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2~;32~
DOM~INE DE L'INVENTION
L'invention a trait à des constructions de panneaux
aboutes en bois, soumises à des contraintes de traction.
ET~T DE L~ TECHNIQUE
L'on sait que les planchers int~rieurs, y compris les
marches d'escalier des édifices résidentiels, sont soumis
principalement à deux types de contraintes physiques: en premier
lieu, le poids des personnes circulant périodiquement sur ces
sur~aces d'interieur; en second lieu, les legers glissements de
O terrain qui se produisent de temps à autre sous les fondations de
l'edifice residentiel, ce qui genère des contraintes
structurelles au niveau de la charpente de l'~difice, et donc, au
niveau des organes de soutien (soliveaux, madriers) des planchers
d'intérieurs ancres à cette charpente d'édifice au-dessus de ces
planchers. C'est pour cela qu'on dit que le plancher de cuisine
ou les marches d'escalier ''travailleront~' avec les années,
c'est-à-dire, d'hori~ontaux à l'origine, ils pourront devenir
ondules avec le temps ou m~me inclinés. Ceci entralne que des
rénovations majeures sur l'edifice peuvent devenir nécessaire
O après aussi peu que trente annees d'~ge, pour des constructions
de qualit~ moyenne.
~UTS DE L'INVENTION
Le but principal de l'invention est donc de prévoir un
ensemble de panneaux aboutes, dont le joint soit particulière~ent
solide aux fins de soutien de plancher d'immeuble résidentiel, y
compris les marches d'escalier.
Les buts corollaires de l'invention comprennent une
construction légère, et de faible coût de fabrication et
d'installation.
O SOMM~IRE DE L'INVENTlON
~vec les buts précit~s en t~te, l'invention peut ~tre
définie comme étant constituée par la combinaison de deux
panneaux polygonaux et d'un organe de joint aboutant lesdits deux
panneaux au niveau d'une première bordure droite de chacun de ces
2r~32Yx
deux panneaux, lesdits panneaux aboutes formant un petit angle
aigu sur le cote interieur de l'aboutement desdites premieres
bordures, lesdits panneaux aboutés etant destinés a faire partie
de moyens de soutien de plancher d'édifice résidentiel, chacune
desdites premières bordures de panneau definissant des moyens
d'encoche interieure lonyitudinale, lesdits moyens d'encoche des
deux panneaux venant en regard l'un de l'autre et formant
ensemble des moyens de cavité longitudinale; ledit organe de
joint comprenant une résine polymerisable, versée à l'état
0 liquide dans lesdits moyens de cavité, ainsi qu'un organe
longitudinal de renfort en tension, baignant dans lesdits moyens
de cavit~ remplis de ladite resine polymérisable, un catalyseur à
résine destine à ~tre mélangé à ladite résine dans lesdits moyens
de cavite, afin de faire figer la résine pour ainsi produire un
.5 joint precontraint solidarisant lesdites premières bordures l'une
à l'autre.
~ lternativement, l'invention concernera une combinaison
de deux planches plates et d'un organe de joint reliant lesdites
deux planches transversalement a celles-ci, lesdites planches
'0 étant destinees à faire partie de moyens de soutien de plancher
d'edifice residentiel, chacune desdites planches définissant des
moyens de cavité intérieure transversale; ledit organe de joint
comprenant un panneau en un materiau choisi parmi le groupe
comprenant le bois d'agglomeré et le bois gaufré, ledit panneau
'5 comprenant deux bordures d'extrémité opposées engageant lesdits
moyens de cavité, de la résine polymérisable étant versée à
l'état liquide dans lesdits moyens de cavité, ainsi qu'un organe
longitudinal de renfort en tension, baignant dans lesdits moyens
de cavité remplis de ladite résine polymérisable, un catalyseur à
~0 résine destine à ~tre mélangé à ladite résine dans lesdits moyens
de cavité, afin de faire figer la résine pour ainsi produire un
joint précontraint solidarisant lesdites bordures de panneaux
auxdites planches.
2 r~
L'inv~ntion peut ~galement s'appliquer à des escaliers.
En ce cas, I'invention concernera une combinaison de deux
panneaux polygonaux et d'un organe de joint aboutant lesdits deux
panneaux au niveau d'une première bordure droite de chacun de ces
deux panneaux, lesdits panneaux aboutes formant un grand angle
sur le cOte intérieur de l'aboutement desdites premières
bordures, ledit grand angle pouvant varier entre un petit angle
obtus et un fort angle aigu sans exclure un angle droit, lesdits
panneaux aboutés etant destinés à faire partie de moyens de
O soutien de marches et contremarches d'escalier pour édifice
residentiel, chacune desdites premières bordures de panneau
définissant des moyens d'encoche intérieure longitudinale,
lesdits moyens d'encoche des deux panneaux venant en regard l'un
de l'autre et formant ensemble des moyens de cavité
.5 longitudinale; ledit organe de joint comprenant une résine
polymérisable à base de polyester, versée a l'état liquide dans
lesdits moyens de cavité, un catalyseur à résine destiné à ~tre
mélangé à ladite resine dans lesdits moyens de cavite, afin de
faire figer la résine pour ainsi produire un joint solidarisant
'O lesdites premieres bordures l'une à l'autre.
COURTE DESCRIPTION DES FI~URES DES DESSINS
La figure 1 represente une vue isometrique d'un agencement
triangulaire de panneaux en agglomerés, ancrés les uns aux autres
par leurs bordures, pour utilisation comme élément de soutien
'5 d'une construction de plancher de b~atiment résidentiel;
La figure 2 est une vue agrandie d'extremité supérieure de
l'agencement de panneaux, selon la perspective 2 de la figure 1,
montrant un modèle de joint de fixation selon l'invention;
la figure 3 est une vue en plan de dessus d'un tronson du
~0 joint de la figure 2, mais avec la tige de fibre de verre et la
resine de polyester étant enlevées;
la figure 4 est une vue isométrique brisee de la partie de
joint de bordure d'un des panneaux de la figure 2;
2 ~
les figures 5 et 6 sont des vues semblables à la figure 2,
mais montrant deux autres modèles de joints de panneaux selon
l'invention;
les figures 7 et 8 sont des vues brisees isometriques de
l'extremite d'une poutrelle centrale de plancher, comprenant un
ensemble de panneaux gaufres relies par des joints selon
l'invention;
les figures 9 et 10 sont des vues agrandies des aires
delimitées par les cercles 9 et 10 des figures 7 et 8~0 respectivement;
la figure 11 est une section partielle d'un panneau
d'agglomere en I selon l'axe 11-11 de la figure 9;
la figure 12 est une vue d'extrémité d'un panneau
d'aggloméré en I avec panneaux integrés superieur et inférieur;
,5 la figure 13 est une vue agrandie de l'aire de la figure 13,
illustrant le principe du joint en queue d'aronde;
la figure 14 est une vue eclatée des éléments de la figure
13, illustrant le principe du joint en queue d'aronde;
la figure 15 est une vue en élévation de c~te d'un escalier~O selon l'invention;
la figure 16 est une vue agrandie partiellement sectionnelle
de l'aire 16 de la figure 15;
la figure 17 est une coupe transversale selon la ligne
brisee 17-17 de la figure 16;
'5 la figure 18 est une vue agrandie en plan de dessus des
marches, selon la perspective i8 de la figure 15;
la figure 19 est une coupe transversale selon la ligne 19 de
la figure 19;
les figures 20 et ~Oa, sur la sixieme feuille des dessins,
sont des vues agrandies, partiellement en coupe, des aires
delimitees par les cercles 20 et 20a de la figure 15;
la figure 21, sur la cinquième feuille des dessins, est une
vue en coupe selon la ligne 21-21 de la figure 19;
h & ~i 3~3 ~ ~
la figure ~2 represente une vue en perspective d'une bordure
d'un des panneaux isole de la figure 20;
la figure 23 est une section verticale d'une construction de
plancher selon l'invention, montrant les panneaux de renfort
disposes en zig-zag et solidarises à leurs bordures par des
joints du type illustre aux figures 20 et 20a; et
la figure 24 est une vue agrandie de l'aire 24 de la figure
23.
DESCRIPTION DETQILLEE DES RE~LIS~TIONS DE L'INVENTION
0 La figure 1 montre un agencement de trois panneaux
d'agglomérés 30, 32, 34 disposés en triangle. Les panneaux 30 et
32 sont fixés à leurs bordures 30a, 32a par un joint selon
l'invention, 36. Les panneaux 30 et 34 sont fixes à leurs
bordures 30b, 34a par un joint 38, et les panneaux 32 et 34 sont
L5 fixes à leurs bordures 32b, 34b par un joint 40. Le panneau 34
est destin~ à appuyer à plat contre la face inférieure d'un
plancher d'edifice, alors que les panneaux inclines 30 et 32 font
saillie librement vers le bas du panneau horizontal 34. ~insi,
de grands angles interieurs aigus sont définis par les panneaux
'O 30 et 34 au niveau du joint 38, et par les panneaux 32 et 34 au
niveau du joint 40, alors qu'un petit angle intérieur aigu est
defini par les panneaux 30 et 32 au niveau du joint 36. Les
panneaux 30-34 sont fixés à leurs extremites à la charpente de
l'edifice, pour soutenir le plancher de l'édifice en position
~5 horizontale. Les joints 38 et 40 sont de type connu, chacun
comprenant un sillon formant cavité sur la face intérieure du
panneau 34, et dans lequel les bordures 30b, 32b des panneaux 30
et 32 sont inseres à serre.
Selon l'invention, un premier modèle de joint 36 est
illustré aux figures 2 à 4 des dessins. Le joint 36 comprend
deux sillons 30c, 32c formant encoches s'ouvrant vers l'interieur
des bordures 30a, 32a des panneaux 30, 32 respectivement. Les
encoches 30c, 32c sont des images miroir l'une de l'autre, et
s'allongent sur toute la longueur des bordures correspondantes
30a, 32a. Chaque encoche 30c, 32c comprend une paroi allongée
principale 42, occupant un plan gén~ralement perpendiculaire au
panneau 34, une seconde paroi plus courte, 44, géneralement
perpendiculaire à la paroi principale 42 et s'ouvrant sur la face
int~rieure 30d ou 32d du panneau correspondant, et un sillon
formant cavité en V en coupe, 46, menagé dans la paroi 44 et
fusionnant avec la paroi 42 du cOté opposé de la face intérieure
30d ou 32d correspondante de panneau. ~insi, chaque panneau 30,
32 définit une lèvre intérieure 30e, 32e venant s'appuyer l'une
contre l'autre par leur bord libre 44a, 44b, en position
operante, dans un plan coplanaire aux deux parois 44, 44 des
panneaux 30 et 32. Par ailleurs, comme on le voit bien aux
figures 2 et 3, les deux encoches allongées 30c, 32c forment
ensemble une cavité allongee 48, joignant les deux bordures 30a,
32a des panneaux 30 et 32.
Preferablement, chaque paroi 42 comporte une pluralité
de sillons transversaux 50, parallèles et espacés les uns des
autres. Chaque paroi 44 comporte aussi une pluralité de sillons
transversaux 52, parallèles et espacés les uns des autres.
~vantageusement, et comme montré à la figure 3, chaque sillon 50
d'un panneau 30 ou 32 viendra vis-à-vis un sillon 52
correspondant d'un m~me panneau, et les sillons 50 et 52 d'un
panneau 30 ou 32 seront en alignement axial avec les sillons 50
et 52 de l'autre panneau 32 ou 30. ~insi, on comprendra que le
fond de la cavite 48, m~me s'il est généralement fermé par
l'accotement l'un contre l'autre des bords int~rieurs 44a, 44b
des lèvres 30e, 32d des panneaux 30, 32, comporte néanmoins des
ouvertures 52a, 52b correspondant aux extremites des sillons 52
ménagés dans les deux parois 44 des panneaux 30, 32. En effet,
comme on le voit clairement à la figure 2, les ouvertures 52a des
sillons 52 s'ouvrent sous le plan des parois 44, 44, dans
l'espace E creé par l'écartement interieur d'inclinaison entre
les deux panneaux inclinés. Les ouvertures 52a autorisent une
meilleure circulation d'air autour de la résine, au niveau du
fond de la cavité 4~. Les 5il lons 50 et 52, en augmentant la
surface totale de la cavite 43, contribuent à accro-tre la prise
de la resine 54 lorsr~u'elle fige sur les bordures 30a et 30b.
Selon le vif de l'invention, une resine polymérisable,
préferablement à base de polyester, 54, est versée à l'état
liquide dans la cavite 43, et un organe de renfort en tension,
preferablement une tige cylindrique allongee en fibre de verre,
S6, est enfoncee dans le bain de résine 54 sur tout le long de la
cavite 48. Sous l'action d'un catalyseur connu, la résine de
L0 polyester figera progressivement par polymerisation, de fason a
solidariser les deux bordures 30a et 32a l'une à l'autre et à la
tige de fibre de verre 56, laquelle deviendra figée ou ''soudée''
dans la resine ainsi polymérisee. Le joint ainsi obtenu 3Z,
formera une surface plane aux extremites des deux panneaux
inclines (voir la figure 2), et sera particulièrement résistant
aux contraintes associees à des poutrelles de soutien de
plancher.
Ce joint renforce la resistance en traction de la
structure. Préferablement, la tige 56 sera au préalable dépolie
par sablage à air comprime, afin d'assurer une meilleure prise
pour l'adhesif ph~nol ou polyester. ~vantageusement, les sillons
S0, 52 formeront des V en coupe.
Deux autres modèles de joints 36', 36'' sont illustrés
aux figures S et 6 respectivement. Avec le joint 36', la tige en
fibre de verre S6' devient rectangulaire en coupe, alors qu'avec
le joint 36'', la tige en fibre de verre 56'' formera un U
inversé en coupe.
Pour le joint 36', les bordures 30'a, 32'a sont
biseautees sur leur coin interieur 42', 42', de fason ~ ce que
ceux-ci forment deux parois parallèles l'une à l'autre. Chaque
paroi 42', 42' des bordures 30'a, 32'a respectivement comporte
une cavité transversale 53 généralement en forme de U en coupe,
sur toute la longueur des panneaux 30, 32. La cavite 53 est
situee à l'extremité intérieure de la paroi 42', adjacent au
point d'ecartement des panneaux. La tige rectangulaire 36' est
de largeur au moins plus grande que la profondeur combinée des
deux cavites 58, 58 des bordures 30'a, 32'a, de sorte que lorsque
cette tige engage ces deux cavités, un léger espace E' soit cré~
entre les deux parois 42', 42' des panneaux 30' et 32'. ~insi,
une cavité generalement en forme de T est definie par
l'écartement E' et par l'aire délimitée entre une horizontale,
intersectant les bords interieurs de l'extrémite libre de ces
bordures 30'a et 32'a. Cette cavité en T est alors remplie de
resine de polyester 54, laquelle rejoint la tige rectangulaire
56' pour la solidariser aux deux panneaux 30' et 32' comme dans
le premier modèle de joint 36.
Le joint 36'' à la figure 6 ressemble au joint 36',
sauf en ce qui a trait ~ un sillon supplémentaire formant cavite
profonde en V, 60, une pour chaque bordure 30''a, 32''a,
parallele à la face 42'' correspondante. Les lèvres 30e'', 32e''
sont par ailleurs plus courtes et parallèles l'une à l'autre.
Qinsi, la resine de polyester 54 est versee dans les deux cavités
60, jusqu'à hauteur de l'extrémite libre des bordures 30''a,
32''a, et s'infiltre entre les deux lèvres 30e'', 32e''. La tige
de fibre de verre en U, 56'', est alors insérée dans le bain de
resine 54, avec les deux pattes du U insérées dans les deux
cavités 60, 60. La polymerisation de la resine induite par le
catalyseur, solidarise encore une fois les deux bordures des
panneaux 30'', 32'' avec la tige 56'' laquelle renforce le tout
en tension.
Pour des planchers de plus grande superficie, on
prevoira aux figures 7, 9 et 11 une poutrelle allongée
rectangulaire, 61, pour le soutien de plancher. Chaque poutrelle
61 comprend plusieurs panneaux en agglomeré, 62, solidarisés à
leurs extrémités par un joint 64 constitué d'une pluralité de
tiges de fibre de verre cylindriques, 56, baignant dans de la
résine de pol~ester 54. La poutrelle 61 sert plus
particulièrement à soutenir les extremites adjacentes de deux
ensembles de madriers en V (non illustrés). Plus
particulièrement, il est prevu que la poutrelle 61 soit
constituee de trois panneaux en aggloméres, 62, pris en sandwich
entre deux panneaux gaufres lateraux 62a, 62b, ceux-ci etant plus
allonges que ceux-là, de sorte qu'une cavité 66 soit définie à
chacune des deux extremites des panneaux 62 entre les tronSons
d'extremité des panneaux 62a, 62b. La cavite 66 est alors
remplie de resine polyester 54, jusqu'à recouvrir les extremités
des panneaux latéraux 62a, 62b comme on le voit bien à la figure
10 9.
Une colle phénol ou resorcinol, 55, est également
infiltree entre chaque paire de panneaux adjacents 62, 62a et
62b, pour les solidariser latéralement sur toutes leurs surfaces
interieures.
Une pluralité de tiges cylindriques en fibre de verre
56, sont inserées dans le bain de resine 54, occupant un plan
transversal à la longueur des panneaux 62. Une bande protectrice
68 vient alors s'appuyer contre la resine de polyester, le long
et au-dessus des tiges de fibre de verre 56 et des extrémites de
panneaux lateraux 62a, 62b. ~insi, au fur et à mesure que la
resine se figera, la bande protectrice 68 se solidarisera avec
les panneaux transversaux 62, 62a, 62b alors que les tiges en
fibre de verre 56 renforceront le joint à la farJon d'un joint
précontraint.
Comme on le voit bien ~ la figure 11, le bord
d'extrémité de chaque panneau d'agglomérés 62 comporte des
sillons transversaux 67, longitudinalement espacés, afin
d'accroltre la surface d'adhésion de la resine polyester.
Qux figures 8 et 10, on voit comment deux panneaux 70a,
70b, de poutrelle peuvent ~tre solidarises sur le long par de la
colle (phenol ou résorcinol). Chaque panneau 70a, 70b comprend
deux cavités transversales 72a, 72b (une à chaque tronSon
d'extrémité), les deux cavités 72a, 72b étant engag~es par les
deux c~tes opposés d'une tige rectangulaire unique 56'. La
~ 5 i 3~ y ~
résine 54 se figera de part et d'autre de la tige 56', laquelle
formera alors un 501 ide joint.
Les figures 12 et 14 montrent comment un panneau
allonge en forme de I, 74, peut ~tre fixe 3 ses extremités à des
panneaux transversaux 76, 76. Le joint d'extrémité comporte dans
le panneau 76, une cavite transversale continue, allongée, 78,
ayant la forme d'un élément femelle de joint en queue d'aronde
(figure 14), et à l'extremite de la poutrelle 74, une t~te en
forme de U, 80. La base de la t~te 80 est prétensionnée et
10 flexible, de sorte qu'en insérant à force une tige de fibre de
verre cylindrique 56 entre les deux oreilles de la t~te 80,
celles-ci s'ecartent sous la contrainte pcur former l'élément
m~le de queue d'aronde d'un organe de verrouillage du type
''cle'' de verrouillage, venant ~pouser la forme de l'élément
15 femelle 78. ~yant versé au préalable de la résine de polyester
dans la cavité 78, le tout se solidarise avec la polymérisation
de la résine.
Les figures 15 à 23 montrent une construction
d'escalier 100 constituée de marches horizontales 102, reliées en
20 paires successives par des contremarches généralement verticales
104, et de panneaux de crémaillère 105 sur chaque cOté lateral de
l'escalier. Chaque contremarche 104 est donc reliée à deux
marches successives 102, 102' par les joints 106, 106', montrés
aux figures 20 et 20a respectivement. Chaque marche 102, 102' et
25 contremarche 104 est constituee d'un panneau gaufré ou en bois
agglomére, 108, comportant une bordure de joint 110 montrée à la
figure 22. La bordure 110 de panneau 108 comporte une encavure
longitudinale 112, de forme semi-circulaire en coupe. Une
pluralité de cloisons espacées 114 sont formees transversalement
30 à la bordure 110, à l'interieur de l'encavure 112, solidairement
au panneau 108 et parallèles les unes aux autres et
preferablement équidistantes tel qu'illustré.
L'espace 115 entre deux cloisons 114, 114 est au moins
plus grand que l'épaisseur d'une cloison 114.
,~ ~ f~ ' i, i ~
Une fente mediane 116 est ménagee dans chaque cloison
114, l'ensemble des fentes 116 etant alignees axialement comme
montre à la figure 22, pour constituer un sillon longitudinal
continu.
Comme pour les autres modèles de joints précites, l'on
injecte de la résine de polyester dans l'encoche longitudinale
112 de chaque bordure 110 de panneau 108, pour remplir la fente
116 ainsi que les cavites entre chaque paire successive de
cloisons en demi-disque, 114; on ajoute un mélange connu de
catalyseur a resine, et on imbrique par la suite un dans l'autre,
en chevauchement alterne, les cloisons ou ''doigts'' 114 de la
bordure d'une marche 102 dans les cavites intercloisons 115 de la
bordure d'une contremarche 104. Sous l'action du catalyseur, la
resine se figera par polymerisation, et l'on obtiendra alors un
joint de grande résistance.
L'on comprendra que les sillons 115 et 116 augmentent
la surface de contact de la resine sur la bordure de panneau 110,
ce qui par conséquent améliorera la prise des bordures des deux
panneaux 108. Les doigts 114 de bordure de panneau 110
permettent en plus d'obtenir un joint 106 entre deux panneaux
110, 110, qui soit d'un angle variable i.e. ajustable, e.g. un
angle droit, un grand angle aigu ou un petit angle obtus.
Comme suggéré aux figures 19 et 21, chaque tronson
d'extremité des marches horizontales 102 et des contremarcnes
verticales 104 (côtés latéraux de l'escalier 100), est ancré à un
panneau de crémaill~re vertical 105 de l'escalier 100, au moyen
de bouchons traversants, de forme cylindriques et en materiau
polyester, 118. Préférablement, le bord inférieur de chaque
panneau de crémaillère 105 comprendra un sillon longitudinal 120,
dans lequel sera insérée une tige en fibre de verre 122 adhérée
au moyen de résine de polyester. La tige de fibre de verre 22
sert à accro~tre la résistance aux forces de tension subies par
les marches d'escalier. De telles tiges de fibre de verre
connues sont constituées de filaments en fibre de verre,
~I?~i r~ J
comprimes ensemble et immergés dans une résine de fibre de verre
pour constituer une tige.
Les figures 16 et 17 montrent comment des crochets 124,
de profil en L et de coupe en V, fait de métal en feuille,
peuvent retenir le tronson superieur d'escalier à la contremarche
105' de la marche paliere 126, gr~ce à des vis traversantes 127
et à des boulons 129. Un autre crochet fait de métal en feuille,
124', semblables aux crochets 124, fixe l'emmarchement 12S
(figure 15) de l'escalier, au plancher P, à la partie inférieure
de l'escalier, par des vis et boulons 127'. L'escalier peut ~tre
du type préfabrique, de construction unitaire. Ce genre
d'escalier 100 sera l~ger, de faible cout de fabrication et
d'installation, et sera de construction fort solide.
Selon un autre modèle de l'invention, l'on prévoit une
construction de plancher 140 de b~timent residentiel, tel
qu'illustre aux figures 23 et 24. Le plancher 140 est constitué
de panneaux gaufrés 142, 142' reliés parallèlement l'un à l'autre
par des panneaux de renfort 144, 144' disposés en zig-zag et
reliés deux à deux à leurs bords d'extrémites par les joints
106'' déjà décrits aux figures 20 et 20a, y compris le
remplissage de joint en résine de polyester. Le volume libre
dégagé entre les deux panneaux parallèles 142 et 142' est rempli
de mousse synthétique isolante, 145. Une telle construction est
particulierement resistante en flexion, et peut meme servir comme
élément de charpente pour une toiture d'édifice.
Les tron$ons de panneaux constituant chaque panneau 142
ou 142' peuvent ~tre relies de faSon coplanaire par des joints
aboutes (non représentés). Les panneaux 142, 142' comprennent de
petites cavités 146 sur leurs faces interieures pour recevoir une
partie de la résine 54 d'un joint 106'' afin de solidariser les
panneaux 144 aux panneaux 142 lorsque la résine de polyester 54
figera sous l'action du catalyseur. Comme on le voit bien à la
figure 24, les coins extérieurs 144a des panneaux 144 sont
biseautés de fason à former une surface plate. Un épanchement de
resine 54 provenànt de la cavite adjacent 146 formera une couche
intermediaire 54a entre la surface plate lq4a et un panneau 142,
pour les solidariser plus fermement.
Les panneaux gaufres sont des panneaux en bois
S comprimes et colles par de la colle ~de type phenol ou
resorcinol, preferablement), à densité de ~/.. Pour les panneaux
faits en agglomerés de bois, les granules de bois sont melanges
avec environ 25~. d'uree formaldéhyde, puis comprimés en panneaux.
Les tiges de fibre de verre auront préférablement un diamètre de
G mm, et seront alors constitues d'environ deux cents
microfilaments comprimés avec 25% en volume de résine de
polyester.