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DISPOSITIF POUR MESIJRER LE PASSAGE D'UNE LONGUEUR DETERMINEE
D'UN TISSU AU DROIT DE L'AIGUILLE
D'UNE MACHINE A COUDRE
La présente invention se rapporte à un dispositf pour
mesurer le passage d'une longueur d~terminée d'un tissu au
droit de l'aiguille d'une machine c~ coudre comprenant, d'une
part, une paire d(? rep~res constit;uant chacun un élément de
contact électrique, un orgclne de rétlla(1e pour varier l'écarte-
ment entre ces repères, ceux-ci étant destinés a fixer respec-
tivement l'origine de la longueur a mesurer et la fin de
celle-ci, et, d'a~tre partr un organe de fermeture de contacts
disposé entre ces reperes, un mobile solidaire de l'un des
éléments, paire de repères ou organe de fermeture de contacts,
des moyens pour mettre ce mobile en prise avec le tissu à
coudre et provoquer son entra~nement en fonction de l'avance
de ce tissu, e~ un organe de rappel tendant constamment à
ramener ce mobile dans une position dans laquelle le repère
fixant l'origine de la longueur à mesurer et ledit organe de
fermeture de contacts sont appliqués l'un contre l'autre.
On a déj~ proposé de nombreux dispositifs pour mesurer
une longueur déterminée de tissu, associés à un circuit de
commande d'une machine a coudre. Les signaux électriques indi-
quant au circuit de commande respectivement l'origine et la
fin du passage de longueur détermin~e du tissu au droit de
l'aiguille de la machine ~ coudre peuvent être engendrés par
des moyen~ m~c~niqu~s, magnet~q~le~, électro-op~iques ou ~lec~
triques. L'avantage des moyens électriques est de ne pas avoir
recours ~ un intermediaire et d'agir directement sur le cir-
cult; ~lectrique cle commande de 1~ machine ce qlli constitue un
gage de précision et de securit~ de fonctionnement que l'on ne
retrouve pas avec les autres moyens susmentionnés.
Un tel dispositif a déj~ etéfproposé pour effectuer la
couture des boutonni~res dans ~ -A-~ 409 913. A cet effet,
la barre du pied presse-~toffe est conductrice de l'électrici-
~ te et est reliée d'une part à une borne du circuit de commande
I de la machine et, d'autre part, à un premier organe de con-
tact, solidaire du pie~l presse-étoffe. Un second organe de
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contact, isolé (IU premier et également solidaire du pied
presse étoffe, esl; connecté 3 l'autre p81e de ce circuit de
commande par un fil pas~nt ~ l'int~ri~ur de la tige tubulaire
de ce pied. Ces deux ort~anes de contact sont chacun muni d'un
frotteur, qui est; en contact avec une piste isolante, consti-
tuée par deux coulisseaux, dont le premier est monté coulis-
sant sur le pied presseur du presse-étoffe, et est destiné à
être entrafné par l'avance du tissu. Ce premier coulisseau
porte un conducteur disposé transversa]ement a la piste iso-
lant;e, un seconcl con-luc~eur sem~)La~)lt- ~tant porté par le
second coulisseau qui est règlable par coulissement sur le
premier, pour d~terminer la longueur de la course du tissu.
Lorsque les organes de contact rencontrent l'un ou l'autre
des conducteurs, lt~s deux bornes du circuit de commande sont
réunies et le signal indique que le dispositif de mesure se
trouve ~ l'une ou l'autre extrémité de la longueur de course
désirée pour la couture du tissu.
Dans la solution pro~osée, les re~ères conducteurs soli-
daires des coulisseaux respectifs sont, du point de vue ~lec-
trique, des éléments passifs puisqu'ils ne sont pas directe-
ment destinés à être reliés au circuit de commande, mais le
sont indirectement, lorsque les organes de contact se rencon-
trent. Cette solution, dans laquelle les deux organes de
contact sont solidaires d'un même élément, nécessite de les
isoler l'un de l'autre, multipliant le nombre de pièces néces-
saires et augmentant le temps d'assemblage. On comprend ais~-
ment; ~lue cette l;ol~tlon ~l ét;~ opt.~e dans la me~ure o~
aurait été encore plus compliqué de relier les repères soli-
daires des coulisseaux à l'une des bornes du circuit de com-
mande. Un autre inconvénient de ce dispositif réside dans le
fait qu'il est relat;ivement encomhrant et que, pour venir en
prise avec le tis~u, il est nécessaire de pincer la portion de
kissu à coudre, ce qui complique le travail de l'opérateur.
Le but de la présente invention est d'apporter une sim-
plification à ce dispositif aussi bien du point de vue de sa
fabrication que de son ~l;ilisatiorl et; d~ réduire son encombre-
ment.
D'autres avantages du dispositif, objet de cette inven-
' ~o~o~;s
tion, appara~tront ~ la lumi.ère de la description qui vasuivre et du dessi.n annexé qui en illustre, schématiquement et
titre d'exemple, une ~orme d'ex~!cution.
La figure 1 est une vue en perspe~tive d'un pied presse
~toffe et d'une forme d'exécut;ion du dispositif destiné à être
relié à ce pied de ~a~on amovible.
La figure ?. est, ~lne vue en co~.lpe de ce dispositif selon
la ligne II-II de la figure 3.
La figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III
de la figure 2.
La figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de
la figure 2.
La figure 5 est un schéma-bloc de commande d'une machine
à coudre électronique ~ m~moire.
Le dispositif pour mesurer le passage d'une longueur
déterminée d'un t;i.ssu ciu droit de l'ai(3u:Llle de la machine à
coudre comporte un bâti 1 muni de deux coulisseaux 2 destinés
à s'engager à frottement dans deux coulisses 3 ménagées sur le
presse-étoffe 4 de la machine à coudre.
Ce b~ti présente deux flasques la, Ib dans lesquelles un
arbre 5 est chassé. Cet arbre 5 traverse librement un cylindre
7 solidaire d'un bras B portant le mécanisme de mesure de
longueur que l'on décrira ci-après. Le cylindre 7 porte ~ une
extrémité, une cheville excentrique 9 qui pénètre dans un
dégagement 10 du f].asque la. Un ressort à boudin 11, disposé
dans un logement du bati 1, appuie contre une surface du bras
8, appliquant la cheville excentrique 9 contre le dégagement
10, limitant ainsi le déplacement vers le bas du bras 8 par
rapport au bâti 1.
Ce bras 8 porte une tige fixe 15 qui s'étend latéralement
vers l'extérieur ainsi que deux pignons 16 et 17 solidaires
d'un arbre commun 18 monté rotativement ~ travers un alésage
du hras ~ para~].èle ~ la ~,J~e flxe 15. r.e diamètre du pignon
16 est supérieur à celui du pigrlon 17.
La tige fixe 15 est destinée à recevoir un barillet 1~
comportant une denture 21 en prise avec celle du pignon 17 et
renfermant un re~sort spi.rale 20 donl; l'extrémité intérieure
se croche sur un crochet 22 solidaire de cette tige 15, alors
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que son extrémit~ ext~Kie~lre est rendue solidaire de la face
cylindrique interne du bari.llet 19. Ce barillet 19 porte
encore, sur sa ~ace externe, une cheville 23 qui s'étend
parallèlement ~ son axe.
Le bâti 1 et le bras 8 sont en matière plastique isolan-
te, alors que le barill.et 19 et sa cheville 23 sont en métal.
Un frotteur métallique 24 destiné à être relié ~ l'une des
bnrnes d'un circuit de commande de la machine que l'on décrira
par la suite r es~ fi.xé au bâti isolant 1 et est destiné à
s'appuyer élastiquement sur la face latérale non dentée du
barillet 19, pour le rel:ier à cette borne du circuit de com-
mande. A cet effet une borne 24 de ce frotteur 24 se trouve
sur une face du b~ti 1 destinée à venir en contact avec un
conducteur tnon représenté) porte par le pied presse-~toffe 4.
Une platine 25 tfig 1, 2 et 3), en matière isolante, est
percée d'une ouverture centrale pour le passage de la tige
fixe 15 et d'une ouverture en arc de cercle 27 centrée sur
l'ouverture central.e ~)our ~.e passage de la cheville 23 du
barillet 1~'. Cette plat,ine 25 e~t fixée au bras 8 a l'aide de
deux vis 26 et porte un élément de contact électrique élasti-
que 28 disposé à une extrémité de l'ouverture en arc de cercle
27, et présentant une branche 28a qui s'étend dans une gorge
annulaire 25a.
Un tambour 2~, muni d'une ouverture axiale 32 (fig. 4),
est monté rotativement sur la tige fixe 15. Ce tambour compor-
te une graduation 30 (fi.g. 1) sur sa Eace cylindrique externe,
qu.l pelJt etre d~)l<~cée en rec~arc~ d'url repère 3'1 qui. llppara~t
sur un rebord de la plaquette 25. Ce tam~our comporte enc,ore
une gorge en arc de cercle 33 centrée sur l'ouverture axiale
32. Un élément de contact é].astique 34 est disposé à une
extr~m:it~ de cett,e ~or(~e ~3. Ce tambo-Jr 29 est en un matériau
isolant de l'électricit~, tel qu'en mat,iere plastique, et il
porte une bague métallique 35 qui fait saillie axialemment et
contre la face interne de laquelle s'appuient une branche 34a
de l'élément de contact 34, ai.nsi que la branche 28a de l'au-
tre élément de contact 28 solldaire de la platine 25, lorsque
le tambour est monté sur la tige fixe 15 et que la partie
saillante de la bague métallique 35 pénètre dans la gorge
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annulaire 25a. Un frot;teur 36 appuie ~lastiquement contre la
face externe de cette ba~ue métallique 35 et est relié à la
seconde horne du circuit de commande, par sa borne 36 desti-
née ~ venir en contact avec un conducteur (non repr~senté),
porté par le presse--étoffe 4. Par conséquent, les contacts 28
et 34 sont reliés ~ une même borne, tandis que le barillet 19
et sa cheville 23 sont reliés à l'autre borne. Une butée fixe
37 fait saillie de la p]atine 25; elle est destinée ~ pénétrer
dans ia gorge en arc de cercle 33 du tambour 29 pour en
limiter la course angulaire.
Lnrsque les dLf~érents ~l~ment;s du dispositif de mesure
décrit sont assem~:lés sur la tige fixe 15 du ~ras 8, comme
illustré par la figure 2, la cheville 23 du barillet 19 passe
travers l'ouverture en arc de cercle 27 et p~nètre dans la
gor~e en arc de cercle 33.
Le schéma-bloc de la figure 5 illustre un exemple d'uti-
lisation dù dispositif de mesure décrit ci-dessus, appliqué
la confection d'une boutonnière, étant entendu que ce disposi-
tif de mesure peut @tre utilisé pour la confection de toutes
sortes de motifs, par exemple, pour la répétition d'une cou-
ture de longueur constante.
Ce schéma-bloc comporte une mémoire d'adresses de phases
38 des différentes phases de la boutonnièrer dans cet exemple,
celles-ci sont au nombre de sixr illustrées par une portion de
mémoire électronique 39. La mémoire d'adresses de phases 38
est reliée à une sélection de la mémoire 40 qui permet de
choisir un type de boutonnière dans cette mémoire et de choi-
sir entre un mode automatique ou un mode manuel r ce dernier
consistant à ce que la machine s'arr~te après chaque phase du
programme affiché dans la mémoire électronique 39. Cette mé-
moire d'adresses de phases 38 est encore reliée à un compteur
d'adresses de phases 41 et à un compteur 42 qui est relié à un
~létecteur ~e position ~:~ de la barre ~ aiguille (non représen-
tée) et qui forme une impulsion chaque fois qu'un point est
terminé.
Ce compteur 42 est encore relié à un bloc 44 destine à
transmettre son impulsion à l'une des entrées d'un element
logique ET 45 dont la sortie est reliée au compteur d'adresses
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de phases 41 et (~ont la seconde entrée est reliée à un bloc
générateur d'i~pul 5 i.ons 46, lui-meme connecte a la sortie d'un
élément logique OIJ 47 dont les entr~es sont reliées, d'une
part, au dispDsi.lif de commande décrit c.i-dessus et dont les
éléments de contact 23, 28 et 34 ont été représentés dans un
rectangle symbolisant ce dispositif et, d'autre part, ~ un
contact manuel 48 dans le cas où la sélection de la mémoire 40
a été choisie pour efl.ectuer manuellement la ~outonniere,
c'est-à-dire où le début de chaque phase est commandé par
l'opérateur.
On a encore représenté sur ce schéma-bloc une pédale 49
reli~e ~ une commande 50 d'un moteur 51 d'entra~nement de la
machine.
Pour procéder à la couture d'une boutonniere à l'aide du
dispositif de mesure décrit, l'opérateur choisit la longueur
de la boutonnière ~ 1'aide du tambour 29 en tournant la gra-
duation 30 jusqu'à ce que la valeur de cette longueur se
trouve vis-à-vis du repère 31. Ensuite, l'op~rateur sélection-
ne le type de boutonnière ainsi que son mode de réalisation
tautomatique ou manuel) a l'aide de la sélection de la mémoire
40 et, dès ce moment, il met la machirle en marche en action-
nant la pédale 49. La machine exécute alors la phase 1 du
programme représenté dans la mémoire électronique 39.
I.orsque le tissu T est entra~né, celui-ci fait tourner le
pignon 16 qui appuie élastiquement contre lui, de sorte que le
piqnon 17, qui engrène avec le barillet 19, provoque, d'une
part, le déplacement angulaire de la cheville 23 en direction
de l'élément de contact 34 solidaire du tambour 29 et, d'autre
part, l'armage du ressort spirale 20, dont l'extrémité inté-
rieure e~t solid~:ire de :I'arbre L:Lxe 15.
Lorsque la cheville 23 rencontre l'élément de contact 34,
une impulsion est produite par le générateur d'impulsion 46 et
transmise à 1'élément logique ET 45. Etant donné que cette
impulsion peut interven:Lr avant la fin d'un point, le détec-
teur de position 43 de la barre à aiguille communique au
compteur 42, le moment où le point en cours de confection est
terminé. A ce moment, une impulsion appara~t a la sortie du
bloc ~4, de sorte que 1'él~ment loqique ET 45 produit un
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signal qu'il transmet au compteur d'adresses de phases 41, qui
indique, ~ la m~moire d'adresses de phases 38, la fin de la
phase en cours. Si l'op~rateur a choisi un mode de travail
automatique, la m~moi.re d'adresses (le phases 38 commute la
mémoire électronique 39 sur la phase 2 et fait repartir le
processus de couture qui avait été interrompu à la fin de la
phase 1. Dans le cas du mode de travail dit "manuel", l'opéra-
teur doit actionner le contact manuel 48 pour amorcer la phase
suivante.
La machine ramène le tissu T en arrière en effectuant une
couture droite parallèJ.e à la couture en zig-zag de la phase
1. Comme le pignon 16 n'a pas quitté le tissu, il est tourné
en sens inverse, ramenant; la cheville 23 vers le contact 28 et
désarmant le ressort 20.
Dès que cette seconde phase est terminée, par la rencon-
tre de la cheville 23 et de l'élément de contact 28 et l'indi-
cation, par le compteur 42, de la fin du point en cours d'exé-
cution, le processus d'amorçage de la phase 3 se répète, comme
dans le cas du pas.sage de la phase 1 à la phase 2 décrit ci~
dessus. Ensuite, les phases 4, 5 et 6 sont exécutées successi-
vement de la même mani~re, après quoi la boutonnière est
terminée. En relevant le pied presse-étoffe 4 de la machine,
le pignon 16 est libéré, permettant au ressort 20 de ramener
le barîllet 19 dans sa position initiale avec la cheville 23
contre l'élément de contact 28.
Grâce, notamment, au ressort 20 qui ramène le barillet 19
et sa cheville 23 ~ leur position de départ dès que le pignon
16 est dégagé du tissu, ce dispositif peut etre utilis~ pour
rép~ter n'importe quel motif sur une meme longueur déterminée
par ]a pc~itiorl(le la ~~r~ tion :10 dll ~am~)our 29. l::n effet,
une fois la longueur choisie, sur cette graduation 30, celle~
ci reste dans cette position et la cheville 23 se déplace de
l'élément de contact fixe 28 à l'élément de contact 34 soli~
daire du tambour 29. Dès que le pied presseur 4 est relevé,
cette cheville 23 est ramenée contre l'élément de contact 28
sans que la graduation 30 ne bouge, de sorte que la meme
longueur de couture peut être répétée tant que l'on ne modifie
pas la position de la graduation 30 du tambour 29.
