Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
831~36
La présente invention concerne un système destiné à
établir, er. hyperfréquence, la continuité électrique
entre deux éléments conducteurs.
On conna~t déjà, à cette fin, des systèmes comportant
un joint annulaire électriquement conducteur, qui est
aisposé entre des faces de jonction coopérantes, prévues
respectivement sur lesdits éléments conducteurs et qui
est pressé entre lesdites faces de jonction grâce à l'ac-
tion ae moyens de serrage desdits éléments conducteurs
l'un contre l'autre.
Dans ces systèmes connus, lesdits joints sont réali-
sés soit en un silicone électriquement conducteur, soit
en un tricot de fils conducteurs. Dans les deux cas, la
liaison électrique entre les deux éléments conducteurs
résulte de la mise en forme desdits joints sous l'action
de la pression exercée sur eux par lesdits éléments
conducteurs soumis à l'action desdits moyens de serrage.
Or, une telle mise en forme des joints s'apparente au
fluage. Ainsi, il en résulte :
- que la continuité électrique entre les deux éléments ne
peut être obtenue immédiatement après serrage de ceux-ci;
- que la ~ualité de la continuité ~lectrique (coefficient
d'atténuation et coefficient de réflexion) depend du
serrage desdits éléments ; et
- que la répétabilité d'un état particulier de continuité
électrique ne peut êtxe assurée.
Ainsi, ces systèmes connus ne peuvent être utilisés
.. . ..
1~83~86
si l'on recherche ~ la fois une continuité électrique
quasi-immédiate et une répétabilité de connection. Ces
systèmes connus sont donc limités aux liaisons permanen-
tes.
~a présente invention a pour objet de remédier à ces
inconvénients. Elle concerne un système permettant, en
hyperfréquence, la continuité électrique quasi-instanta-
née, constante dans le temps et r~p~ti,ive, en~re deux
éléments.
A cette fin, selon l'invention, le système destiné à
etablir, en hyperfréquence, la continuité électrique en-
tre deux éléments conducteurs, ledit système comportant
un joint annulaire électriquement conducteur, qui est
disposé entre des face~. de jonction coopérantes prévues
respectivement sur lesdits éléments conducteurs et qui
est pressé entre lesdites faces de jonction grâce à
l'action de moyens de serrage desdits éléments conduc-
teurs l'un contre l'autre, est remarquable en ce que :
-ledit joint annulaire est en un métal élastique et pré-
sente la forme d'une rondelle ;
- la face de jonction de l'un desdits ~léments conduc-
teurs comporte une saillie annulaire dirigee vers
l'autre élément conducteur et entourant un evidement :
- la face de jonction de l'autre desdits éléments conduc-
teurs comporte au moins une portion d'appui disposée en
regard de ladite saillie annulaire, de fa~on que la
partie périphérique de ladite rondelle puisse être
1'~83186
pressée entre ladite saillie annulaire et ladite por-
tion d'appui, grâce à l'action desdits moyens de serra-
ge ; et
- des moyens de blocage sont prévus pour maintenir la
partie centrale de ladite rondelle à l'intérieur dudit
évidement, au moins lorsaue iesdits éléments conduc-
teurs sont rapproches l'un de l'autre, de facon que,
lorsque lesdits éléments conducteurs sont press~s.l'un
contre l'autre, ladite rondelle se déforme élastique-
ment de fa~on non irréversible pour prendre la forme
d'un pavillon évasé en direction dudit autre élément.
Afin de faciliter, ~ la fois, la déformation élasti-
que de ladite rondelle lors du serrage desdits éléments
conducteurs et le retour élastique de ladite rondelle G
sa forme de repos lors du desserrage de ceux-ci, il est
avantageux que ladite rondelle présente une forme tronco-
nique. Ainsi, la partie convexe de ladite rondelle étant
disposée dans ledit évidement, les déformations subies
par la rondelle au serrage sont moindres, ce qui permet
de plus d'utiliser pour fabriquer la rondelle des métaux
conducteurs relativement peu élastiques. Par exemple, la-
dite rondelle peut être r~alisée en cuivre au béryllium,
éventuellement traité thermiquement.
La rondelle pourrait être portée par ledit autre des-
dits éléments conaucteurs et n'être amenée au contact de
l'élément pourvu de la saillie circulaire qu'au moment du
serrage desdits éléments. Dans ce cas, lesdits moyens de
~'~83~86
blocage pourraient 8tre portés par cet autre élément.
Toutefois, dans un mode de réalisation avantageux, les-
dits moyens de blocage établissent une liaison mécanique
entre la partie centrale de la rondelle et la par~ie
centrale dudit évidement. De plus, il est avantageux que
lesdits moyens de blocage assuren~ le cen,rage de iadite
rondelle par rapport a ladite saillie annulaire. Par
exemple, ces moyens de blocage comportent un axe solidai-
re de l'élément pourvu de la saillie, ladite rondelle
étant traverséelpar ledit axe. De préférence, ledit axe
porte une tête disposée dans la convexité de la rondelle
et servant de butée vers l'extérieur de celle-ci.
De préférence, afin de pouvoir régler, avant se~rage
desdits éléments l'un contre l'autre, la pression de
ladite rondelle contre ledit élément comportant la sail-
lie annulaire, ledit axe est une vis engagée dans un
taraudage pratiqué dans ledit élément.
Les figures du dessin annexé feron~ bien comprend-e
comment l'invention peut ~tre réalisée. Sur ces figures,
des références identiques désignent des éléments identi-
ques.
La figure 1 est une vue éclatée, partiellement en
coupe longitudinale, d'un mode de réalisation du système
conforme à la présente invention.
La figure 2 montre le système de la figure l en cours
d'assemblage.
La figure 3 montre le système des figures l et 2 à la
~'~83~86
_~ 5
fin de l'assemblage, mais toutefois avant serrage complet
des deux éléments conducteurs l'un contre l'autre.
Le système montré par ces figures est destiné ~ ~ta-
blir la continuité électrique, en hyperfréquence, entre
deux éléments conducteurs 1 et 2, susceptibles d'être
pressés l'un contre l'autre par l'intermédi2ire d'au
moins une vis 3, qui traverse l'él~ment 2 par un trou 3a
.et qui est ~usceptible de coopérer avec un trou taraudé 4
pratiqué dans l'élément 1.
L'~lément 1 comporte une face de jonction 5, dirigée
vers l'élémer,t 2 et pourvue d'un évidement 6, qui est
entouré par une saillie annulaire 7. La face 8 de la
saillie annulaire 7, dirigée vers l'élément 2, est avan-
tageusement plane et est limitée, du côté de l'évidement
6, par une ar~te circulaire 9. Dans le fond 10 de l'évi-
dement 6 est pratiqué un trou taraudé 11, par exemple
coaxial au trou taraudé 4.
L'élément 2 compor~e une face de jonction 12 qui com-
porte au moins une portion d'appui annulaire 13 suscepti-
ble d'être appliquée contre la face 8 de la saillie annu-
laire 7 de l'él~ment 1.
Une vis 14, pourvue d'une tête 15, est susceptible
d'être vissée dans le trou taraudé 11 de l'élément 1.
Le système comporte de plus, une rondelle tronconique
16, percée d'un trou central 17, et réalisée en une
.~ matière métallique élastiquement déformable, telle que le
cuivre au béryllium, ayant éventuellement subi un traite-
1~83~86
ment thermique pour accroitre sa déformabilit~ élastique.
Le diam~tre de la rondelle 16 est supérieur à celui de
l'ar~te circulaire 9.
Comme l'illustre la figure 2, pour assembler le sys-
tème conforme ~ la présente invention, on commence parintroduire la vis 14, dans ie trou central 17 de la ron-
delle 16, de fa~on que la tête 15 de ladite vis se trouve
dans la concavité de ladite rondelle. Ensuite, la vis 14
est vissée dans le trou taraudé 11 de l'élémen' 1, la
convexité de la rondelle 16 étant alors dirigée vers
l'évidement 6.
Le vissage de la vis 14 dans le trou taraudé est de
préférence poursuivi jusqu'à ce que la surface conve~e de
la rondelle 16 vienne en appui contre l'arête circulaire
interne 9 de la saillie annulaire 7 (voir la figure 2).
Il est également préférable que, dans cette position, la
tête 15 de la vis 14 soit en appui contre la su__ace
concave de la rondelle 16 et que la périphérie du trou
central 17 soit pressée contre le fond 10 de l'évidement.
Dans cette position, la vis 14 peut ou non exercer une
contrainte de pression sur la rondelle 16. De plus, cette
position, comme cela est représenté sur les figures, peut
correspondre ~u vissage maximal de la vis 14 dans le trou
taraudé 11.
Bien que la position décrite ci-dessus soit pr~féree,
elle n'est pas obligatoire et, comme on le verra par la
suite, la rondelle 16 peut, à cet instant du montage, ne
lz837l86
pas être rendue rigidement solidaire de l'élément 1 par
l'intermédiaire de la vis 14. Au contraire, cette vis 14
peut n'assurer qu'une liaison lâche entre la rondelle 16
et l'élément 1, ladite rondelle pouvant alors coulisser
de fason limitée sur la vis 14 entre deux butées consti-
tuées respectivement par l'arête circulaire interne 9 de
la saillie 7 et par la tête 1~ de la vis 14.
Quel gue soit le degré de rigidité de la liaison
entse la vis 14 et l'élement 1, on voit que la vis 14, e~
coopération avec le bord du trou central 17 de la rondel-
le 16, assure le guidage et le centrage de celle-ci, par
rapport à la saillie annulaire 7.
Après mise en place de la rondelle 16 sur l'~lément
1, l'élément 2 est rapproché de celui-ci et la vis 3 est
lS vissée dans le trou taraudé 4. Au cours de ce vissage, la
portion d'appui annulaire 13 de la face de jonction 12
presse la partie périphérique de la rondelle 16 en
direction de la face 8 de la saillie 7. ~e vissage de
la vis 3 est poursuivi jusqu'à ce que cette partie
périphérique de la rondelle 16 soit fortement pressée
entre la ace 8 de la saillie 7 et ladite portion d`appui
annulaire 13.
Puisque la partie centrale de la rondelle 16 est
(quel que soit le serrage de la vis 14 dans le trou
taraudé 11) prisonnière de la vis 14, ladite rondelle
prend la forme au moins approximative du pavillon d'un
instrument de musique à vent (voir la figure 3).
1'~83~
.~. 8
.
Lorsque la vis 3 est dévissée, et que les éléments 1
; et 2 s~cartent~ la pression subie par la rondelle 16
diminue jusqu'à s'annuler et celle-ci reprend sa forme
initiale (figures 1 et 2).