Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
20220~
- 1 -
L'invention concerne les procédés et les dispositifs permettant de
traiter thermiquement des fils métalliquesl notamment des fils
d'acier au carbone. Un tel traitement consiste par exemple à
obtenir une structure perlitique fine. Ces fils sont utilisés
notamment pour renforcer des articles en caoutchouc et~ou en
matières plastiques, par exemple des enveloppes de pneumatiques.
La demande de brevet français 88/00904 décrit un procédé et UD
dispositif pour effectuer un traitement de perlitisation dans
lequel on fait passer le fil dans un ou plusieurs tubes contenant
un gaz pratiquement dépourvu de ventilation forcée. Ce procédé et
ce dispositif présentent les avantages suivants :
- simplicité~ coûts d'investissement et de fonctionnement peu
élevés ;
- on peut obtenir une loi de refroidissement précise et éviter le
phénomène de recalescence ;
- on peut effectuer avec la mame installation un traitement de
perlitisation sur des fils dont le diamètre varie dans de larges
limites ;
- on éYite tout problème d'hygiène et un Dettoyage du fil n'est
pas nécessaire puisqu' OD évite l'emploi de métaux ou de sels
fondus.
l'expérience montre cependant que pour des aciers de composition
chimique légèrement différente (en psrticulier des pourcentages de
carbone légèrement au dessous ou au dessus de l'eutectoide), les
courbes TTT tTemps, Température, Texture) pouvaient être très
différentes. On observe même ce phénomène pour des aciers de
compositions chimiques identiques mais provenant d'aciéries
différentes.
Ainsi, à titre d'exemple, pour des aciers à 0,8 % de carbone il
est courant d'avoir des temps d'incubation variant dans des
rapports de 1 à 1,7, le temps d'incub~tion étant le temps
s'écoul~nt entre le début du refroidissement et le début de la
202204~
transformation austénite~perlite, ce qui contraint à utiliser des
installations ayant des paramètres de construction différents pour
traiter des fils d'acier a~ant le même dia~ètre et des
compositions identiques ou voisines, afin d'obtenir dans tous les
cas une structure d'acier optimisée.
Le but de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif
pour traiter thermiquement un fil métallique, présentant une bonne
adaptabilité, l'adaptabilité pouvant être définie notamment comme
l'aptitude à obtenir des courbes temps-température identiques pour
des fils de même diamètre ayant des courbes TTT différentes.
Dans la demande de brevet précitée 88/00904 le flux de chaleur
échangé par le fil est essentiellement contrôlé par la
conductibilité thermique et les dimensions de l'anneau gazeux
entourant le fil à traiter. La présente invention permet d'obtenir
l'adptabilité en modifiant et~ou en régulant les dimensions dudit
anneau gazeux.
En conséquence, le procédé conforme à l'invention pour traiter
thermiquement au moins un fil métallique est caractérisé par les
points suivants :
a) on fait passer le fil dans au moins un couple de plaques de
transfert thermique, entre deux rainures pratiquées sur les
deux plaques de chacun de ces couples, l'écartement entre les
plaques pouvant varier, le fil étant directement au coDtact
d'un gaz pratiquement dépourvu de ventilation forcée disposé
entre les rainures ;
b) les caractéristiques des rainures, du fil et du gaz
définissent le rapport K par la relation :
2~220~6
K Log ~Di/Df) x Df2 ~1)
avec
.
Di = ~ 45/n (2)
Log étant le logarithme népérien, S étant la surface de
l'ensemble des deux rainures se faisant face, cette surface,
exprimée en mm2 correspondant à la section des rainures par un
plan perpendiculaire à la direction longitudinale du fil, Dr
étant le diamètre du fil exprimé en millimètres, ~ étant la
conductibilité thermique du gaz déterminée à 600-C, exprimée en
--I --1
watt.m .-K
L'invention concerne également un dispositif permettant de traiter
thermiquement au moins un fil métallique, le dispositif étant
caractérisé par les points suivants :
a) il comporte un couple de plaques de transfert thermique
ainsi que des moyens permettant de faire varier l'écartement
entre les plaques et des moyens permettant de faire passer le
fil dans le couple ; chaque plaque comporte une rainure de
façon à constituer deux r~inures se faisant face entre
lesquelles passe le fil ; le fil est directement au contact
d'un gaz pratiquement dépourvu de ventilation forcée disposé
entre les rainures ;
b) les caractéristiques des rainures, du fil et du gaz
définissent le rapport K par la relation :
K Log (Di~Df) x Df2 (1)
avec
Di = ~ (2)
202204~
Log etant le logarithme népérien, S étant la surface de
l'ensemble des deux rainures se fais~nt face, cette surface,
exprimée en mm correspondant à la section des rainures par un
plan perpendiculaire à la direction longitudinale du fil, D~
étant le diamètre du fil exprimé en millimètres, ~ étant la
conductibilité thermique du gaz déterminée à 600-C, exprimée en
watt.m . K
Le terme "pratiquement dépourvu de ventilation forcée" veut dire
que le gaz entre les rainures est soit immobile, soit soumis à une
faible ventilation qui ne modifie pratiquement pas les échanges
thermiques entre le fil et le ga~, cette faible ventilation étant
par exemple due uniquement au déplacement du fil lui-même.
L'invention concerne égalemeDt les procédes et les installations
complets de traitement de fils utilisant le procédé et le
dispositif précédemment décrits.
Ltinvention concerne également les fils métalliques obtenus selon
les procédés et/ou avec le dispositif et les installations
conformes à l'invention.
L'invention sera aisément comprise à l'aide des exemples non
limitatifs qui suivent et des figures toutes schématiques
relatives à ces exemples.
Sur le dessin :
- la figure 1 représente une installation pour traiter
thermiquement plusieurs fils métalliques, cette installation
utilisant plusieurs dispositifs conformes à l'invention ;
- la figure 2 représente une partie d'un des dispositifs
utilisés dans l'installation représentée à la figure 1, la
figure 2 étant une coupe effectuée dans un plsn perpendiculaire
à la direction longitudinale des fils ;
- les figures 3 et 4 représentent chacune des rainures du
dispositif représenté à la figure 2, ces figures 3 et 4 étant
des coupes effectuées de la même façon que la figure 2 ;
202204~
~;
- la figure 5 représente la circulation d'un fluide caloporteur
utilisé dans le dispositif représenté à la figure 2 ;
- la figure 6 représente la variation de la température en
fonction du temps pour un fil traité dans l'installation
représentée à la figure 1 ;
- la figure 7 représente un autre dispositif conforme à
l'invention en coupe selon un plan perpendiculaire a la
direction longitudinale du fil traité dans ce dispositif ;
- la figure 8 représente en coupe une portion de la structure
perlitique fine d'un fil traité dans l'installation représentée
à la figure 1.
La figure 1 représente une installation complète permettant de
traiter des fils d'acier au carbone de fason à obtenir une
structure perlitique fine. Cette installation 1000, qui permet par
exemple de traiter simultanément 8 fils 1, comporte quatre zones
référencées Zl Z2' Z3- Z4. les fils 1 traversant successivement
ces quatre zones dans cet ordre.
La zone Zl correspond à un traitement d'austénitisation. Dans
cette zone les fils 1 sont chauffés à une température supérieure à
la température de transformation AC3 pour obtenir une austénite
homogène.
La zone Zz correspond à un refroidissement rapide permettant
d'amener les fils 1, à une température inférieure à la température
de transformation ACl, de façon à ohtenir une austénite
métastable.
La zone Z3 correspond au traitement de perlitisation, avec
transformation d'austénite métastable en perlite.
La zone Z4 correspond à un refroidissement des fils pour les
amener à la température ambiante, ou à une température proche de
la température ambiante.
Le traitement d'austénitisation dans la zone Zl est réalisé de
.
-
202204~
fa~on connue, par exemple avec un four à moufle ou à gaz, ouconformément à la demande de brevet français 8~/0~425, ce procédé
consistant à chauffer les fils en les faisant passer dans des
tubes contenant un ga~ pratiquement dépourvu de ventilation
forcée.
Les ~ones Z2' Z3 et Z4 comportent chacune au moins un dispositif
conforme à l'invention. Un tel dispositif est représenté en partie
à la figure 2. Ce dispositif 100 comporte un couple de plaques 2
de transfert thermique, les fils 1 passant dans ce couple. Les
plaques 2 conductrices de la chaleur sont réalisées par exemple en
bronze, en acier ou en fonte.
La figure 2 est UDe coupe effectuée dans un plan perpendiculaire à
la direction longitudinale des fils 1 qui sont tous parallèles
entre eux.
Les deux plaques 2 sont parallèles entre elles et disposées l'une
au dessus de l'autre, la plaque supérieure étant référencée 2a et
la plaque irférieure étant référencée 2b. Ces plaques 2a, 2b sont
séparées par l'écartement ~ qui peut varier grâce à au moins trois
vis 3, par exemple quatre, pous la simplicité du dessin une seule
de ces vis est représentée à la figure 2. Le mouvement de rotation
de chaque vis 3 peut être synchronisé à l'aide de la roue dentée
4, prolongeant la vis 3, et de la chalne ~. La vis 3 est en prise
avec un filetage 6 pratiqué dans la plaque de transfert 2a
supérieure et elle s'appuie sur une butée à bille ou en bronze 7
placée daDs la plaque de transfert 2b inférieure. Les autres vis
ont des dispositions identiques, la chaîne 5 reliant toutes les
roues 4 pour assurer 18 synchronisatioD des déplacements, et donc
le parallélisme des plaques, c'est-à-dire la même valeur de la
distance ~ en suivant les plaques 2.
Chaque plaqus 2a, 2b comporte des rainures 8, une pour chaque fil.
Chaque rainure ~a de la plaque 2a fait face à une rainure 8b de la
plaque 2b. La forme des rainures est par exemple la même pour les
plaques 2a, 2b. A titre d'exemple les rainures 8 ont chacune la
forme d'un demi-cylindre de révolution dont l'axe est parallèle à
~22046
la direction lon~itudinale des fils 1, les rainures 8 ayant donc
la forme d'un de~i-cercle dans une section perpendiculaire à la
direction longitudinale des fils, c'est-à-dire dans la coupe de la
figure 2.
Dans cette section, l'ensemble de deux rainures 8a, Bb se faisant
face constitue un cercle, qui correspond au cas où ces deux
rainures se touchent, lorsque l~on a E = O. La surface de cet
ensemble en section est référencé S et Di est donné par la
relation :
Di = ~ (2)
Di étant donc, dans le cas particulier décrit, le diamètre du
demi-cercle correspondant aux sections de chacune des rainures 8 à
la figure 2.
Chaque fil 1 passe entre deux rainure~ 8a, 8b se faisant face. Ces
rainures sont prévues de telle sorte que le fil 1 puisse passer
entre ces rainures lorsqu'elles sont au contact l~une de l'autre,
c'est-à-dire qu'on a Di > Df, Df étant le diamètre du fil 1.
Les moyens permettant de faire pro~resser chaque fil 1 entre les
plaques 2 comportent par exemple la bobine 9 disposée à la sortie
de la zone Z4 sur laquelle s'enroulent les fils 1 après le
traitement, cette bobiDe 9 étant actionnée par le moteur 10
(figure 1).
les fils 1 sont directement au contact d'un gaz 11 remplissant les
rainures 8 et pratiquement dépourvu de ventilation forcée, ce gaz
11 étant au contact du volume 12, à l'extérieur des plaques 2, ce
volume 12 etant limite par l'enceinte 13.
Di, ~, Df et S permettent de définir le coefficient K :
~ Log ~Di/Df) x Df2 ~1)
202204~
Log étant le logarithme népérien, ~ étant la conductibilité
thermique du gaz 11 déterminée à 600- C, exprimée en
- I O -1
Le gaz 11 est par exemple l'hydrogène, l'azote, l'hélium, un
mélange d'hydrogène et d'azote, d'hydrogène et de méthane, d'azote
et de méthane, d'hélium et de méthane, d'hydrogène d'azote et de
méthane.
La variation de l'écartement E modifie la forme du manchon 14 de
ga7 11 entourant chaque fil 1, ce qui permet de contr&ler les
échanges thermiques entre les fils 1 et les plaques 2 par
l'intermédiaire du gaz 11, les échanges thermiques maxima
correspondant à ~ = 0.
L'invention n'est pas limitée au cas où les rainures 8 ont en
section la forme d'un demi-cercle. C'est ainsi par exemple que la
figure 3 représente deux rainures 8a, 8~ se fsisant face qui ont
chacune la forme d'un arc de cercle inferieur à un demi-cercle, et
la figure 4 représente deux rainures 8a, 8b se faisant face qui
ont chacune la forme d'un demi-carré. Ces figures sont des coupes
effectuées de façon analogue à la figure 2, c'est-à-dire
perpendiculairement à l'axe du fil 1 qu'elles entourent, ces
rainures étant représentées dans le cas où les plaques 2aS 2b sont
au contact l'une de l'autre, avec par conséquent ~ = 0.
Quelle que soit la forme des rainures, la relation (2) est
toujours vérifiée, c'est-à-dire par exemple que dans le cas de la
figure 4 on a : Di = 2d ~ , d étant la longueur du côté du
carré.
Du côté opposé aux fils 1, chaque plaque 2 est au contact d'un
espace lS dans lequel circule un fluide caloporteur 16, par
exemple de l'eau. ~es plaques 2 se prolongent dans les espaces 1
par des ailettes 17 qui facilitent les échanges thermiques entre
les plaques 2 et le fluide 16.
De préférence pour chaque plaque 2, on utilise un nombre
2~2~46
g
d'ailettes 17 égal au nombre de fils I traités et on dispose ces
ailettes 17 suiv~nt l'axe des fils 1 (figure 2) une ailette 17a de
la plaque 2a étant située pratiquement dans le même plan qu'une
ailette 17b de la plaque 2b, l'axe d'un fil 1 étant disposé dans
ce plan. L'espace 15 est limité par le couvercle 18, l'étanchéité
étant assurée par le joint 2~.
La figure ~ représente un espace 1~, le couvercle 18 étant supposé
enlevé. Le fluide 16 arrive par la canslisation 19, il circule
ensuite le long des ailettes 17. Des parois déflectrices 20
provoquent des changements de direction lors de cette circulation,
schématisée par les flèches F~6 à la figure 5. ~e fluide 16 sort
ensuite du dispositif 100 par la canalisation 21. Le dispositif
100 comporte des résistances électriques 22 disposées dans les
plaques 2 permettaDt de chauffer les plaques 2 si on le désire.
Dans ce cas de préférence OD ne fait pas circuler le fluide 16,
car celui-ci sert à évacuer vers l'extérieur les calories
provenant des fils 1.
On peut envisager une circulation de fluide 16 pour une seule des
plaques 2.
La figure 6 représente le diagramme ~ de traitement ~'un fil 1
lors de son passage dans les zones Z2 à Z~ de l'installation 1000,
l'axe des abscisses représentant le temps "t" et l'axe des
ordonnées représentant la température T, du fil 1.
L'origine desItemps correspond au point A qui correspond à la
sortie de la zone Zl~ le fil 1 à la température T~ ayant une
structure d'a!usténite homogène. La portion de diagramme AB
correspond au refroidissement rapide dans la zone Z2 pour obtenir
une austénite métastable, le fil ayant la température TB à la fin
de ce refroidissement.
La portion de diagramme BC correspond à la zone Z3 où l'on réalise
la perlitisation du fil 1. De préférence, dans cette zone Z3, la
température du fil 1 reste aussi proche que possible de TB' la
variation de température étant au plus égale à 10-C par excès ou
-- .
20220~g
- lo -
par défaut de cette température TB' et de préférence au plus égale
à 5 C par excès ou par défaut de TB' ceci afin d'éviter ou de
limiter les phénomènes de recalescence. Dans un but de
simplification, la portion BC est représentée sous forme d'un
segment de droite correspondant à la température TB La portion de
diagramme CD correspond au refroidissement du fil pour l'amener à
la température ambiante, ou à une température proche de la
tempérsture ambiante, après perlitisation, cette température
finale étant référencée TD.
Le ou les dispositifs 100 utilisés pour la zone Z2 vérifient la
relation :
5 s ~ s 8 ~3)
étant déterminé à 600-C
et il en est de même de préférence pour le ou les dispositifs 1~0
utilisés pour la zone Z4.
Les dispositifs 100 utilisés pour la zone Z3 vérifient la
relation :
3 5 K s 6 (43
Pour avoir une transformation isotherme ou prati~uement isotherme
dans la zone Z3, on utilise plusieurs dispositifs 100, par exemple
6, de façon à avoir des échanges thermiques modulés. En effet, la
transformation du fil 1 dans ce segment BC est complexe, et
s'effectue selon le schéma suivant, du point B au point C :
Au voisinage de B, la formation de germes aux joints de grains de
l'austénite métffstable se poursuit. Puis la transformation
d'austénite en perlite commence à s'effectuer avec tout d'abord
une vitesse faible, cette vitesse de transformation passe par un
msximum pour décroltre ensuite et devenir nulle. Au voisinage de C
la transformation en perlite est terminée, mais la température est
cependant maintenue pratiquement constante jusqu'en C pour éviter
un reste d~austénite métastEble.
2~220~
La transformation d'austénite en perlite est très exothermique, et
la région où la vitesse de perlitisation est maximum correspond à
une région où l'évacuation des calories doit être ma~imum. Dans
les autres régions llévacuation des calories doit être plus
faible, ou même il peut être nécessaire de chauffer. Pour réaliser
cette modulation on peut jouer par exemple sur trois facteurs :
- appliquer les plaques l'une contre l'autre (E = O) dans la
zone où la vitesse de perlitisation est maximum :
- écarter les plaques (E ~ O) et éventuellement les chauffer,
dans les autres régions.
Pour un nombre N de dispositifs 100 utilisés dans la zone Z3 il
y a N-2 configurations idéales possibles dans lesquelles la
vitesse maximum de transformation d'austénite en perlite se
situe au milieu d'un de ces dispositifs.
Par exemple, pour six dispositifs 100 utilisés dans la zone Z3
on a quatre po~itions idéales schématisées par le tahleau 1
suivant, ces dispositifs 100-1 à 100-6 étant indiqués dans cet
ordre sur la figure 6 aux intervalles de temps correspondaDts du
segment BC.
20220~
TABL~AU 1
conri~uratlon8 ND de dispositif
id~les
00-1 100-2 100-3 100-4 100-5 100-6
.. _ __ ., , ~
1 E ~ 0 E = 0 E ~ O ~h8ur - chaur- Chauf.
2 chau~. E ~ 0 E = 0 ~ ~ 0 chauf. ch~ur.
3 chauf ~ chaur R ~ 0 E = 0 E ~ 0 ch~ur.
chaur. chau~. chauS. E ~ 0 E = 0 E ~ 0
. . . , . - ~ _ _ _
ch~ur~ chsurrage
Le réglage des dispositifs 100 de la zone Z3 est obtenu par
exemple à l'aide d'un ordinateur, de la façon suivante :
La température des fils 1 est déterminée à la sortie des plaques 2
grâce à un pyromètre qui fournit ces indications à l'ordinateur.
Celui-ci envoie alDrs des signaux à des vannes contr~lant la
circulation de fluide 16, à des vannes permettant de chasser ce
fluide ~dans le cas du chauffa~e), par exemple avec de l'air
comprimé, à des moteurs agissant sur les roues 4, à des
régulateurs de températures agissant sur les résistances
électriques 22~
L~invention est illustrée par les exemples qui suivent et qui sont
tous conformes à l'invention. Dans ces exemples, la vitesse de
défilement du fil est de 1 mètre par seconde, le nombre de fils
traités simultanément est de 8. L'austénitisation pratiquée dans
la zone Z1 est effectuée de façon classique, par exemple avec un
four à gez ou à moufle, de façoD ` obtenir une température
d'austénitisation TA de 980 C.
Le diamètre du fil est de 1,3 mm, le gaz 11 est de l'ammoniac
2922~
-- 13 -
cracké, contenant 75 % en volume de 31z et 2~ X en volume de N2, la
conductibilité ~ à 600-C étant de 0,28 watts.m l'K
~xemple 1
Les zones Z2 a Z4 de l'installation 1000 comportent 8 dispositifs
100 au total. Les rainures 8 ont en coupe la forme de demi-cercles
comme précédemment décrit.
- La zone Zz comporte un dispositif 100 d'uDe longueur de
2,7 m. Diamètre des rainures 8 : 3,7 mm
- La zone Z4 comporte un dispositif 100 d'une longueur de
2,5 m. Diamètre des rainures 8 : 3,7 mm.
- La zone Z3 comporte six dispositifs 100. Chacun de ces
éléments a uDe longueur de 1 m et il est équipé de résistances
électriques dont la puissance totale est de 1,~ kW. Il y a donc
quatre configurations idéales, comme précédemment indiqué.
Pour la zone Z3 la longueur totale est donc de 6 mètres et le
temps de passage des fils est de 6 secondes. Le diamètre des
rainures 8 est de 3,2 mm.
On utilise des fils 1 en acier comportant 0,816 % de C, 0,527 % de
Mn, 0,219 % de Si, 0,006 X de S, 0,012 X de P, 0,082 % de Al,
0,04~ X de Ca, 0,020 % de Cr, 0,008 % de Ni.
Le temps correspondant au passage dans la zone Z2 (refroidissement
rapide) est de 2,7 secondes. La température des fils 1 dans la
zone Z3 est de ~80- + 10-C. On constate une configuration de type
1 (tableau 1). La valeur du coefficient K est la suivante : dans
la zone Z2 : 6,31, dans la ~one Z3 : ~,44, dans la zone Z4 ' 6,31. -
Après traitement dans l'installation 1000, les fils 1 ont une
résistance à la rupture en traction de 13~0 MPa. Ces fils sont
laitonnés et tréfilés de façon connue pour obtenir un diamètre
final de 0,2 ~m. la résistance à la rupture en traction pour les
fils tréfilés est de 3480 MPa.
-
: - .:
.: . . .
.
~:
20220~
- 14 -
Le rapport des sections est par définition :
section du fil avant tréfilage
R =
section du fil après tréfilage
La déformation rationnelle est psr définition :
= Log R Log étant le logarithme népérien
On a donc pour les fils 1 : ~ = 42,25 ; ~ = 3,74
~xemple 2
Les zones Z2 à Z4 de l'installation 1000 comportent dix
dispositifs 100 au total. Les rainures 8 ont en coupe la forme de
demi-cercles comme précédemment décrit.
- La zone Z2 comporte un dispositif 100 d'une longueur de
2,7 m. Diamètre des rainures 3,7 mm.
- La zone Z4 comporte un dispositif 100 d'une longueur de
2,5 m. Diamètre des rainures 8 : 3,7 mm.
- La zone Z3 comporte huit dispositifs 100, ce qui correspond
donc à 6 configurations idéales possibles. Chaque dispositif 100
a une longueur de 0,75 m. La longueur et le temps de séJour des
fils 1 dans cette zone Z3 sont donc identiques à l'exemple 1.
Diamètre des rainures : 3,2 mm.
Les autres casactéristiques des dispositifs 100 sont identiques
à celles de l'exemple 1, en particulier la nature du gaz 11.
Les fils 1 sont réalisés avec le même acier que dans l'exemple 1. ~
La température des fils 1 dans la zone Z3 est de 5~0 + 5-C,
c'est-à-dire que l'isothermicité est meilleure que daDs l'exemple
1. Cette meilleure isothermicité a permis d'abaisser la
température dans la zone Z3 sans risque de formation de bainite,
ce qui permet d'améliorer les caractéristiques mécaniques et la
valeur d'usage des fils 1. La pointe de puissance de la
transformation d'austénite en perlite se produit dans le deuxième
-
- ' ' ~ , ' .
20220~g
- 15 -
élément l00 de c~tte zo~e Z3. Le coefficient ~ 8 dans les zones Z~
à Z4 les mêmes valeurs que dans l'exemple 1.
Après traitement dans l'installatioD 1000, les fils 1 ont une
résistance à la rupture en traction de 1350 MPa. Ces fils sont
eDsuite laitonnés puis tréfilés de fa~on connue pour obtenir un
diamètre final de 0,2 mm. La résistance à la rupture en traction
pour ce fil tréfilé est de 3500 MPa. On a : R = ~2,2~ ; ~ = 3,74.
~ans les exemples de réalisation précédemment décrits,
l'écartement E était constant dans chaque dispositi~ 100, mais
l'invention s'applique au cas où, dans un même dispositif,
l'écartement E varie à l'intérieur de ce dispositif.
C'est ainsi par exemple que la figure 7 représente un dispositif
200 conforme à l'invention comportant deux plaques 2 réunies à une
de leur extrémité par une tige 30 parallèle au fil 1 disposé entre
les rainures 8. Les plaques 2 tournent autour de la tige 30 et
donc l'écartement ~ varie dans le sens perpendiculaire au fil 1.
L'ouverture des plaques 2 est obtenue par exemple à l'aide d'une
pièce 31 en forme de coin qui écarte les plaques lorsqu'on
l'enfonce entre ces plaques.
Le fil 1 traité conformément à l'invention comporte la même
structure que celle qu'on o~tient par le procédé connu de
patentage au plomb, c'est-à-dire une structure perlitique fine.
Cette structure comporte des lamelles de cémentite séparées par
des lamelles de ferrite. A titre d'exemple, la figure 8 représente
en coupe une portion 50 d'une telle structure perlitique fine.
Cette portion 50 comporte deux lamelles de cémentite 51
pratiquement parallèles séparées par une lamelle de ferrite 52.
L'épaisseur des lamelles de cémentite 51 est représentée par "it'
et l'épaisseur des lamelles de ferrite 52 est représentée par "e".
La structure perlitique est fine, c'est-à-dire que la valeur
moyenne i~e est au plus égale à 1000 A, avec un écart type de
2~Q ~.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de
réalisation précédemment décrits.