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" Disposi~if deskiné à remédier aux incontinences
urinaires légères chez la femme "
~ a présente invention concerne un dispositif
destiné à remédier aux incontinences urinaires légères
chez la femme.
On estime que la pathologie des incontinences
urinaires touche en France plu5 d'un million de ~ujets
du sexe ~éminin, et nombreuses sont les femmes jeunes
et actives ~ui cnt des :difficul~és à se retenir
d'uriner suffisamment ~ouvent pour ~ue cela les gene
: dans leur vie quotidienne.
Cet~e ~ : incontinence se caractérise
èssentieIlement: par u~e fuite~ d'urine en jet ~ui
:survient lors :d'efforts bxusques s'accompaynant d'une
hyperpression: abdominale ; celle-ci p~ut etre provoquée
:par une~ toux, ~un rire,: un éternuement ou m~me un
hangement: brusq~e:~ de position.~ Il s'agit la d'un
handlcap~ réel ;qul~s'aggrave progressivement et se
man1fest~:f~équemment dans Ia vie active ou sportive
(course~ marche rapidej: tennis, gol~ ...).
ParmL~le~s dif:féirents mécanismes incriminés
dans ces~ phénomènes, le: plus fréquemment renccntré
correspond à une :ptôse, c'est-à-dire à une descente de
la vessie au n1veau du col v~és1cal consécutive à un
25: relâchement des muscles~ du~ diaphragme pelvien : la
: ~ ,
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jonction urètrovésicale se trouve ainsi hors de
l'enreinte des pressions de l'abdomen et l'étanchéité
de la vessie ne peut plus toujours être garantie.
Outre le port de garnitures jetables, le
traitement de ces incontinences d'effort consiste à
tenter une rééducation des muscles périnéaux, c'est-à-
dire un renforcement du plancher musculaire qui soutien
la vessie et ferme l'urètre ; une telle rééducation ne
donne malheureusement souvent que des résultats
décevants.
Jus~u'à présent, en cas d'échec de cette
rééducation, le seul traitement consistait en une
intervention chirurgicale réalisant une suspension de
la paroi vaginale antérieure souvent amarrée aux
ligaments rétropubiens. Il s'agit cependant là d'un
traitement "lourd" pour cette raison réservé aux cas de
gêne majeure.
L'objet de l'invention est de remédier à cet
inconvénient en pr~posant une alternative au traitement
susmentionné, en particulier aux femmes qui ne
souhaitent pas subir une intervention chirurgicale ou
dont la gêne est insuffisante pour justifier une telle
intervention.
A cet effetl l'invention propose un
dispositif pour~ remédier aux incontinences urinaires
légères chez la femme destiné à etre introduit dans la
cavité vaginale et maintenu sous la vessie de façon à
soutenir ~ette dernière ainsi~ g~e l'urètre au travers
de la paroi vaginale antér1eure et à s'opposer à la
ptôse du col vesical.
~ Selon l'invention, ce dispositif est
`~ caractérise en ce qu'il est constitué par un corps
amovible dépourvu d'angles~vifs réalisé en un materiau
non-adhérent inerte du point de vue chimique et
~` 35 biologique et non susceptible de créer des problèmes
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d'allergie, ce corps amovible dont la présence
n'empeche pas la miction étant susceptible d'être mis
en place facilement par l'utilisatrice dans sa cavité
vaginale et d'en etre extrait en cas de besoin.
Selon une autre caractéristique de
l'invention, le corps amovible est UIl corps de forme
ovoïde et comporte une petite extrémité par laquelle
l'utilisatrice peut l'introduire dans son vagin et une
grosse extrémité par laquelle elle peut l'extraire.
Un tel dispositif peut facilement etre mis en
place par llutilisatrice, d'une manière largement
similaire aux tampons périodiques, quand se présente
une situation à risque de fuite : bronchite, toux
chxonique/ course à pied, tennis, golf
Il est essen~iel de choisir, pour le corps
ovoïde, des dimensions lui permettant de s'opposer au
mecanisme de descente de la vessie lurs des eforts et
donc à la fuite urinaire, mais, san~ provoquer
d~ascension intempestive de l'uretre, de façon à
permettre des mictions aisees sans ô~er l'appareil qui
peut ainsi etre maintenu en place pendant plusieurs
; heures, notamment pendant une journée entière de huit
heures.
On a, à titre d'exemple, pu obtenir des
resultats particulierement satisfaisants avec un corps
ovoïde ayant une longueur totale de l'ordre de 40 à
50 mm et un diamètre de l'ordre de 25 à 3S mm. Ces
dimensions ne peuvent, bien entendu, en aucune façon
;I être considérées comme étant limitatives de
i i ~ . j
l'invention.
Il est égalemenk essentiel de permettre à
l'utilisatrice d'extxaire le dispositif facilement et
rapideme~lt en cas de besoin ; il est, à cet ef~et,
concevable de munir la grosse extrémité du corps ovoide
d'au molns un fil souple faisant saillie vers
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l'extérieur, largement similaire au cordon que porte
les tampons périodiques ; un tel fil, qui doit être
très souple et ne pas "piquer" pour ne pas risquer de
léser les tissus vaginaux de l'utilisatrice, peut avoir
une longueur de l'ordre de 7 à 8 cm et être muni, à son
extrémité libre, d'un bourrelet facilitant sa prise en
main lors de l'extraction.
Toutefois, selon une caractéristi~ue
préférentielle de l'invention, le corps ovoïde est
creux e~ est muni au niveau de sa grosse extrémité d'un
orifice central adapté à la préhension par un doigt et
permettant un enlèvement aisé.
Comme il a déjà été indiqué, il est
essentiel, conformément à l'invention, que la présence
du corps ovoïde n' mpêche pas la miction lorsqu'il est
mis en place.
Selon une autrs caractéristique de
l'invention, l'orifice central~ prévu au niveau de la
grosse extrémité, coopère avec un orifice situé au
niveau de la petite extrémité.
La présence de ~e second orifice permet
; l'écoulement des s~écrétlons physlologiques.
Pour ~pouvoir ~donner ~satisfaction, il est,
bien~entendu necessaire~que le corps amovible ne puisse
pas occ~sionner de blessure traumatique et donc, outre
sa forme arrondie,~ qu'll~soit r~alisé en un matériau
:: : :
non adhéren~et parfaitement lnerte tant que point de
vue~chimlque que~ du point ~de ~ VU2 biologique et nsn
susceptible de c~réer~ des problèmes d'allexgie lorsqu'il
se trouve en contact avec les tissus humains.
Conformément ~ à une caractéristi~ue
préférentielle de l'invention, le corps amovible est
constitué d'un matériau plastique biocompatible.
A titré d'exemple ~ non limitatif, on peut
avantageusement utlliser
: : : ::
: :
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- le polyéthylène haute densité (PEHD),
- le polypropylène (PP),
- le polychlorure de vinyle (PVC) et ses dérivés t
- les polyamides (PA),
- le polyurethanne (PUR),
- les silicones ~Si)
- les résines fluorées dont le polytétrafluoréthylène
(PTFE).
I1 est, a noter que les résines fluorées ont
déjà fait l'objet de nombreuses applications
biomédicales (prothèses osseuses~ vasculaires et
cathéters) et ont toujours permis de satisfaire aux
exigences propres à ce domaine particulier.
Conformément à l'invention, il est en outre
avantageux d'incorporer au matériau constitutif du
corps amovible/ à titre d'additif, des substances
; absorbantes d'odeur-notamment ammoniacales telles que
les odeurs générées par 1'incontinence urinaire.
: De fa~on non limitative, on peut, à cet
effet, citer les zeolithes incorporés dans le matériau
plastique~ à des concentrations comprises dans une
fourchette de 0,1 et 5 % en poids. Parmi ces zéolithes,
~ : on peut,~ à ~titre d'exemple, mentionner
:~ ~ l'aluminosilicate de sodium.
: ~a présence d'~un ~:tel additif permet une
amélioration sensible du confort de l'utilisatrice.
Indépendamment de ce qui précède, il est
~: essentiel;de garantir ~ue le corps amovible reste bien
maintenu en: position dans le vagin ap~ès sa mise en
: ~: 30 place et ne~ risque pas de:s'extraire automatiquement
sous l'action d'un effort ~de l'utilisatrice par suite
: d'un glissement intempesti~ ; à cet effet, il est
avantageux de mun~ir sa surface d'irregularités dont la
: geométrie doit être choisie de manière à garantlr le
:~; :
:
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confort de l'utilisatrice qui ne doit pas percevoir la
présence du dispositif après mise en place.
A titre d'exemple, les irrégularités du corps
amovible peuvent avantageusement être constituées par
une série de rainures et/ou de nervures annulaires
périphériques situées au ni~eau de la grosse extrémité.
Selon une autre caractéristique de
l'invention, le corps amovible est muni de fentes
longitudinales essentiellement parallèles. Le rôle de
ces fentes, qui sont~ le cas échéant, perpendiculaires
aux rainures et/ou aux nervures annulaires
périphériques, est de conférer au dispositif une
élasticité de na~ure à faciliter sa mise en place et
son maintien.
Les caractéristiques du dispositif qui fait
liobjet de l'invention seron~ décrites plus en détail
en se référant aux dessins annexes dans lesquels :
- les figures la et lb s~nt des schémas anatomiques
~ explicitant le mecanisme essentiel de l'incontinence
i ~ 20 urinaire d'effort,
la figure 2 es~ une vue en perspective d'un
-~ ~ dispositif correspondant à l'invention,
- la figure 3a est une coupe longi~udinale du
disposit1f représente sur Ia figure 2,
- la f1gure 3b est une coupe du dispositif représenté
sur la f1gure 3a, selon 1'axe~III-III,
- la figure 4 est un schéma anatomique représentant le
disposltif de la figure~2 une fois mis en place dans
le vagln d'une utilisatr1ce.
30 ~ ~ La figure la représente, d'une part, l'utérus
UT et le vagin~VA et, d'autre part, la vessie VE et
l'urètre UR en position normale.
:
La figure lb est un schéma similaire
~représentant un état de ptôse consecutif à un
3~ ~relâchement des muscles~ pelviens. On distingue
2 12~ .1 3 1~
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clairement sur ce schéma une descente des organes au
niveau de la jonction urètrovésicale représentée par la
flèche I. Dans cette position, le col vésical se trouve
hors de l'enceinte des pressions de l'abdomen et
l'étanchéité de la vessie VE ne peut plus être garantie
dans le cas de si~uations à risque (toux, éternuement,
sport ...).
Le dispositif conforme à l'invention a pour
objet de corriger cette situation, et de ramener
l'urètre UR et la ~essie VE en position normale au
niveau de la jonction urètrovésicale.
Selon les figures 2, 3a et 3b, le dispositif
est constitué par un corps creux l de forme ovoïde
réalisé en un matériau plastique biocompatible tel que
lS decrit ci-dessus et comportant, d'une part, une petite
extrémité 2 par laquelle l'utilisatrice peut
l'introduire manuellement dans sa cavité vaginale VA et
le pousser sous la vessie VE dans la position
représent~e sur la figure 4, et d'autre part, une
grosse extrémité 3 par laquelle elle peut l'extraire.
: Le corps ovoïde creux l est, à cet ef~et, muni
au niveau ~e sa grosse extrémité 3, d'un orifice
central 4 adapté à la préhension par un doigt et
~ permettant un enlèvement aisé selon la flèche II
:~ ~5 (figure 4).
L'orifice 4 coopère, par ailleurs, avec u~
orifice 5 situé au niveau de la petite extrémité 2 du
: ~orps l de façon à~ pexmettre l'écoulement des
, sécrétions physiologiques lorsque le dispositif est ~is
en place dans la cavité vaginale VA, comme représenté
sur la figure 4.
~ Il est clair que, dans cette position, le
: : corps ovoïde l oppose de par son propre volume une
résistance schématisée par~ la fleche IV à la descente
de la jonction urètrovés1cale telle que représentée sur
:~:
WO94tl32~ PCT/~R93J01206,
~ 1 2 ~ 8 `'
la figure lb et co~court par suite au maintien de
l'urètre UR et de la vessie VE dans la position normale
représentée sur la figure la.
Selon la figure 3a, le corps amovible 1 a une
longueur L de l'ordre de 40 à 50 mm et une largeur l de
1'ordre de 25 à 3~ mm ; ces dimensions se sont, en
effet, averées correspondre à l'anatomie de la majorité
des utilisatrices et donc, propre à garantir leur
confort tout en permettant des mictions aisées sans
oter le dispositif~
Selon les figures 2 et 3a, le corps ovoïde 1
est muni d'une série de nervures/rainures annulaires
périphéri~ues 6 situées au niveau de la grosse
extrémité 3 et dont le role est de définir des
irregularités de nature à facilitex le maintien du
~ dispo~itif dans la position représentée sur la figure
: 4, après sa mise en place.
S~lon les figures 2 et 3b, ces rainures/
:: ~ nervures 6 coopèrent avec des fen~es longitudinales 7
essentiellement parallèles qui s'étendent
:: perpendiculairement aux rainures/nervures 6 et
permettent de conférer au corps ovoïde 1 une élasticité
de nature~à faciliter sa mise en place et son maintien
: ~ dans la~positlon représentée sur la figure 4.
~: ~
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