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Divul~gati0ns ,
L'invention est essentiellement une bicyclette à laquelle on apporte des
modifications d'ensemble, découlant d'une nouvelle approche face au
positionnement du cycliste sur l'appareil, qui résultent en une nouvelle
organisation du véhicule. ~
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Veuillez vous référer au dessin numéro 1 qui montre l'élévation droite du véhicule
et ses principaux composants. ;~
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Histonquement, la bicyclette est issue d'une époque où le principal moyen de
transport s'avère être le cheval. Tout naturellement le cycliste adopte une position
cavalièret position qui ne variera pas jusqu'à ces de~nières années.
La bicyclette est le résultat de plusieurs améliorations. Elle aura aussi donné
naissance au pneu par les inventeurs Dunlop et Michelin, pneu qui a concrétisé le ~ ;~
r~gne de l'automobile.
Dans ce même ordre d'idée, la grande popularité de l'automobile a conduit à la
constructioll de nombreux chen~ins carossables dont la bicyclette peut maintenant ;~
bénéficier.
La position habituelle d'un cycllste sur sa monture est assise à califourchon sur la
selle, les pieds aux pédales juste au-dessous, le haut du corps incliné vers l'avant ;
où les bras à la fois conduisent le véhicule et soutiennent l'e~ort. ~
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Dans une nouvelle approche, le cycliste s'incline légèrement vers l'a~rière dans -~
une position assise et adossée. Par cette position le poids du COlpS est mieux
réparti et ainsi plus confortable; de plus, celle-ci soulage les épaules et les bras qui
n'ont plus a supporter le ~onc, la tête reste droite sans effort de redressement au
niveau du cou.
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Veuillez consulter le dessin mlméro 2 qui illustre la position du cycliste sur
l'appareil.
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Pour arnver ~ cette position, le pédalier doit être déplacé vers l'avant ce qui
entra~ne un allongement de la châ~ne; de plus, la conduite doit etre modifiée afin
de satisfaire à la nouvelle posture.
La bicyclette est pourtant plus qu'un assemblage d'éléments. Son efficacité se
base sur la simplicité de l'ensemble par lequel le cycliste transmet ses efforts afin
de se déplacer. Il ne faut donc pas diverger le moindrement de ce principe dans la
formulation d'une nouvelle proposition, sans omettre les aspects non moins
importants de l'apparance, de la commodité, du confort, de la maniabilité, de la
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sécurité, et de la visibilité.
La propulsion du nouvel engin se faisant sur deux roues, la roue a~ière étant rnise
en mouvement par un système de p~dalier placé entre les roues, agissant sur une
châîne, cela lui conf~ere le vocable de bicyclette. L'originalité de l'invention a trait
à une toute nouvelle composition de l'appareil qui par l'ingéniosité réussit à
satisfair~ à une nouvelle exigence de posture se combinant à la standardisation des
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éléments de la bicyclette déjà existante.
L'~nclinaison du cycliste vers l'allière et l'avancement du pédalier créent une
asymé~ie sur la forme du véhicule mais aussi un dééquilibre pour le cyclistè. Par
conséquent, il aura fallu e~ectuer le rebalancement de l'ensemble par l'emploi
d'une roue avant de petit diamètre, couplee à une conduite allong~e mais directe,
distinctive delabicyclette.
La nouvelle composition proposée émane, puisque le v~hicule devient uneextension du colps, des proportions du corps humain.
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2deS
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Veuillez consulter le dessin numéro 3 qui démontre à travers une grille
orthogonale les relations ~ui s'établissent entre les proportions du corps et celles
du véhicule.
Bien que ce véhicule possède des roues dont les diamètres soient différents, un
siège et une chaAme différents, ce qui prête à prime abord à la curiosité, la
démarche de composition s'est attachée à la meme rigueur logique, historique et
mécanique qui ont conduit à la fonnulation de la bicyclette connue universelle~
ment.
D'autre part, l'appareil sera valorisé par une combinaison judicieuse dans le choix
et le détail des divers éléments et accessoires, ce qui lui assurera une apparance
encore plus agréable. Le siège et la chalne sont des éléments devant faire l'objet
, .
de soins particuliers, contraignants, mais conduisant à de nouvelles possibilités
tant pratiquesqu'es~étiques. ~ ~
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L'appareil proposé n'est pas beaucoup plus long qu'une bicyclette commune
comparable si l'on inclut les roues dans la mesure; sans les roues par contre, le
cadre est plus long et plus élevé. Le siège, la cha~ne et l'allongement du véhicule
augmentent le po;ds de l'ensemble, mais celui-ci est bien réparti et est compensé
par plus de puissance gr~ce à l'appui dorsal.
L'appar~il est prévu afin de recevoir un porte-bagages ~ I'arrière, l'avant pour sa
part peut recevoir une charge quand même impressionnante grace à l'inclinaison
particulière de la conduite, via un porte-bagages conçu à cet effet.
La manipulation de l'appareil demande un certain apprentissage dans la `~
découverte de ses réactions et de son centre de gravité, mais s'intègre facilement à -
l'usage~quoitidien.
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2 1. ~
La recherche à plus de conf~rt est la base de la nouvelle proposition: obtenir une
position de force mais qui demeure alerte et qui réussit à détendre le haut du COlpS
principalement les épaules, les bras e~ le cou, trop souvent soumis à la fatigue sur
la bicyclette courante. Pour ce fai~e, il faut compter sur la répartition du poids du
cycliste sur un siège plus ample, et la répartition du poids de l'ensemble sur les
pneus.
Il ne faut pas craindre une trop grande implication pour le dos du cycliste puisque
par la faible inclinaison du siège, la ~éaction verticale est encore largement
dominante de la réaction horizontale.
Ce siège, original à l'appareil, est le lieu privilégié de la concentration de l'effort~
on y acqlliert plus d'efficacité puisque l'énergie du cycliste est canalisée v~rs la
propulsion. n devient l'instrument qui doit défier les obstacles et les défauts du
pavage.
Veuillez vous référer au dessin numéro 4 qui illustre par une vue isomé~ique la
forme générale du siège.
L'appareil doit surmonter la conséquence de la nouvelle posture qui force
l~inclinaison de la conduite afin d'atteindre les mains du conducteur. L'inclinaison
particulière qui en résulte p~oduit une maniabilité rapide de l'appareil lors dudéplacement car le contact au sol de la roue avant se fait du centre du pneu vers
ses flancs. Cet agencement produit une maniabilité concurrentielle, mais limite la
possibilité de lâch~r le guidon. Le besoin de lâcher le guidon, sur la bicyclette
courante, survient lorsque l'on ressent le besoin de se redresser afin de se détendre
en cours de route. Mais la posture proposée veut éliminer ces fatigues, il n'y adonc pas Ime n~essité absolue d'exiger de l'appareil qu'il sache se diriger les
mains hors du guidon, d'autant plus que de garder les ma~s sur le guidon est un
comportement responsable et sécuritaire.
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2 ~ O L~ g 3 ~
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La sécur~t est présente dans le nouvel arrangement. Tout d'abord, le cycliste n'est :
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plus ~ête première; en second lieu, l'allongement de la conduite produit l'effet ~ ~
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d'une barre longitudinale qui protège le conducteur; et, troisièmement, les pieds
.
vers l'avant montés sur le pédalier dans le prolongernent du véhicule et les bras en
extension sur le guidon sont en position de force et d'assurance.
La visibilité est le principal critère qui fait que la bicyclette conventionnelle n'a
pas eu son égal. Il ne s'avère que peu utile de créer des véhicules de piste qui ne
pourront se tirer d'affaire sur les chemins achalandés des villes et des campagnes.
Voir et être vu sont les fondements de la conduite routière sur lesquels repose la
ccmmunication qui doit s'établir entre les divers utilisateurs de la route afin que
tous en bénéficient agréablement.
Le présent appareil accorde au cycliste une hauteur hors sol conservatrice
quoiqu'un peu plus basse. La grande différence survient lorsque le cycliste
habituel se soulève sur ses pédales, pouvant ainsi obtenir rapidement une vue
panoramique de la cohue.
La nouvelle posture interdit relativement tout soulèvement du corps hors du siège,
elle se soumet ainsi à la circulation et se rapproche de l'attitude de
l'automobiliste.
La nouvelle position sise est encore au-dessus de la roue arrière et reste par
conséquent très acceptable en ce qui a trait à l'aspect essentiel de la visibilité pour
le cycliste comme pour celui d'8tre perçu ~acilement.
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En outre, un ré~oviseur s'incolpore tout nah~ à la gaùche en bout de
guidon accordant la quiétude des visées anières faciles.
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