Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 02053535 1999-10-12
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Cette invention concerne une installation permettant de
soutenir les lattes d'un sommier disposé par rapport au châssis d'un lit,
chaque latte étant soutenue par une tige qui se trouve directement ou
indirectement sous l'influence d'un élément actionné hydrauliquement ou
pneumatiquement, lequel élément peut être déplacé à l'intérieur d'une
chambre, toutes les chambres étant reliées entre elles selon le principe des
vases communicants.
Un exemple d'une forme de réalisation de l'espèce est
constitué par le brevet belge 806.241, de même que par la demande de brevet
1 o PCT WO 89/01749 ainsi que par le brevet U.K. 2.178.307. Suivant ces
documents, plusieurs cylindres ou chambres remplissant une fonction
technique équivalente sont disposés des deux côtés du sommier à lattes et ces
cylindres ou leurs équivalents sont reliés entre eux par une conduite de telle
façon que les divers cylindres ou chambres fonctionnent comme des vases
communicants.
Dans une forme de réalisation de l'espèce visée, la
partie centrale du sommier à lattes s'enfoncera complètement jusqu'au point le
plus bas lorsque l'utilisateur se couche sur celui-ci et cela indépendamment
de
sa position. Ceci est dû au fait que le corps est le plus lourd en sa partie
2 0 centrale.
L' invention a pour but de remédier à cet inconvénient
et à divers autres et de prescrire une installation qui améliore sensiblement
le
support élastique d'un tel sommier à lattes.
Pour réaliser ceci conformément à l'invention, au
2 5 moins une partie des éléments susdits, qui sont chacun déplacés sous
l'action
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de la pression exercée, sont soumis à l'action d'un ressort de contre-
pression.
Dans une première forme de réalisation possible,
l'élément actionné hydrauliquement ou pneumatiquement consiste en un piston
dont la bielle correspond à la tige précitée.
Dans une autre forme de réalisation possible,
l'élément déplaçable hydrauliquement ou pneumatiquement est une membrane
à laquelle la biellette précitée est reliée.
Dans une forme de réalisation remarquable appliquée
de préférence, l'élément déplaçable précité est une membrane enroulable qui
1 o agit sur la tige guidée dans la chambre précitée.
Plus spécifiquement, l'installation permet de soutenir
les lattes d'un sommier disposé dans le châssis d'un lit, chaque latte étant
soutenue à ses extrémités par une tige qui se trouve directement ou
indirectement sous l'effet d'un élément actionné par une pression d'origine
hydraulique ou pneumatique lequel élément peut être déplacé à l'intérieur
d'un cylindre, tous les cylindres étant reliés entre eux selon le principe des
vases communicants, caractérisée en ce qu'au moins une partie des éléments
susdits, qui sont chacun déplacés sous l'action de la pression hydraulique ou
pneumatique exercée, sont soumis à l'action d'un ressort de contrepression,
2 o c.à.d. un ressort qui limite les déplacements sous l'influence de la
pression
d'origine hydraulique ou pneumatique de l'élément dans le cylindre.
D'autres détails et avantages de l'invention
ressortiront de la description donnée ci-après d'une installation permettant
de
soutenir les lattes d'un sommier à lattes selon l'invention. Cette description
n'est donnée qu'à titre d'exemple et ne limite pas la portée de l'invention.
Les
notations de référence se rapportent aux figures ci jointes.
La figure 1 est une représentation théorique du
problème posé lorsqu'un poids déterminé prend appui sur le sommier à lattes.
La figure 2 illustre la répartition de la pression sur un
3 0 sommier à lattes non équipé d'un ressort de contre-pression.
La figure 3 illustre la même répartition d'une pression
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lorsqu'il est fait usage de ressorts de contre-pression.
La figure 4 présente une première forme d'exécution
qui fait usage d'une membrane et d'un ressort de contre-pression (première
variante).
La figure 5 représente une forme d'exécution selon la
figure 4 équipée d'une ressort de contre-pression selon une deuxième
variante.
La figure 6 représente une forme d'exécution de la
figure 4 équipée d'une ressort de contre-pression selon une troisième
variante.
1 o La figure 7 représente une forme d'exécution selon la
figure 4 équipée d'un ressort de contre-pression selon une quatrième variante.
La figure 8 représente une forme d'exécution avec
membrane enroulée, dans laquelle on fait appel à une pression réglable de
l'air en tant que ressort de contre-pression.
Les figures 9, 10 et 11 représentent une forme
d'exécution dans laquelle on fait usage d'une membrane enroulée et montrant
le ressort de contre-pression dans trois positions successives.
Les figures 12 et 13 représentent deux dispositions
possibles d'un ressort de contre-pression entre un élément fixe et un élément
2 0 mobile.
La figure 14 représente une possibilité de disposition
d'un ressort en caoutchouc.
La figure 15 représente une possibilité de disposition
d'un ressort pneumatique.
2 5 La figure 16 représente une vue de face d'une
disposition d'un ressort de torsion.
La figure 17 représente une vue latérale d'une
disposition du ressort de torsion selon la figure 16.
La figure 18 représente une vue de face d'une
3 o disposition d'un ressort à lame.
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3a
La figure 19 représente une vue latérale d'une
disposition du ressort à lame suivant la figure 18.
En se référant en premier lieu aux figures 1 et 2, on
constate que le mouvement ascendant et descendant d'un sommier à lattes est
causé par la disposition d'un poids 1 sur ces lattes. Ceci provoque une
circulation interne du liquide dans les cylindres ou chambres qui sera décrite
plus loin en détail. En raison du fait que le liquide n'est pas compressible,
un
déplacement du liquide doit avoir lieu. Si celui-ci n'a pas lieu, aucun
déplacement n'est possible. Au passage, il doit être souligné que dans la
1 o description et les revendications, le terme « chambre » sera utilisé parce
que
ceci désigne un support qui peut aussi bien être hydraulique que pneumatique.
Le déplacement envisagé des lattes qui forment le
sommier à lattes est freiné en diaphragmant, de manière connue en soi, les
orifices de sortie des chambres ou cylindres. Par le mouvement linéaire d'un
certain nombre de lattes appartenant au sommier à lattes, tel que représenté à
la figure 1, une pression vers le bas est créée de telle sorte que les lattes
sur
lesquelles une pression est exercée se trouvent complètement dans leur
position la plus basse.
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Les autres lattes qui ne supportent pas de poids ni de pression viennent
se positionner dans la position la plus élevée. Cette situation se dévelop-
pe dans la supposition que, pour une position de repos neutre, toutes
les chambres sont à moitié remplies.
Une situation analogue, dérivée de cette situation
théorique, est représentée à la figure 2. A la figure 2, la partie la
plus lourde du corps 3 repose au milieu du sommier à lattes, milieu
considéré dans le sens de la lonl;ueur. Dans cette figure schématique,
le sommier à lattes est représenté par la référence 2. La figure 2
est une représentation d'un son-~mier à lattes dans lequel toutes les
lattes 4 s'appuie sur des tiges 5 qui sont soit complètement enfoncées
là où le corps offre son poids le plus lourd, soit se trouvent dans leur
position la plus élevée, là où aucune pression ou une pression insigni-
fiante est exercée sur les lattes.
A la figure 3 est illustré schématiquement l'exemple
du cas dans lequel le corps 3 de l'utilisateur s'appuie sur des lattes
4 qui s'appuient elles-mêmes sur des tiges 5 qui sont soumises
à l'action d'un ressort de contre-pression selon l'une ou l'autre des
dispositions décrites ci-après. Il se crée ici une répartition idéale
des lattes et il existe une position intermédiaire bien visible de ces
lattes entre une position dans laquelle elles auraient normalement
dû être complètement enfoncées et une seconde position dans laquelle
elles auraient pu se trouver dans la position la plus élevée. La manière
dont peut être inséré un ressort de contre-pression dans un sommier
à lattes selon l'invention est décrite en se référant à un grand nombre
d'exemples.
Selon la figure 4~, il est prévu à la base de la chambre
6 un espace 7 qui est mis en cornmunication à travers un étranglement
8 avec une conduite 9 qui reliE~ toutes les chambres 7 d'une série.
Une membrane 10 délimite cet espace 7 à sa partie supérieure. Sur
la membrane 10 est fixée une petite tige 11 présentant un point d'ar-
ticulation en 12 destiné à un levier 13 qui est relié à charnière en
14 avec la tige 5. Cette tige traverse l'élément 15. Entre
cet élément 15 et une goupille 17 faisant saillie hors de la tige
5, est disposé un ressort à pression 16. Ce ressort à pression 16 constitue
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le ressort de contre-pression selon l'invention. Aux figures 4 à 7,
le point de rotation du levier 13 est indiqué par la référence 12'.
A la figure 5, le ressort de contre-pression 18 est
un ressort de traction qui peut être tendu entre une latte 4 et une
goupille 19 faisant saillie à la basa hors de l'élément 15.
Dans la forme d'exécution selon la figure 6, on fait
également usage d'un ressort de contre-pression se présentant sous
la forme d'un ressort de traction 20 qui est mis sous tension entre
une latte 4 et l'élément 15. A sa base, le ressort de traction 20,
qui présente à cet effet des orifices 22, est fixé sur un téton 21 qui
fait lui-même partie de l'élément 15.
Selon la figure 7, on fait usage, en tant que ressort
de contre-pression 23, d'un ressort à pression disposé dans une cavité
7 de la chambre 6.
Selon les figures 8 à 11 incluse, on applique, dans
chacune des chambres 6, une membrane enroulée 24. Les membranes
enroulées ont une structure fort souple de telle sorte qu'une partie
de la membrane enroulée s'enroules et se déroule entre la paroi intérieure
de la chambre 6 et la paroi extérieure d'un piston 25 qui est fixé
à la base de la biellette 5. Le' piston 25 est guidé par rapport à la
chambre 6 grâce à une petite partie cylindrique 26 qui fait partie
de la chambre 6, à la partie supérieure et à l'intérieur de celle-ci.
Ici également on remarque les étranglements 8 et
les conduites 9 qui relient entre elles toutes les chambres appartenant
à une même série.
Dans la forme d'exécution selon la figure 8, on fait
usage en tant que ressort de contre-pression de la pression hydraulique
ou pneumatique réglable dans la chambre 6 au-dessus de la membrane
enroulable 24. Pour régler cette pression, on fait usage de vannes
réglables, par exemple de petites vannes à billes 27.
Dans la forme d'exécution suivant les figures 9,
10 et 11, qui représentent une seule et même structure dans trois
positions actives différentes, on fait usage en tant que ressort de
contre-pressions d'un ressort spiralé 28 qui est disposé autour de la
tige 5 et peut être comprimé entre la partie intérieure supérieure
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d'une chambre 6 et le fond interne 25' du piston 25. Les orifices
de passage 29 sont prévus à la partie supérieure dans chacune des
chambres 6 de la forme d'exécution suivant les figures 9, 10 et II.
Dans la figure ~~, l'espace 7 dans la chambre 6 détermi
née par la membrane enroulable 24, est réduit à son volume minimum.
La figure 10 rnontre une position intermédiaire dans
laquelle le volume de l'espace 7 et le ressort spiralé 28 est ou va
être soumis à un début de compression entre le fond 25' du piston
25 et le bord supérieur de la charnbre 6.
La figure 11 montre de quelle manière l'espace
7 atteint un volume maximum tandis que le ressort de contre-pression
28 est complètement enfoncé.
Les formes d'exécution selon les figures 12 et 13
montrent des dispositions particulières d'un ressort de pression (figure
12) et d'un ressort de traction (figure 13). Selon la figure 12, le ressort
de contre-pression est saisi entre un téton 31 qui se déplace avec
la tige 5~ attendu que le téton 31 est fixé sur un bras latéral
5' de la tige 5. La partie supérieure du ressort de contre-pression
30 s'adapte dans un logement cylindrique 32 qui doit être considéré
comme un élément fixe par rapport au châssis du lit ou du meuble.
La forme d'exécution suivant la figure 13 comporte
un élément 33 qui est fixe par rapport au châssis du lit. Cet élément
présente à sa base et latéralement un bras 33' équipé d'une petite
broche 34 autour de laquelle une extrémité du ressort de traction
35 est agrippée. A la partie supE~rieure, le ressort 35 se termine égale-
ment par un crochet 36 auquel est soudée une petite broche 36' qui
peut être déplacée le long de la chambre 37 du logement 38. Le
logement cylindrique 38 forme un tout avec la tige 5 qui est
elle-même reliée à la latte 4. Lorsque la latte 4 est enfoncée vers
le bas en même temps que la tige 5~ le logement 38 descendra
sur une distance qui correspond environ à la longueur de la fente 37.
Dans la forme d'exécution suivant la figure 14,
il est monté d'une manière sommaire comment il est possible,entre un élément
fixe 39 (fixe par rapport au châssis du lit) et une tige 5, de mettre
sous tension un ressort de entre-pression, constitué de préférence
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par du caoutchouc ou un autre élastomère, et représenté par la référence
40, entre les tétons 41 et 42 appartenant respectivement à l'élément
fixe 39 et à la tige 5~
Dans la forme d'exécution selon la figure 15, le
ressort de contre-pression est formé par un cylindre 43. Un piston
44 est alors relié à la tige 5, piston dont la base est reliée de
manière fixe au bras latéral 5' de la tige 5. Dans cette forme
d'exécution, il est fait appel à un ressort pneumatique pour faire office
de ressort de contre-pression.
La forme d'e~:écution selon les figures 16 et 17
est la même. La tige 5 forme ici un tout avec une plaque 44
qui peut être déplacée dans un guidage 45 qui doit être considéré
comme un élément fixe par rapport au châssis du lit. Sur le guidage
45 est fixé un ressort de torsion 46 qui appuie par son bras 46' contre
une petite broche 47 qui est fixée dans la plaque 44.
Enfin, on peut également faire usage en tant que
ressort de contre-pression d'un ressort à lame tel que ceci a été repré-
senté aux figures 18 et 19. Les ressort de contre-pression formé par
le ressort à lame 48 monté entre les petites broches 49, d'une part,
et une butée 50, d'autre part, laquelle est fixée sur une pièce de support
51 qui est fixe par rapport au châssis du lit~,exerce une pression sur la
plaque 52 qui est reliée de manière fixe à la tige 5~
Il doit être entendu que la dans la description qui
est donnée ci-dessus aucune distinction n'est faite entre les divers
appuis d'une latte appartenant à un sommier à lattes. La présence
d'un ressort de contre-pression clans tous les éléments qui sont soumis
à la pression exercée sur les bittes n'est pas une nécessité absolue.
Pour diverses raisons d'ordre médical, les ressorts
de contre-pression peuvent être' localement supprimés ou modifiés.
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