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M~CHINE POUR LE THERMOFO~M~GE D'UN FILM ETANCHE ~
L'INTERIEUR D'UN CONTENEUR EN CARTON POUR L'~MBALLAGE
D'UNE DENRBE A CONSERVER ET POUR L'OPERCUL~GE DU
CONTENEUR.
La présente invention concerne une machine pour le
thermoformage d'un film étanche à l'intérieur d'un
conteneur en carton, pour l'emballage d'une clenrée à
conserver sous une atmosph~re contrvlée et pour
l'operculage du conteneur.
Pour des raisons de facilité de transport et de gain
de place, les conteneurs sont livrés ~ l'utilisateur sous
forme de flans ouverts à plat. L'u~ilisateur doit donc,
sur les lieux-mêmes du conditionnement des denrées à
conserver, mettre en volume le Elang thermoformer le film
15 de revetement dans le conteneur ain~i obtenu, effectuer le
vide dans le conteneur et y réinjecter éventuellement un
gaz neutre destlné à ralentir la prolifération des
bactéries et souder un opercule de matière thermoplastique
~ur le bord périphérique du conteneur.
Pour le brevet PCT-A-7 900 409, on conna~t une
machine de fabrication de conteneurs de conditionnement
étanches, à partir d'un flan de carton ondulé présentant
un fond et des panneaux de parois latérales se terminant
par des volets destinés à former un rebord périphérique
25 s'étendant vers l'extérieur du conteneur, et d'un film de
revêtement en matière thermoplastique. Le flan est ins~ré
dans un berceau qui amène les panneaux lateraux en
po3ition dressée sur le fond, sensiblement bord à bord,
puis le film est chauffé jusqu'~ la limite de
30 ramollissement, et déformé par soufflage ~ l'intérieur du
conteneur de sorte qu'il s'applique sur le fond, sur les
parois latérales et sur le rebord périphérique.
Une telle machine ne peut effectuer que la mise en
forme du conteneur et le thermoEormage du film
35 thermoplastique. Pour effectuer le vide-réinjection de gaz
et L'operculage du conteneur on doit utiliser une autre
machine. I.'utilisation de deux machine~ d:Lstinctes pour
:-
:. ,~ : .
~ S 2
effectuer un cycle complet d'emballage d'une denrée~
réprésente un investissement important qui dépasse
généralement les moyens financiers des petits ~abricant~
d'emballages. De plus~ ces machine~ occupent une grande
surface au sol et nécessitent davantage d'entretien.
Le brevet U~S~Ao 3 377 770 décrit bien une machine
qui effectue à elle seule toutes les opérations décrites
ci-de~sus, mais le thermoformage clu ~ilm se fait
directement autour de la denrée ~ emballer, sans
utilisation d'un conteneur en carton.
La pr~sente invention vi3e ~ rem~dier aux
inconvénients des machines connues et propre ~ cet effet
une machine qui permet d'effectuer, san~ modification de
sa structure interne, successivement les fonctions de
thermoformage et d'operculage.
La machine selon l'invention se caractérise en ce
qu'elle comprend :
- un tiroir en forme de cadre d'axe vertical
susceptible d'être d~placé horizontalement par des
moyen~moteurs entre une position rétractée et une position
introduite dans la machine,
- un plateau inférieur portant un cadre support de
même section que le tiroir et sur lequel celui-ci es~
susceptible de prendre appui en contact étanche lorsqu'il
est dans ladite position lntroduite ,
- un plateau supérieur fixe, relié au plateau
inférieur par des colonnes ,
- un plateau intermédiaire guidé en mouvement
vertical sur les colonnes, et sollicit~ normalement vers
le haut par de premiers moyen~ ressorts et vers le bas par
un premier moyen pneumatique d'entraînement,
- un caisson de cisaillage logé à l'intérieur du
tiroir et muni sur son bord supérieur d'une lame
périphérique,
- un caisson de thermoformage s'emboîtant dans le
caisson de cisaillage, et maintenu soulevé par rapport à
,
,
, ~
s~
--3--
ce dernier par de seconds moyens re~sorts, de manière que
son bord supérieur soit sensihlement au même niveau que le
fil de la lame périphérique dudi~ caisson, le caisson de
thermoformage recevant un carton à thermoformer ou un
conteneur déjà thermoformé contenant un produit
alimentaire, et que l'on désire operculer~ les parois
latérales du flan de carton ou du conteneur venant ~ ras
du bord supérieur du caisson de thermoformage,
- un second moyen d'entra~nement destiné a solliciter
vers le haut le caisson de cisaillage et, par
l'intermédiaire des second~ moyens ressorts, le cai~son de
thermoformage,
- un rouleau d'alimentation en film étanche de
thermoformage,
lS - un rouleau d'alimentation en film d'operculage,
l'un ou l'autre desdit~ film ~tant tendu au de~sus du
tiroir,
- une matrice de chauffage sous forme de plaque Eixée
sur la face inférieure du plateau intermédiaire et ayant
la même surface que la surface extérieure du tiroir, de
manière qu'elle vienne pincer le f~lm contre le bord
~upérieur du tiroir, lorsque le plateau intermédiaire est
sollicité ver~ le bas par le premier moyen pneumatique
d'entraînement, un premier orifice d'admission d'air ou de
gaz étant prévu dans l'enceinte formée SOU9 le film de
thermoormage par le tiroir, le cadre support et le
plateau inférieur, pour plaquer le film de thermoformage
contre la face inférieure de la matrice, et un second
orifice d'admission d'air ou de gaz étant prévu pour
insuffler à travers une pluralité de trous percés dans la
matrice, de l'air chaud vers le film de thermoformage, et
- un élément périphérique de soudage encadrant la
matrice et destiné à souder le film d'operculage contre la
lavre périphérique formée par le film de thermoEormage
l'extérieur du conteneur.
Le tiroir est muni sur deux parois latérales opposées
,
,
'
` ` : ' `:'
12~;26
--4--
de pattes grâce auxquelles i] repose sur un charlot
coulissant horizontalement sur deux tiges de guidage
disposées latéralement le long desdites parois opposées du
tiroir, l'entraînement en mouvement du chariot étant
réalisé au moyen d'un ~érin à double effet.
De préférence, les pattes reposent sur le chariot par
l'intermédiaire de butées compressibles, par exemple en
caoutchouc.
Le plateau inférieur est réglable en hauteur au moyen
d'écrous se vissant sur des filetages formé~ sur les
portions inférieures des colonnes, lesdits ~crous étant
pourvus de brides sur lesquelles reposent le~ coins du
plateau inférieur. Il est ainsi possible de Eaire varier
volonté l'écartement entre le plateau supérieur et le
plateau inférieur en fonction de la hauteur du con~eneur
et de l'outillage correspondant mont~ sur la machine 7 tout
en maintenant le bord supérieur du conteneur à un niveau
constant.
Les écrous sont rendus synchrones en mouvement par un
organe de l.laison7 constitué par e~emple par une courroie
crant~e s'enroulant autour de portions dentées formées sur
les écrous, et entra~née par tout moyen moteur connu.
Le premier moyen pneumatique d'entraînement est
con~titué par un vérin ~ ~oufflet, alimenté en air
comprimé, inséré entre le plateau supérieur et le plateau
intermédiaire. De même, le second moyen pneumatique
d'entraînement est constitué par un vérin ~ soufflet
alimenté en air comprimé et qui est inséré entre le
plateau inférieur et une plaque mobile supportant le fond
du caisson de cisaillage et qui est normalement sollicitée
vers le ba,s par des ressort,s.
La matrice de chauffage est surmont.ée par une plaque
de chauffage munie de résistances thermiques et dans
laquelle ,sont ménagés un orifice d'alimentation ainsi que
de~ rainures pour l'insufflatlon d'air ou de gaz vers la
matrice de chauffage.
', ' ~ ' `
.
52~
~vantageusement, la matrice présente sur sa face
inférieure un profil concave, par exemple en forme de
tronc de pyramide.
Lesdits seconds moyens ressorts sont constitués par
des ressorts hélicoidaux qui prennent appui contre les
fonds du caisson de thermoformage et du caisson de
cisaillage.
La machine selon l'inventlon permet d'effectuer à la
fois le thermoformage à l'intérieur d'un flan de carton
mis en forme et l'operculage du conteneur ~btenu par
l'opération du thermoformage, comme on l'expliquera en
détail par la suite.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la
description qui va suivre d'un mode de réalisation, faite
en regard des dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble
de la machine ;
La figure 2 est une vue en coupe selon un plan
longitudinal de la mac~ine ;
La figure 3 est une vue en coupe de l'outillage selon
un plan transversal de la machine, considérée depuis le
poste de l'opérateur, la moitié droite de la figure
montrant l'outillage en position basse et la partie gauche
montrant l'outillage en position hau~e, et
La figure 4 est une vue en perspective si~pliiée et
éclatée montrant les principaux eléments de la machine.
Avec réf~rence tout d'abord aux figures 1 et 2, la
machine se présente extérieurement sous forme d'un châssis
10 sensiblement parallélépipédique reposant sur le sol par
quatre pieds 12. Elle comprend une enceinte inférieure 14
dans laquelle sont enfermés les mécanismes de Ia machine,
ainsi qu'un moteur 16, une pompe à vide 1~ et un filtre à
air 20. Ladlte enceinte est surmontée sur une face, d'une
armoire électrique 22 et sur l'autre ~ace, d'une armoire
pneumatique 24. Ces différentes armoires sont munies de
portes pour l'accès aux organe~ qu'elles contiennent.
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5z~
--6--
La machine se prolonge par une partie antérieure
formant table de travail 26 situ~e à une hauteur
permettant une manipulation confortable pour l/opérateur.
Au-dessus de la table de travail se trouve un pupitre de
commande 28 et sur ses faces latérales sont prévus deux
boutons en série 30 destin~s à commander la translation du
mécanisme, comme on l'expliquera en détail par la suite.
Du coté opposé au plan de travail, la mach:ine est munie de
deux plaques verticales et parallèles 32, 34 portant
chacune trois goussets 36, 38, 40 positionnés à trois
niveaux difEérents. Les goussets sont pourvus d'encoches
destinées à recevoir les extrémités des axes d'un rouleau
42 d'alimentation en film étanche de thermoformage 44,
d'un rouleau 46 d'alimentation en film d'operculage 48 et
d'un rouleau 50 pour l'enroulement des déchets desdits
films de thermoformage et d'operculage.
Avec référence à présent aux figures 2 ~ 4~ la
machine comprend un plateau horizontal inférieur 52 et un
plateau horizontal supérieur 54 entretoisés entre eux par
des colonnes 56, par exemple au nombre de quatre, et un
plateau intermédiaire 58 guidé en mou~ement coulissant sur
les colonnes par des moyens de roulement 60.
Le plateau interm~diaire est reli~ au plateau
supérieur par plusieurs tire-fond 62 et il est sollicité
normalement vers le haut par des ressorts 64 qui prennent
appui sur la face supérieure du plateau intermédiaire et
sur des douilles filetées 66 visées a llextrémité
supérieur des tire-fond. La course vers le haut est
limitée par des butées 6~. D'autre part, le plateau
intermédiaire peut etre sollicité vers le bas,
l'encontre de la force des re~sorts 64, par un vérin
pneumatlque 70 alimenté en air comprimé, par exemple du
type ~ soufflet. Sur la fi~ure 3, le vérin est repr~senté
à l'état gonflé, le~ ressorts 64 étant alors comprimés au
maximum~
Sur le plateau inférieur 52 est fixé un cadre 72
.
.
:
526
--7--
surmonté d'un tiroir 74 également en forme de cadre ouvert
~ ses extrémités supérieure et inferieure et muni sur ses
bords de joints d'étanchéité p~riphériques 75, 77. Le
cadre et le tiroir ont exactement la même section qui,
dans le mode de réalisation représenté, est rectangulatre,
compte tenu du fait que le conteneur ~ fabriquer est
parallélépipédique, mai~ il va de soi qu'ils peuvent avoir
toute autre forme de section adaptée ~ celle du conteneur,
par exemple polygonale à au moins trois côtés ou même
circulaire.
Le tiroir 74 est muni sur les faces externes de ses
deux parois opposées 76, 78 qui sont orientées selon l'axe
longitudinal de la machine, de pattes d'appui 80 par
lesquelles il repose~ par l'intermédiaire de butées
compressibles 82, par exemple en caoutchouc, sur un
chariot 84. Celui-ci coulisse horizontalement Le long de
deux tiges de guidage 86, 88 disposées horizontalement le
long desdite~ parois 76, 78, des moyens de roulement 90
étant prévus pour assurer un mouvement doux du charLot sur
le~ tiges.
Le chariot e~t entraîné en mouvement par tout moyen
moteur approprié, par exemple par un vérin ~ double effet
92 dont le corps est solidaire d'une cornière 94 et dont
la tige 96 (figures 2 et 3) est reliée à un 'bras 98
solidaire du chariot.
A l'intérieur du tiroir e~t monté coulissant
verticalement un cai~son de cisaillage 100 de forme
complémentaire de celle du tiroir, aux jeux de glissement
près. Ce cais~on est fermé par un fond 102 qui repose,
lorsqu'il est en po~ition basse, sur deux rebords internes
104 formé~ dan~ l'ouverture inférieure du tiroir. Il est
muni sur son bord sup~rieur d'une lame périphérique de
ci~aillage 106 dont le fil arrive lég~rement en des~ous du
niveau du bord supérieur du tiroir, lorsque le caisson de
cissaillage est en posLtion ba~e. Il est important de
noter que contrairement ~ la technique connue, la lame
:, .; .,
: ', ~ , ' , :.
. ; , : ~ , .
. ~ ' . ` ' ~: .
--8--
reste toujours froide et ne risque pas de s'encrasser.
Le caisson de cisaillage peut être soulevé vers une
position haute sous ltaction d'un vérin à soufflet 108
alimenté en air comprim~ qui agit sur le caisson de
cisaillage par l'intermédiaire d'une plaque de poussée
110. Celle-ci est sollicitée vers sa position basse par
des ressort3 112 enfilés autour de tiges filetées 114 dont
une extrémité est vissée dans le plateau inférieur 52.
Lorsque le vérin 108 est dégonflé (partie de droite de la
figure 3), la plaque de poussée 110 s'insère entièrement à
l'intérieur du cadre 72.
A l'intérieur du caisson de cisaillage s'emboîte un
caisison de thermoformage 116 en forme de boîte, ouverte à
son extrémité supérieure et fermée par un fond 11~ à son
extr~mité inférieure. Le caisson de thermoforma~e est
sollicit~ vers le haut par quatre ressorts 120 prenant
appui danis des cavités formées dans les fonds 102 et 11~
et sa course est limitée par des butées 122. Les ressorts
120 sont moins forts que le vérln 108. Comme le montre la
moitié de droite de la fi~ure 3, le bord sup~rieur du cais
son de thermoformage arrive normalement lé~èrement au-
dessus de la lame de cisaillage 106. Ledit bord sup~rieur
e~t garni d'un joint de soudage périph~rique 124.
Dans le caisson de thermoformage est inséré un flan
en carton 126 ou un conteneur thermoformé, selon qu'il
s'agit de revêtir les parois intérieures du Elan d'un film
étanche ou qu'il s'agit d'obstruer le conteneur avec un
opercule. ~ans le mode de réalisation illustré par la
figure 3, le conteneur a une forme de parallel~pipède
rectangle et est muni sur son ouverture d'un rebord périphé-
rique horizontal 12~ is'étendant vers l'intérieur. Comme
on le sait, un tel rebord permet le gerbage de plusieurs
conteneurs. Mais il va de soi que l'on peut ~hermoEormer
et opercu~er avec la machine selon l'invention un
conteneur ayant toute autre forme de section, par exemple
carrée, hexagonale ou même circulaire, et pourvu ou non
d'un rebord périphérique.
: '
i2~
g
Comme le montre la figure 3, sur le fond 118 du
caisson de thermoformage sont usinés des canaux 130
aboutlssant dans des orifices coincidants l32, 134, 136,
percés respectivement ~ travers les fond3 102 et 118 du
caisson de cisaillage et du caisson de thermoformage et à
travers la plaque 102. Ces canaux et orifices mettent en
communication le volume intérieur du conteneur, ~ travers
les jointures des parois verticales du conteneur, avec un
orifice inférieur 138 qui peut être relié soit avec
l'atmosphère, soit avec une source d'air comprimé, soit
encore avec une source de vide, par l'intermédiaire d'un
distributeur pneumatique.
De plus, des plots 140 peuvent être fixés sur le fond
du caisson de thermoformage~ Ces plots ont pour role, en
passant à travers des oriEices perc~s dan~ le fond du
conteneur, de servir de conformateur pour le thermoEormage
de protubérances destlnées à maintenir le produit à
conditionner suspendu au-de~sus du fond du conteneur.
Sur le plateau intermédiaire 58 sont fixées deux
glis~ières de guidage horizontales 142 orientées
parallèlement à l'axe longitudinal de la machine. Sur
lesdites glissières est suspendu, avec possibilité de
coulisser, un ensemble de chauffage comprenant un cadre de
suspension 143, une plaque de chauffe 144 fixée au cadre
de ~uspension avec interposition d'une plaque d'i~olation
146, et une matrice de chauffage 148 fixée à la plaque de
chauffe.
Dans cette dernière sont insérées de~ résistances
électrlques 150 et est Eraisé un réseau de rainures de
soufflage 152 par lesquelle3 de l'air arrivant par un
orifice d'alimentation 154 et chauffé par le~ résistances
150 est insufflé à traver~ une pluralité de trous 156
percés h travers la matrice de chauffage.
Cette dernière est sen~iblement en Eorme de plaque
d'une ~urface egale à la surface intérieure du caisson de
,, ~ ,
: , . . .
. .
..
.~
`- :12~ i2~
-lO-
thermoformage 116 et elle présente sur sa face lnférieure
un profil concave 158, par exemple en forme de tronc de
pyramide à base rectangulaire.
La matrice est entourée par un cadre de soudage 160
dont la largeur de sa section de base est égale à la somme
des épaisseurs des parois du tiroir 74, du caisson de
cisaillage 100 et du caisson de thermoformage 116, de
manière que dans la position basse du plateau
intermédiaire 58, ledit cadre de soudage vienne pincer le
film de thermoformage 44 sur les tranches supérieures du
tiroir et du caisson de thermoformage. Dans le cadre de
soudage sont insér~s une r~sistance électrique
périphérique 162 ainsi que, sur sa face inférieure, une
rainure p~riphéxique lS4 dans laquelle la lame de
ci~aillage 106 est susceptible de pénétrer. Le cadre de
soudage est séparé de la plaque de chauffe par un cadre
d'isolation 165.
On décrira ~ présent le fonctionnement de la machine
lorsqu'elle est utilis~e pour le thermoformage : les
résistances ~lectriques 150 sont mises SOU9 tension et le
vérin à soufflet 70 est mis à l'air libre, ce qui a pour
effet que le plateau supérieur 54 et l'ensemble de chauffe
144, 148 qui lui est solidaire sont rappelés par les
res~orts 64 vers la position haute, définie par la mi~e en
contact des but~es 68 avec le plateau supérieur. Le tiroir
74 est alors libéré et de ce fait le~ butées élastiques 82
se détendent, soulevant lég~rement le tiroir au-dessus du
cadre 72. Le vérin 92 peut alor~ faire coulisser le tiroir
et les caissons 100 et 116 qu'il contient en position
d'extension où ils se placent dans le plan de travail 26,
comme représenté sur la figure 1 et en tra:Lt plein sur la
flgure 2.
L'opérateur introduit dans le caisson de
thermoformage 116 un flan de carton 126 en position
préEormée, pendan~ qu'un dispositlf extérieur, non
représenté, déroule le film de thermoformage 44 du rouleau
,~ .
~ .
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.
,, ' ' ~ ' .
.
~ S 2~
42 (voir figure 2). Le film passe succes~ivement sur des
rouleaux 166, 168, 170~ 172, 174, et 176 pour venir
s'enrouler ~ur le rouleau de déchet 50. La portion de ilm
comprise entre les rouleaux 168 et 170 est tendue sous la
matrice 148.
L'opérateur, par pression sur les boutons 30 tfigure
1), commande alors la translation inverse du tiroir 74,
qui vient ainsi se replacer ~ous la matrice 148. Le vérin
à soufflet 70 est ensuite mis sous pression, de sorte que
le film de thermoformage 44 est pincé entre le cadre de
soudage 160 et le tiroir. L'effort vertical exercé en
pinçant le film, comprime les butées élastiques 82,
as~urant ain~i l'étanchéité entre le tiroir 74 et le cadre
inférieur 72. Il en résul~e que l'enceinte définie par la
plaque de chauffe 144, le tiroir 74, le cadre 72 et le
plateau inférieur 52 e~t hermetiquement close~
L'orifice supérieur 154 est alors m~se ~ l'air libre,
et par l'orifice inférieur 138, on injecte de l'air
faible pression, de l'ordre de 0,5 bar, qui pénètre dans
l'enceinte étanche définie ci-dessu~, en plaquant le film
de thermoformage 44 sur la face concave 158 de la matrice
de chauffage, le temp~ nécessaire pour obtenir un
ramolli~sement compatible avec le thermoformage. Ainsi,
contrairement aux machines de l'art antérieur, le film est
souffl~ ver~ la face concave 158 et non aspiré. Le risque
d'obturation des orifices 156 de la matrice est donc
largement diminué.
Dès que la température voulue est atteinte, de l'air
sous forte pression, de l'ordre de 4 à 5 bars, est
lnsufflé dans le vérin ~ soufflet 108. ~e gonflement de
celui-ci pousse la plaque mobile 110 vers le haut,
soulevant de ce Eait le caisson de cisaillage 100 ainsi
que le cai~son de thermoformage 116, par l'intermédiaire
des ressorts 120. Celul-ci vient pincer le film 44 contre
le cadre de soudage 160, tandis que le caissGn de
cisalllage 116 continue ~on ascen~ion en comprimant les
- ' .: ' ..
;,
.
~25~S~i
-12-
ressort~ 120.
Les lames de cisaillage 106 pén~trent dans la rainure
164 et cisaillent le film en laissant d~passer
l'extérieur du conteneur une lèvre périphérique 177
~figure 2). Toute la pression du vérin 108 ~'exerce alors
pour pincer le film entre le caisson de thermoformage 116
et le cadre de soudage 160.
A ce moment, l'orifice supérieur 154 e~t commuté sur
la source d'air comprimé et l'orifice inférieur 138 est
mis à l'air libre. L'air comprimé, passant à travers les
trous 156 percés à travers la matrice, repousse le film
qui vient s'appliquer contre les parois intérieures du
conteneur 126. L'air situé sous le film s'échappe à
travers les jointures du conteneur et les canaux 130, vers
les orifices 132, 134, 136 et 138. Lorsque la pression
affichée pour le thermoformage est atteinte, un pressostat
coupe l'admi~sion de l'air comprimé en 154.
Une temporisation maintient cette pression le ~emps
nécessaire au re~roidissement et ~ la stabilisation du
film thermoformé.
Ce temps écoulé, le v~rin 108 est mis à l'air libre.
Les caissons 100 et 116 descendent et l'air en surpre~sion
contenu dans l'emballage thermoformé ~'échappe par la
périphérie supérieure du cai~son 116 vers l'orifice 138 en
passant dans l'espace ménagé entre les caissons 74 et 100.
L'admission de l'air est en~ui~e coupée dans le vérin
à soufflet 70 qui est mis à l'air libre.
Le plateau intermédiaire 58 remonte en position haute
SOU9 l'action des ressorts G4, jusqu'à ce que les butées
6~ viennent en contact du plateau sup~rieur. Le chariot 84
étant llb~ré, le tiroir peut être dégagé de la machlne
vers la table de travail 26 (figure 1). Dans cette
position, des éjecteurs vertlcaux 180 (figure 2) actionnés
par un vérln 182 par l'lntermédlaire d'un levier 184,
pénètrent à traver~ les orifices 136, 134, 132 pour
dégager le conteneur 126 du cai~son de thermoformage. Le
' :
. - .
2 ~ ~ ~ 2
-13-
cycle est ainsl boucle.
On décrira ~ présent le fonctionnement de la machine
en mode operculage. Le film de thermoformage est retir~ et
remplacé par le film d'operculage 48 que l'on fait passer
sur le même trajet. Seule la résistance 162 est 80US
tension. Le chariot mobile 84 étant dégagé de la machine,
l'op~rateur introduit dan~ le caisson de thermoformage 116
un conteneur 126 contenant la denr~e alimentaire
conditionner. Il commande par pres~ion sur les deux
boutons en série 30, le transfert du chariot à l'intérieur
de la machine par l'action du vérin 92. L'arriv~e du
chariot dans l'axe de la machine commande 17admission de
l'air comprimé dans le vérin à soufflet 70, qui fait alors
descendre le plateau intermédiaire 58. Le film
d'operculage 48 e~t de ce fait pince entre le tiroir 74 et
cadre de soudage 160.
La pression exercée par le vérin 70 pousse vers le
bas le tiroir 74, lequel comprime les but~es élastiques
82. Le tiroir vient s'appliquer ~ur le cadre inférieur 72
et l'enceinte étanche est de ce fait fermée.
Le vide est établi sur les orifices 138 et 154 de
manière que les premiers s'équilibrent sur le~ faces
inférieure et supérieure du ilm d'operculage. Le vide est
également ~tabli dans le vérin à soufflet 108. Lor~que la
valeur de vide souhaitée e~t attelnte, le vide est coupé
sur les oriEice~ 138 et 154 et ces derniers ~ont commutés
~ur le clrcuit d'amenée du gaz de réinjection. Lor~que la
pression de ce gaz 9 'équillbre avec la pression
atmosph~rique, l'admission du gaz est ~toppée aux orifices
138 et 154. A partir de ce moment, l'air comprimé est
admis dans le vér:ln à ~oufflet 108~ La plaque llO se
soulève entrainant dans son mouvement le cai~son de
ci~aillage 100. Celui-ci, par l'intermédiaire des ressorts
120, soulève ~ son tour le caisson 116 qui vient plaquer
le film d'operculage contre le cadre de soudage 160 sur la
levre périphérique 177 obtenue lors du thermoformage. La
. , j ~
.
: :
2~
-14-
force exercée par le vérin 108 comprime ensuite les
ressorts 120 jusqu'au moment ou les fonds 102 et 118 des
caissons 100 et llG viennent en contact. ~n montant, les
lames de cisaillage 106 coupent le film d'operculage.
Toute la force du vérln à soufflet 108 est alors
disponihle pour plaquer fortement le film d'operculage sur
la lèvre périphérique du conteneur. Les calorie3 d~gag~es
par le cadre de soudage 160 assurent la soudure du film
d'operculage.
L'admisslon de llair comprimé e~t alors coupée sur
les vérins à soufflet 70 et 108 qui sont mi3 à l'air
libre. Le plateau intermédiaire 58 remonte et la plaque
110 redescend. Les butées 8Z se détendent, décollant le
tiroir 74 du cadre inférieur 72 et enfin le vérin 92
remène le chariot et le tiroir hors de la machine où le
conteneur operculé e~t éjecté comme précédemment.
Plusieurs modificatlons peuvent être apportées à la
machine selon l'invention. C'est ainsi que le plateau
inférieur 52 peut être rendu réglable en hauteur de
manière que l'on pui~se traiter, sans autre modification
de la machine, de~ conteneurs de hauteur~ différentes. A
cet effet, le plateau inférieur est supporté à ses quatre
coin~ par des ~crous 188 ~figure~ 2 et 3) vissés sur le~
colonnes 56. Ces écrous sont rendus synchrones en
mouvement par une courroie crantée 190 qui s'enroule sur
le~ écrous et ~ur un pignon moteur 192 entra~né par une
manivelle 194 ou par tout autre moyen moteur appropri~.
D'autre part~ la machine peut servir pour le
traitement simultané de plusieur3 conteneurs à la fois,
par exemple deux ou quatre, pouvant 8 1 inscrlre à
l'intérieur du tiroir 74. Pour cela~ les caissons de
cisaillage 100 et de thermoformage 116, ainsi que la
matrice 148 sont démontés et remplacs par d'autre~
caissons et matrice~ de dimensions plus petites, équipés
pour permettre le pincement et le cisaillage des films de
' ' :
~2~52~;
-15-
thermoform3ge ou d'operculage, 3 la fois le long de la
périphérie de tou~ les conteneurs en place dans le caisson
de thermoformage.
: ~ ' ' . . . : . 1 . ~, '
' ' ~ ' ' ' ! ~
