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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR RELIER LES EXTREMITES
DE DEUX ASSEMBLAGES DE FILS
L'invention concerne les procédés et les dispositifs
permettant d'abouter simultanément plusieurs couples
d'extrémités de fils d'assemblages textiles, les fils de ces
assemblages étant des multïfilaments.
A titre d'exemple, un assemblage de fils est appelé "retors"
lorsqu'il est constitué par'plusieurs fils réunis par une
seule opération de torsion.
De tels assemblages sont utilisés par exemple pour renforcer
des articles en matières plastiques et/ou en caoutchouc, de
tels articles étant par exemple des courroies, des tuyaux,
des enveloppes de pneumatiques.
L°invention concerne notamment les procédés et les
dispositifs qui permettent de relier deux retors en aboutant
les deux couples d'extrémités de fils de ces retors.
Les procédés classiques d'aboutage d'assemblages textiles
sont essentiellement de deux types .
Le premier type est constitué par les aboutages mécaniques
en utilisant diverses méthodes telles que la réalisation de
noeuds ou d'épissures ;
Ces méthodes présentent l'inconvénient de provoquer une
augmentation du diamétre de la zone où l'aboutage a été
effectué, elles donnent également des extrémités libres,
ces deux conséquences étant préjudiciables lors de
l'utilisation ultërieure de ces assemblages, par exemple
dans les enveloppes de pneumatiques ;
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- le deuxième type est constitué par les techniques par
brouillage à l'air, couramment appelées "splicing" ; ces
techniques donnent d'excellents résultats sur des
multifilaments dépourvus de torsion ; par contre, on arrive
difficilement à un aboutage de bonne qualité sur des
retors, car les fils de ces retors sont des multifilaments
qui ont subi une torsion.
Le but de l~invention est de remédier à ces inconvénients.
La présente invention vise un procédé pour relier les
extrémités de deux assemblages de fils, chacun des
assemblage s étant constitué d'au moins deux fils tordus
ensemble dans le même sens, chaque fil étant un
multifilament, les assemblages ayant le même nombre de
fils, le procédé comprenant les étapes suivantes:
a) détordre les extrémités des assemblages pour séparer
les uns des autres les fils de ces extrémités de façon à
obtenir.ainsi des extrémités libres de fils;
b) constituer autant de couples de jonction qu'il y a de
fils dans chacun des assemblages, chaque couple comportant
une extrémité libre d'un fil de chaque assemblage;
c) détordre les filaments dans aü moins une partie de
chacun des fils, dans les couples de jonction, par des
moyens de détorsion qui u ilise l'air;
d) mettre côte à côte, dans chaque coûple de jonction,
les parties: détordues, de façon à obtenir une zone de
jonction, les zones de jonction -étant décalées axialement
entre elles;
e) assembler entre eux, par brouillage à l'air, les
filaments des deux fils, dans chacune de ces zones de
jonction;
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f) assembler entre eux par torsion tous les fils ainsi
réunis, dans le sens de torsion des assemblages;
g) effectuer les étapes a) et f) à l'aide de moyens
rotatifs séparés agissant de façon séparée et de la même
manière sur une partie intermédiaire de chacun des
assemblages de telle sorte que, pour chaque assemblage, les
opérations de détorsion et de torsion s'effectuent avec des
rotations en sens inverse, les moyens rotatifs séparés
s'éloignant l'un de l'autre durant 1a détorsion de l'étape
a) et l'approchant l'un de l'autre durant la torsion de
l'étape f).
La présente invention vise aussi un procédé Dispositif pour
relier les extrëmités de deux assemblages de fils, chacun
des assemblages étant constitué d'au moins deux f ils tordus
ensemble dans le même sens, chaque fil étant un
multifalement, les assemblages ayant le même nombre de
fils, le dispositif comprenant:
a) des moyens de séparation pour détordre les extrémités
des assemblages permettant ainsi de séparer les uns des
autres les fils de ces extrémités de façon à obtenir ainsi
des extrémités libres de fils;
b) des moyens de couplage pour constituer autant de
couples de jonction qu'il y a de fils dans chacun des
assemblages, chaque couple comportant une extrémité libre
d'un fil de chaque assemblage;
c) des moyens de détorsion utilisant de l'air pour
détordre les filaments dans au moins une partie de chacun
des fils, dans les couples de jonction;
d) des moyens de placement pour mettre côte à côte, dans'
chaque couple de jonction, les parties détordues de façon à
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obtenir une zone de jonction, ces moyens de placement
décalant axialement les zones de jonction entre elles;
e) des moyens de brouillage à l' air pour assembler entre
eux les filaments des deux fils, dans chacune de ces zones
de jonction;
f) des moyens d'assemblage pour assembler entré eux par
torsion tous les fils ainsi réunis, dans le sens de torsion
des assemblages; et
g) les moyens de séparation de a) et les moyens
d'assemblage de f) comportant des moyens rotatifs séparés
agissant de façon séparée et de la même manière sur une
partiè intermédiaire de chacun des assèmblages de telle
sorte que, pour chaque assemblage, les opérations de
détorsion et de torsion s'effectuent avec des rotations en
sens inverse, les moyens rotatifs séparés s'éloignant l'un
de l'autre durant la détorsion et l'approchant l'un de
l'autre durant la torsion.
L'invention concerne également les assemblages joints obtenus
selon le procédé ou avec le dispositif conformes à'
1~invention ainsi e les articles
Qu , par exemple -ies
enveloppes de pneumatiques, renforcés avec ces assemblages.
L'invention sera aisément comprise à l'aide des exemples qui
suivent et des figures toutes schématiques relatives à ces
exemples.
Sur le dessin
- la figure 1 représente, vu de dessus, un dispositif
conforme à l'invention ; '
- la figure 2 représente, vu de profil; un appareil utilise
dans le dispositif représenté à la figure 1 ;
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- les figures 3 à 8 représentent chacune une étape du procédé
conforme à l'invention.
La figure l représente, vu de dessus, un dispositif 100
conforme à l'invention, permettant de mettre en oeuvre le
procédé conforme à l'invention. Ce dispositif l00 permet de
relier par leurs extrémitës deux assemblages 1A; 1B qui se
font face, leurs axes étant pratiquement confondus avec T axe
xx', par exemple horizontal. A titre d'exemple, chaque
assemblage 1A, 1B est un retors comportant deux fils 10A pour
le retors 1A et deux fils lOB pour le retors 2B, ces fils 10A
ou 10B ëtant tordus ensemble dans le même sens pour les deux
retors, par exemple le sens S, chaque fil 10A, lOH étant un
multifilament.
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Le dispositif 100 comporte deux pinces tournantes. 2A, 2B,
chacune de ces pinces comportant une rainure 3, et deux
écarteurs 4A, 4B. Ces pinces et ces écarteurs sont connus en
soi et ne sont pas décrits ici dans un but de simplification.
On bloque la retors 1A dans la rainure 3 de la pince 2A et on
ouvre le retors 1A pour séparer localernent les fils 10A l'un
de l'autre sur l'écarteur 4A. On opère de même avec le retors
1B et ses fils lOB en utilisant la pince 2B et l'écarteur 4B.
On fait ensuite tourner les pinces 2A et 2B dans le sens des
flèches F2 et on prôvoque ainsi la détorsion partielle des
retors 1A et 1B, ce qui donne les parties libres 10A1 de fils
10A, et les parties libres lOBl de fils 10B, ces parties
étant représentées en pointillés â la figure 1.
Les parties libres 10A1, 1081 jouent ainsi le rôle
d'extrémités libres destinées â être reliées.
L'écarteur 4B est disposé entre la pince 2A et l'écarteur 4A,
et, de façon analogue, l'écarteur 4A est disposé entre la
pince 2B et l'écarteur ~B, en suivant l'axe ix'.
On utilise ensuite deux appareils 5 du dispositif 100 pour
relier les parties libres 10A1 et 1081 entre elles, selon une
procédure qui sera détaillée plus loin. Ces deux appareils 5
sont identiques, l'un d'eux est représenté de profil â la
figure 2. L'appareil 5 comporte un boîtier 6 avec un
couvercle 7. Le boîtier 6 comporte une plaque supérieure 8
avec une gouttière 9.
On amène les appareils 5 au contact des parties libres 10A1,
1081. Ces appareils 5 sont munis de guides 20 qui déplacent
les parties 10A1, 1081 de façon à ce qu'elles soient
disposées dans les gouttières 9, et pratiquement parallèles à
l'axe ix', dans les appareils 5. On obtient ainsi deux
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couples C de fils, chacun de ces couples étant constitué
d'une partie 10A1 et d'une partie 1081, ces parties étant
représentées en traits pleins à la figure 1, les fils 10A1,
lOBl de chacun de ces couples C étant ainsi disposés dans la
gouttiére 9 d'un appareil 5 dont le couvercle 7 est ouvert,
ces fils étant alors pratiquement parallèles à l'axe xx'. On
ferme ensuite le couvercle 7. L'appareil 5 comporte deux
paires de ciseaux 11 situées aux extrémités de la gouttière
9. Ces paires de ciseaux 11 permettent chacune de découper
une partie libre d'une extrémité IOA1, lOBl. Ces découpes
sont schématisées par les flèches F11 à la figure 1. On fait
alors arriver de l'air sous pression dans chacune des deux
tubulures 12 qui sont situées chacune au voisinage d'une
paire de ciseaux 11, près d'une extrémité de la gouttière 9.
On provoque ainsi la détorsion des filaments du fil 10A1,
10B1 qui a été coupé. Cette détorsion permet d'enlever la
torsion des filaments entre eux produite dans chaque partie
10A1, 10B1 par la rotation des pinces 2A, 2B. On fait alors
pénétrer la partie coupée et détordue de chaque fil IOA1,
lOBl, le long de la gouttière 9, vers la partie centrale de
cette gouttière 9, grâce à l'action d'un ergot 13 qui peut
tourner autour de son axe 14, en éloignant le fil
correspondant 10A1, 10B1 de l'autre fil IOBl, 10A1, cet ergot
étant situé â l'extrémité opposée de la gouttière 9, par
rapport à la partie coupée dont il provoque le déplacement.
L'action des ergots 13 est schématisée par les flèches F13 à
la figure 1. Dans un but de simplification, les guides 20
n'ont été représentés qu'à la figure 1.
Ces mouvements F13 sont tels qu'à 1a fin du mouvement des
ergots 13, on ait dans chaque appareil 5 une portion détordue
d'un fil 10A1 disposée côte ~ côte avec une portion détordue
d'un fil 10B1, de façon â former une zone de jonction 15
schématisêe par deux lignes pointillées à la figure 1. On
provoque alors, dans chaque appareil 5, le brouillage entre
eux, à l'air, des filaments du.fil lOAl et des filaments du
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fil 1081, dans les zones de jonction 15. Cette opération de
brouillage est obtenue en faisant passer de l'air dans les
ouvertures 16 de la plaque 8, le couvercle 7 étant toujours
fermé. Sur la figure 2, les fils 10A1, 1081 ont été supposés
enlevés dans la région centrale de la plaque 8, pour que les
trous 16 soient visibles, et on n'a représenté qu'une paire
11 de ciseaux, qu'une tubulure 12, et qu'un ergot 13, dans un
but de simplification. Les trous 16 sont agencés de telle
sorte qu'ils puissent provoquer à la demande, de faqon
connue, soit un mouvement non tourbillonnaire de l'air, soit
un mouvement tourbillonnaire de l'air lors du brouillage.
A la fin du brouillage, les fils 10A1, 1081 sont alors
réunis, dans chaque appareil 5. On enlêve alors ces appareils
5, on enlève les bouts coupés des fils 10A1, 1081 et on fait
tourner les pinces 2A, 2B en sens inverse des flèches F2, de
fagon ~ tordre ensemble les fils 10A1 et 1081 rattachés
ensemble, pour obtenir un retors final 17, cette torsion
finale faisant disparaître les torsions apparues dans les
fils 10A1, 1081 lors de la rotation des pinces 2A, 2B dans le
sens des flèches F2.
Un tel retors final 17 est représenté à la figure 8, les
zones d'aboutage, où se trouvent les zones de jonction 15,
étant référencées 18. vans ce retors 17, chaque fil 10A est
ainsi relié ~ un fil 10B, comme précédemment décrit.
Lors des opérations précédemment décrites, les appareils 5
sont décalés, parallêlement ~ l'axe xx', de telle sorte que
les zones 15 de jonction soient décalées axialement le long
de l'axe xx', et donc en suivrant les fils 10A1, 1081. Ces
zones 15 ne se chevauchent donc pas dans le retars final. On
obtient ainsi un retors final 17 qui ne prêsente que très peu
de variation de section, aux zones d'aboutage, avec une force
de résistance à la rupture importante dans la zone
d'aboutage, cette force représentant au mains 70 ~ de celle
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g _
de chacun des retors initiaux 1A, 1B.
Les appareils 5 peuvent être rapprochés ou éloignés des fils
10A1, lOBl par des moyens mécaniques susceptibles par exemple
de leur donner des mouvements verticaux. Ces moyens sont
connus en soi, et, de même que les moyens connus en soi pour
introduire de l'air dans les tubulures 12 et les trous 16,
ils ne sont pas représentés sur le dessin dans un but de
simplification.
Lors de la réalisation du retors final 17, les pinces 2A, 2B
sont soumises aux quatre déplacements suivants .
ler déplacement - Pendant la rotation des pinces 2A, 2B dans
le sens des flèches F2 pour provoquer la détorsion des retors
1A, 1B, chacune des pinces 2A, 2B se déplace par rapport é
l'écarteur correspondant 4A, 4B. Ces mouvements se traduisent
globalement par un éloignement des pinces 2A, 2B, l'une de
l'autre, ces mouvements sont schématisés à la figure 1 par la
flèche (F2A)1 pour la pince 2A et par la flëche (F2B)1 pour
la pince 2B.
2e déplacement - Lors de la constitution des couples C par
l'action des dispositifs 5 avec leurs guides 20, les pinces
2A, 2B se rapprochent l'une de l'autre, ces mouvements sont
schématisés à la figure 1 par la flèche (F2A)2 pour la pince
2A et par la flëche (F2B)2 pour la pince 2B.
3e déplacement - Lorsque les fils 10A1, 10B1 sont rattachés
ensemble, avant la torsion finale, les appareils 5, avec
leurs guides 20, sont enlevés, et les pinces 2A, 2B
s'écartent à nouveau l'une de l'autre pour reprendre
pratiquement la position qu'elles avaient juste après la
détorsion. Ces moueements sont schématisës â la figure 1 par
la flèche (F2A)~ pour la pince 2A et par la flèche (F2B)3
pour la pince 2B.
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_ g _
4e déplacement - Lors de la torsion finale des fils rattachés
10A1, IOBI, pour obtenir le retors 17, les pinces 2A, 2B, qui
tournent alors en sens inverse des flèches F2, se rapprochent
l'une de l'autre. Ces mouvements sont schématisés à la figure
1 par la flêche (F2A)4 pour la pince 2A et par la flèche
(F2B)4 pour 1a pince 2B.
Tous ces déplacements des pinces 2.A, 2B précédemment décrits
s'effectuent par exemple pratiquement selon l'axe xx',
chacune des pinces 2A, 2B étant montée sur un support
articulé qui pivote par exemple autour d'un axe sensiblement
perpendiculaire à un plan vertical passant par l'axe xx'. Par
contre les écarteurs 4A, 4B sont fixes.
Tous ces déglacements sont obtenus avec des moyens permettant
d'obtenir une tension identique pour les fils 10A1, lOBl, ces
moyens sont connus de l'homme de l'art et ils comportent par
exemple des ressorts et/ou des cames, ces moyens n'étant pas
représentés sur le dessin dans un but de simplification.
Les diverses étapes du procédé sont schématisées sur les
figures 3 à 8.
La figure 3 reprësente les retors 1A, 1B à abouter.
La figure 4 représente les deux couples C de fils 10A1, IOBl
avant d'avoir effectué l'opération de détorsion.
La figure 5 représente les deux couples C de fils 10A1, 10B1
avec pour chaque couple C la zone de jonction 15 constituée
par la partie détordue de ces fils.
La figure 6 représente les deux couples C de fils 10A1, lOBl
après brouillage des zones 15, pour réunir ces fils entre
eux, les filaments de ces fils étant emmêlés entre eux sans
mouvement tuurbillonnaire de l'air.
La figure 7 représente une autre variante de l'étape
représentée à la figure 6, dans laquelle le brouillage est
réalisé avec des mouvements tourbillonnaires de l'air de
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façon à avoir, pour chaque zone 15, une structure
hélicoïdale, avec un enroulement en S et un enroulement en Z.
La figure 8 représente le retors final 17.
Exemple àe réalisation
Le dispositif 100 est utilisé pour abouter les extrémités de
deux retors identiques en rayonne, chaque retors ayant les
caractéristiques suivantes .
- Nombre de fils : 2 ; chaque fil a un titre de 184 tex et
une torsion de 360 tours/mètre ;
- Force de résistance à la rupture : 180 N.
Après aboutage, la force de résistance ~ la rupture dans la
zone d'aboutage est de 130 N (soit 72 ~ de la force initiale,
la diminution de cette force n'étant donc que de 28 ~), et
l'augmentation de section dans la zone d'aboutage est de 50 $
par rapport à la section initiale de chaque retors.
A titre de comparaison, les techniques classiques d'aboutage
provoquent pratiquement un doublage de la section, et une
diminution de la force de résistance à la rupture d°environ
60 $, dans la zone d'aboutage.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de
réalisation précédemment décrits. C'est ainsi par exemple que
l'invention s'applique aux cas où l'on réalise la jonction
d'assemblages autres que les retors et/ou comportant plus de
deux fils.
