 145 en regard des trous 133 de la chemise
métallique 130 dan~ les~uelles se logent les tétons 11 qui sont des vis
qans tête ne dépas~ant pas à l'extérieur de la carcasse pour éviter toute
protubérance 3usceptible de gêner la manipulation des répéteurs lors de
la po~e ou du rélèvement de la liaison.
La figure 3 montre la constitution de la chemise métallique 130 en
deux demi-coquilles 130a, 130b, de forme demi-cylindrique, à bords
longitudinaux 131, 132 embo~tables et boulonnables, percées chacune de
deux demi-couronnes de trouq 133 dont une seule appara;t.
La chemise métallique 130 collecte la chaleur du caisson
métallique tandis que les tétons 11 l'évacuent dans le milieu marin en
court-circuitant en grande partie la résistance thermique de la carcasse
tubulaire 10 dont le composite e~t mauvais conducteur de la chaleur. Le
nombre des tétons 11 ainsi que leur diamètre sont limités par le nombre
et le diamètre des ouvertures 145 qu'il est pos~ible de pratiquer au
travers de la carcasse tubulaire 10 sans trop a~faiblir sa résiqtance
mécanique à la traction. Cette limitation n'est cependant pas trè~
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contraignante dans la pratique et peut être repou~3ée en prevoyant leq
ouvertures lors de la fabrication du compo3ite.
On notera qu'avec une ~tructure de boîtier conforme à celle
décrite ayant une caracasse de 350 mm de dlamètre on a obtenu une réduc-
tion de pluq de moitié de la résistance thermique du boitier.
On peut, san3 sortir du cadre de la présente invention modifier
certaineq dispositions ou remplacer certains moyens par des moyen3 équi-
valents.
Les tétons 11 peuvent notamment être ~ixe~ à la chemise
métallique 130, à la manière de rivets borgnes, le filetage des
trou~ 133 dans le3 demi-coquilles étant alor~ inutile.
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