Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
~7~3~
CONT~NANT A VOL~TS RABATTAB~S FORM~S A PARTIR
D'UN~ PARTIK ORIGINAIR~M~NT SITUE8 LAT~RAL~M~NT A UNE
BAND~ D~ CARTON
_____________________________________________________
On conna~t des contenants constitués d'une bande
de carton, g~n~ralement en carton ondulé, de forme rectangu-
laire et portant sur sa face dite "interne" deux volets
di~posés face à face, transversalement, au-dessus d'une
partie de la banle dont l'aire constitue une base sur
l~quelle on pose le ou les objets à conditionner.
Pour cela, on soulève les volets qui se plient de
ba~ en haut selon des lignes transversales à eux-mames, on
po~e le ou les objets sur la ba~e, puis on rabat les volets
pr6cédemment soulevés afin que ceux-ci, par un pliage trans-
versal inverse du premier, c'est-à-dire de haut en bas,
s'appliquent sur les objets, parallèlement à la base.
Ensuite, on plie la bande proprement dite trans-
versalement à elle-m~eme, c'est-à-dire perpendiculairement à
la direction du pliage initial tes volet3, et l'on enveloppe
ainsi le ou les objets de tous catés, la bande étant mainte-
nue repliée par différents moyens possibles : adhésif,agrafes, ceinturage par un lien, etc. pour constituer un
contenant terminé.
Les volets sont fixés à la base (le plus souvent
par collage) par des marges latérales, le long des bords
longitudinaux de la bande, de sorte qu'après pliage de celle-
ci, il appara~t sur les deux petites "faces" du contenant,
des creux bordés d'un "trottoir" sur leur quatre côtés et
donc particulièrement efficaces pour la protection du ou des
objets enveloppés. ~n effet, les petites "faces" du conte-
nant terminé sont en fait constitués par la fraction desvolet~ située entre les plis inversés créés respectivemeDt
lors du soul~vement et lors du rabattement desdits volets.
~Or, la largeur des marges selon lesquelles les volets sont
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fixés à la bande détermine la largeur du "trottoir" qui
reporte la petite "face" vers l'intérieur, la bande ayant,
après pliage, des bords latéraux tous alignés entre eux et
avec le bord extérieur des marges.
S La structure que l'on vient de décrire est connue
en elle-m~me et elle s'incarDe en pratique selon des
variantes plus ou moins perfectionnées.
Mais une telle structure ne doit pas s'analyser ex
nihilo car elle ne peut résulter, dans la réalité économique
quotidienne, que ie la mise en oeuvre de moyens concrets,
intustriel~ et pratiques.
On ne peut tonc pas considérer une structure,
quelle qu'elle soit, en comptant pour négligeables les
moyens qui seront nécessaires à son obtention. On peut
toujours "imaginer" des procédés, des mécanismes, des
mouvements théoriquement possibles mais bien souvent ils
~'avèrent peu adaptés, voire même inadaptés, aux impératifs
industriels.
Pour situer l'état de la technique, on peut citer
le tocument FR-A-2 563 192 qui décrit un emballage composé
d'une bande rectangulaire dont une extrémité est solidaire
d'un panneau extérieur portant les volets et devant etre
rabattu transversalement puis fixé à la baDde proprement
tite.
. Un tel emballage est économique car il est issu
t'un flan lui-m~me rectangulaire et, donc, d'une géométrie
particulièrement rationnelle du fait que les flans sont
découpés daDs des plaques, provenant elles-memes de bandes
en bobines, de sorte qu'en choisissant judicieusement les
dimensions des plaques et des flans, on élimine absolument
toutes les chutes de matière et l'on parvient à une produc-
tion économique et rationnelle.
Mais, dans la pratique, on a constaté qu'un embal-
lage de ce type présente des inconvénients de fabrication.
,,
~.. ,.. ,.,.. ~ ' -
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En effet, les bandes en cours de fabrication sont
déplacées dans la machine au moyen d'organes mécaniques
d'entra~nement tels que des courroies ou des trains de
galets. Or un contenant du type visé par la pré~ente inven-
5 tion étant obtenu à partir d'une bande rectangulaire démunied~ toute partie dépassant latéralement, les organes d'en-
tra~nement sont n~ce~sairement placés sur la bande elle-
mame, c'e~t-à-dire là où précisément on doit rabattre le
~ .
p~nneau.
A cette dif~iculté, s'ajoute celle qui provient du
d~pat de colle qui ne peut pas se faire comme d'habitude
pui~que le panneau à coller se trouve, évidemment, à
l'aplomb de~ endroits où la colle doit être déposée. Le
problème n'est pas insoluble en théorie mais il est encore
15 non r~901u et il ne pourrait 1'8tre qu'au prix de complica~
tions mécanique3 incompatibles avec la recherche d'un prix
de revient tre~ bas, indispensable à des contenant~ du type
vi~ ici.
La solution à ce~ problème~ consiste à modifier
20 les machines exi~tantes.
Pour éviter un tel inconvénient, on a adopté une
méthode de ~abrication différente et plus simple car elle
évite de transformer les machines existantes : au lieu de
déplacer le flan longitudinalement, on le déplace transver-
25 salement à lui-même, de sorte que son entra~nement par le~
courroies habituelles est plus simple puisque l'on di~pose
de plus de place et que le panneau d'extrémité à soulever
puis à rabattre est placé latéralement par rapport à la
machine.
On peut alors utiliser les rampes, galets et
autres organes mécaniques courants pour effectuer le soulè-
vement, le pliage, le rabattement et le pressage du panneau
,sur les rubans de colle.
, .
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Mais l'on se trouve encore devant des difficultés
car la disposition du panneau à l'extrémité de la bande
augmente la différence entre longueur et largeur du flan
avant rabattement du panneau.
S ~n effet, le flan est mal maintenu car les cour-
roies d'entra~nement ne peuvent évidemment pas se trouver
sur le panneau à rabattre, lequel doit rester libre, mais
elles ne peuvsnt pas non plus se trouver à l'endroit de la
bande qui doit recevoir ce panneau. Finalement, les cour-
roie~ se trouvent~décalées latéralement d'une distaDce très
importante puisque celle qui est la plus proche du panneau à
rabattre se trouve à une distance égale à deux fois la
largeur de celui-ci.
Il résulte de ces di6positions que les flans sont
15 maintenus, guidé~ et déplacés de manière assez médiocre et
l'on évite les incidents (bourrage, mise en travers d'un
flan, patinage, etc.) en faisant fonctionner la machine à
vite~e réduite par rapport à ses possibilités.
Le dépôt des rubans de colle nécessaires à la
20 fixation de3 volet~ est plus compliqué car ces rubans au
lieu d'être longitudinaux et paralleles au sens du déplace-
ment sur la machine, sont transversaux à ce mouvement. Or,
pour former un ruban de colle parallèlement au sens du
déplacement du flan, il suffit d'un bec de distribution et
25 de tempori~er la durée d'écoulement en fonction de la
vitesse de déplacement, alors que pour former un ruban de
colle transversal, il faut soit un ajutage de la m~eme lon-
guenr que le ruban à former, soit une rangée de becs placés
transversalement les uns contre les autres et, de toutes
30 façon6, limiter le temps d'écoulement à un jet rapide pour
créer le ruban entier en une seule projection, le temps
d'écoulement augmentant la largeur du ruban et non sa
longueur.
La présente invention remédie aux inconvénients
35 ,rappelés ci-dessus en conciliant les avantages d'un flan
parfaitement rectangulaire et les impératifs techniques des
~,:. , : . , .:
~,'. ~': '' ' .
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machines existantes, le tout pour parvenir à un contenant
présentant au moins les caractéristiques et avantages déjà
connus, ceux-ci pouvant même être accrus gr~ce à des perfec-
tionnements complémentaires.
A cette fin, l'invention a pour objet un contenant
destiné à envelopper au moins un objet par pliage de pan-
neaux et de volets faisant partie d'une même bande de
carton, ou matière analogue, bande du type comprenant une
aire sur laquelle se trouvent deux volets fixés à elle par
des marges latéral~s, ces volets et leurs marges constituant
ensemble un panneau unique extérieur à la bande proprement
dite, rabattu sur ladite bande et fixé à elle par les marges
des volets, caractérisé en ce que le panneau extérieur est
solidaire de la bande selon une fraction de l'un de ses
bords longitudinaux et est rabattu sur la face interne de la
baDde le long de ladite fraction du bord longitudinal en
cause.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- un bord traDsversal du panneau unique extérieur est aligné
avec l'une des deux extrémités transversales de la bande;
- les bords transversaux du panneau unique extérieur sont
éloignés des deux extrémités transversales de la bande;
- les deux volets sont déterminés par des lignes de coupe du
panneau unique extérieur qui présentent d'une part des
segments substantiellement transver~aux aux volets, et
donc substantiellement longitudinaux ~ la bande, et d'au-
tre part au moins UD segmeDt de liaisoD des préc~dents,
déterminant de~ arêtes qui appartienneDt respectivement à
chacun des deux volets et qui sont orientées de telle
sorte que par contact mutuel elles sont géométriquement
incompatibles avec l'écartement relatif des deux volets,
au moins sur une partie de leur longueur;
- le contenant comprend un seul ~egment de liaison qui est
rectiligDe et oblique;
,- le contenaDt comprend au moins un segment de liaison qui
présente des sinuosités;
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- le segment de liaison a un parcours en dents de scie;
- les sinuosités ont un sommet et un fond arrondis;
- la bande ~tant en carton ondulé dont les cannelures sont
transversale~ à la bande, et donc longitudinales aux
volets, sinuosités ont une profondeur au moins égale ~ une
fois et demi le pas des cannelures;
- le contenant comprend deux segments de liaison
déterminant une patte solidaire de l'un des deux volets
et un logement co~plémentaire dans l'autre volet;
1~ ~ la patte a une ex~rémité libre qui présente une encoche;
- le contenant comprend deux segments de liaison, eux-mêmes
composés de trois fractions décalées angulairement, cet
ensemble formant deux crochets opposés.
L'invention a également pour objet un procédé de
fabrication d'un contenant du type ci-dessus, caractérisé en
ce qu'il consiste à déterminer par découpe et marquage dans
une même plaque au moins deux flans des*inés ~ constituer
deux contenants identiques placés tête bèche et comprenant
chacun une bande rectangulaire et un panneau unique latéral,
à plier les flans l'un contre l'autre pour que le panneau
latéral de chacun soit appliqué sur la bande de l'autre, à
fixer ledit panneau à ladite bande par des marges et à
séparer les deux contenants pour les rendre indépendants
l'un de l'autre, chacun desditq contenant~ possédant une
bande et un panneau fixé sur elle et pr~sentant deux ~arges
latérales ainsi que deux volets.
L'invention sera mieux comprise par la description
détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien
entendu, la description et le dessin ne sont donn~s qu'à
titre d'exe~ple indicatif et non limitatif.
La figure l est une vue schématique en perspective
montrant un contenant conforme à l'invention, découpé et
marqué de li~nes de pliage, a~ant rabattement du panneau
unique extérieur sur la bande proprement dite.
.,
~:. ` " ~ . ": '.
~,. .,.... .
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,~. ,,
La figure 2 est une vue schématique en perspective
montrant un contenant conforme à l'invention prêt à recevoir
des objets a emballer.
La figure 3 est une vue schématique en perspective
S illustrant le contenant de la figure 2 en cours d'utilisa-
tion pour envelopper un livre.
La figure 4 est une vue sch~matique montrant le
conSenant des figures 1 à 3 enveloppant le livre et cours de
finition.
La figurl 5 illustre un mode de réalisation parti-
culier d'un contenant du type des figures 1 à 4 et grâce
auquel on peut utiliser des machines standards pour sa
fabrication, prévoyant l'association de deux flan~.
La figure 6 est une vue schématique montrant le
repliement des deux flans l'un sur l'autre et leur collage
en vue de constituer deux contenants complets.
La figure 7 est une vue schématique illustrant
l'obtention de deux contenants complets distincts obtenus
par tissociation des deux flans.
Les figures 8-9, 10-11, 12-13, 14-15, 16-17 et 18-
19 illustrent deux par deux des variantes de réalisation
d'un contenant conforme à l'invention comportant des moyens
de retenue des volets rabattus sur un objet emballé.
Les figures 20 et Zl sont des vues schématiques
partielles respectivement en plan et en coupe d'une feuille
de carton ondulé utilisée pour constituer un contenant
conforme à l'invention, ces vues illustrant une caractéris-
tique de l'invention pour la découpe des volets.
Les figures 22 et 23 60nt des vues schématiques
partielles respectivement en coupe et en plan illustrant les
inconvénients d'une découpe aléatoire des volets.
Les figures 24 et 25 sont des vues schématiques
partielles en coupe illustrant les avantages d'une découpe
des volets conforme à l'invention.
35 . ~n se reportant au dessin, on voit un contenant
conforme à l'invention qui comprend une bande de carton
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ondulé 1 présentant deux catés longitudinaux 2 et 3 et deux
extrémités respectivement 4 et 5 perpendiculaires aux c8tés
2 et 3, de ~orte que la bande a un contour parfaitement
rectangulaire.
Cette bande 1 est solidaire d'un panneau unique
latéral 6 déterminé par deux bords transversaux 7 et 8, un
bord longitudinal 9 et une ligne de pliage 10. Les deux
bords transver~aux 7 et 8 ont la même étendue qui est égale
à la largeur de la hande 1, c'est-à-dire que les bords 4, 5,
10 7 et 8 sont égaux. ~
Le panneau unique 6 est marqué d'une part de deux
lignes de pliage 11 et 12 parallèles et écartées d'une
distance x, respectivement du bord 9 et de la ligne de
pliage 10 et d'autre part d'une ligne de coupure médiane 13
déterminant deux volets 14 et 15.
Afin que le panneau unique 6 reste intact, et ne
se dissocie pas selon la ligne de coupure 13, celle-ci est
interrompue sur de courtes distances 16 et 17 appelées
"point4 d'attache".
Dans la situation de la figure 1, le contenant
conforme a l'invention est absolument complet puisqu'il
comporte toutes les parties qui sont nécessaires à son usage
mais il n'est encore que virtuel car il faut que les volets
14 et 15 soient a l'aplomb de la bande 1 et de préférence
fixés a celle-ci
Cela est obtenu en pliant le panneau unique 6 et
en le rabattant selon la ligne de pliage 10 sur la bande 1,
comme l'indique la flêche Fl sur la figure 1.
Les lignes de pliage 11 et 12 déterminent des
30 marges 18 et 19 de largeur x destinées a ~tre fixées à la
bande 1, avantageusement par collage. Cette position est
représentée en traits pointillés sur la figure 2.
Pour illu3trer clairement le pliage du panneau
unique 6, on a représenté un petit bourrelet lOa de part et
3s-'d'autre de la ligne de pliage 10 mais en réalité, ce pliage
est à peu pres invisible. Comme on le sait, le carton ondulé
,~,,t,~
,! ~ " , :. ' . : . .
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"double face" est formé de trois feuilles : deux feuilles
ext~rieures planes collées à une feuille intérieure ondulée.
La ligne de pliage 10, dans ce cas, coupe la feuille plane
de la face externe de la bande 1 et la feuille ondulée en
laissant intacte la feuille plane de la face interne de la
bande 1. Après pliage, la tranche se présente comme une
coupure entière car on ne discerne qu'avec beaucoup d'atten-
tion la feuille plane pliée sur elle-même. Le pliage est
donc pratiquement invisible et le bourrelet 10a n'existe
pas.
Avec du carton compact, on pourrait aussi parvenir
a un pliage face sur face pratiquement invisible, en créant
la ligne de pliage 10 par coupure ~ mi-chair. En revanche,
on pourrait discerner le pliage si l'on créait la ligne 10
par rainage car alors on provoque un refoulement du carton
et non une coupure.
Gr~ce a un trou 20 qui transperce le panneau 6, il
est po~sible d'insérer un doigt entre la base 20 et les deux
volets 14 et 15 pour briser les points d'attache 16-17 et
soulever les volets 14 et 15 qui se séparent selon la ligne
de coupure 13 et qui se redressent selon les lignes de
pliage 11 et 12, comme l'indiquent les flêches F2 et F3.
Cette position est représentée en traits continus sur la
figure 2.
Apras séparation des volets 14 et 15 selon la
ligne te coupure 13, les volets présentent chacun un bord
respectivement 14a et 15a, transversal à eux et donc longi-
tudinal à la bande 1. Le trou 20 donne naissance à deux
encoches 20_ et 20b sur les bords 14a et 15a.
On voit que la partie de la face dite "interne" de
la bande 1, située entre le bord transversal 5 et une ligne
virtuelle ~ indiquée en trait mixte sur la figure 1, consti-
tue une base 21 qui est recouverte entièrement par le
panneau 6 quand celui-ci est rabattu sur elle, et qui ent
,démasquée selon la surface des volets 14 et 15 quand ceux-ci
sont soulevés.
! i~
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Ainsi que cela est connu en soi, on dispose le ou
les objets a envelopper (ici un livre A) sur la base 21
apr~s redressement des volets 14 et 15, puis on rabat ceux-
ci sur le livre A en les plisnt au plus près de ses bords
supérieurs, selon des lignes 22 et 23 qui sont de préférence
prémarquées, surtout si le contenant est fait en carton
ondulé dont les cannelures sont transversales ~ la bande 1
et donc perpendiculaires aux lignes 22 et 23, ce qui est le
cas ici (les cannelures 24 sont visibles aux arrachements de
la figure 1).
~ n~uite, on plie la bande 1 transversalement à
elle-même selon des lignes qui se forment facilement, gr~ce
aux cannelures 24, aux arêtes du volume constitué par le
livre A et le~ volets 14 et 14 rabattus sur lui.
Sur la figure 4, on voit la finition du ConteDant
et l'on voit que le pliage de la bande 1 donne naissance à
une grande face 30 qui est la partie "externe" de la base
21, une petite face 31 au droit de la face du livre A adaja-
cente au bord 7, lequel a maintenant deux segments séparés
(un sur chaque volet 14-15) ~ensiblement selon un parcours
en Z, une grande face 32 sur la partie des volets 14 et 15
rabattue sur le livre A, une petite face 33 au droit de la
face du livre A opposée à la précédente, qui est adjacente
au bord 8, lequel a maintenant deux segmeDts séparés (un sur
chaque volet 14-15) sensiblement selon un parcours en Z et,
enfin, un rabat 34 appliqué sur la grande face 30.
On a ainsi constitué quatre des six faces d'un
parallélépipède rectangle, les deux dernières faces étant en
retrait de la distance x et constituées par la partie retée
redressée des volets 14 et 15. Le livre A est donc enveloppé
de tous côtés et est particulièrement bien protégé grace aux
marges 18 et 19 qui placent les bords 2 et 3 de la bande 1
en relief pour jouer, si besoin est, le rôle d'amortisseurs
de chocs.
,,
. ~; . .: , .. : ,
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Pour maintenir le contenant fermé, tel qu'il se
présente sur la figure 4, on dispose de différents moyens
bien connus de l'homme de métier.
Ici, on a retenu l'exemple qui consiste à prévoir
5 un adhésif sur la face interne de la bande l, le long de son
bord transversal 4.
On peut par exemple utiliser un ruban protecteur
amovible 25 qui, après retrait, démasque un adhésif 26, cet
ensemble de type connu étant mis en place comme sait le
10 faire l'homme de métier.
Au mom~nt de l'emballage du livre A, par exemple
dans la situation de la figure 3, on retire le ruban protec-
teur 25 afin de rendre l'adhésif 26 opérationnel. A la fiD
de l'enveloppement, quand on applique le rabat 34 sur la
15 grande face 30, on obtient de manière quasi automatique la
~ermeture du contenant par collage dudit rabat 34 sur la
face 30 selon toute leur largeur.
Bien entendu, on peut utiliser d'autres moyens,
notamment un adhésif étendu au dernier moment, non seulement
20 prè~ du bord transversal 4 mais aussi sur les volets 14 et
15 pour les immobiliser et ~viter tout glissement latéral
accidentel.
Sur la figure 5, on voit comment on obtient un
contenaDt ayaDt UD flan tel que celui de la figure l, sans
25 pour autant créer la moindre chute. i
Dan~ une plaque rectangulaire de dimensions norma-
li~ées, on crée deux flans identiques l00 et 200 placés tête-
bache. On crée ces flans par marquage de lignes de coupure
et de lignes de pliage qui portent les mêmes références que
30 cellss de-~ figures l à 4 mais combinées a la première cen-
taine ou à la deuxième centaine selon qu'elles appartiennent
au flan l00 ou au flan 200.
Bien entendu, selon les dimensions relatives de la
plaque rectangulaire et des flans à créer, on psut placer
35 plus d'une paire de flans puisque chacune de ces paires '~
~s'inscrit dans un rectangle parfait. A partir non plus d'une
Z~30~6
plaque mais d'uDe bobine, on peut mame faire une découpe en
continu ou ~emi-continu.
~ntre les deux flans 100 et 200 d'une meme paire,
oo cr~e une coupure longitudinale 40 et deux coupures trans-
versales 41 et 42 ménageant des points d'attache 43, 44 et
45 afin de permettre le maintien relatif puis la séparation
ultérieure des deux flans 100 et 200 en vue d'obtenir deux
contenants distincts.
Apr~s voir été marqué comme indiqué, l'élément en
carton constituant ~la paire de flans 100-200 de la figure 5
est introduit tans une machine de type connu ayant des
guides et des moyens d'entra~nement dudit élément dans son
sens longitudinal. Sur la figure 5 on a évoqué la solution
class~que de courroies mobiles d'entra~nement 300 et 301
parallèles et situées respectivement sous et sur l'élément
en carton qui se trouve ainsi pincé par elles, celles-ci
étant placées à peu près au milieu de la largeur du flan
200.
La machine est munie d'ajutages 302 et 303 situés
au-des~u~ du flan 200, à l'aplomb des zones devant consti-
tuer des marges 118-218 et 119-219 (correspondant aux marges
18 et 19 des figures 2 et 3). Ces dispositions sont connues
en ~oi et sont associ~es à un mécanisme de distribution
d'adhé~if à fonctionnement réglé automatiquement. L'élément
de carton étant sensé se déplacer dans le sens de la flêche
F4, le~ ajutages 302 et 303 déposent d'abord, simultanément,
deux rubans d'adhésif 219a et 218a sur la bande 201, là où
doivent 8tre collées les marges 219 et 218 du panneau 206,
puis ensuite, simultanément, deux rubans d'adhésif 118_ et
ll9a sur le panneau 106, là où doivent se coller les marges
118 et 119 sur la bande 101~
On remarque que le dépôt de l'adhésif se produit
de manière classique et simple : par temporisation du méca-
nisme de distribution, les rubans dépos~s étant parallèles
Jau sens de déplacement de l'él~ment en carton.
.
12
. , ~ .: ....... 1
Z007036
La courroie 300 soutient l'élément en carton et
peut s'étendre sur toute la longueur de la machine. La cour-
roie 301, au contraire, passe sur une poulie de retour tnon
représentée) située juste avant l'endroit où le flan 100 et
le panneau 206 doivent être appliqués, par redressement puis
rabattement, sur le panneau 106 et le flan 200.
Cette opération est banale avec les machines exis-
tante~ et dénommées "plieuses colleuses", de sorte qu'elle
ne ~era pas d~crite4en détail.
La figure 6 shématise cette opération : en trait
continu se trouve la partie qui reste parallèle à elle-m~me
sur la machine, c'est-à-dire le flan 200, comprenant la
bante 201 et le panneau 106. En trait pointillé se trouve le
fl~n 100 comprenant la bande 101 et le panneau 206 dans leur
po~ition de départ (l'élément de carton est encore "à
plat"). En trait mixte et en trait plein, on a représenté
deux positions intcrmédiaires du flan 100 et du psnneau 206
~ ont été soulevés selon la flache F6 de leur position
primitive et sont en cours de rabattement selon la flêche F6
contre le flan 200 et le panneau 106.
~ n réalité, ces mouvements sont progressifs dans
le sens du déplacement et la partie soulevée reste stable
gr~ce à des guides (galets étagés, rampes etc.) et à une
courroie longitudinale (non représentée) qui prend appui
25 ~elon un parcours hélico;dal sur la face extérieure du f$an ...
100. : ~
Ainsi que cela est connu en soi, on coordonne . .
l'emplacement de la poulie de retour de la courroie 300, les
guides et la courroie à parcours hélicoldal. Celle-ci exerce
un pression sur le flan à rabattre, pression ayant une
composante verticale qui contribue à maintenir non seulement - :
la partie mobile 100-206 mais m~me la partie horizontale 200-
106 lorsque celle-ci a échappé à la courroie 300.
13
.' ' ' ! . ' , ' ' . . . .
2007~)36
Lorsque les parties lO0-206 sont appliquées sur
le~ parties 200-106, un mécanisme de pre~sion connu en soi
(non représenté) assure la prise de l'adhésif, de sorte que
l'on a constitué deux contenants complets disposés tate-
beche, l'un 100-106 et l'autre 200-206.
Par des moyens simples et a la portée de l'homme
de métier, il suffit de les séparer en rompant les points
t'attache 43, 44 ~t 45. Il faut noter que les deux parties
repliées pos~édant deux charnières que sont les lignes de
pliage 110 et 210, les points d'attache 43 ne sont pas
intispensables.
Cette méthode de fabrication permet d'utiliser des
machines pratiquement standards et comme l'on obtient deux
contenants à la fois, à vite3se donnée on a une production
double et un coût de revient nettement abaissé.
Il existe un risque de glissement latéral des
volet~ 14 et 15. La probabilité d'un tel accident est faible
mai~ non nulle du fait qu'un contenant selon l'invention est
utilisable aussi bien pour l'emballage d'un objet de dimen-
~ions connues, que pour l'emballage d'objets différents, auxtimensions desquels il s'adapte parfaitement. C'est pourquoi
cet accident peut se produire tu fait que les conditions
d'emploi diffèrent. Les risques s'accroissent quand plu-
sieurs conditions défavorables sont réunies : l'objet
emballé est lourd, épais, glissant et nettement plus court
que la distaDce qui sépare les deux lignes 11 et 12, par
exemple.
Avec cette géométrie, la partie des volets 14 et
15 placée sur les objets et appliquée contre eux par la
bande 1 repliée est courte alors que corrélativement la
partie des volets 14 et 15 redressée est longue. Comme
l'objet est plus court que la distance existant entre les
,lignes ll et 12, il peut se déplacer plus ou moins brutale-
ment lors des mouvements que le contenant subit pendant son
14
~: - . .. ~.,
... ~,
.. ~ , ,
2007036
,:,
transport et ses manipulations. Ces mouvements transversaux
de l'objet sont facilités s'il est glissant, ce qui peut
être le cas de livres à jaquette en papier glacé.
Des coups répétés sur les volets 14 et 15 peuvent
alor~ aboutir ~ repousser l'un de ces volets vers l'exté-
rieur, son extrémité libre échappant à son pincement entre
l'objet emballé et la bande 1 repliée. La protection laté-
rale de l'objet dispara~t et ce dernier peut s'échapper hors
du contenant.
Pour a'opaoser à tout mouvement des volets 14-1~,
on peut utiliser la solution qui consiste non plus ~ieulement
~ pincer, serrer, les volets contre l'objet emballé par la
bande repliée 1, mais à coller celle-ci aux volets.
Cependant, cette solution n'est facilement utili-
Jable qu'en prévoyant un conditionnement mécanique, caralors la machine peut sans difficulté déposer un adhésif sur
le~ volets rabattus, avant repliement de -la bande 1.
En revanc~e, quand les contenants conformes à
l'invention sont utilisés pour un emballage manuel, il faut
20 6viter l'emploi d'adhésif qui peut se répandre accidentel~
lement quand il e$t liquide, qui peut souiller l'objet
emball~ 5~il est mal déposé et dosé etc.
C'est pourquoi, selon l'invention, on prévoit des
moyens mécaniques sur les volets 14 et 1~ afin qu'ils soient
25 retenus en position malgré d'éventuelles contraintes les
~ollicitant vers leur désunion.
Sur les figures 8 à 19, on a représenté diffé-
rentes variantes des moyens mécaniques de maintien des
volets et, pour simplifier le dessin, on n'a représenté que
30 le panneau 6, à l'exclusion des autres parties du contenant.
Il faut rappeler que les volets 14 et 1~, lor~iqu'-
ils sont à plat, avant redressement, sont bord à bord (avec
l'exemple des figures 1 à 7, les bords sont créés par une
seule et même ligne de coupure 13). En revanche, après
35 remballage de l'objet A, ils ne peuvent plus être bord à bord
car ils sont chacun raccourcis, dans le plan parallèle à la
-., ' ' . . : ' ' ~
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base 21, d'une longueur au moins égale à l'épaisseur de
l'objet A. Sur les figures 2 et 3, on voit que leur longueur
L d'origine se subdivise en une hauteur h correspondant
lépaisseur de l'objet A et une longueur subsistante 1. Leurs
bords en regard sont donc plus ou moins écartés selon cette
épaisseur.
Sur la figure 8, on voit que les volets 14 et 15
~ont diff~renciés par des lignes de coupe qui comprennent
deux segments substantiellement transversaux 50 et 51 et un
~egment de liaison oblique 52.
Sur la f~gure 9, on voit qu'après séparation des
volet~ 14 et 15, redressement de ceux-ci et rabattement sur
l'objet A, les bords créés par les segments 50 et 51 sont
~cartés auant aux bords (ou arates) créés par le segment de
liaison 52, ils sont remis l'un contre l'autre lors du
rabattement des volets 14 et 15 mais étant donné l'obliquité
du segment 52, cela ne peut atre obtenu que par un écarte-
ment perpendiculaire (longitudinal à la bande 1 et transver-
~al aux volets) corrélatif des volets 14 et 15, écartement
rendu possible grâce à l'élasticité du carton et de la
structure du contenant.
Ainsi, la bande 1 lors de son pliage transversal,
s'applique au plus près des bords longitudinaux r~ et 8 des
volets 14 et 15 (transversaux à la bande 1) et s'oppose
~nergiquement à leur écartement latéral car tout effort
dirigé latéralement (et donc transversalement à la bande 1)
tend à écarter les volets 14 et 15, mais par l'effet de
rampe des bords obliques, cet effort latéral se transforme
en un effort longitudinal à la bande 1 auquel résiste sans
peine la bande 1 repliée sur elle-même.
On note que l'effet décrit se produit d'autant
plus nettement que les volets 14 et 15 sont plus écartés
mais le phénomène est continu et permet donc d'obtenir
l'effet de coincement (ou "d'accrochage") pour des objets A
de différentes épaisseurs.
,~
16
,~ :
,
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Sur la figure 10, on voit un autre exemple selon
lequel les volets 14 et 15 sont déterminés par des lignes de
coupe comprenant deux segments substantiellement transver-
saux aux volets 50 et 51 et par deux segments de liaison
ayant eux-mêmes trois fractions respectivement 53, 54 et 55,
53', 54' et 55'créant un vide central 56 et deux crochets
oppo~és et interpénétrés 57 et 58.
Sur la figure 11, on voit qu'aprqs redressement
des volets 14 et 16 puis rabattement de ceux-ci sur l'objet
A, les extrémités des volets se sont écartée~ et, donc, les
crochet~ 57 et 58 se sont rapprochés jusqu'~ être au contact
l'un de l'autre et s'opposent ainsi à tout écartement sup-
pl6mentaire des volet~ 14 et 15.
Les crochets 57 et 58 ne donnant qu'une seule
po~ition de blocage, cette variante n'est intére~sante que
pour un objet A dont l'épai~seur et la longueur sont connues
et corre~pondent aussi exactement que possible à la coopéra-
tion effective des crochets 57 et 58.
A noter également que contrairement à la variante
des figures 8 et 9, le blocage est strictement perpendicu-
laire a l'effort latéral à combattre, sans report des
contraintes dans une direction différente.
Sur la figure 12, on voit une variante ~elon
laquelle un ~eul segment de liaison 59 a un parcours 3inueux
et, plus précisément, en dents de scie.
Chaque volet 14-15 présente ainsi deux dents 60-61
et 60'-61'. Avant usage, les quatre dents sont en prise.
Sur la figure 13, on voit qu'après redre~sement
des volets 14 et 15 puis rabattement de ceux-ci sur l'objet
A, seules sont en prise les dents 61 et 60', c'est-à-dire
que cette variante, comme celle des figures 10 et 11 ne
donne qu'une seule position de blocage et n'e~t donc inté-
ressante que pour un objet A de dimensions connues.
Cette variante presente quand même les avantages
~e celle des figures 8 et 9 car l'inclinaison des arêtes en
contact correspond à l'obliquité du segment de liaison 52,
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de sorte qu'ici encore on reporte sur la bande 1 les efforts
lat~raux exercés sur les volets 14 et 15 : plus l'effort est
intense, plus le blocage est efficace.
Sur la figure 14, on a représenté une variante
S prochs de eelle des figures 12 et 13 puisque l'on retrouve
un seul segment de liaison 62 en dents de scie.
Le volet 14 présente trois dents de scie 63, 64 et
65, le volet 15 en présentant également trois 63', 64' et
65'.
Sur la fi~ure 15, on voit qu'apres redressement
tes volets 14 et 15 puis rabattement de ceux-ci sur l~objet
A, on dispose de deux possibilités de réglage selon que les
tents te scie en prise sont au nombre de deux ou de une
~oule par volet.
Le r~glage n'est pas continu comme dans le cas des
figures 8 et 9 mais il n'est pas non plus limité a une seule
possibilité comme dans le cas des figures 10 ~ 13.
On remarque que les arateis en contact des dents de
scie ne sont plus obliques mais perpendiculaires au sens des
20 ~fforts latéraux.
Cette variante combine donc le blocage positif des
figures 10 et 11 et une possibilité de réglage.
On comprend que plus le nombre de dents de scie
est grand, plus le nombre de positions des volets 14 et 15
25 est lui-même grand.
Sur la figure 16, on a représenté une variante
selon laquelle un seul segment de liaison 66 a un parcours
sinueux et non plus en dents de scie mais selon une série de
languettes à sommets et fonds arrondis.
3~ Sur la figure 17, on voit qu'après redressement
des volets 14 et 15 puis rabattement de ceux-ci sur l'objet
A, des languettes sont en prise en nombre plus ou moins
grand selon l'écartement des volets (selon la valeur de la
largeur résiduelle 1 indiquée sur la figure 3).
35 ~ Cette variante illustre la possibilité que donne
l'invention d'adapter un contenant de dimensions données à
. . ~. j. , ,, :
.
;,~: ' ' ''-- -
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des objets A de différents formats selon une gradation
d'autant plus fine que le nombre de languettes est grand.
La figure 18 illustre une autre variante du m~me
type ~elon laquelle une partie de l'un des volets est empri-
~onn~e entre deux catés parallèles d'un logement de l'autrevolet, cette structure empachant les déplacements des volets
décrits en regard des figures 8-9 et 12-13.
On voit que les volets 14 et 15 sont déterminés
par des lignes de coupe présentant trois segments substan-
tiellement transve~saux aux volets 67, 68 et 69 décalés etr~unis par deux segments de liaison à parcours sinueux 70 et
71 formant deux séri~s de languettes ~ sommets et fonds
arrondis. On constitue ainsi une patte 72 solidaire du volet
14 et un logement 73 dans le volet 15.
Sur la figure 19, on voit qu'après redressement
des volets 14 et 15 puis rabattement de ceux- ci sur l'objet
A, des laDguettes de la patte 72 sont en prise avec des
languette~ du logement 73 en nombre plus ou moins grand
~elon l'~cartement des volets (selon la valeur de la largeur
résiduelle 1 indiquée sur la figure 3).
Pour d~gager facilement les volets 14 et 15 au
moment de la mise en place de l'objet A, la patte 72 pré-
sente à son extrémité une encoche 74 permettant d'insérer un
doigt.
Ces deux dernières variantes montrent qu'en multi-
pliant le nom~re de sinuosités du ou des segments de liaison
(dents de scie ou languettes) on multiplie les possibilités
de réglage.
En fait, cela reste du domaine de la théorie car
en pratique OD se heurte vite à une limite car au-des~ous de
certaines dimensions, les sinuosités échappent l'une à
l'autre et laissent gli~ser les volets, ce qui est évidem-
ment contraire au but recherché.
Cela sera bien compris en se reportant aux figures
35,20 à 25.
19
Z007036
Sur la figure 20, on voit ie tracé sinueux d'un
segment de liaison du même type que le segment 66 des
figures 16-17 et que les segments 70-71 des figures 18-19.
Pour plu8 de simplicité on le désigne par la seule référence
66.
La coupe traverse la feuille de carton ondulé sur
toute son épaisseur et intéresse donc la feuille supérieure
plane 80, la feuille interne ondulée 81 et la feuille infé-
ri~ure plane 82 et l'on vérifie ici que l'axe du segment 66
est parallèle à luaxe des cannelures de la feuille ondulée
81.
Si la profondeur Pl des languettes et la position
du segment 66 sont déterminées de maniere indifférente, par
ex0mple en retenant, sans plus de précision, que la profon-
deur Pl doit être "aussi faible que possible" pour avoir degrandes possibilités de réglage, on peut se trouver dans la
eituation des figures 20 et 21 : tous les sommets Sl d'une
série de lsnguettes (qui colncident par nature avec les
fonds de la s~rie de languettes opposée) se trouvent au
~ommet s d'une cannelure tandis que tous les sommets S2 de
la série de languettes opposée (qui colncident par nature
avec les fonds de la série de languette précédente) se trou-
vent au fond f d'une cannelure, ce qui signifie que l'axe z
du segment 66 se trouve au droit du point médian p de la
cannelure (figure 21).
Ces dispositions sont mauvaises car les arêtes
face à face des languettes des deux séries sont de faible
é~tendue et les trois feuilles 80, 81 et 82 se présentent
séparément de chaque caté. Or, elles n'ont individuellement
aucune résistance, aucune rigidité, ce qui provoque la
situation des figures 22 et 23 : sous un effort dû au dépla-
cement de l'objet emballé A, les volets 14 et 15 tendent à
gli~ser l'un par rapport à l'autre et les languettes inter-
pénétrées qui sont destinées à empêcher ce glissement ne lui
opposent en fait aucune résistance, 1e5 feuilles 80 et 82
des deux catés passent les unes SOU9 les autres et la
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feuille 81 étant pratiquement "volante" n'est d'aucun
secours. Il se produit alors entre les volets 14 et 15 le
glissement qu'illustre la figure 23.
Il est au contraire nécessaire que les arates face
S ~ face des languettes des deux séries soient assez étendues
et, naturellement, plus cette étendue est grande plus les
languettes sont importantes et moins on a de possibilités de
r6glage.
C'est pourquoi, si l'on désire disposer de possi-
bilités de r~glage~ discontinues mais assez nombreuses, ilfaut que la profondeur Pl des languettes soit au moins ~gale
à une fois et demi le pas P2 des cannelures de la feuille
81. Le pas P2 est mesuré indifféremment entre deux sommets _
consécutifs, eDtre deux fonds f consécutifs ou entre deux
points médians p consécutifs.
Ainsi, quelle que soit la position du segment 66
par rapport aux cannelures de la feuille 81, on est assur~
que les arêtes face à face des languettes des deux séries
pr~senteront l'une a l'autre au moins un sommet _ ou un fond
f, ainsi que cela est représenté sur les figures 24 et 25.
Cette situation est la plus favorable pour deux
rai~ons : longitudinalement par rapport à la direction de
l'effort de glissement, se trouvent au moins deux lignes de
force qui sont les sommets s et/ou les fonds f fixés aux
feuilles externe 80 et 82 par des rubsns de colle; transver-
salement, les languettes des deux séries se présentent les
une aux autres au moins une double épaisseur (au droit des
sommets s et des fonds f), comme on le voit sur les figures
24 et 2~, ce qui est de nature ~ éviter les inconvénients
des figures 22 et 23.
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