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i~ ~1307Y~
BRIQUET A GAZ A L'ÉPREUVE DES ENFANTS
La présente demande concerne un briquet à
gaz à llépreuve des enfants, c'est-à-dire un briquet
dans lequel, au mécanisme d'allumage, sont associés
des moyens de neutralisation de ce mécanisme, mobiles
entre une position active de neutralisation, dans
laquelle ils empêchent l'actionnement du mécanisme
d'allumage, et une position effacée dans laquelle ils
permettent cet actionnement, ces moyens mobiles étant
déplaçables, manuellement, par l'utilisateur, de leur
position active de neutralisation à leur position
effacée.
Par la publication internationale
no. WO-A-90/00239 (publiée le 11 janvier 1990 au nom
de Sibjet S.A.) et par la publication européenne
no. EP-A-0 357 347 (publiée le 7 mars 1990 au nom de
BIC Corporation), on connaît des briquets du type
précité dans lesquels les moyens de commande de
l'ouverture de la soupape sont constitués par un
levier basculant articulé sur un axe fixe orthogonal
à l'axe du brûleur soupape, dont une extrémité en
forme de fourche ou couronne, est engagée sur une
collerette du brûleur soupape et dont l'autre
extrémité ou extrémité d'actionnement est destinée à
être actionnée, par l'utilisateur, en étant poussée
en direction du corps du briquet, à l'encontre de la
force d'un ressort de rappel, et les moyens de
production d'étincelles sont eux-mêmes indépendants
ou associés au levier de commande de l'ouverture de
la soupape, et dans lesquels les moyens de
neutralisation du mécanisme d'allumage sont
normalement maintenus en position de neutralisation
et sont, en outre, agencés pour être automatiquement
ramenés en position de neutralisation, en fin
d'actionnement du mécanisme d'allumage.
J/~
s ~307~
Par la publication internationale
no. WO-A-90/12254 (publiée le 18 octobre 1990 au nom
de Cricket S.A.), on connait un briquet du type
précité dans lequel les moyens de neutralisation du
mécanisme d'allumage sont constitués par un poussoir
disposé sous l'extrémité d'actionnement du levier
basculant, mobile parallèlement à l'axe longitudinal
de ce levier basculant, entre une position active
dans laquelle il est en saillie par rapport à
l'extrémité d'actionnement du levier et une position
effacée dans laquelle il est repoussé en direction de
l'autre extrémité du levier basculant, ce poussoir
étant pourvu de moyens de guidage par rapport au
corps du briquet.
Selon ce document antérieur connu, le
poussoir présente la forme d'un fer à cheval dont
chaque branche latérale, en matière élastique, porte
un bossage normalement situé sous une jupe bordant
l'extrémité d'actionnement du levier basculant de
manière à empecher ce basculement dans le sens de
l'ouverture de la soupape, des rampes convergentes
complémentaires étant aménagées sur les faces
internes des parois latérales du corps du briquet et
sur les extrémités des branches du poussoir pour
provoquer une réduction de l'écartement de leurs
bossages lorsque le poussoir est déplacé en position
effacée, de manière à libérer totalement la
trajectoire de la jupe de l'extrémité d'actionnement
du levier basculant, tandis que le poussoir et la
face postérieure externe de la jupe de l'extrémité
d'actionnement du levier basculant présentent des
rampes complémentaires de même pente, aptes à
coopérer, lors de l'enfoncement de cette extrémité du
levier basculant, pour provoquer le déplacement, en
sens inverse, du poussoir jusque dans sa position
active de neutralisation.
~ z93~7~
2a
On conçoit aisément que la complexité de la
forme de ce poussoir et de celle complémentaire de la
partie supérieure du corps de ce briquet renchérit
considérablement sont coût.
Par le brevet américain no. US-A-4,832,596
(émis le 23 mal 1989 à Morris), on connait un briquet
dans lequel les moyens de commande de llouverture de
la soupape sont constitués par un levier basculant
articulé sur un axe fixe orthogonal à l'axe du
brûleur soupape, dont une extrémité, en forme de
fourche ou de couronne, est engagée sous une
collerette du bruleur soupape et dont l'autre
extrémité, ou extrémité d'actionnement, est destinée
à etre actionnée par l'utilisateur en étant poussée
en
A
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~1307!39
direction du corps du briquet, à l'encontre de la force
d'un ressort de rappel, les moyens de production
d'étincelles étant eux-mêmes indépendants ou associés au
levier de commande de l'ouverture de la soupape, et dans
lequel, au mécanisme d'allumage, sont associés des moyens
de neutralisation de ce mécanisme constitués par un organe
mobile entre une position active de neutralisation, dans
laquelle il empêche l'actionnement du levier de commande
de l'ouverture de la soupape en présentant une partie
située sous l'extrémité postérieure d'actionnement de ce
levier, et une position effacée, dans laquelle il permet
cet actionnement, cet organe, qui est déplaçable
manuellement, par l'utilisateur, de sa position active de
neutralisation à sa position effacée, et qui est
normalement maintenu en position de neutralisation, étant,
en outre, agencé pour être automatiquement ramené en
position de neutralisation, en fin d'actionnement du
mécanisme d'allumage.
- Dans ce briquet, l'organe mobile est constitué par
un organe monté coulissant latéralement au bord supérieur
de son corps, et qui présente une extrémité postérieure
coudée normalement située sous l'extrémité postérieure
d'actionnement du levier de commande, cette extrémité
postérieure coudée étant apte à être repoussée au-delà de
l'extrémité postérieure d'actionnement du levier de
commande, en position neutre de cet organe coulissant.
Dans ce briquet, l'organe coulissant est
normalement maintenu en position active par un ressort de
rappel et peut être déplacé en position neutre par une
pression exercée sur son extrémité antérieure.
En conséquence, lors de l'allumage du briquet, il
est nécessaire de maintenir l'organe coulissant en
position neutre en même temps que le levier de commande
est actionné, ce qui n'est pas facile à réaliser d'une
seule main.
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~3~93
Par ailleurs, étant monté latéralement à la tête
du briquet, cet organe coulissant est exposé au risque
d'être détérioré ou altéré.
Enfin, son retour en position active est
tributaire de la présence de son ressort de rappel et, ce
dernier étant également très exposé, il y a des risques
qu'il ne se perde et que, par conséquent, sa fonction ne
soit plus remplie, ce qui entra~ne la perte pour le
briquet de son caractère "à l'épreuve des enfants".
lo La présente invention vise à fournir un briquet à
gaz, à l'épreuve des enfants, d'un prix bien inférieur à
celui connu précité mais qui présente une sécurité de
fonctionnement au moins équivalente.
A cet effet, dans le briquet qu'elle concerne et
qui est du type précité dans lequel les moyens de commande
de l'ouverture de la soupape sont constitués par un levier
basculant, l'organe de neutralisation du levier basculant
est constitué par un poussoir, monté coulissant contre la
face inférieure de l'extrémité postérieure d'actionnement
du levier de commande, dont il suit les mouvements, et
mobile entre une position active reculée dans laquelle,
étant en saillie par rapport à l'extrémité postérieure du
levier de commande, une partie, solidaire du corps du
briquet, est située juste au-dessous de lui, rendant
impossible toute manoeuvre du levier de commande dans le
sens de l'ouverture de la soupape, et une position avancée
et effacée, dans laquelle la partie précitée du corps du
briquet n'est plus sur la trajectoire décrite par le
poussoir lors de la manoeuvre du levier de commande, dans
le sens de l'ouverture de la soupape, rendant cette
manoeuvre possible, des moyens étant prévus pour assurer
le maintien momentané du poussoir en position effacée
avant l'actionnement du levier de commande et d'autres
moyens étant prévus pour assurer son retour en position
active de neutralisation, aussitôt après cet actionnement.
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~1307~9
Suivant une forme d'exécution simple de
l'invention, le poussoir est placé entre deux nervures
longitudinales latérales bordant la face inférieure de
l'extrémité postérieure du levier de commande et
délimitant, sous l'extrémité postérieure de ce levier, une
gorge de même largeur que lui et assurant son guidage, ce
poussoir étant interposé entre le fond de cette gorge et
l'extrémité supérieure du ressort de rappel du levier de
commande en position de fermeture de la soupape, ce
ressort assurant son maintien contre le fond de la gorge
précitée.
Suivant une forme d'exécution préférée de
l'invention, pour améliorer la tenue du poussoir dans sa
gorge de guidage, le ressort de rappel du levier est
hélicoïdal et son extrémité supérieure est engagée sur un
~ pion solidaire de la face inférieure du poussoir tandis
que son extrémité inférieure est engagée sur un pion
solidaire d'une paroi transversale du corps du briquet.
De préférence, les moyens pour assurer
momentanément le maintien du poussoir en position avancée
et effacée sont constitués par un jeu d'arête et encoche
prévues, respectivement, l'une, à l'extrémité antérieure
du fond de la gorge de guidage du poussoir et, l'autre, à
l'extrémité antérieure de la face supérieure du poussoir
et situées, l'une par rapport à l'autre, de facon à
permettre leur engagement réciproque lorsque le poussoir
est déplacé de sa position active reculée à sa position
effacée avancée, la force du ressort de rappel du levier
de commande assurant le maintien de cet engagement, en
l'absence de tout autre effort communiqué au levier de
commande.
Dans ce cas, avantageusement, les moyens pour
assurer automatiquement le retour du poussoir en position
active de neutralisation, aussitôt après l'actionnement du
levier de commande dans le sens de l'ouverture de la
soupape, sont constitués, d'une part, par une jupe rigide
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~1~3~ g9 6
bordant l'extrémité postérieure de la face inférieure du
poussoir et destinée à prendre appui contre l'extrémité
inférieure du ressort de rappel du levier de commande
engagée sur son pion fixe de guidage, avant la fin de
course angulaire du levier de commande dans le sens de
l'ouverture de la soupape, ce qui a pour effet, en raison
de l'arrêt de la course angulaire du poussoir, de
désengager l'une de l'autre l'arête et l'encoche dont sont
pourvus le fond de la gorge de guidage du poussoir et la
face supérieure de ce dernier et, d'autre part, par deux
rampes convenablement orientée pour faire office de cames,
prévues, respectivement, dans le fond de la gorge de
guidage du poussoir et sur la face supérieure de ce
dernier, en arrière de l'arête et de l'encoche précitées,
lS et destinées à entrer en contact l'une avec l'autre,
aussitôt apres le désengagement de l'arête et de l'encoche
pour participer, par suite de la pression engendrée par
l'action du ressort de rappel du levier de commande, au
mouvement de recul du poussoir jusque dans sa position
active de neutralisation.
Il faut noter que la raideur du ressort de rappel
du levier de commande, dont les extrémités sont engagées
sur des pions dont l'un est fixe et l'autre solidaire du
poussoir, participe aux forces de rappel du poussoir en
position reculée active de neutralisation.
De préférence, la face antérieure de la jupe
postérieure, inférieure et rigide du poussoir est profilée
de maniere a épouser le profil incurvé du ressort de
rappel du levier de commande, lorsque le poussoir occupe
sa position avancée et effacée.
Ainsi, grâce a sa déformation supplémentaire due
au poussoir, en position basculée du levier de commande,
ce ressort a aussi une fonction de rappel du poussoir en
position reculée et active, des la libération du levier de
commande.
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21307~9
Avantageusement, la face postérieure du poussoir
présente un gradin, orienté vers le bas et destiné à
constituer la partie du poussoir destinée à entrer en
contact avec la face de butée complémentaire du corps du
briquet lorsque la poussoir est en position active reculée
pour s'opposer à toute manoeuvre du levier de commànde de
l'ouverture du brûleur soupape.
Suivant une première forme d'exécution de
l'invention, la partie du corps du briquet située juste
en-dessous de l'extrémité postérieure du poussoir est
constituée par le bord supérieur de la paroi postérieure
du corps du briquet.
Dans une variante, cette partie du corps du
briquet est constituée par un épaulement prévu, à cet
effet, au voisinage de l'extrémité supérieure de la face
interne de la partie de paroi du corps du briquet située
en-dessous du poussoir.
Quelle que soit la partie du corps du briquet
contre laquelle le gradin du poussoir prend appui, ce
gradin risque, dans le cas de pressions excessives
exercées sur le levier de commande, d'être chanfreiné et
de ne plus assurer son rôle de sécurité. Au contraire, son
chanfreinage éventuel risque de provoquer le déplacement
intempestif du poussoir vers l'avant, jusque dans sa
position avancée et effacée, par suite de la réaction de
ce chanfrein contre la butée appartenant au corps du
briquet.
Pour éliminer ce risque, suivant une forme
d'exécution perfectionnée de l'invention, l'une des faces
en contact coulissant du poussoir et de l'extrémité
postérieure du levier de commande présente au moins une
saillie et l'autre au moins un creux, disposés de manière
que chaque saillie soit engagée dans le creux
correspondant, en position active reculée du poussoir.
Ainsi, même une pression exagérée sur l'extrémité
postérieure d'actionnement du levier ne pourra pas
~ 2 li 3 o 7 ~ ~
provoquer l'avance du poussoir en position effacée.
Au contraire, une telle pression ne pourra
qu'accroître l'interpénétration des saillies et creux
qui s'oppose à tout déplacement du poussoir par
rapport au levier.
Avantageusement, la face supérieure de
contact glissant du poussoir présente une lumière
longitudinale et la face inférieure de l'extrémité
postérieure du levier de commande, face contre
laquelle glisse le poussoir, porte un téton de
guidage constamment engagé dans cette lumière.
Dans ce cas, la saillie améliorant la tenue
du poussoir en position reculée active est portée par
la face supérieure de contact glissant du poussoir et
elle est constituée par les deux extrémités d'une
nervure transversale interrompue par la lumière
longitudinale du poussoir tandis que le creux est
prévu dans la face inférieure de l'extrémité
postérieure du levier de commande et il est constitué
par une gorge transversale apte à loger la nervure du
poussoir lorsque ce dernier est en position reculée
active de neutralisation.
Ainsi, suivant la présente invention, on
propose un briquet à gaz à l'épreuve des enfants, du
type dans lequel les moyens de commande de
l'ouverture de la soupape sont constitués par un
levier basculant articulé sur un axe fixe orthogonal
à l'axe du brûleur soupape, dont une extrémité, en
forme de fourche ou de couronne, est engagée sous une
collerette du brûleur soupape et dont l'autre
extrémité, ou extrémité d'actionnement, est destinée
à être actionnée par l'utilisateur en étant poussée
en direction du corps du briquet, à l'encontre de la
force d'un ressort de rappel, les moyens de
production d'étincelles étant eux-mêmes indépendants
ou associés au levier de commande de l'ouverture de
la soupape, et dans lequel, au mécanisme d'allumage,
~ ~ 3a 7~ ~
~ 8a
sont associés des moyens de neutralisation de ce
mécanisme constitués par un organe mobile entre une
position active de neutralisation, dans laquelle il
empeche l'actionnement du levier de commande de
l'ouverture de la soupape en présentant une partie
située sous l'extrémité postérieure d'actionnement de
ce levier, et une position effacée, dans laquelle il
permet cet actionnement, cet organe, qui est
déplacable manuellement, par l'utilisateur, de sa
position active de neutralisation à sa position
effacée, et qui est normalement maintenu en position
de neutralisation, étant, en outre, agencé pour etre
automatiquement ramené en position de neutralisation,
en fin d'actionnement du mécanisme d'allumage, avec
l'organe de neutralisation du levier basculant
constitué par un poussoir, des moyens étant prévus
pour assurer le maintien momentané du poussoir en
position effacée avant l'actionnement du levier de
commande et d'autres moyens étant prévus pour assurer
son retour en position active de neutralisation,
aussitôt après cet actionnement, caractérisé en ce
que ce poussoir est monté coulissant contre la face
inférieure de l'extrémité postérieure d'actionnement
du levier de commande, dont il suit les mouvements,
et est mobile entre une position active reculée dans
laquelle, étant en saillie par rapport à l'extrémité
postérieure du levier de commande, une partie,
solidaire du corps du briquet, est située juste
au-dessous de lui, rendant impossible toute manoeuvre
du levier de commande dans le sens de l'ouverture de
la soupape, et une position avancée et effacée, dans
laquelle la partie précitée du corps du briquet n'est
plus sur la trajectoire décrite par le poussoir lors
de la manoeuvre du levier de commande, dans le sens
de l'ouverture de la soupape, rendant cette manoeuvre
possible.
- ~3~7g~
~~ 8b
De toute fa~on, llinvention sera bien
comprise, à l'aide de la description qui suit, en
référence au dessin schématique annexé représentant,
à titre dlexemples non limitatifs, deux formes
dlexécution de ce briquet dont seule llextrémité
supérieure du corps portant la tête du briquet est
représentée sur le dessin:
Figures 1 et 2 sont des vues en coupe
suivant, respectivement, I-I de figure 1 et II-II de
figure 1, dlune première forme dlexécution de ce
briquet, avec son levier de commande en position
normale de repos et le poussoir en position de
neutralisation du levier de commande;
Figure 3 est une vue en perspective
montrant le poussoir de ce briquet;
Figure 4 est une vue similaire à figure 1
montrant le poussoir en position avancée dleffacement
et par
..~
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213U7!~
conséquent de libération du levier de commande, ce dernier
étant toujours en position normale de repos ;
Figure 5 est une vue similaire, respectivement,
aux figures 1 et 4 montrant le levier de commande en fin
de course d'actionnement, c'est-à-dire en position
d'ouverture de la soupape ;
Figures 6 à 8 sont des vues similaires aux
figures, respectivement, 1, 4 et 5 montrant une seconde
forme d'exécution de ce briquet ;
Figures 9 à 11 sont des vues similaires aux
figures, respectivement 1, 4 et 5, illustrant une forme
d'exécution perfectionnée de ce briquet.
Comme le montre le dessin, le briquet selon
l'invention est du type dans lequel les moyens de commande
de l'ouverture du brûleur soupape 2 sont constitués par un
levier basculant 3 articulé sur un axe fixe 4 orthogonal à
l'axe 2' du brûleur soupape 2, par l'intermédiaire de deux
tourillons 5 qu'il porte latéralement, dans sa partie
médiane, et qui sont engages dans des moyeux 6 menages
dans une chape dont les ailes 7 sont solidaires du corps 8
du briquet. Une extrémité en forme de couronne 3a du
levier basculant 3 est engagée sous une collerette 2a du
brûleur soupape 2 de manière à pouvoir commander, par
soulèvement du brûleur soupape 2, l'ouverture de la
soupape, lorsque l'autre extrémité ou extrémité
postérieure d'actionnement 3b du levier 3 est poussée en
direction du corps 8 du briquet, comme illustré par la
flèche 9. Un ressort hélicoïdal 11, comprime entre une
paroi transversale 8a du corps 8 du briquet et la face
inférieure de l'extrémité d'actionnement 3b du levier
basculant 3, tend constamment à éloigner cette extrémité
du corps 8 et, par conséquent, à ramener le brûleur
soupape 2 en position de fermeture de la soupape.
Sur le dessin, on n'a pas représenté les moyens de
production d'étincelles. Ces moyens peuvent être tout
simplement du type à pierre pyrophorique et molette, la
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~,~3~'19~
molette et ses entraineurs pouvant être montés sur un axe
12, parallèle à l'axe 4 du levier basculant 3 et porté,
au-dessus de lui, par les ailes 7 de la même chape, de
telle sorte qu'en fin d'actionnement de la molette, le
pouce de l'utilisateur tombe sur l'extrémité
d'actionnement 3b du levier 3, provoquant, aussitôt après
la production d'étincelles, l'ouverture du brûleur soupape
2 et l'allumage de la flamme.
Dans ce briquet, les moyens de neutralisation du
mécanisme d'allumage sont agencés pour s'opposer à
l'actionnement du levier basculant 3 dans le sens de la
flèche 9. Ces moyens de neutralisation sont constitués par
un poussoir 13 monté coulissant, suivant le sens des
flèches 14 et 15 parallèles à l'axe longitudinal du levier
3, contre la face inférieure de l'extrémité postérieure 3b
de ce dernier. A cet effet, le poussoir 13 est monté entre
deux nervures longitudinales latérales 3c bordant la face
inférieure de l'extrémité postérieure 3b du levier de
commande 3 et délimitant, sous cette extrémité
postérieure, une gorge 3d de même largeur que le poussoir
13 et assurant son guidage lors de ses déplacements dans
le sens des flèches 14 et 15.
Comme le montre le dessin, l'extrémité inférieure
du ressort 11 de rappel du levier de commande 3 en
position normale de repos est engagée sur un pion vertical
16 solidaire d'une cloison transversale 8a du corps 8 du
briquet tandis que l'extrémité supérieure de ce ressort 11
est engagée sur un pion vertical 17 porté par la face
inférieure du poussoir 13. Comme on le conçoit aisément,
l'élasticité et la souplesse du ressort 11 ne s'oppose pas
au déplacement du poussoir 13 dans le sens des flèches 14
et 15 mais, par contre, il assure son application contre
la gorge 3d qui lui sert de guidage.
En position normale de repos, comme illustré sur
la figure 1, le poussoir 13 est en position reculée,
position dans laquelle un épaulement 13a, tourné vers le
WO93/17282 PCT/FR93/00172
21307~g
bas, ménagé dans sa face postérieure, est en appui contre
le bord supérieur 8b de la partie postérieure de la paroi
du corps 8. Dans cette position, le poussoir 13 qui est
interposé, pratiquement sans jeu, entre le bord 8b précité
de la paroi du corps 8 et la face inférieure de
l'extrémité postérieure 3b du levier 3 s'oppose à tout
déplacement de cette extrémité postérieure 3b dans le sens
de la flèche 9, c'est-à-dire dans le sens correspondant à
l'ouverture du brûleur soupape 2 et, par conséquent, à
l'allumage du briquet.
Par ailleurs, comme le montre le dessin, d'une
part, le fond de la gorge 3d aménagée dans la face
inférieure de l'extrémité postérieure 3b du levier 3
présente, au voisinage de son extrémité antérieure, une
arête 18 normalement située en avant de l'extrémité
antérieure du poussoir 13 et, d'autre part, la face
supérieure de ce dernier présente, au voisinage de son
extrémité antérieure, une encoche 19 destinée à être
engagée sur l'arête 18 précitée lorsque le poussoir 13 est
déplacé en position avancée, c'est-à-dire dans le sens de
la flèche 14. Cette position avancée et effacée du
poussoir 13 est montrée sur la figure 4. Comme le montre
l'examen de cette figure, le maintien normal du poussoir
13 en position avancée est assuré par le ressort 11 dont
la force, qui agit contre la face inférieure du poussoir
13, tend à maintenir l'encoche 19 de ce dernier engagée
sur l'arête 18 du fond de la gorge 3d de la face
inférieure de l'extrémité postérieure 3b du levier 3.
Dans cette position, comme le montre nettement la
figure 4, l'épaulement 13a du poussoir 13 se trouve
totalement effacé par rapport au bord supérieur 8b de la
paroi post~rieure du corps 8 du briquet. Dans cette
position, le poussoir 13 ne s'oppose donc plus au
pivotement du levier 3 par enfoncement, dans le sens de la
flèche 9, de son extrémité postérieure d'actionnement 3b.
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~3o~99
Par ailleurs, le maintien du poussoir 13 dans sa
position avancée et effacée telle qu'illustrée sur la
figure 4 est assuré tant qu'aucune force autre que celle
exercée par le ressort 11 n'agit sur l'extrémité
postérieure 3b du levier 3.
Par contre, lorsqu'une force est exercée, dans le
sens de la flèche 9, sur l'extrémité postérieure 3b du
levier de commande 3, celui-ci pivote autour de son axe 4
dans le sens correspondant au soulèvement du brûleur
soupape 2 et, par conséquent, à l'ouverture de la soupape.
Au cours de ce pivotement du levier 3, une jupe
inférieure 13b qui borde le bord postérieur de la face
inférieure du poussoir 13 entre en contact avec
l'extrémité inférieure du ressort 11 engagé sur le pion
fixe 16. Comme le montre la figure 5, dans cette position,
le poussoir 13 ne peut plus accompagner l'extrémité
postérieure 3b du levier de commande 3 dans sa course
angulaire et, par conséquent, se trouve immobilisé tandis
que le levier 3b poursuit sa course. Il en résulte que
l'extrémité postérieure 3b du levier 3 effectue une
translation en avant par rapport au poussoir 13,
provoquant, de ce fait, le désengagement de l'arête 18 du
fond de la gorge 3d par rapport à l'encoche 19 du
poussoir 13.
Cette position de désengagement est parfaitement
visible sur la figure 5.
On conçoit aisément qu'un relâchement du levier de
commande 3 a pour effet son retour en position de départ,
tel qu'illustré sur la figure 1, sous l'effet du ressort
11. En outre, ce dernier, qui a une tendance naturelle à
reprendre sa forme tubulaire rectiligne, participe au
retour du poussoir 13, libéré, en position reculée de
neutralisation telle qu'illustrée sur la figure 1.
Cependant, pour rendre ce retour du poussoir 13
plus systématique, dès la libération du levier de commande
3, il est prévu, d'une part, à l'extrémite avant du fond
WO 93tl7282 PCl/FR93/00172
~13 07f~3
de la gorge 3d, une rampe 21 orientée de bas en haut et
vers l'arrière et, à l'extrémité antérieure du poussoir
13, une rampe 22 complémentaire de telle sorte qu'après le
désengagement de l'arête 18 et de l'encoche 19, les deux
rampes 21 et 22, qui sont pressées l'une contre l'autre
par le ressort 11, engendrent une force de refoulement du
poussoir 13 dans le sens de la flèche 15, ce qui assure
son retour en position de neutralisation.
Il a été indiqué précédemment que la position
avancée et effacée du poussoir 13 était assurée,
momentanément, par l'effet combiné de l'engagement de
l'arête 18 dans l'encoche 19 et la pression, exercée sous
le poussoir 13, par le ressort 11. Il faut noter que ce
maintien momentané sur poussoir 13 dans cette position a
pour but de permettre à l'utilisateur de relâcher le
poussoir 13 et d'actionner le levier de commande 3 qui
peut, à ce moment, pivoter dans le sens correspondant à
l'allumage du briquet.
L'exemple illustré par les figures 6 à 8, sur
lesquelles les mêmes éléments et parties d'éléments sont
désignés par les mêmes références, ne diffère de l'exemple
illustré par les figures 1 à 5 que par le fait que
l'épaulement inférieur 13a du poussoir 13 est destiné à
prendre appui, en position de neutralisation du levier de
commande 3, non pas sur le bord supérieur 8b de la paroi
arrière du corps 8 du briquet, mais sur un épaulement
intérieur 8c aménagé, à cet effet, contre la face interne
de cette partie de paroi postérieure du corps 8 du
briquet.
Naturellement, en dehors de cette différence
minime, le mode de fonctionnement du briquet des figures 6
à 8 est rigoureusement identique à celui de la forme
d'exécution illustrée par les figures 1 à 5.
Les figures 9 à 11 sont des figures similaires aux
figures respectivement 1, 4 et 5 représentant une forme
WO93/17282 PCT/FR93/00172
c~,~3~g 14
d'exécution perfectionnée du briquet illustré par les
figures 1 à 5.
Sur les figures 9 à 11, les mêmes références
désignent les mêmes pièces où~ parties de pièces que sur
les figures 1 à 5.
Par conséquent, comme dans l'exemple illustré par
les figures 1 à 5, la face de butée appartenant au corps 8
du briquet est constituée par une partie 8b située sous
l'extrémité postérieure 3b du levier de commande 3, sur le
bord supérieur du corps 8 du briquet. La face d'appui
correspondante du poussoir 13 destinée à empêcher la
manoeuvre du levier de commande 3 dans le sens de la
flèche 9, lorsque le poussoir 13 est en position reculée
active de neutralisation, comme illustré sur les figures 1
et 9, est constituée par un redan 13a aménagé sur la face
postérieure de la jupe postérieure rigide 13b du poussoir
13.
On conçoit aisément, en examinant les figures 1 et
9, qu'une pression excessive exercée dans le sens de la
flèche 9 sur l'extrémité postérieure 3b du levier de
commande 3 peut arriver, par refoulement de matière, à
déformer le redan 13a et/ou le bord supérieur 8b du corps
du briquet 8 et à les déformer de telle sorte que leurs
arêtes respectives deviennent des chanfreins.
Dans ce cas, naturellement, une force normale
exercée sur l'extrémité postérieure 3b du levier de
commande 3 provoquera le déplacement du poussoir 13 dans
le sens de la flèche 14 et, par conséquent, annihilera le
rôle de ce poussoir 13 qui sera automatiquement amené en
position effacée et inactive par la simple manoeuvre
normale du levier de commande 3.
La forme d'exécution illustrée par les figures 9 à
11 vise à éviter un tel risque.
A cet effet, la face supérieure de contact
glissant du poussoir 13, c'est-à-dire la face dans
laquelle est déjà ménagée la gorge 19 d'arrêt temporaire
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en position avancée et inactive, porte une nervure
transversale 23. Par ailleurs, la face inférieure de
l'extrémité postérieure 3b du levier de commande 3, face
contre laquelle glisse le poussoir 13, présente une gorge
transversale 24 apte à loger la nervure 23 lorsque le
poussoir est en position reculée active de neutralisation,
comme illustré sur la figure 9. Naturellement, la gorge 24
de la face inférieure de l'extrémité postérieure 3b du
levier de commande 3 et la nervure 23 de la face
supérieure de contact glissant du poussoir 13 sont
disposées de manière à être engagées l'une dans l'autre
lorsque le poussoir 13 est en position reculée active de
neutralisation, c'est-à-dire dans la position illustrée
sur la figure 9.
On conçoit aisément que l'interpénétration de la
nervure 23 et de la gorge 24 s'oppose à tout déplacement
du poussoir 13 dans le sens de la flèche 14, même si une
forte pression est exercée sur l'extrémité postérieure 3b
du levier de commande 3, dans le sens de la flèche 9. En
effet, une telle pression a pour effet d'accro~tre
l'interpénétration de la nervure 23 dans la gorge 24 et,
par conséquent, d'augmenter le blocage du poussoir 13 en
position reculée active de neutralisation.
Par contre, on concoit qu'en raison de l'absence,
due au moulage, d'angles vifs dans la zone de la gorge 24
et de la nervure 23, ainsi qu'en raison du montage
flottant sur ressort du poussoir, cette interpénétration
ne peut pas empêcher le déplacement du poussoir 13 dans le
sens de la flèche 14, lorsqu'une pression est exercée sur
son extrémité postérieure pour l'amener en position
avancée et effacée.
Comme le montrent les figures 9 à 11, la face
inférieure de l'extrémité postérieure 3b du levier de
commande 3 porte un téton de guidage 25 destiné à être
constamment engagé dans une lumière longitudinale 26
ménagée dans la face supérieure de contact glissant du
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poussoir 13. L'engagement du téton 25 dans la lumière 26 a
pour effet d'améliorer le guidage du poussoir 13 lors de
ses deux déplacements dans le se'ns de la flèche 14 ou dans
celui de la flèche 15. Dans ce cas, la nervure 23 est
interrompue par la lumière 2 6 sans interférence sur sa
fonction.
Enfin, suivant une autre caractéristique
intéressante de l'invention, la face antérieure 13'b de la
jupe postérieure et inférieure rigide 13b du poussoir 13
est conformée de manière à pouvoir épouser le profil
incurvé du ressort 11 de rappel du levier de commande 3
lorsque le poussoir 13 est déplacé en position avancée et
effacée, comme illustré sur la figure 10. En effet, si,
dans cette position du poussoir 13, la face antérieure
13'b de sa jupe postérieure 13b épouse le ressort 11, le
basculement du levier de commande 3 dans sa position
d'ouverture du brûleur soupape 2, comme illustré sur la
figure 11, provoque une déformation du ressort 11 qui, de
ce fait, participe au retour du poussoir 13 en position
reculée active de neutralisation, dès libération du levier
de commande 3 par l'utilisateur.
En effet, dans la position enfoncée de l'extrémité
postérieure 3b du levier de commande 3, la déformation qui
en résulte du ressort 11 crée une force supplémentaire de
rappel du poussoir 13 dans le sens de la flèche 15.
