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Patent 1287993 Summary

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Claims and Abstract availability

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  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 1287993
(21) Application Number: 571298
(54) English Title: MULTIFOCAL OPHTALMIC LENS
(54) French Title: LENTILLE OPHTALMIQUE MULTIFOCALE
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(52) Canadian Patent Classification (CPC):
  • 88/41
(51) International Patent Classification (IPC):
  • G02C 7/06 (2006.01)
  • G02C 7/02 (2006.01)
(72) Inventors :
  • DUFOUR, MAURICE (France)
(73) Owners :
  • ESSILOR INTERNATIONAL (COMPAGNIE GENERALE D'OPTIQUE) (France)
(71) Applicants :
(74) Agent: GOUDREAU GAGE DUBUC
(74) Associate agent:
(45) Issued: 1991-08-27
(22) Filed Date: 1988-07-06
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
87 09613 France 1987-07-07

Abstracts

French Abstract





B R E V E T D' I N V E N T I O N

Lentille ophtalmique multifocale.
Invention : Maurice DUFOUR

ESSILOR INTERNATIONAL (Compagnie Générale d'optique),
Société Anonyme
_
ABREGE DESCRIPTIF
Dans cette lentille, la courbure de la courbe méridienne
principale (MP) commence à varier à partir d'un point (A3)
situé dans la zone de vision intermédiaire (VI) à une distance
prédéterminée d1 du point (A1) de la courbe méridienne (MP)
situé à la limite inférieure de la zone de vision de loin (VL),
et elle continue à varier jusqu'à un point (A4) situé dans la
zone de vision de près (VP), sur un prolongement (MP') de la
courbe méridienne (MP), à une distance prédéterminée d2 du
point (A2) de la courbe méridienne (MP) situé à la limite
supérieure de la zone de vision de près (VP), la différence de
courbure entre les points (A2 et A4) ayant une valeur
prédéterminée .DELTA.C. Les valeurs de d1, d2 et .DELTA.C sont des
fonctions décroissantes de l'addition de puissance A entre les
points (A1 et A2).
(Figure 1).

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


14

REVENDICATIONS

1 - Lentille ophtalmique multifocale comprenant une
surface asphérique ayant une première zone de vision pour la
vision de loin, une seconde zone de vision pour la vision de
près et, entre ces deux zones, une troisième zone de vision
pour la vision intermédiaire, dont la courbure varie
progresssivement le long d'une courbe méridienne principale de
progression , les première et troisième zones de vision étant
délimitées par une première courbe intersectant la courbe
méridienne principale en un premier point , et les seconde et
troisième zones de vision étant délimitées par une seconde
courbe intersectant la courbe méridienne principale en un
second point , caractérisée en ce que, dans la troisième zone
de vision , la courbure de la courbe méridienne principale
commence a varier à partir d'un troisième point espacé du
premier point d'une première distance prédéterminée dl = f(A),
et en ce que dans la seconde zone de vision , la courbure
continue à varier le long d'un prolongement de la courbe
méridienne principale, dans le même sens que le long de ladite
courbe méridienne principale, jusqu'à un quatrième point
espacé du second point d'une seconde distance prédéterminée d2
= h(A), la différence des courbures entre les second et
quatrième points ayant une valeur prédéterminée .DELTA.C = g(A),
i(A), h(A) et g(A) étant des fonctions décroissantes de
l'addition de puissance A de la lentille entre lesdits premier
et second points .




2.- Lentille ophtalmique multifocale selon la
revendication 1, caractérisée en ce que les fonctions f(A) et
h(A) sont choisies de telle façon que la distance entre
lesdits troisième et quatrième points soit aussi une fonction
décroissante de l'addition de puissance A entre lesdits premier
et second points .
3.- Lentille ophtalmique multifocale selon la
revendication 2, caractérisée en ce que les fonctions f(A),
g(A) et h(A) sont données par les formules suivantes :


Image (1)
d2 = h(A) = d = (Amax - A)2 (2)
Image (3)


dans lesquelles a,b,c,et d sont des constantes, K est un
coefficient dépendant de la valeur de l'indice de réfraction n
du matériau constituant la lentille , tel que:
K = .DELTA.Pmax/(n-1)
où .DELTA.Pmax est une valeur maximale prédéterminée de
l'augmentation supplémentaire de puissance entre les second et
quatrième points , et Amax est l'addition maximale de puissance
entre les premier et second points pour une famille donnée de
lentilles.
4.- Lentille ophtalmique multifocale selon la
revendication 3, caractérisée en ce que a = 4, b = 3, d = 1mm,
c = 8, .DELTA.Pmax = 0,5 dioptrie et Amax = 3,5 dioptries, les
distances calculées respectivement par les formules (1) et (2)
étant mesurées le long de la courbure méridienne principale ou
de son prolongement et exprimées en millimètres et la
différence des courbures .DELTA.C étant exprimée en m-1.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


_ 12~37~J9.~




La présente invention concerne une lentille ophtalmique
multifocale du type comprenant une surface asphérique ayant une
première zone de vision pour la vlsion de loin, une seconde
zone de vison pour la vision de près et, entre ces deux zones,
une troislème zone de vision pour la vision intermédiaire, dont
la courbure varie pro~ressivement le long d'une courbe
méridienne principale de progression, les première et troisième
zones de vision étant délimitées par une première courbe
intersectant la courbe méridienne principale en un premier
point, et les seconde et troisième zones de vision étant
délimitées par une seconde courbe intersectant la courbe
m~ridienne principale en un second point.
Les lentllles ophtalmiques multifocales sont maintenant
bien connues. Elles sont habituellement utillsées pour corriger
la pre5bytie, tout en permettant au porteur de lunettes
d'observer des ob~ets dans une large gamme de distance, sans
avoir a retirer ses lunettes pour la vision des ob~ets
éloi~nés. Dans les lentilles ophtalmiques multifocales connues,
on appelle "addition de puissance" ou, en abrégé, "addition"
l'accroissement de la puissance optique entre les premier et
second points susmentionnés de la courbe méridienne principale
de progres~ion. Usuellement, les fabricants de lentilles
ophtalmiques multifocales fabriquent une famille de lentilles
semi-finies, c'est-à-dire que, dans un premier tempç., seule la
surface des lentilles de la même famille comportant les trois
zones de vision susmentionnées sont usinées, l'autre surface
des lent~lles de la famille étant usinée ultérieurement à une


~.


~ 7
'~,

forme sphérique ou torique avec une courbure appropriée à
chaque porteur de lunettes, selon les prescriptions d'un
ophtalmolo~ue. ~ans une même famille de lentilles, l'addition
de puissance varie graduellement d'une lentille à l'autre de la
famille entre une valeur d'addition minimale et une valeur
d'addition maximale. Usuellement, les valeurs minimale et
maximale d'addition sont respectivement de 0,5 dioptrie et 3,5
dioptries, et l'addition varie de 0,25 dioptrie en 0,25
dloptrie d'une lentille à l'autre de la famille. Dans ce cas,
la famille de lentilles comprend treize lentilles.
Parmi les lentilles ophtalmiques multifocales actuellement
disponibles dans le commerce, il existe principalement deux
famllles de lentllles. Dans la première famille de lentllles la
longueur de progression, c'est-à-dlre la distance entre les
premier et second points susmentionnés de la courbe méridlenne
principale de pro~ression est constante et le ~radient de
progression de la puissance optique est varlable d'une lentille
l'autre de cette première famllle. Plus précisément, plus
l'additlon de puissance est élevée, plus la puissance optique
augmente rapidement le lon~ de la courbe méridienne principale
de progre~lon entre les premier et second points de celle-ci.
Un exemple de lentllles opthtalmique6 multifocales de la
premi~re famllle est représenté par les verres "VARILUX 2"
fabriqués par la Demanderesse ~brevets au Canada ~ 944.984 et
981,075.
Dans la seconde famille de lentilles, le ~radlent de
progression de la pulssance optlque le lon~ de la courbe
mérldlenne principale de progresslon est constant et identique
pour toutes les lentilles de cette seconde famillel quelle que
~olt leur addition de puissance. Dans ce cas, la lon~ueur de
pro~ression augmente linéairement avec la valeur de l'addltlon
de puissance. Un exemple de lentilles de la seconde famille est
décrlt par exemple dans le brevèt JP 54-85743.
Il est bien connu que les lentilles ophtalmiques
multifocales, quelle que soit la famllle à laquelle elles
appartlennent, présentent inévltablement des aberrations
optiques (asti~matisme, distorsion, courbure de champ, etc.)
qul nuisent au confort de vision, en vision statique comme en

~, ,

'' '' : ' '
'" ' ' '

,

r ~ 37~993
,, ~




vision dynamique. En outre, lorsque la presbytie d'un presbyte
augmente, nécessitant l'utilisation de lentilles ayant une plus
forte addition de puissance, le passage à des lentilles de plus
forte addition de puissance nécessite usuellement un effort
d'adaptation physiologique de la part du porteur de lunettes.
Le tempc d'adaptation peut être de un a plusieurs jours selon
les su~ets.
Dans le pass~, les efforts des fabricant= de lentilles
ophtalmiques multifocales ont principalement porté sur
l'amélioration du confort de vision. A cet effet, plusieurs
moyens ont dé~à été proposés et utilisés'séparément ou en
combinaison, à savoir :
a) Un choix approprié de la loi de progression de la puissance
optlque le long de la courbe méridienne principale de
progresslon.
b) La modulation optique, c.'est-à-dire une répartition des
puissances optlques sur les parties latérales de la surface de
la lentllle, par exemple par un choix approprié des courbures
principales de la çurface'le long de ses sectlons horizontales
20' ~brevet N 944.984.
c) Une réductlon de la distorsion de la surface de maniere a
réallser la conditlon d'orthoscopie (les lignes horizontales et
verticales du champ visuel restent horizontales et verticales).
Ceol peut ~tre obtenu par exemple en prévoyant sur la surface
de la lentill'e une ou plusieurs ligneç ombillques horizontales
et une ou plusleurç lignes ombiliques verticales (en chaque
point de ces llgnes les rayons principaux de courbure de la
curface ont la même valeur) et/ou une ou plusieurç lignec
horlzontales et une ou plusieurç llgnes vertlcales le long
desquelles l'ef'fet prismatique a une valeur con~tante (en
ch~que point d'une ligne a effet prismatique constant le plan
tangent h la surface fait un angle constant avec un plan
horlzontal ou vertical). Voir a ce suJet le bre~et
N 944.984.
d) Amélioration de l'aptltude à la vlslon blnoculaire en
inclinant la courbe méridienne principale de progression du
haut en bas de la surface de la lentllle de la réglon temporale
vers la ré~ion nasale, et en réalisant la surface de telle

87~93




façon ~ue deux points quelconques de la surface equidistants de
la courbe mérid~enne principale de progression en direction
horizontale aient les mêmes caractéristiques optiques <vo$r les
brevets français précités>.
e) Amélioration du confort de vision en cas de vlsion
dynamique (voir le brevet N 981.075.
Toutefois, ~usqu'à maintenant, il ne semble pas que le
problème de la réduction des efforts d'adaptation physiologique
et du temps d'adaptation lors du passage d'une paire de
lentilles ayant une addition de puissance d'une première valeur
a une paire de lentilles ayant une addition d'une seconde
valeur plus élevée ait été résolu de manière satisfaisante, ni
~eme qu'on ait tenté de résoudre ce problème.
Partant d'une structure de surface assurant une modulation
optlque et procurant un confort global de vision satisfaisant,
la présente invention a pour but de fournir une lentille
opt~lmique multifocale, appartenant à une famille différente
des premiere et seconde familles susmentionnées de lentilles,
procurant un meilleur confort de vision à un presbyte, quelle
que soit la valeur de l'addition de puissance de la lentille,
la i'amille de lentilles de la présente invention permettant un
molndre ei'ort d'adaptatlon physiologique et un temps
d'adaptatlon plus court lorsqu'un presbyte, dont la presbytie
augmente, ch nge de lentllles, en passant d'une palre de
lentllles de l'lnventlon ayant une addition de puissance d'une
premiere valeur à une palre de lentllles de l'inventlon ayant
une addition de pulssance d'une seconde valeur plus élevée.
Apres de longue~ études et de nombreux tests effectu~s sur
un échantlllon d'environ deux cents personnes, la Demanderesse
a trouvé que ce but peut etre attelnt dans la lentille du type
défini plus haut, par le fait que, dans la troisieme zone de
vision, 1~ courbure de la courbe mérldienne principale commence
h varier ~ partlr d'un troislème polnt espacé du premier point
d'une premiere distance prédéterminée dl = f~A) et par le fait 35 que, dans la seconde zone de vision, la courbure contlnue ~
varler le long d'un prolon~ement de la courbe méridienne
principale, dans le même sens que le long de ladite courbe
mérldienne principale, ~usqu'a un quatrième point espacé du




-~

,

~287~93
,,~
s
second point d'une seconde distance pr~déterminée d2 = h<A), la
différence des courbures entre les second et quatrième points
ayant une valeur prédeterminée ~C = g(A), f(A>, h(A) et g(A)
étant des fonctions décroissantes de l'additlon de pulssance A
de la lentllle entre les premier et second points.
De préférence, les fonctlons f(A) et h<A) sont cholsles de
telle façon que la distance entre les troisième et quatrième
points ~oit aussi une fonction décroissante de l'addltion de
- puissance A entre les premier et second points.
D'autres caractéristlques de l'lnventlon ressortiront mieux
au cours de la descrlption suivante d'une forme d'exécution de
la lentille, donnée en référence aux desslns annexés sur
lesquels :
La figure 1 est une vue de face montrant la furface
asphérique d'ùne lentille conforme à la présente inventlon.
Les flgures 2 ~ 4 montrent comment certains des paramètres
utilisés pour définir la lentille de la flgure 1 varient en
fonction de l'addition de pulssance de la lentille dans une
famllle de lentilles ayant des additions de puissance
différentes.
La figure 5 ~ontre les courbes d'lsoastigmatisme d'une
lentille de l'invention ayant une addition de puissance de 2
dioptries.
La figure 6 montre les courbes d'isopuissance de la
lentille de la figure 5.
La figure 7 montre l'image d'une grille à mallles
ré~ulières carrées vue a travers la lentille des figures 5 et
6.
La lentllle L montrée sur la flgure 1 comporte une surface
a~phérique S, qui peut être concave ou convexe et qui est de

préférence continue. De façon connue, la surface S comporte,
dans sa partie supérieure, une première zone de vision VL,
sphérlque ou aspherique, ayant une courbure adaptée pour la
vision de loln et, dans sa partie inférieure, une seconde zone
de vision VP, sphérique ou asphérique, ayant une courbur0
adaptée pour la vision de près. De préférence, la zone VL a une
pulsfance optique sensiblement constante, c'est-~-dlre qu'en
tout point de cette zone la puissance ne dlff~re pas de la



, . .. .
.. ~ , ,
,
' :~
'': ,

~l~87993
,_ 6

puissance nominale dans cette zone de plus d'une valeur
prédéterminée, définie par les normes DIN 58 203 partie 4 et
AF~OR NF S 11-004. Entre les zones VL et VP se trouve, de façon
connue, une troisième zone de vision VI ayant une oourbure qui
est adaptée pour la vision intermédialre et qui varie le lon~
:d'une cour~e mér$dlenne prlncipale de pro~resslon MP traversant
la zone VI sensiblement en son milieu. De préférence, la courbe
MP est une li~ne ombilique:. Cependant, 11 est bien entendu que
l'on peut accepter en chaque point de cette courbe un
astigmatisme de surface ~ui n'excède pas 0,25 dioptrie. Dans le
cas où la 6urface S est convexe, la courbure de la courbe
méridienne principale MP croît (le rayon de courbure décrolt)
du haut vers le bas le lon~ de ladite courbe méridienne
princlpale. Par contre, lorsque la surface S est une surface
concave, la courbure décroît (le rayon de courbure croit) du
haut vers le bas le lon~ de ladite courbe méridienne principale
MP. Comme montré dans la fi~ure 1, la méridienne princlpale MP
est dlsposée lé~èrement inclinée par rapport à la verticale, de
la ré~ion temporale vers la ré~ion nasale du porteur de
lunettes ~la lentllle représentée dans la fi~ure 1 est destinée
~ équiper l'oeil droit d'un porteur de lunettes). Comme cela
est également montré dans la fl~ure 1, les zones de vlsion VL
et VI sont d~llmltées par une premlère courbe Cl, qui
lntersecte la courbe méridlenne princlpale MP en un premier
point Al et le lon~ de laquelle les deux zones VL et VI se
raccordent de préférence de manière continue. De mème, les deux
zones de vlslon VI et VP sont délimltées par une seaonde courbe
C2, qul lntersecte la courbe méridienne principale ~P en un
second point A2 et le lon~ de laquelle les deux zones VI et VP
se raccordent de préférence de manière continue.
Pour définlr la surface S de la lentille de la présente
inventlon, on commence, comme d'habltude, par choisir la loi de
varlatlon ou loi de pro~resslon de la courbure de la courbe
méridienne principale MP. Comme d'habitude, la lol de variation
peut etre exprlmée par une fonctlon monotone, linéaire ou non.
Toutefois, en détermlnant la lol de variation, on fait en ~orte
que la courbure de la courbe mérldienne principale MP commence
a varler <a croitre si S est une surface convexe ou ~ décro~tre




~ .

1287993

si S est une surface concave) non pas à partir du point Al
co e cela était le cas auparavant, mais à partir d'un point
A3, qui est situé dans la zone de vislon VI et qui est espacé
du point Al d'une première distance prédéterminée dl. En outre,
la lol de variation est choisie de telle fa~on que la courbure
.continue à varier le long d'un prolongement MP' de la courbe
méridienne principale MP, dans le meme sens de variation que le
long de ladite courbe MP,.~usqu'à un quatrième point A4, qui
est situé dans la zone de vision VP et qui est espacé du point
A2.d'une seconde distance prédéterminée d2, la différence des
courbures entre les points A2 et A4 ayant une valeur
prédéterminée ~C. Plus précisément, les distance~ dl et d2 et
la différence de courbure ~C sont des fonctions décroissantes
de l'addition de puissance A entre les points Al et A2.
Autrement dit, dans la surface S de la lentille de l'invention,
la courbure de la courbe méridienne principale MP commence à
cro~tre ~ou à décroltre) en un point A3 qui est d'autant plus
éloigné du point Al, vers le -bas de la surface S, que
l'addition de pui~sance A.de la lentille L est plus falble. De
même, la courbure de la courbe méridienne principale ~P
continue ~ cro~tre ~ou à décro;tre) en un point A4, qui est
d'autant plu5 éloigné du point A2, vers le bas de la surface S,
que l'addltlon de pulssance A de 1~ lentille est plus faible.
En outre, la diférence des courbures ~C entre les points A2 et
A4 est auaai d'autant plua grande que l'addition de puiszance A
est plus falble. Alnsi, dans la lentille de la présente
lnventlon, on lntroduit dans la zone de vision VP normalement
réservée a la vlsion de près, un surcrolt de puissance par
rapport a l'addition nominale de puissance A entre les points
Al et A2.
De préférence, la distance D entre les points A3 et A4 est
aussi une fonctlon décrolssante de l'addition de puissance A
entre les polnts Al et A2. Les fonctlons définissant les
distance~- dl et d2 et la différence de courbure ~C peuvent
avoir par exemple la forme suivante :




, ' , :
,

~l287993
~-- 8

( b ) (1)
d2 = h(A) = d +(Amax - A)2 t2)

~C = g(A) = K[l - e ( Amax) ] (3)

dans lesquelles les distances dl et d2 sont exprimées en
millimètres et sont mesurées le long de la courbe méridienne
prlncipale MP ou de son prolongement NP', A est, pour une
lentille donnée de l'invention, la valeur, exprimée en
dioptries, de l'addition de puissance entre les points Al et
A2, Amax est, pour une famille de lentilles de l'invention, la
valeur maximale, exprimée en dioptries, de ladite addition de
puissance entre les points Al et A2, ~C est exprimée en m-l,
a,b,c et d sont des constantes et K est un coefficient qui
dépend de la valeur de l'indice de réfraction n du matériau
constituant la lentille, tel que :
K ~ Pmax (4)
n-l
dans laquelle ~Pmax est la valeur maximale, exprimée en
dloptries, de l'augmentation supplémentaire de puissance
dé~lrée entre les points A2 et A4. De préférence, les
constantes a,b,c et d et QPmax sont choisles de i`açon à avoir
les valeurs ~uivantes : a = 4; b = 3; c = 8; d = lmm; ~Pmax =
0,5 dloptrie; ce qui donne K = 1 pour un verre ayant un indlce
d~ réfraction n de 1,5. Les figures 2,3 et 4 montrent
respectivemént comment dl, ~C et d2 varient en fonction de
l'addition de puissance A pour les valeurs susindiquées des
constantes a,b,c et d et QPmax, et pour Amax = 3,5 dioptries.
Le tableau 1 ci-dessous résume les valeurs des paramètres
c~ractérlstiques d'une famille de lentilles de l'invention,
2S dont lea addltlons de puizsance sont échelonnées de 0,5 en 0,5
dloptrle entre 0,5 et 3,5 dloptries. Dans le tableau 1, ~P
désigne l'addition supplémentaire de puissance procur~e par la
variation de courbure ~C entre les points A2 et A4
~ QP = <n-l)~C], et A' désigne l'addition totale de puissance
entre les points A3 et A4 (A'=A+~P). En outre, dans le tableAu




:

~tt993


1, D désigne la distance en millimètres entre les points A3 et
A4, c'est-à-dire la longueur de la partle de la courbe
méridienne principale MP et de son prolon~ement MP' le long de
laquelle la puissance optique de la lentille augmente. Cette
distance D peut être facilement calculée ~ p~rtir des équations
(1) et ~2) compte tenu du fait que : .
D = Do - Dl + D2 <5)
dans laquelle Do représente la distance entre les points Al et
A2, cette d1stance Do ayant la même valeur pour toutes les
lentilles d'une famille de lentilles de la présente invention.
Par exemple, Do peut être égal à 20~m. Dans le tableau de la
figure 1, D a été calculée en prenant cette valeur de Do.

T~T~T.EAU


: ~ 0,5 ¦ 1 .5 ¦ 2 ¦ 2,! ¦ 3 ¦ 3,5 ¦
; dl
(mm) 4 2,3 1,2 0,5 0,15 0,02 0

(mm) 10 7,2 5 3,3 2 1,2

: D _

(mm~ 26 24,9 23, a 22,8 21,9 21,2 21

m~l) 0~994 0,946 0,775 0,4660,171 ~ 0,023 0
. l
97~0,473 1 0,3 810,233 1 0,086

Dlop- ~ 1 1,47 1,892,23 ¦ 2,59 j 3,01 3,5
tries) I t




'

~287993

D'après le tableau 1, on peut voir que la distance D entre
les points A3 et A4 diminue lorsque l'addition A au~mente. A
titre de comparaison, on se souviendra que dans la première
famille connue de lentilles (brevets N 944.984 et
981-075 , la puissance optique varie seulement entre les
points Al et A2 et la distance Do entre ces deux points est
constante. De même, on se souviendra que dans la seconde
famille connue de lentilles (brevet JP 54-85743?, dans laquelle
le ~radient de puissance est constant et a la même valeur pour
toutes les lentilles de cette seconde famille, la distance Do
entre les points A1 et A2 entre lesquels 1A puissance optique
de la lentille varie, augmente lorsque l'addition de puissance
A augmente.
Une fois que la loi de pro~ression a été choisie et que les
distances dl et d2 et la différence ~C des courbures entre les
points A2 et A4 ont été déterminées comme indiqué ci-dessus, le
reste de la surface S de la lentille L peut etre déterminé de
la manière usuelle, par exemple comme cela est décrit dans les
brevets S ~ susmentionnés de la Demanderes~e.
On tlendra compte en particulier de la vision binoculaire
et on calculera la surface des lentilles suivant l'invention de
telle façon que, en référence ~ la figure 1, deux points
homologues de la surface c'est-à-dire deux points équidistants
de la méridienne principale de pro~ression MP en direction
horlzontale aient les mêmes caractéristiques optiques notamment
une même valeur d'effet prismatique vertical.
La flgure 5 montre les courbes d'isoastigmatisme d'une
lentllle de la présente invention, pour un oeil droit, ayant un
diametre extérieur de 60mm et une addition de puissance A de 2
dioptries <en réalité une addition totale de puissance A'
d'environ 2,2 dioptries d'après le tableau 1> dans le cas où
: ~,b,c,d, Amax, ~Pmax, n et Do ont les valeurs indlquées plus
haut. La figure 6 montre les courbes d'isopuissance de la
lentille de la figure 5, et 1A figure 7 montre l'image d'une
grille à mailles ré~uli~res carrées vue à travers ladite
lentille.
Sur les fi~ures 5, 6 et 7, 1A méridienne de pro~ression MP
est, pour une simplification de représentation placée




.

' '""`


:

~Z87993
`;-

11
verticalement. En pratique, la lentille suivant l'invention
dont les caractéristiques et propriétés optiques sont
représentées sur les figures 5 à 7 est une lentille destinée à
équiper l'oeil droit d'un porteur.
Les tests effectués par la Demanderesse avec les lentilles
de l'lnvention sur un nombre relativement grand de personnes
ont montré non seulement que les personnes testées ont éprouvé
la sensation d'un plus grand confort de vision qu'avec les
lentilles multifocales antérieurement connues, mais encore que,
lorsque leur presbytie augmentait et qu'elles devaient changer
de lentilles pour des lentilles ayant une pius forte addition
de puissance, elles éprouvaient beaucoup moins de gêne et
s'adaptaient physiologiquement plus rapidement à leurs
nouvelles lentllles de plus forte puissance que dans le cas des
lentilles multlfocales connues. Blen qu'll soit difficile
d'expliquer cette amélioration étant donné qu'elle n'est
pratlquement pas chlffrable, on peut néanmoins tenter de
l'expllquer de la manière suivante. Dans les lentilles
multlfocales de la présente invention, quelle que soit la
valeur de l'addition de puissance A, la longueur D de la partie
de la courbe méridienne principale MP le long de laquelle la
courbure, donc la pulssance optlque, varle, est plus grande que
dans les lentllles multifocales connues. Il en résulte que les
déformatlons de la surface S, dues aux variatlons de la
courbure le long de 1A courbe méridienne principale MP, donc
les aberratlons optique~, sont plu9 étalées dans le sens
vertical et varient de manière plus douce que dans les
lentllles multifocnles connues. A valeurs égales de l'additlon
de puissance A, le gradient de puissance entre les points A3 et
A4 d'une lentllle de la présente invention est plus faible que
:le gradient de puissance entre les points Al et A2 d'une
lentllle multlfocale de l'art antérieur. En outre, par rapport
la preml~re i~amllle connue de lentilles multlfooales, dans
lesquelles la distance Do entre les points Al et. A2 est
constante et dans lesquelles, par conséquent, le gradient de
puissance entre ces deux points augmente quand la valeur de
l'addltion de puissance A augmente, avec la famille de
l~ntllles multifocales de l'lnvention la valeur du gradient de



-
' ~ ~ ' ' ' '


.

,

~287993

puissance entre les points A3 et A4 chan~e dans des proportions
plus faibles qu'avec les lentilles multifocales connues de
ladite première famille, quand on passe d'une lentille ayant
une addition de puissance d'une première valeur à une autre
lentille de la même famille ayant une addition de puissance
d'une seconde valeur plus élevée que la première. Ce résultat
est tout-à-fait inattendu quand on voit d'après le tableau 1
ci-dessus, que la valeur de la distance D diminue quand la
valeur de l'addition de puissance A au~mente, alors que la
valeur de la distance Do reste constante dans les lentilles
multifocales connues de ladite première famille. A titre de
comparaison, on a indiqué dans le tableau 2 ci-dessous les
valeurs du ~radient de puissance moyen G entre les points A3 et
A4 d'une famille de lentilles multifocales de l'invention
(G=A'/D), ainsi que les valeurs du ~radient de puissance moyen
G' entre les points A1 et A2 de ladite premibre famille connue
de lentilles multifocales ~G'=A/Do) pour différentes valeurs de
l'additlon de puissance A comprises entre 0,5 et 3,5 dioptries,
en supposant que dans les lentilles de ladite première famille
connue la distance entre les points A1 et A2 entre lesquels la
puis6ance optique varie, a la même valaur Do que dans les
lentllles de l'inventlon, solt 20mm dans l'exemple considéré
lci. Dans le t~bleau 2, les valeurs de G ont été calculées à
partir de6 valeurs de A' et de D indiquées dan~ le tableau 1.
~L~
: ~Dloptrles)¦ 0~5 ¦ 1 ¦ 1,5 ¦ 2 ¦ 2,5 ¦ 3 ¦ 3,5


~ trles)¦ I ; 1,47


: trles/mm) 0,038 0,059 0,079 0,098 0,118 0,142 0,166


~ ~ 0,050 _ ~ 0,125 ~ 0,175

1287993
`-- 13
il va de soi que la forme d'exécution de la yrésente
invention qui a été décrite ci-dessus a été donnée à titre
d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de
nombreuses modifications peuvent être apportées par l'homme de
l'art sans pour autant sortir du cadre de la présente
:invention. C'est ainsi notamment que les constantes a. g, c et d
peuvent avoir des valeurs différentes de celles indiquées plus
haut, par exemple pour faire en sorte que ~C et ~P aient, pour
- les fortes valeurs de l'addition de puissance, des valeurs plus
~randes que celles indiquées dans le tableau 1, par exemple
~C = 0,3 m-' pour A = 2,5 Dioptries, ~C = 0,2 m-l pour A = 3
Dioptries et ~C = 0,12 m-l pour A = 3,5 Dioptries.




, ' : , '


,

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 1991-08-27
(22) Filed 1988-07-06
(45) Issued 1991-08-27
Deemed Expired 2002-08-27

Abandonment History

There is no abandonment history.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $0.00 1988-07-06
Registration of a document - section 124 $0.00 1989-03-15
Maintenance Fee - Patent - Old Act 2 1993-08-27 $100.00 1993-08-13
Maintenance Fee - Patent - Old Act 3 1994-08-29 $100.00 1994-07-06
Maintenance Fee - Patent - Old Act 4 1995-08-28 $100.00 1995-06-21
Maintenance Fee - Patent - Old Act 5 1996-08-27 $150.00 1996-07-26
Maintenance Fee - Patent - Old Act 6 1997-08-27 $150.00 1997-08-05
Maintenance Fee - Patent - Old Act 7 1998-08-27 $150.00 1998-07-03
Maintenance Fee - Patent - Old Act 8 1999-08-27 $150.00 1999-06-30
Maintenance Fee - Patent - Old Act 9 2000-08-28 $150.00 2000-05-29
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
ESSILOR INTERNATIONAL (COMPAGNIE GENERALE D'OPTIQUE)
Past Owners on Record
DUFOUR, MAURICE
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Description 1994-01-12 13 580
Representative Drawing 2002-03-26 1 6
Drawings 1994-01-12 3 54
Claims 1994-01-12 2 71
Abstract 1994-01-12 1 24
Cover Page 1994-01-12 1 15
Fees 1999-06-30 1 43
Fees 2000-05-29 1 40
Fees 1998-07-03 1 50
Fees 1997-08-05 1 48
Fees 1996-07-26 1 39
Fees 1995-06-21 1 25
Fees 1994-07-06 1 31
Fees 1993-08-13 1 28