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Patent 2062279 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2062279
(54) English Title: HEATING GLASS PANELS FOR REFRIGERATED WINDOW AND FABRICATION PROCESS
(54) French Title: VITRAGE CHAUFFANT POUR VITRINE REFRIGEREE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • H05B 3/84 (2006.01)
  • A47F 3/04 (2006.01)
(72) Inventors :
  • VANDECASTELE, BRUNO (France)
(73) Owners :
  • SAINT-GOBAIN VITRAGE INTERNATIONAL (France)
(71) Applicants :
(74) Agent: GOUDREAU GAGE DUBUC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(22) Filed Date: 1992-03-04
(41) Open to Public Inspection: 1992-09-06
Examination requested: 1998-11-27
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
91 02616 France 1991-03-05

Abstracts

French Abstract


BREVET D'INVENTION
VITRAGE CHAUFFANT POUR VITRINE REFRIGEREE
ET SON PROCEDE DE FABRICATION

ABREGE DESCRIPTIF

L'invention concerne une vitrine-comptoir équipée
d'une partie vitrée et dans laquelle sont exposés des pro-
duits froids ou congelés.
Selon l'invention, le vitrage simple qui équipe la
vitrine est pourvu d'une couche à émissivité réduite du
côté froid et équipé de bandes d'amenée de courant (11,
12 ; 13, 14) permettant de chauffer une partie de la couche
par effet Joule.
L'invention propose également le procédé de fabrica-
tion du vitrage.
Fig. 3

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


14
REVENDICATIONS

1. Procédé destiné à éviter la condensation sur une
vitrine réfrigérée équipée d'un vitrage simple chauffant
électriquement, caractérisé en ce qu'on a équipé le vitrage
d'une couche conductrice peu émissive et qu'il n'est
chauffé par effet Joule que si les conditions de la con-
densation sont réunies.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
qu'il utilise un détecteur de buée pour contrôler le
chauffage.
3. Dispositif pour éviter la condensation sur le vi-
trage simple équipant une vitrine réfrigérée, caractérisé
en ce qu'il comporte une couche à émissivité réduite, des
bandes d'amenée de courant permettant de chauffer la couche
par effet Joule et des moyens de déterminer si les condi-
tions de condensation sont réunies.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en
ce qu'il comporte, sur la surface du vitrage, du côté ex-
térieur, un détecteur de buée.

5. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caracté-
risé en ce que le chauffage par effet Joule n'affecte
qu'une partie de la surface du vitrage simple.
6. Dispositif selon la revendication 5 caractérisée en
ce que les bandes d'amenée de courant sont horizontales.
7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisée en
ce que les bandes d'amenée de courant affectent toute la
longueur du vitrage.
8. Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en
ce que des bandes d'amenée de courant sont situées chacune
dans un plan vertical.
9. Dispositif selon la revendication 8 caractérisé en
ce que les bandes d'amenée de courant sont plus courtes que
la dimension du vitrage dans leur plan vertical.
10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en
ce que la couche à émissivité réduite est interrompue entre
la partie de la surface du vitrage simple soumise au
chauffage par effet Joule et le reste de la surface.
11. Dispositif selon la revendication 10 caractérisé

en ce que l'interruption consiste en une ligne étroite qui








12. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 11
caractérisé en ce que la couche à émissivité réduite ap-
partient au groupe des couches d'oxydes semi-conducteurs
comprenant l'oxyde d'étain dopé au fluor ou au chlore,
l'oxyde d'indium dopé à l'étain, l'oxyde l'étain dopé à
l'antimoine, l'oxyde de zinc dopé à l'aluminium.
13. Utilisation dans une vitrine réfrigérée d'un élé-
ment vitré monolithique équipé d'une couche conductrice peu
émissive dans le but d'éviter la condensation de vapeur
d'eau.
14. Utilisation dans une vitrine réfrigérée d'un élé-
ment vitré monolithique équipé sur sa face interne d'une
couche conductrice peu émissive dans le but de réduire
l'échauffement des produits exposés.




Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


~2279



VITR~GE CHAUFFANT POUR VITRINE REFRIGEREE
ET SON PROCEDE DE FABRICATION




L'invention concerne une vitrine-comptoir équipée
d'une partie vitrée et dans laquelle sont exposés des pro-
duits froids ou congelés.
Lorsque des produits conservés dans un conteneur ré-
frigéré doivent rester visibles comme c'est le cas dans les
locaux commerciaux, on équipe le conteneur de parties vi-
trées qui le transforment en une vitrine réfrigérée. Il
existe plusieurs varlantes de ces vitrines. Certaines ont
25 la forme d'armoires et alors, c'est la porte elle~même qui
est transparente, d'autres constituent des coffres et c'est
le couvercle horizontal ~ui est vitré pour permettre l'ob-
servation du contenu. L'invention concerne plus spé-
cialement des vitrines-comptoirs. Dans ce type de présen-
30 toirs, la vitrine sépare en général le pubIic du commersant
qui a, seul, accès à la marchandise tandis que celle-ci
doit être parfaitement visible de la clientèle. En consé-
quence, il faut éviter~que les parties vitrées des vitrines
ne se couvrent de condensation.
Pour éviter les condensations la méthode ~u'on utilise
consiste en général à~maintenir la face du vitrage du côté
de l'environnement à une température supérieure au point de
rosée de l'atmosphère concernée. Ce but est atteint en
augmentant les performances d'isolation du vltrage et


' :

.. .; - . . ~. - ~ . . :-


~:. , ~ . . ,

2 2 ~ 7 ~
pdrfois, en plus, en faisant chauffer la face du côté
"chaud". Le moyen le plus slmple pour améliorer les per-
formances d'isolation thermique d'un ~itra~e simple est de
le remplacer par un vitrage multiple. Cette technique est
5 facile à mettre en oeuvre dans le cas des vitrines-armoires
ou dans celui des vitrines-coffres, en effet les vitrages
multiples, constitués de deux ou plusieurs verres plans
montés parallèlement entre eux équipent facilement des
portes d'armoire ou des couvercLes de coffre. Dans le cas
10 des vitrines-comptoirs, pour des raisons de montage, la
solution vitrage isolant ne convient qu'aux variantes
mixtes qui comprennent des parties opaques et d'autres
transparentes. Dans le cas d'une paroi entièrement vitrée,
différents paliatifs existent : apport de chaleur ou souf-
15 flage d'air chaud en partie basse ou bien doublage localisédu vitrage grace à un élément vitré supplémentaire rap-
porté.
L'invention se donne pour tache de réaliser un vitrage
simple destiné à équiper une vitrine-comptoir qui permette
20 de limiter les condensations, sans provoquer de sur-
chauffes, qui soit bon marché à l'installation et en fonc-
tionnement et qui soit facile à fabriquer et à installer.
Les problèmes liés aux condensations sur les vitrages
équipant des enceintes où sont entreposés des produits
25 froids ou congelés ont resu un certain nombre de solutions
connues. Ainsi le brevet américain US 4 382 177 concerne
des vitrages simples ou doubles montés dans des portes
verticales d'armoires frigorifiques ou des couvercles ho-
rizontaux de congélateurs-coffres. Ces vitrages sont re-
30 couverts sur leur face du côté froid, d'un film recouvertlui-meme d'une couche mince réfléchissant le r~yonnement
infra-rouge. Un monovitrage équipé de la sorte, possède des
propriétés d'isolation thermique améliorées et fonctionne
ainsi de manière analogue à celle d'un vitrage isolant
;35 multiple traditionnel : l'isolation étant améliorée du coté
froid, la face chaude est plus chaude et les cond~nsations
;s'y produisent pour une teneur de 1'air ambiant en vapeur
d'eau supérieuxe. Cependant l'amélioration reste modeste,
la température s'élève peu et la différence de teneur



. - . : - : , - -
~:: '. ` ' . -. '

. : . . ' . `
' .

2~279

d'humidlté des atmosphères qui provoquent la condensation
dans les deux cas, faible.
Dans le cas d'un coffre ~rigorifique, la demande de
brevet EP 236 286 propose une solution analogue : couche
5 réfléchissant l'infra-rouge du côté froid du vitrage. Cette
solution limite les condensations sur le couvercle
lorsqu'il est ouvert, en position ~erticale, à la suite de
son basculement autour d'un axe horizontal.
Les méthodes pour déposer sur le verre des couches
10 minces conductrices ou semi-conductrices qui possèdent
égalemen-t la propriété d'avoir une émissivité réd~lite sont
nombreuses. On connaî~ en partic:ulier plusieurs moyens qui
permettent de pyrolyser sur le verre chaud des sels orga-
niques qui se transforment en oxydes conducteurs. Parmi
15 ceux-ci, celui du brevet EP 125 153 permet de déposer une
couche mince à base d'oxyde d'étain dopé au fluor sur du
verre plat en continu entre la sortie d'un bain "float" et
l'entrée dans llétenderie de recuisson. Ce procédé permet
de disposer de pla~ues~ de verre à couche transparente et
~0 conductrice de dimensions indéfinies pour un prix de re-
vient réduit.
Ces couches minces pratiquement invisibles, ont de
bonnes proprietés de basse-émissivité et de conduction
électrique.
L'invention propose un procédé destiné à éviter la
condensation sur une vitrine réfrigérée équipée d'un vi-
trage simple chauffant électriquement dans lequel on= a
équipé le vitrage d'une couche conductrice peu émissive et
où il n'est chauffé par effet Joule que si les conditions
30 de la condensation sont réunies. Le procédé utilise un dé-
tecteur de buée pour controler le chauffage. L'invention
concerne egalement un dispositif qui comporte une couche à
émissivité réduite, des bandes d'amenée de courant per-
mettant de chauffer la couche par effet Joule et des moyens
35 de determiner si les conditions de condensation sont ré-
unies. Un de ces moyens est un détecteur de buée placé à la
surface du vitrage, du côté extérieur. Par ailleurs, le
c~auffage par effet Joule n'affecte qu'une partie de la
surface du vitr.age simple et dans une variante, les bandes
_



.

2~2~7~
d'amenée de courant sont hori70ntales et affectent de pré-
férence toute la longueur du vitrage. Dans une autre va-
riante, les bandes d'amenée de courant sont situées chacune
dans un plan vertical. Eventuellement, elles sont plus
S courtes que la dimension du vitrage dans leur plan verti-
cal, alors, la couche à émissivité réduite est avanta
geusement interrompue entre la partie de la surface du vi
trage simple soumise au chauffage par effet Joule et le
reste de la surface. Cette interruption consiste le plus
10 souvent en une ligne étroite qui joint les extrémités des
amenées de courant. Dans tous les cas, la couche à émi-
ssivité réduite appartient de préférence au groupe des
couches d'oxydes semi-conducteurs comprenant l'oxyde
d'étain dopé au fluor ou au chlore, l'ox~de d'indium dopé à
15 l'étain, l'ox~de d'étain dopé à l'antimoine, l'oxyde de
zinc dopé à l'aluminium.
L'invention concerne également l'utilisation d'un
élément vitré monoli~hique équipé d'une couche conductrice
peu émissive dans une vitrine réfrigérée dans le but
20 d'éviter la condensation de vapeur d'eau ou, si la couche
est sur la face interne, cette utilisation se fait dans le
but de réduire l'échauffement des produits exposés.
En utilisant les techniques de l'invention, on dispose
de vitrines-comptoirs réfrigérées, élégantes, efficaces,
25 économiques aussi bien à l'installation qu'en fonctionne-
ment. Elles combinent également les avantages d'une isola-
tion améliorée (coût de fonctionnement de la réfrigération)
et ceux d'un dégivrage efficace.
Les figures et la description qui suivent permettront
30 de comprendre le fonctionnement de l'invention et d'en dé-
~ couvrir les avantagesO
; La figure 1 représente la vitrine-comptoir de l'in-
vention.
La figure 2 est un exemple de réalisation du vitrage
35 de la vitrine de l'invention.
La figure 3 présente la variante préférée de ce même
vitrage.
Dans les super-marchés, les commerces de grande sur-
face, les restaurants, on rencontre de plus en plus des



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.. . .

:~: ~ . - - -. : . . : :
- ~ ' ~ : ' ' : ' - : ' '

vitrines-comptoirs où la clientèle se trouve d'un côté de ~9
la vitrine sans pouvoir toucher à la marchandise exposée
tandis que le personnel de vente se trouve de l'autre côté
ou a -pour le moins- accès aux marchandises exposées, il
5 peut identifier et saisir les produits que lui indique le
client qui, lui, a eu tout loisir de sélectionner ce qui
lui convenait. Dans ces vitrines ce sont particulièrement
des produits alimentaires, comme de la viande, des fromages
ou des pâtisseries qui sont présentés. Le verre est donc
10 préféré aux matières plastiques pour équiper les parties
vitrées de ces vitrines : sa facilité de nettoyage, sa tres
bonne résistance à la rayure et son prix en font le maté-
riau de choix pour cette application. Son module d'élasti-
cité élevé, sa facilité de formage poussent à llutiliser
15 seul sans encadrement, dans une structure auto-porteuse.
Sur la figure 1 on a représenté une vitrine-comptoir
du type en question. E]le comprend un coffre 1 destiné à
recevoir dans s-a partie haute 2 les produits qui doivent
être exposés. La paroi~3 est constituée de matériaux iso-
20 lants limitant les pertes thermiques. Dans la partie basse4 du coffre sont en général regroupés les systèmes généra-
teurs de froid ainsi que la régulation. La plaque de verre
5 est formée à chaud de manière à lui donner une forme
fonctionnelle du type de celle représentée figure 1. Sur le
25 dessin, on a représenté une forme prismatique constituée de
trois éléments plans 6, 7 et 8 reliés par deux zones
courbes 9, 10. Les formes sont variées mais elles sont=en
général prismatiques avec éventuellement un nombre de par-
ties planes différent de trois . Le vitrage est en général
30 un vitraye de sécurité du t~pe feuilleté ou plus couram-
ment, trempé. Le bombage de tels éléments prismatiques se
fait avantageusement grâce au dispositif decrit dans la
demande de brevet français n 90.Q4806 déposée le
13.04.1990. Ce procédé, outre la facilité avec laquelle il
35 permet d'oktenlr des produits de forme compliquée avec une
très bonne qualité, en particulier du point de vue esthé-
tique, évite un allongement du verre.
Sur la figure I, on n'a pas représenté les éléments
latéraux qui soutiennent le vitrage prismati~ue à ses



.. ~ , , ,
.
~ .

'
.

ex-trémités. Si la vitrlne-comptoir est isolée et ne c~b
porte donc qu'un seul élément tel que celui représen~é fi-
gure 1, il s'agit de plaques opaques ou transparentes qui
empêchent la circulation de 1'alr aux extrémités de la vi-
5 trine. La liaison plaques latérales-vitrage est alors réa-
lisée par un profilé rigide éventuellement équipé de
joints. Lorsque plusieurs éléments du type de celui de la
figure 1 sont associés à la suite les uns des ~utres pour
former un comptoir, les plaques de séparation verticales
10 peuvent etre supprimées et éventuellement remplacées par
des tiges de maintien verticales associées à des joints
d'étanchéité qui relient les vitrages 5 les uns aux autres.
Dans la partie basse du vitrage, celui-ci est soutenu par
un profilé en U équipé d'un joint en élastomère. Souvent,
15 c'est à cet endroit qu'une charnière a été prévue, elle
permet l'ouverture complète de la vitrine pour le nettoyage
ou pour l'installation de la marchandise.
Pour limiter les condensations, spécialement dans les
zones 6, 9 et 7 qui sont les plus utiles à la vision des
20 marchandises exposées, on a proposé des méthodes variées.
L'une d7elles consiste à placer en partie basse de la vi-
trine, à l'intérieur, une bande de verre plan qui est sen-
siblement parallèle à la zone 6 de la vitrine et placée à
;une distance faible de celle-ci. Elle joue ainsi un rôle
:25 analogue à celui d'un vitrage isolant et permet donc de
limiter le refroidissement de la partie basse du vitrage 5
;et de retarder ainsi l'apparition des condensations. Une
autre méthode consiste à dispos~r en partie basse de la
vitrine 5, à 1'e~térieur, sur toute sa longueur, une rampe
30 de souffla~e d'air sec et/ou chaud. On déplace ainsi le
point de rosée de l'atmosphère dans laquelle se trouve la
surface de la zone 6 du vitrage. Comme de plus, sa tempe-
ratllre s'élè~e grâce à la circulation de l'air (chaud), les
deux phénomènes retardent et souvent empechent la formation
35 de buée. Les autres méthodes consistent à chauffer, indi-
rectement ou directement la partie basse de la vitrine,
soit l'on dépose au pied du vitra~e un cordon chauffant,
soit on l'équipe de résistances déposées sur sa surface, à
la manière de ce qui e~iste, sur les lunettes ar~ière

2~279
chauffantes des automobiles. Cette dernière technique qui
surchauffe l'emplacement où se trouve les résistances pour
o~tenir une température moyenne sur l'ensemble du vitrage
est susceptible de provoquer un échauffement localisé des
denrées exposées et, éventuellement, de les détériorer.
Chacune des solutions précedentes présente des incon-
vénients soit d'ordre esthétique dans le cas de la bande de
verre de doublage (qu'il est d'ailleurs difficile de net-
toyer) et dans celui de la solution type "lunette chauf-
10 fante", ou bien elles sont gênantes pour le public comme lesoufflage d'air ou bien même, ce qui est plus grave, les
méthodes retenues nuisent à la fonction principale d'une
vitrine-comptoir réfrigérée qui est la conservation des
denrées présentées. C'est le cas de toutes les méthodes qui
15 chauffent le vitrage à une température nettement supérieure
à sa température naturelle d'équilibre dans sa fonction de
paroi séparant thermiquement deux ambiances, 1'une froide,
l'autre chaude.- La paroi chauffée rayonne de l'énergie
thermique (infra-rouge) qui est absorbée par les aliments
20 et les réchau~fe.
L'invention propose de faire jouer à une couche
semi-conductrice à émissivité réduite, particulièrement à
base d t oxydes métalliques dopés tels ~ue l'oxyde d'étain
dopé au fluor ou l'oxyde d'indium dopé à l'étain (ITO) le
25 rôle d'un isolant thermique auquel on peut ajouter à vo-
lonté celui d'élément chauffant. De cette manière on évite
les condensations grâce à une action en deux étapes, tout
d'abord maintien de la surface externe de la vitrine à une
température supérieure à ce qu'elle serait sans la couche,
30 puis, en cas de besoin, c'est-à-dire si la teneur en humi-
dité de l'atmosphère ambiante le nécessite, échauffement de
cette même surface à une température plus élevée. Parmi les
différentes méthodes pour déposer des couches semi-conduc-
trices sur le verre, certaines produisent des couches qui
35 présentent une fragilité d'un type particulier - c'est le
cas entre autres des couches très épaisses~ Lorsque, lors
du traitement du verre à couche, pour le chauffer, le
bomber, le tremper, la surface du verre qui porte la couche
est amenée à s'allonger, alors la couche peut se craqueler



.~ ,

'

3 ~ 7~
ce qui perturbe la conduction électrique. Il est essentiel,
lorsqu'on utilise de telles couches, d'éviter de permettre
un étirage de la sur~ace porteuse de la couche. De ce point
de vue, la méthode d'accrochage du verre de la demande de
5 brevet français 90.04806 garant:it qu'un tel étirage ne se
produira pas. De même on évitera de produire un bombage
dans lequel la couche se trouverait du côté convexe.
Les figures 2 et 3 montrent concrètement les condi-
tions de mise en oeuvre de l'invention.
Sur la figure 2, on voit un exemple de vitrage à cou-
che, bombé puis trempé de manlère à constituer la face
avant d'une vitrine-comptoir le verre de base utilisé est
un verre ~lotté d'épaisseur 6 mm. A la sortie du bain
float, avant recuisson dans l'étenderie, il a subi un
15 traitement de pyrolyse d'une poudre d'un composé organo-
métallique d'étain et de fluor selon le procédé du brevet
européen EP 125 153 B. Les caractéristiques de cette couche
sont par exemple, une épaisseur de 200 nm et une résistance
sufacique de 50 ohms par carré. Après découpe du rectangle
20 de verre aux dimensions voulues et après traitements méca-
niques des bords, on a déposé, du côté de la couche, pa-
rallèlement au coté le plus long du rectangle, deux bandes
d'amenée de courant 11 et 12. Elles sont constituées d'une
pâte à base d'argent, adaptée à une bonne adhésion sur la
~5 couche conductrice et permettant la soudure des conducteurs
d'alimentation, par exemple, la référence ES 574 804/01 de
la société D~GUSSA. Une ~ois cuites, les bandes 11, 12 ont
une largeur de 3 mm et une épaisseur de 2~ ~m, ces deux
grandeuxs étant liées à l'intensité du courant ~u'il est
30 prévu de ~aire passer par le conducteur. Après séchage de
la pâte d'argent, celle-ci est recouverte d'une couche
protectrice faite d'un émail du même ~abricant ~vec la ré-
férence : série VR-HPC. Seuls, les emplacements d~stinés à
recevoir les connexions électriques au moins à l'une des
35 extrémités des bandes ll, 12, ne béné~icient pas de cette
protection. Cette deuxième couche d'émail déborde de la
première d'environ 1 mm de chaque côté. La distance entre
les électrodes est de, par exemple, 40 cm, ce qui permet en
utilisant une tension de 24 volts, de disposer d'une




. . ' . ~ .

2~'2~7~
puissance électrique de 72 ~atts par metre carré.
I,ors~u'un comptoir-vitrine est constitué de plusieurs
éléments identi~ues a celui de la ~igure 2 mis bout à bout,
une liaison électrique peut etre établie entre plaques
5 successives, aux niveaux des électrodes 11, 12, grace à des
cavaliers en forme de H équipés de ressorts les branche-
ments s'en trouvent grandement simplifiés. De même, les
pièces métalliques gui servent souvent à soutenir les par-
ties verticales des vitrines-comptoir dans la zone de rac-
10 cordement de deux vitrages voisins servent avantageusementpour relier les électrodes à la source courant.
Après dépôt des pâtes destinées , après cuisson, à
constituer des émaux, la plaque est portée dans un four
vertical, où elle est soutenue par des supports par exemple
15 du type de ceux décrits dans la demande de brevet français
n 90-04806. Après chauffage, une presse effectue le
bombage et immédiatement à la sortie de la presse, la
trempe est réali-sée par soufflage de jets d'air.
Lors de la mise au point des techniques de l'inven~
20 tion, des essais ont été réalisés. Il s'agissait de mesurer
l'efficacité comparée d'une vitrine traditionnelle telle
celle de la figure 1, équipée d'un verre trempé simple et
d'une vitrine selon l'invention comme celle de la figure 2
avec une couche de 50 ohms par carré dans quatre cas : sans
25 chauffage, avec 30 W/m2 (distance entre électrodes, 62 cm
sous 24 volts), 72 W/m2 (40 cm) et 200 W/m2 (24cm).
La comparaison était effectuée avec un vitrage feu~
leté équipé d'un film intercalaire chauffant dont la puis-
sance était ajustée en faisant varier la tension d'alimen
30 tation.
- Le vitrage était installé dans une vitrine où étaient
exposés des produits alimentaires à 6C tandis ~ue l'am-
biance de la pièce était 20C. Les résultats sont résumés
dans le tableau suivant, on y voit les températures at-
35 teintes par la surface extérieure du vitrage :

Puissance Vorre ~imple Verre avec couche

lo 2~22 7~
W/m2 "C C

0 14,0 15,5

1~,0 18,0

72 19,0 21,6

200 2~,3 32,4
On voit sur ces exemples que l'élévation de tempéra~ture va de 1,5 C (sans apport électrique) à 18,4~C (avec
200 W/m2).
Les exemples de monovitrages trempés revêtus d'une
15 couche semi-conductrice du type SnO2 dopé au fluor qui est
obtenue par pyrolyse de composés organo-métalliques pul-
vérulents ne sont pas limitatifs des moyens de l'invention.
on a déjà vu que les couches semi-conductrices à base d'ITO
convenaient aussi bien. De même la pyrolyse de poudre peut
20 etre remplacée par la pyrolyse de liquides. Mais toutes les
couches conductrices, bas-émissives et plutot transparentes
conviennent. Il en est ainsi par exemple des couches d'ITO
déposées sur le verre froid, dans une phase ultérieure, par
les techni~ues de pulvérisation cathodi~ue comme celles
25 décrites dans la demande de brevet européen EP 350 362 A.
De meme la pose sur un vitrage de vitrine traditionnel
comme celui de la figure 1, d'un film conducteur
bas-émissif, dans la mesure où le vitrage ainsi équipé re-
produit les caractéristiques de l'invention, fait partie
30 des techniques de celle-ci.
Dans une variante du vitrage de la figure 2, on 1'a
;~ équipé d'un détecteur de buée non représenté. Il permet de
~ ne chauffer le vitrage que lorsque le besoin s'en fait
:
sentir. Plusieurs systèmes ont été proposés, ils sont des-
; 35 tinés à équiper les lunettes arrière chauffantes des auto-
mobile. Il s'agit par exemple de pastilles d'émaux conduc-
teurs dépos~s sur~ Ia face extérieure de la vitrine, à
l'endroit où la condensation se produit en premierj c'est-
à-dire de préférence, au milieu, en partie basse. La
:
~:


.. . , : . . .

11 2~6~7~
pastille comprend deux électrodes en forme de pel~ne dont
les dents s'intercalent. Une électroni~ue reliée aux élec-
trodes est sensible aux variations de conduction électrique
liées à la teneur en humidité de la surface du verre. Elle
5 commande la mise en marche du chauffage. Un tel dispositif
est décrit par exemple dans le ~revet FR 2 127 059. Associé
au vitrage de l'invention, il permet de disposer d'un sys-
tème très efficace et très économe en énergie. Par ail-
leurs, le fait de limiter l'é:Lévation de température au
10 strict minimum qui s'ajoute à la faible émission de rayon-
nement infra-rouge du vitrage de l'invention vers les den-
rées exposées dans la vitrine réfrigérée garantit que
celles-ci ne se dégraderont pas suite à un échauffement
local excessif.
Le vitrage de la figure 2 est très efficace, cepen-
dant, l'électrode 12 qui traverse le champ de vision de
l'observateur qui regarde les produits exposés dans la vi-
trine peut être- considérée comme inesthétique, voire gê-
nante. C'est pourquoi la forme préférée de l'invention qui
20 est représentée figure 3 ne comporte pas cette électrode
horizontale. A la place, on a disposé deux électrodes 13 et
14 qui sont parallèles aux petits côtés du vitrage, situés
dans des plans verticaux, leur longueur est limitée à la
zone qui doit être chauffée. Sur la figure, seulement deux
25 électrodes ont été représentées. Cependant, étant donnée la
valeur de la résistance superficielle de la couche conduc-
trice (en général comprise entre 50 et 10 ohms par carr- )
et selon la puissance superficielle souhaitée, tout en te-
nant compte de la tension électrique accepta~le tau maxlmum
30 24 ou éventuellement 48 volts), il peut être nécessaire
d'ajouter une ou plusieurs électrodes intermédiaires. Les
électrodes sont en tous points identiques à celles décrites
à l'occasion de la variante représentée figure 2.
Si la technique de dépôt de la couche mince conduc-
35 trice bas-émissive et transparente permet un dépôt partiel
sur la surface du verre, il peut être intéressant de li-
miter le dépôt de la couche à la surface comprise entre les
electrodes. Dans ce cas la couche ne couvrirait que la zone
15 et serait limitee par une ligne de forme appropriee
~: -




:
.

reliant les extrémités des électrodes 13, 14 comme parexemple la ligne 16.
Lorsque la couche est contirlue et couvre également la
zone 17 dans la partie supérieure du vitrage, il peut se
5 produire un échauffement localisé important autour des ex-
trémités des électrodes 13, 14. Il existe en effet de nom-
breuses lignes de courant issues de ces points et qui ir-
radient non seulement dans la zone 15 rnais également dans
une partie importante de la zone 17. Ce phénomène peut être
10 considéré comme gênant par les utilisateurs. Dans ce cas
l'invention propose de supprimer la conduction el,ectrique
de la couche sur une étroite bande comprise entre les zones
15 et 17. Une technique couramment utilisée pour éliminer
les couches d'oxydes semi-conducteurs consiste à traiter la
15 couche avec de l'hydrogène naissant. Les étapes du procédé
sont :
- Dépôt de poudre de zinc à partir d'une suspension
dans un solvant et selon la ligne à traiter. Le dépôt se
fait par serigraphie.
- Séchage du dépôt
- Pulvérisation d'acide chlorhydrique sur le dépôt de
zinc : l'hydrogène naissant détruit la couche.
Une autre technique utilisable pour créer une bande
étroite isolante entre les zones 15 et 17 est la méthode
25 d'électro-érosion décrite dans le brevet européen EP 154
572 B. Il est également évidemment possible de prévoir,
avant le dépôt de la couche sur le verre, le dépôt d'un
masque, comme par exemple un cache à base d'oxyde de fer en
suspension déposé par sérigraphie, ~ui empêchera le contact
30 de la couche avec le verre et pourra être retiré ulté-
~ rieurement.
; on peut ainsi interrompre la couche conductrice de
manière pratiquement invisible et l'on évite alors, la
création de points chauds aux extrémités des électrodes.
Grâce aux techniques qui viennent d'être décrites, et
; comme le montrent les résultats des mesures effectuées,
l'invention permet de réaliser des vitrages destinés à
equiper des vitrines-comptoirs réfrigérées où la condensa-
tion est pratiquement impossible, ce résultat étant obtenu



.. . . .. , , ''

13 2 ~2~ 7
en évitant les inconvénients habituels tels que : gene de
la vision pour le chaland qui regarcle la marchandise,
échauffement inutile des produits ex~posés, coût élevé
d'installation ou de fonctionnement...




,, ~




3s




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- - . - ,

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Title Date
Forecasted Issue Date Unavailable
(22) Filed 1992-03-04
(41) Open to Public Inspection 1992-09-06
Examination Requested 1998-11-27
Dead Application 2003-03-04

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2002-03-04 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE
2002-03-05 R30(2) - Failure to Respond

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $0.00 1992-03-04
Registration of a document - section 124 $0.00 1993-08-17
Maintenance Fee - Application - New Act 2 1994-03-04 $100.00 1994-02-07
Maintenance Fee - Application - New Act 3 1995-03-06 $100.00 1995-02-10
Maintenance Fee - Application - New Act 4 1996-03-04 $100.00 1996-02-27
Maintenance Fee - Application - New Act 5 1997-03-04 $150.00 1997-03-03
Maintenance Fee - Application - New Act 6 1998-03-04 $150.00 1998-02-19
Request for Examination $400.00 1998-11-27
Maintenance Fee - Application - New Act 7 1999-03-04 $150.00 1999-02-04
Maintenance Fee - Application - New Act 8 2000-03-06 $150.00 2000-02-10
Maintenance Fee - Application - New Act 9 2001-03-05 $150.00 2001-02-16
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Drawings 1994-03-05 2 55
Claims 1994-03-05 2 79
Representative Drawing 1999-07-08 1 10
Cover Page 1994-03-05 1 21
Abstract 1994-03-05 1 23
Description 1994-03-05 13 711
Prosecution-Amendment 1998-11-27 1 38
Assignment 1992-03-04 7 223
Prosecution-Amendment 1999-10-21 2 43
Prosecution-Amendment 2001-11-05 2 66
Fees 2001-02-16 1 40
Fees 1999-02-04 1 50
Fees 2000-02-10 1 44
Fees 1998-02-19 1 50
Fees 1997-03-03 1 46
Fees 1996-02-27 1 33
Fees 1995-02-10 1 37
Fees 1994-02-07 1 33