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CA 02091032 2002-03-14
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MÉTHODE POUR ÉTANCHÉISER UNE CHAMBRE D'AQUEDUC, D'ÉGOUT
OU DE RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE OU DE TÉLÉCOMMUNICATION
La présente invention a pour objet une méthode pour étanchéiser une
chambre d'aqueduc, d'égout ou de raccordement électrique ou de
télécommunication.
Par chambre d'aqueduc, d'égout ou de raccordement électrique ou de
télécommunication, on entend un containeur habituellement fait en béton, qui
est
1 o destiné à être enterré tout en étant rendu accessible à l'aide d'un
regard, pour
assurer la jonction de plusieurs conduites d'eau, conduites d'égout ou
systèmes de
raccordement électrique ou de télécommunication dans le sol.
Toutes les chambres d'aqueduc, d'égout ou de raccordement
électrique actuellement existantes comprennent une base depuis laquelle
s'étendent
verticalement des murs latéraux présentant des arêtes supérieures pourvues
d'un
renfoncement qui, dans certains cas, se présente sans la forme d'une rainure
en V
s'étendant centralement le long des arêtes supérieures lorsque ces dernières
sont
plates et qui, dans certains autres cas, se présentent sous la forme d'un
retrait
s'étendant le long d'un des bords des arêtes supérieures (ce type de retrait
est
2 o habituellement connu sous le nom de "Ship lap").
Les chambres existantes sont également complétées par un couvercle
présentant une zone périphérique inférieure pourvue d'une partie mâle façonnée
et
dimensionnée de façon à pouvoir s'engager dans le renfoncement des arêtes
supérieures des murs.
II est de pratique habituelle d'installer d'abord la base avec les murs
qui en dépendent dans ie sol, à l'endroit désiré puis de procéder à
l'installation des
conduites d'aqueduc, d'égout ou de système électrique. Ce n'est que lorsque ce
travail est complété que le couvercle est installé et que le trou dans lequel
la
chambre est installée est rebouché.
3 o Pour des questions de sécurité et d'efficacité dans le cas d'une
chambre de raccordement électrique et des questions de pollution dans les
autres
cas, ï1 est habituellement nécessaire que la jointure entre les arêtes
supérieures des
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murs et des couvercles soit étanchéisée, notamment pour empêcher
l'infiltration
d'eau. Cette infiltration d'eau risque en effet soit d'endommager les raccords
électriques ou de télécommunication contenus à l'intérieur de la chambre, soit
de
surcharger les systèmes d'égout de la chambre. D'un point de vue pratique,
ceci
s'effectue à l'aide d'un joint de caoutchouc (butyl- rubber- hydrocarbon) que
l'on
dispose habituellement dans les renfoncements prévus le long des arêtes
supérieures des murs juste avant la pose du couvercle.
Un gros problème avec ce type de joint est que le caoutchouc utilisé
n'a habituellement pas de mémoire, ce qui fait que, s'il n'est pas
parfaitement
1 o positionné, il peut laisser des trous oû l'eau peut pénétrer. En plus,
lors de
l'installàtion, il peut souvent y avoir un certain désalignement, qui, là
encore, peut
laisser un trou et être une cause d'infiltration. D'autre part, par temps
froid, ie joint
de caoutchouc durcit et empêche un emboîtement total entre les pièces de
béton.
La présente invention a pour objet une méthode pour étanchéiser une
chambre d'aqueduc, d'égout ou de raccordement électrique ou de
télécommunication, qui, comme la méthode connue, est du type consistant â
installer un joint fait de matière polymère dans le renfoncement des arêtes
supérieures des murs avant de déposer et fixer le couvercle sur lesdites
arêtes
supérieures pour compléter la chambre.
2 o Toutefois, contrairement à ce qui est connu, la méthode selon
l'invention est caractérisée en ce que l'on utilise comme une matière
polymère, une
résine polymère du type se présentant sous la forme d'un liquide lors de son
conditionnement avant usage, puis sous la forme d'un gel élastique après une
certaine période de temps dite de durcissement qui, de préférence, est de
l'ordre de
une demi-heure à une heure.
La méthode selon l'invention est également caractérisée en ce que
l'installation du joint constituée par cette résine polymère s'effectue en
adaptant et
réunissant si besoin est, les renfoncements des arêtes supérieures de façon à
former
au moins une rigole horizontale, en coulant dans ladite rigole la résine
3 o utilisée comme matiére polymère; puis en laissant durcir cette résine
pendant une
période de temps suffisante pour qu'elle prenne la forme d'un gel.
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Comme on peut aisément le comprendre, le fait que la résine soit
liquide lors de son utilisation rend l'installation du joint extrêmement
simple, puisqu'il
suffit de le verser à une des extrémités de la rigole constituée par les
divers
renfoncements pour que ce liquide se répartisse égaiement dans la rigole et
vienne
remplir de façon égale cette dernière. Cette répartition s'effectuant bien
entendu par
gravité, il en résulte que la surface supérieure de la résine une fois celle-
ci durcie est
également horizontale, ce qui élimine presque totalement les problèmes et
désagréments que l'on peut rencontrer lorsque le joint se présente sous la
forme d'un
1 o boudin de caoutchouc reçu en rouleau, que l'on applique par déroulage dans
la
cavité ou sur le dessus du mur.
En outre, la résine utilisée étant élastique et présentant donc une
certaine mémoire, elle vient automatiquement s'adapter à la partie mâle
correspondante lorsque celle-ci est insérée dans les renfoncements définissant
ensemble la rigole. Une parfaite étanchéité est donc obtenue de façon
extrêmement
simple et rapide.
L'invention serait mieux comprise à la lecture de la description non
limitative qui va suivre, faite en se référant aux dessins annexés dans
lesquels:
- la fig. 1 est une vue en perspective d'une chambre d'aqueduc,
2 0 montrant le coulage du joint dans la rigole prévue le long des arêtes
supërieures de
ces murs, le couvercle étant monté en position surélevée;
- la fig. 2 est une vue en coupe du joint entre le rebord du couvercle
et le haut d'un mur pourvu d'une rainure en V, selon l'art antérieur;
- la fig. 3 est une vue plus détaillée montrant la déformation du joint
2 5 dans le rebord du couvercle selon l'art antérieur;
- la fig. 4 est une vue similaire à celle de la flg. 2, montrant le joint
obtenu en mettant en oeuvre la méthode selon l'invention;
- la fig. 5 est une vue analogue à celle de la fig. 3, montrant le joint de
la fig. 4 après la pose du couvercle;
30 - la fig. 6 est une vue similaire aux figs 2 et 4, montrant la jointure
entre
le haut d'un mur et le couvercle d'une chambre dont les renfoncements ont la
forme
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d'un retrait s'étendant le long d'un des bords de l'arête supérieure, cette
vue
montrant le positionnement d'un joint selon l'art antérieur; et
- la fig. 7 est une vue identique à celle de la fig. 6, montrant que
comment la méthode selon son invention peut être mise en oeuvre à l'aide d'un
coffrage.
La fig. 1 montre une chambre d'aqueduc comprenant une base 3
entourée de murs latéraux verticaux 5 pourvus le cas échéant d'ouvertures 7
pour
des conduites d'eau. Cette base et ces murs peuvent être moulés en béton en
1 o même temps.
Chacun des murs latéraux 5 représentent une arête supérieure 9 qui
est de préférence plane et qui, dans le mode de réalisation illustré sur les
figs 1 â
5, présente un renfoncement ayant une forme d'une rainure en V numérotée 11,
laquelle s'étend centralement le long de chaque arête.
La chambre 1 comprend également un couvercle 13 présentant une
zone périphérique intérieure 15 pourvue d'une partie mâle 17 façonnée et
dimensionnée de façon à pouvoir s'engager dans le renfoncement des arêtes
supérieures de murs lorsque le couvercle est déposé et fixé sur lesdites
arêtes
supérieures. Dans le mode de réalisation illustré sur les figs 1 à 5, la zone
2 o périphérique inférieure 15 du couvercle est plane et la partie mâle 17 a
une section
en V dont la dimension et la position sont choisies de façon à ce que lorsque
le
couvercle est positionné, cette partie mâle en V puisse pénétrer dans la
rainure
correspondante 11.
La structure précédemment décrite de la chambre d'aqueduc 1 est une
structure bien connue pour laquelle aucune invention n'est revendiquée.
II est également bien connu des praticiens d'essayer d'étanchéiser la
jointure entre l'arête supérieure des murs 5 et le couvercle 13, à savoir la
jointure
entre les surfaces 9 et 15. Pour ce faire, il a jusqu'à présent été suggéré
d'utiliser
un boudin 19 de caoutchouc butyl, tel qu'il est illustré sur les figs 2 et 3,
que l'on
3o dispose dans le fond de la rainure 11 avant l'insertion de couvercle.
Lorsque ce
dernier est posé, la partie mâle 17 vient déformer le boudin tel qu'il est
illustré sur
la fig. 3 pour former le joint désiré.
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Le principal problème d~ celte méthode connue est que le boudin
n'est pas forcément bien positïonné et que, de par sa forme ronde, il peut,
lors de
l'ïnsertion du couvercle, se déplacer vers la droite ou vers la gauche avec un
risque
d'un trou dans l'étanchéisation. Dans tous les cas, la façon dont le joint se
répartit
de chaque côté de la partie mâle n'est jamais symétrique, tel qu'il est
illustré sur la
fig. 3. De plus, le caoutchouc butyl a aussi l'inconvénient de durcir par
temps froid,
de là rendant l'emboîtement encore plus difficile à réaliser.
Pour solutionner ce problème, la présente invention utilise un nouveau
type de joint constitué par une résine polymère de préférence de type
uréthanne, qui
se présente sous la forme d'un liquide fors de son conditionnement avant
usage,
c'est-à-dire lorsqu'on y ajoute les accélérateurs, et qui a également la
capacité de
sécher ou "durcir" relativement vite pour former, en quelques dizaines de
minutes,
un gel élastique. Diverses résines disponibles sur le marché sont capables de
répondre à ce besoin. Par exemple, on peut citer la résine commercialisée par
la
société PLASTIQUE GYF de St-Jean (Québec), sous le nom commercial GYFSORB
n° 01065.
L'installation du joint s'effectue de façon extrêmement simple, en
adaptant et réunissant, si besoin est, les renfoncements des arêtes
supérieures de
façon à former une rigole horizontale. Ceci en pratique n'est pas forcément
2 o nécessaire si, Gommé c'est généralement le cas, les arêtes supérieures
sont planes
et continues et s'étendent dans un même plan sensiblement horizontal une fois
que
la base de la chambre a été nivelée dans le trou où aile est destinée à être
installée.
II suffit alors de couler dans la rigole à une extrémité de celle-ci la rësine
utilisée
comme matière polymère, directement à partir de son contenant 23 tel
qu'illustré sur
1a fig. 1. II convient de mentionner que cette installation du joint par
coulage dans
les arêtes d~ chacun des murs peut s'effectuer également an usine. En fait,
ceci est
même préférable pour une uniformité de qualité.
Une fois la résine durcie, elle s'étend bien à plat dans le fond de la
rigole, tel qu'il est illustré sur la fig. 4. Dès lors, lorsqu'on insère la
partie mâle ~ 7,
la rësine se répartit de façon symétrique et égale des deux côtés de la partie
mâle
17 tel qu'il est illustré sur la fig. 5.
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Un autre mode possible de réalisation tel qu'illustré sur les figs 6 et 7.
Dans cette autre mode de réalisation, le renfoncement prévu à même les arêtes
supérieures 9, 5 ont la forme d'un retrait s'étendant le long d'un des bords
de l'arête
supérieure 9. La partie mâle 17' a alors une forme appropriée pour pénétrer et
remplir le retrait 11' lors de la pose du couvercle. Selon la technique
antérieure, un
ruban de caoutchouc 19' est disposé dans le fond du retrait 11' avant la pose
du
couvercle, avec, là encore, le risque d'un écrasement et d'une répartition
inégale du
joint lors de la pose du couvercle (voir fig. 6). Selon l'invention, la même
résine
1 fl liquide que précédemment peut être utilisée, en installant probablement
un coffrage
amovible 25 (voir fig. 7) pour convertir une partie au moins du fond du
retrait 11' en
rigole pendant le coulage et le durcissement de la résine. Lors de ce coulage,
la
résine se répartit tout aussi également que dans le mode de réalisation
précédemment décrit et assure donc une position parfaitement uniforme du joint
lorsque le couvercle est posé. Bien entendu, il convient de retirer le
coffrage utilisé
avant le dépôt et l'application du couvercle.
Dans la plupart des cas, les murs 5 de la chambre 1 sont moulés
intégralement avec la base 3, ce qui fait qu'il n'y a aucun autre joint à
étanchéiser.
Toutefois, si les murs sont installés à même la base après la pose de cette
dernière,
2 o il se peut qu'il y ait des joints 27 illustrés en pointillé sur la fig. 1,
à étanchéiser.
Dans ce cas particulier, la même résine liquide que précédemment peut être
utilisée.
II suffit en effet de façonner les extrémités des murs et jointures avec la
base de
façon à définir là encore une rigole ou un conduit vertical ou horizontal. En
versant
la résine liquide 21, celle-ci par simple gravité viendra remplir la totalité
des joints,
et ce de façon parfaitement égale.