Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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L'invention concerne tout système dans lequel l'un
de deux organes emboités l'un dans l'autre, est déplacé
manue].lement par rapport à l'autre, selon une trajectoire
parcourue dans un sens, puis en sens inverse.
Il peut être utile, ou même nécessaire, voir
indispensable, que l'un au moins des trajets, aller ou
retour, ne puisse s'effectuer que si la course précédente
inverse s'est poursuivie iusqu'au bout. Cette nécessité
peut découler du fait qu'il faut réarmer un ressort ou faire
fonctionner un compteur, mais le plus souvent, elle résulte
de l'obligation de ramener au moins une pièce mobile dans
une position qui lui permet, dans le trajet suivant, de
jouer son rôle et d'éviter toute détérioration. C'est le
cas rencontré, notamment, dans les prises de courant
électrique décrites dans le brevet français FR-A-2531577 de
Y. Le Magourou, publié le 10 février 1984 et délivré le 17
décembre 1984, ainsi que celle décrite dans la demande
EP-Al-106931 déposée le 21 octobre 1982 sous le numéro
82401934.3, publi~e le 2 mai 1984 et délivr~e le 30 avril
1986, appartenant au même déposant, où un retour vers la
position d'enclenchement de la fiche et du socle, lorsque la
manoeuvre de séparation est en cours, entraînerait d'une
part la détérioration des pièces basculantes portant les
contacts mobiles et, d'autre part, pourrait déterminer la
naissance d'un arc électrique entre lesdites pièces et les
contacts fixes, ce qui serait particulièrement dangereux en
milieu déflagrant. Mais il doit être entendu que
l'invention peut s'appliquer à d'autres systèmes mécaniques
ou électriques.
La présente invention à pour objet d'assurer une
totale liberté au mouvement relatif de deux organes,
respectivement mâle et femelle, dont l'un est actionné
manuellement dans un premier sens, puis en sens opposé, tout
en s'opposant à un retour en arrière, au cours de l'une au
,,.. ~," ~k
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- ~ -
moins de ces deux courses, à partir d'un point déterminé du
parcours.
La présente invention vise un dispositif anti-
inver sion du mouvement relatif de deux organes,
respectivement mâle et femelle, dont l'un est actionné
manuellement dans un premier sens puis en sens opposé,
comprenant d'une part, un doigt monté dans un support
solidaire de l'un des organes, mobile dans un plan
perpendiculaire à la direction générale du mouvement relatif
et soumis à l'action d'un moyen élastique le sollicitant
vers une position moyenne de repos et, d'autre part, une
rampe de guidage dudit doigt, prévue sur le second organe,
ayant une direction générale sensiblement parallèle à celle
du mouvement relatif et présentant en un point, une surface
de butée sensiblement perpendiculaire au mouvement relatif
et en regard de laquelle vient se placer le doigt au moment
où la course de l'organe actionné atteint une position à
partir de laquelle l'inversion du mouvement relatif doit
être interdite.
De préférence, avantageusement, le doigt est
constitué par une tige métallique qui passe à travers une
fente diamétrale du fond d'un boîtier cylindrique et qui est
munie d'une tête plate s'appliquant, au repos, contre la
face intérieure du couvercle du boîtier, tandis qu'un
ressort à boudin conique est interposé entre ladite tête
plate et la face intérieure du fond du boîtier.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la
description qui va suivre et qui se réfère aux dessins
annexés dans lesquels:
- la figure 1 représente six positions relatives
successives (lA à lF) des deux éléments, doigt et
rampe, d'un dispositif selon l'invention lorsque
la phase finale de l'accouplement des deux organes
mâle et femelle est une rotation.
~, ~".
-
. .
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- 2a -
- la figure 2 montre six positions relatives
successives (2A à 2F) des deux éléments, doigt et
rampe, d'un dispositif selon l'invention lorsque
les deux organes mâle et femelle s'accouplent par
translation axiale.
- les figures 3 et 4, à plus grande échelle, sont,
respectivement, une coupe diamétrale et une vue de
dessous d'un doigt logé dans son boîtier.
Comme il a été dit, le dispositif selon
l'invention comporte un doigt mobile coopérant avec une
rampe. Dans les modes de réalisation représentés, le doigt
11 est porté par l'organe femelle, symbolisé par le boîtier
10 dudit doigt, et la rampe par l'organe mâle, mais, bien
entendu, ce pourrait être l'inverse.
Aux figures lA à lF, l'accouplement de l'organe
~ . , ,
1;?,9~7~9
de l'organe femelle 10 comporte une pha~e finale qui est un
mouvement de rotation autour de l'axe X dudit organe mâle. Le
dolgt 11 est mobile dans un plan P paFtsant par l'axe X, c'est à
dlre dans un plan perpendiculaire à la dirèction générale du
05 mouvement relatif de l'organe male 12 par rapport à l'organe
femelle 10. L'organe mâle 12 porte une saillie 13 formant une
rampe double, destinée à coopérer avec et à guider le doigt mobile
11. La saillie 13 a la forme générale d'un losange curviligne dont
les extrémités de la grande diagonale 13c délimitent deux demi-
10 périmètres 13a et 13b suivis par le doigt 11 respectivement dans
la course dans un sens F1 et dan~ la course inverse F2. Sur le
demi-périmètre 13b, 9UiVi par le doigt lors de la course F2, une
encoche 14 en forme de dent de loup présente une face abrupte dont
le plan est sensiblement parallèle à l'axe X et donc sensiblement
15 perpendiculaire à la direction F2 du mouvement relatif deR deux
organes .
Le montage du doigt 11 dans ~on boItier 10 est clairement
repréaenté aux flgures 3 et 4. Le doigt eAt constltué par une tlge
métalllque qui passe à travers une fente diamètrale 15 du fond 16
20 du bo~tier cylindrique 10 et qui est munie d'une tête plate 17
s'appliquant au repos contre la face intt;rieure du couvercle 18 du
bo~tier. Un re~sort à boudin conique 19 est interposé entre ladite
tête plate 17 et la face intérieure du fond 16 du boitier. On voit
que le doigt peut osciller dans le plan diametral P du bo~tier 10
25 correspondant à la fente 15 en déformant le ressort 19 et que ce
dernier tend à ramener le doigt en coincidence avec l'axe Z du
boltier 10.
Le ronctionnement du dispositif est le suivant. L'organe
mâle 12 étant embo~té dans l'organe femelle (symbolisé par 10),
30 l'accouplement s'effectue en imprimant à l'organe 12 un mouvement
de rotation F1. A la fin de l'embo~tement, le doigt 11 est en
regard d'un point du demi-périmètre 13a de la saillie 13 (figure
1A). Au cours de la rotation F1, le doigt est repoussé par la
rampe à l'oppo3é de l'organe 12 et glisse sur la saillie 13 en
35 parcourant le demi-périmètre 13a (figures 1B et 1c)~ A la fin de
l'accouplement, le doigt 11 se trouve à l'extrémité de la grande
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diagonale de la saillie (figure 1D) ou un peu au-delà et, SOU9
l'action du ressort 19, revient à sa positlon initiale axiale en
regard d'ur, yoint du demi-périmètre 13b. Lorsque pour séparer.les
deux organes mâle et femelle on imprime à l'organe ~âle une
05 rotation F2 inverse de F1, le doigt 11 vient en contact avec le
demi-périmètre 13b et glisse 3ur ce dernier dont la courbure le
repous~e en direction inverse de l'emboitement (figure 1E). Au
point du demi-périmètre 13b correspondant à la position à partir
de laquelle on veut interdire l'inversion du mouvement, est
~0 ménagée l'encoche 14 en forme de dent de loup dont la face abrupte
constitue une surface de butée sensiblement parallèle à l'axe X
et, SOU8 l'action du ressort 19, le doigt 11 vient ~e loger dans
ce crochet (figure 1F) interdisant toute rotation F1. En
poursuivant la rotation F2, ]e doigt 11 parcourt tout le demi-
périmètre 13b ~usqu'à lui échapper pour revenir à la positioninitiale de la figure 1A.
Dans cet exemple, ~eule la rotatlon selon F2 ne peut être
lnversée, mals ll eRt clalr que l'encoche 14 pourrait être prévue
sur le demi-périmètre 13a pour lnterdire l'inversion de la
rotation selon F1, ou encore qu'une encoche peut être ménagée sur
chacun des d~mi-périmètres 13a et 13b pour interdire l'inversion
du mouvement, aussi bi.en au cours de la course d'accouplement
qu'au cours de la course de séparation.
Il faut encore remarquer que si dans l'exemple représenté,
les rotations F1 et F2 s'erfectuent san~ déplacement axial, i.l n'y
a aucune difriculté pour adapter cette structure à un déplacement
hélicoldal de l'organe mâle 12 par rapport à l'organe femelle 10.
Simplement, la diagonale 13c de la saillie 13 s'étend alor3 selon
une hélice et la position angulaire du boItier 10 est modifiée
pour que la fente 15 de ~on fond s'étende dans un plan
perpendiculaire à ladite hélice.
Aux figures 2A à 2F~ l'accouplement de l'organe mâle 22 et
de l'organe femelle 10 s'effectue à la fin d'un mouvement relatif
F3 de translation axiale. On retrouve, un doigt mobile 11 logé
dans un boItier 10 symbolisant l'organe femelle, le doigt pouvant
osciller dans le plan P perpendiculaire à F3. Dans ce mode de
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réalisation, la rampe de guidage 23 portée par l'organe male 22
est constltuée par deux nervures parallélipipédique~ obloneue~ 25
et 26. La nervure 25 qui coopère la première avec le doigt 11 lors
de la courRe d'accouplement F3 est légèrement oblique par rapport
05 à la direction du mouvement relatif, tandis que la nervure 26 est
parallèle à cette direction, les faces extrême.q le2 plus proches
des deux nervures étant décalées latéralement et l'espacement 24
èntre lesdites extrémités étant supérieur au diamètre du doigt 11.
Ici encore, le fonctionnement est clair. Avant l'emboîtement des
deux organes (figure 2A)~ le doigt 11 est dans sa position de
repos, en regard d'un point de la face latérale 25a de la nervure
25. L'obliquité de la nervure 25 fait que le doigt mobile s'écarte
de la trajectoire de la nervure 26, en glissant sur la face 25a,
I.orsque la translation de l'organe 22 se poursuit (figure 2B)~
A la fin de la translation, le doigt 11 arrive à
l'extrémité de la nervure 25 (rlgure 2c) pui~ sous l'action du
re~sort 19 vlent 9 ~ appllquer contre la face 26a de la nervure 26
( rlgure 2D ) .
Lorsque l'on entame la manoeuvre de séparation en
imprlmant à l'organe mâle 22 une translation inverse F4, le doigt
11 glisse sur la face 26a de la nervure 26 (rigure 2E) puis,
arrivé à l'extrémité de cette nervure, reprend sa position de
repos dans le plan diamétral des deux organes (figure 2F) et se
trouve ainsi placé en regard de la face extrême de la nervure 26,
cette face extrême constituant alors une surface de butée
interdisant une translation dans le sens F3. Il surfit de choisir
la longueur de la nervure 26 pour que ce moment coincide avec la
position à partir de laquelle on désire interdire l'inversion du
mouvement. La translation F4 se poursuivant, le doigt rentre en
contact avec la face latérale 25b de la nervure 25 et glisse sur
cette face jusqu'au moment où, arrivé à l'extrémité opposée de la
nervure, i.l reprend sa position de repos, ].'ensemble revenant à la
position initiale de la figure 2A.
Il doit être bien compris que les deux modes de
réalisation décrits, c'est à dire rampe avec encoche en dent de
loup et rampe constituée par deux nervures, ne sont donnés qu'à
titre d'exemples non limitatirs.
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D'autres dispositions sont possibles. De même, ils peuvent
être utllisés indifféremment quel que 30it le mouvement relatif des
deux organes. La rampe aveo encoche de la figure 1 peut être
adaptée pour un mouvement de translation axiale, comme la rampe en
05 deux parties de la figure 2 peut être adaptée pour un mouvement de
rotation.
Comme il a été dit ci-avant, le dispositif selon
l'invention trouve une application particulèrement intéressante
pour les prises de courant électrique, afin d'interdire toute
tentative de ré-enclenchement, lorsque la manoeuvre de séparation
atteint la position correspondant à la coupure des contacts
(figures 1F et 2F)~ Il faut alors pour4uivre la manoeuvre ~usqu'au
bout, pour revenir à une position où l'accouplement redevient
possible (figure 1A et 2A)~