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La présente invention a pour objet un rideau cou-
lissant ~ lames articulees, utilisable en particulier pour
les meubles.
Dans le brevet franç~is 1.265.938 du 25 Mai 1960
et son certificat d'addition 874.010 du 23 Septembre 1961,
la demanderesse a décrit et revendiqué des systèmes de ri-
deaux coulissants à lames agrafées dont le profil des lames
comporte deux bords roulés complémentaires, I'un des bords
roulés d'une lame étant adapté à s'engager à frottement doux
à l'intérieur de l'autre bord roulé d'une lame adjacente.
Les rideaux coulissants obtenus à partir de ces lames agra-
fées et disposées verticalement entre deux glissières super-
posées étaient entra1nés par au moins un couple de roues
dentées et calées sur un axe commun et adaptées à engrener
avec la face interne du rideau, au moins une dent de chacune
des roues étant toujours en prise avec une même lame.
Bien que présentant des avantages indéniables par
rapport au système de rideaux coulissants connus à l'époque,
de tels systèmes ne donnaient toutefois pas satisfaction no-
tamment du fait que chaque lame ne se présentait pas par
rapport aux dents de chaque roue de façon à obtenir un bon
engrènement. En outre, des effets de coincement se faisaien`t
sentir lorsque les lames devaient emprunter les parties cou-
dées des glissières.
L'objet de la présente invention est de réaliser
un rideau coulissant à lames articul~es, dans lequel
l'engrènement entre le système de lames articulées et la
roue dentée se rapproche le plus possible d'un entra1nement
du type cha1ne et pignon.
Un sutre~objet de l'invention est de raliser un
rideau coulissant constitué d'une srie de lames articulées
consu de façon à permettre le passage du rideau dans des
glissières présentant des coudes en demi-cerc;le, et ce sans
: .
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qu'intervienne aucun coincement ni chevauchement entre les
lames constitutives du rideau coulissant.
La présente invention a donc pour objet un ridesu
coulissant notamment destiné à être déplacé horizontalement,
comportant une pluralité de lames articulées les unes aux
autres et disposées verticalement entre deux glissières su-
perposées, ces lames étant entralnées par deux pignons mon-
tés sur un axe commun et engrenant avec lesdites lames
articulées, caractérisé en ce que chaque lame présente selon
son axe de symétrie vertical, au moins au niveau de
I'engrènement avec les pignons, une structure en creux épou-
sant étroitement la denture desdits pignons.
Le rideau coulissant de l'invention est également ~ -
remarquable par les points suivants: -
15- la structure en creux est une gouttière longitu- -
dinale. - -
- la glissière inférieure présente une nervure -
d'appui pour la face inférieure des lames. -
- les glissières ont été soumises à un traitement - :
ZO de surface, par exemple par application de nylon graphité.
L'axe sur lequel sont montés les pignons est cons- ~ -
titué d'un fer carré creux destiné a venir s'engager dans
une structure de blocage prevue dans l'axe de chacun des pi-
gnons. i
25L'invention s'étend également aux lames articulées
constitutives du rideau coulissant. Chaque lame articulée
comporte avantageusement un corps constitué d'une paroi ar-
riere plane et d'une paroi avant présentant deux structures ~-
en relief limitant centralement une structure d'engranement
en creux, ces deux parois se raccordant et se prolongeant
latéralement par des structures d'articulati~on conçues pour
s'srticuler avec une structure correspondante de la lame
voisine, tandis qu'est pr~vue une structure d'entretoisement
interne, avantageusement ~disposée longitudinalement selon ~ ;
I'axe de symétrie de la lame, et conferant conjointement
~. ;'-:.
: ,
''.'.,-
-
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avec les psrois avant et arrière une rigidité appropriée à18 lame, cette structure d'entrecroisement interne étant
également destinée à supporter la structure d'engrènement,
qui est avantageusement constituée par une gouttière
s'étendant de part et d'autre de l'axe de sym~trie de 18 pa-
roi avant de la lame.
Selon une variante de réalisation de la présente
invention, on tire parti des structures d'articulation entre
deux lames voisines de façon ~ se servir de l'évidement
existant entre lesdites lames comme seconde structure
d'engrènement, et ce en portant ~ douze le nombre des dents
des pignons. ~-~
La présente invention a donc pour objet un rideau
coùlissant constitué d'une pluralité de lames articulées en-
tre elles, chaque lame comportant un corps constitué d'uneparoi srrière plsne et d'une psroi avant présentflnt deux
structures en relief limitsnt centralement une première
structure d'engrènement en creux avec les pignons
d'entralnement dudit rideau coulisssnt, tandis que les
structures d'articulations latérales de chaque lame forment
respectivement avec les structures d'articuletion de la lame
voisine une seconde structure d'engrènement pour lesdits pi-
gnons, pour réalier un rideau coulissant dans lequel le ou
les pignon(s) d'entrc1nement comporte(nt) douze dents.
Ainsi soit deux premières structures d'engr~nement
et une seconde structure d'engrènement limitées par les
structures d'articulations, soit une première structure
d'engrènement et deux secondes st~ructures d'engrènement en-
grènent avec trois dents de pignons, ce qui facilite encore
le glissement et la rotation du rideau.
~ Selon une autre carsctéristique de cette variante,
la rigidité des lames étant obtenue par leur constitution à
doub~le paroi, la roue dentée de chaque pignon engrène su mi-
Iieu de la lame svec Isquelle il entre en contact ainsi
qulavec les parois latéralea extremes délimitant cette lame.
: : . .
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D'autres caractéristiques et av&ntages de
l'invention appara1tront à la lecture de la description sui-
vante d'une forme de ré~lisation non limitative de rideau
coulissant ~ déplacement horizontal, en référence aux des-
sins annexes dans lesquels:
! Fig. l est une vue schématique en perspective par-tiellement arrachée d'un rideau coulissant selon l'inven-
' tion.
¦ Fig. 2 est une coupe transversale selon un plan
horizontal du rideau coulissant au voisinage du dispositif
¦ d'entralnement.
¦ Fig. 3 est une coupe suivant la ligne III-III de
l la figure 2.
¦ Fig. 4 est une vue à la même échelle que la figure
2 du coude en épingle à cheveu de la glissière de la figure
I .
Fig. 5 est une vue schemstique en perspective par-
tiellement arrachée de la variante de réalisation de rideau
coulissant selon l'invention; et
Fig. 6 est une coupe transversale selon un plan
horizontal de la variante de réalisation de la figure 5 au
voisinage du dispositif d'entra1nement.
Dans la forme de réalisation represent~e sur la
figure l, le rideau coulissant l est constitué d'une plura-
lité de lames 2 articulées les unes aux autres et disposées
verticalement entre une glissière supérieure 3 et une glis-
sière inferieure 4, ces glissiares étant avantageusement
constituées par des profilés en U ouvert respectivement vers
le bas et vers le haut. La glissière 4 est avantageusement
fixée sur un panneau de tôle 5 constituant l'embase d'un
meuble ou volume de rangement. La glissière 3 est également
fixée à un~sommet de meuble non repr~senté sur le dessin.
Dans un des coudes ~ angle droit du meuble est
disposé le dispositif d'entra1nement du rideau l. Ce dispo-
sitif dlentra1nement est constitue par un couple de pignons
:; '. -','''":-
~ - -
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6 et 7 tourillonnant respectivement dans des paliers prévus
dans les glissières 3 et 4, et montés sur un axe 8, aysnt la
forme d'un fer carré, dont l'axe géométrique coincide avec
l'axe de courbure du coude et l'axe des paliers des pignons.
Les pignons 6 et 7 portent six dents dont le p~ofil est
adapté à engrener avec une gouttière 2a dispos~e de part et
d'autre de l'axe de symétrie verticsl de chaque lame 2, qui
présente une paroi arrière plane et une paroi avant consti-
tuée de deux structures en relief 2e, 2f limitant la gout-
tière 2a. Cette gouttière 2a vient prendre appui sur unestructure longitudinale d'entretoisement 2b avantageusement
située dans l'axe de symétrie vertical de ladite lame. Sur
.
Ies extrémités latérales de la lame 2 sont respectivement
prévus, d'une part, un pivot 2c et, d'autre part, un bord
roulé 2d, destinés à venir s'engager sur le pivot 2c de la
lame adjacente.
Comme représenté sur la figure 2, le pignon 7 pré-
sente intérieurement des nervures périphériques 7b définis-
sant une structure d'encastrement pour le fer carré 8; de
même le pignon 6 est pourvu de la même structure
d'encastrement non représenté au dessin. On voit plus parti-
culièrement sur la figure 2 que l'e~ngrènement des dents 7a
du pignon 7 avec les gouttières 2a des lames 2, disposées
selon l'axe de symétrie desdites lames, permet un entralne-
ment du type cha1ne et pignon plus élaboré que dans les réa-
llsations préc~dentes. En fait l'équilibre ainsi obtenu
permet un déplacement~ du rideau coulissant sans ~voir à
craindre de coincement ni de blocage des lames, ceci étant
également dû aux dispositions privilégiées des pivots 2c et
des bords~ tourn~s 2d, d~ont l'articulation se rapproche beau-
coup du type pivot-rotule. ~
On noter~ que la glissière 4 est pourvue sur son
fond d'une rainurc 4a~ sur laqueile vient reposer avec un
frottement minimal la face inférieure des lames 2. Comme re-
35 ~prés`enté plus particuli~rement sur la figure 3, le pignon 7
:
. ~ .. .
6 132ll34
est monté par son axe 7c dans un palier 4b ménagé sur laglissière 4. Cette glissière 4 est fixée par une vis 9 sur
une plaque-support 10 solidaire de l'embase ~.
Comme représenté sur la figure 4, on voit que les
dispositions particulières des lames 2 et de leur structure
d'articulation respective 2c et 2d permettent au rideau cou-
lissant de l'invention de se déplacer dans une structure
coudée à 180 du type dit "~ épingle à cheveu".
Dans la variante de réalisation de la figure 5, le
rideau coulissant 101 est constitué d'une pluralité de lames
- 102 articulées les unes aux autres et disposées verticale-
ment entre une glissière supérieure 103 et une glissiere in-
férieure 104, ces glissières étant avantageusement
constituées psr des profilés en U ouvert respectivement vers
le bas et vers le haut. La glissière 104 est avantageusement
fixée sur un panneau de tôle 105 constituant l'embase d'un
meuble ou volume de rangement. La glissibre 103 est égale-
ment fixée à un sommet de meuble non représenté sur le des-
sin.
Dans un des coudes à angle droit du meuble est
disposé le dispositif d'entralnement du rideau 101. Ce dis-
positif d'entra1nement est constitué par un couple de pi-
gnons à douze dents 106 et 107 tourillonnant respectivement
dans des paliers pr~vus dans les glissières 103 et lû4, et
montés sur un axe 108, ayant la forme d'un fer carré, dont
l'axe géométrique coincide avec l'axe de courbure du coude
et l'axe des paliers des pignons. Les pignons 106 et 107
portent douze dents dont le profil est adapté à engrener
d'une part avec une gouttière 102a disposée de part et
d'autre de l'axe de symétrie vertical de chaque lame 102,
~qui présente une paroi arrière plane et une paroi avant
constituée de deux structures en relief 102e, 102f limitant
la gouttière 102a, et d'autre part avec la goutti~re delimi-
tée par les structures d'articulation 102c, 102d de deux la-
mes voisines 102. Cstte gouttière 102a vient prendre appui
`' ',: .'.:
. ,, -
. -~
13~J.13~ -
sur une structure longitudinale d'entretoisement 102b avan-
tageusement située dans l'axe de symétrie vertic~l de ladite
lame. Sur les extrémités latérales de la lame lû2 les struc-
tures d'articulation des lames voisines entre elles sont
constituées d'une part, par un pivot 102c et, d'autre part,
par un bord roulé 102d, destinés à venir s'engager sur le
pivot 102c de la lame adjacente.
Comme représenté sur la figure 2, le pignon 107
présente intérieurement des nervures périphériques 107b dé-
finissant une structure d'encastrement pour le fer carré 8;
de même le pignon 106 est pourvu de la même structure
d'encastrement non représentée au dessin. On voit plus par-
ticulièrement sur la figure 2 que l'engr~nement des dents
107a du pignon 7 avec d'une part les gouttières 102a des la-
mes 102, disposées selon l'axe de sym~trie desdites lames,
et d'autre part avec les gouttières délimitées par les
structures d'articulations 102e, 102f de deux lames adjacen-
tes 102, permet un entra1nement du type cha1ne et pignon
plus élaboré que comme dans la réalisation du brevet
principal. En fait l'équilibre ainsi obtenu permet un dépla-
2û cement du rideau coulissant ssns avoir a craindre de coince-
ment ni dé blocage des lames, ceci étant également dû aux
dispositions privilégiées des pivots 102c et des bords tour-
nés 102d, dont l'articulation se rapproche beaucoup du type
pivot-rotule.
On notera que la glissière 104 est pourvue sur son
fond d'une rainure 104a sur laquelle vient reposer avec un
frottement minimsl la face inférieure des lames 102.
Ainsi se trouve résolus selon l'invention les pro-
blèmes posés par les effets de mauvais entra1nement des IA-
mes et de leur coincement dans les glissi~res, problèmes que
lon s'était efforc~ de r~soudre dans les dispositifs de la
technique antérieure, et ce, grace à l'association de pi-
gnons et de lames présentsnt selon leur axe de symétrie lon-
gitudinsl des gouttières dans lesquelles viennent s'engager
.
.
8 :: .
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les dents des pignons, ces lames ~tsnt en outre b deux pa- -
rois associées à une structure interne d'entretoisement des- -
tinee à lui conferer les caractéristiques de rigidité
appropriée à l'usage.
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