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WO94/21526 - PCT/BE94/00021
"Porte-récipients
L'invention concerne un porte-récipients
agencé pour porter des récipients obturables pourvus
d'un goulot, ledit porte-récipient étant constitué
d'une plaque pourvue d'au moins deux perforations ayant
chacune un diamètre ~uste inférieur au diamètre maximal
du goulot.
Un tel porte-récipients est décrit dans la
demande internationale de brevet WO-A-93/08096 antérieu-
re, mais publiée après la date de priorité de la pré-
sente demande de brevet. Le porte-récipients décrit est
un composant d'un ensemble qui comporte également une
enveloppe en carton enveloppant l'ensemble des réci-
pients. La plaque est fabriquée en matière plastique
semi-rigide et sert, d'une part, à maintenir les réci-
pients en place et, d'autre part, de support aux réci-
pients vides.
Le porte-récipients suivant la présente
invention se distingue de celui décrit dans la demande
antérieure en ce que la plaque est fabriquée en polypro-
pylène alvéolaire ayant une densité d'au moins 330 g/m2.
La demande antérieure mentionne que la
plaque est en matière semi-rigide comme par exemple du
plastique cannelé. Le choix particulier de l'usage de
polypropylène alvéolaire n'est pas mentionné dans la
demande antérieure. L'élasticite du polypropylène
alveolaire rend cette matière particulierement apte a
l'usage que lui donne la presente invention. Le poly-
propylene est en effet une matiere resistant à la pluie
tout en etait legère. De plus, le polypropylène est
indéfiniment lavable sans se détériorer. Le polypropy-
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lene est également recyclable. Le choix d'un polypropy-
lene alvéolaire pour fabriquer la plaque permet d'obte-
nir une plaque relativement élastique et qui ne se
déchire pas facilement, ce qui la rend parfaitement
réutilisable. Grâce a l'élasticité de la matiere
utilisée, il suffit d'une plaque pour porter les bou-
teilles et non plus d'un étui ou d'une enveloppe comme
c'est le cas pour les porte-récipients connus. Cette
derniere caractéristique permet d'utiliser peu de
matiere sans porter atteinte à la fiabilité du porte-
récipients. Les récipients viennent s'accrocher avec
leur goulot ou leur capsule dans les perforations et
sont ainsi suspendus à la plaque.
Il faut noter que rien dans l'art anté-
rieur, ni dans ladite demande internationale de brevetantérieure, n'indique le choix particulier du propylene
alvéolaire. Le brevet US-A-3.285.410, qui décrit
l'utilisation d'une plaque en tant que telle comme
porte-récipients, mentionne que la plaque est fabriquée
en une matière relativement rigide. Des renforcements
sont même prévus autour de la perforation dans laquelle
la bouteille vient s'accrocher. La matière plastique
cannelée mentionnée dans ladite demande antérieure
n'indique également rien quant au choix particulier du
polypropylene alvéolaire. De plus, cette demande
antérieure mentionne une matière semi-rigide, ce qui
n'indique pas l'usage d'une matière élastique.
En général, l'homme du métier ne portera
pas son choix sur une matière élastique pour fabriquer
un porte-récipients car le caractere élastique de la
matiere le gênera plutôt. La rigidité sera plutôt
recherchée car elle garantit que les récipients ne se
casseront pas aussi facilement.
Une première forme de réalisation d'un
porte-récipients suivant l'invention est caractérisée en
ce que la friction exercée par la plaque sur le réci-
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pient est telle qu'au niveau de la capsule la forcenécessaire à l'extraction du récipient est au moins 1,S
fois supérieure à celle nécessaire au placement du
récipient. Le placement peut ainsi se réaliser sans
exercer une trop grande force qui risquerait de casser
le récipient. La force à l'extraction plus élevée
assure, d'une part, que le récipient reste bien accroché
et, d'autre part, entrave des tentatives de vol puisque
les récipients ne s'enlèveront pas si facilement.
Une deuxième forme de réalisation d'un
porte-récipients suivant l'invention est caractérisée en
ce que ladite plaque comporte au moins quatre perfora-
tions et au moins une patte de prise située sensiblement
au centre entre les perforations. La prise en main du
porte-récipients est ainsi facilitée.
De préférence, la patte de prise est
formee par decoupage dans la matière même de ladite
plaque. Cela facilite la fabrication de la patte de
prlse .
Une troisième forme de realisation d'un
porte-recipient suivant l'invention est caracterisee en
ce qu'il comporte au moins deux rangees comprenant
chacune au moins trois perforations, les perforations
d'une même rangee etant alignees dans le même sens que
les alveoles. Les récipients sont ainsi rangés dans un
sens perpendiculaire à celui suivant lequel la plaque
peut se plier le long d'une alvéole. Une fiabilité
accrue est ainsi obtenue.
L'invention sera maintenant décrite en
détail à l'aide des dessins qui illustrent un exemple de
réalisation d'un prote-récipients, plus particulièrement
d'un porte-bouteilles, suivant l'invention.
Dans les dessins
Les figures 1 et 3 illustrent une vue d'en
haut d'exemples d'un porte-récipients suivant l'inven-
tion
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La figure 2 représente une vue en perspec-
tive du porte-récipient suivant l'invention
La figure 4 illustre une autre forme de
réalisation d'un porte-récipients suivant l'invention
La figure 5 respectivement 6 montre un
graphique reprenant la force de placement et d'extrac-
tion au niveau de la capsule respectivement du goulot en
fonction de la fréquence.
La figure 7 illustre un porte-récipients
suivant l'invention auquel sont attachés deux récipients
de dimensions différentes.
Dans les dessins, une même référene a été
attribuée à des mêmes éléments ou a des éléments analo-
gues.
Le porte-récipients suivant l'invention
est conçu pour porter différents types de récipients
comme par exemple des bouteilles, des pots en verre ou
en plastique, des flacons ou des tubes. Ainsi, par
exemple, la porte-récipients peut porter des bouteilles
pourvues d'une capsule ou d'un bouchon, des pots de
confiture, des flacons de shampooing ou des tubes de
dentifrice. Les récipients portés par un même porte-
récipients peuvent être les mêmes, mais il est egalement
possible d'agencer un porte-recipients pour différents
récipients comme par exemple pour une bouteille d'alcool
et une bouteille d'une boison non alcoolisée. De plus,
les récipients portés par un même porte-récipients ne
doivent pas nécessairement avoir la même dimension.
Dans l'exemple illustré a la figure l, le
porte-récipients est un porte-bouteilles qui comporte
six perforations 2, et est donc agencé pour porter six
bouteilles. La dimension des perforations est choisie
de telle façon qu'elle soit juste inférieure au diametre
maximal du goulot de la bouteille. La bouteille vient
ainsi a l'aide de son goulot ou de sa capsule se coincer
dans la perforation. Il s'agit la, bien entendu, d'un
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exemple de réalisation ne limitant pas l'invention. En
effet, le porte-bouteilles suivant l'invention peut
comporter davantage ou moins de perforations pour porter
par exemple huit ou trois ou quatre, voire même deux
bouteilles. Au cas où le porte-bouteilles est agencé
pour porter différents types de bouteilles ayant des
goulots differents, les perforations auront fatalement
différents diamètres. La superficie du porte-bouteilles
1 dépend du nombre de bouteilles à porter et de la
dimension des bouteilles. Par exemple, pour un porte-
bouteilles de six bouteilles de limonade, les dimensions
de la plaque, dont est constitué le porte-bouteilles,
sont de 18,5 x 12,7 cm.
Comme illustré à la figure 2, le porte-
bouteilles suivant l'invention est constitue d'une
plaque dont la surface est sensiblement plane. La
plaque est fabriquee en polypropylene alveolaire ayant
une densité d'au moins 330 g/m2. Le fait qu'il s'agit
d'un polypropylene alvéolaire peut se remarquer a la
présence d'alvéoles 3 dans l'épaisseur de la plaque, ce
qui donne un aspect à la plaque comme s'il s'agissait
d'une plaque en carton tout en n'étant bien sûr pas du
carton. Les alvéoles ont une epaisseur comprise entre
par exemple 2 et 4 mm.
De preference, la plaque a une surface
cannelee de telle façon qu'à hauteur d'une entretoise
entre deux alveoles, une rainure s'etend dans la surface
de la plaque. Le choix du polypropylène alveolaire
donne une elasticité à la plaque sans pour autant porter
atteinte à la rigidité structurelle de la plaque. Cette
elasticité est très avantageuse pour pouvoir enlever les
bouteilles 5 dont le goulot est placé dans les perfora-
tions 2.
La densité du polypropylene est d'au moins
330 g/m2 et est choisie en fonction de la dimension, du
poids et du nombre de recipients a fixer a la plaque.
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Plus les récipients seront grands, lourds et nombreux,
plus la densité du polypropylene sera élevée. En
réalisant un polypropylene d'une densité d'au moins
650 g/m2, la plaque devient plus rigide sans pour autant
perdre son élasticité. Suivant le poids des récipients
a porter, la densité du polypropylene variera entre 330
g/mZ et par exemple 1500 g/mZ. La plaque peut même
devenir aussi rigide qu'elle peut être utilisée comme
décapsuleur. En effet, la capsule 6 de la bouteille 5
dépasse le plan de la plaque. Lorsque la plaque est
suffisamment rigide, il suffit de retirer la bouteille
en oblique de telle façon que le bord de la capsule
butte contre la plaque. L'arrachement de la bouteille
provoquera alors le décapsulage de la bouteille.
Comme illustré a la figure 2, la plaque
comporte deux rangées de trois perforations chacune, les
perforations d'une même rangée sont alignées dans le
même sens que celui des alvéoles 3. En effet, la plaque
se plie plus facilement le long d'une cannelure 4
séparant deux alvéoles 3 successives, que dans un sens
perpendiculaire a ces cannelures 4. L'homogénéité de la
plaque et sa fiabilité sont donc mieux assurées si les
perforations sont disposées dans le sens repris a la
figure 2. De plus, on évite ainsi que la plaque se plie
et que les bouteilles s'entrechoquent les unes contre
les autres lors de la prise en main de l'ensemble porte-
récipients et récipients qui y sont attachés.
Suivant une autre forme de réalisation, la
plaque est pliée sensiblement en forme de U, comme
illustré a la figure 4. La perforation 11 a un diametre
plus large que celui de la perforation 2 et est alignée
suivant l'axe du goulot du récipient auquel elle est
destinee. Ainsi, par exemple, si le récipient a un
goulot en forme de bec de canard, les perforations
seront décalées l'une par rapport a l'autre. Dans
l'exemple illustré, les perforations 2, 11 sont chaque
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fois alignées deux par deux. Le diamètre de la perfora-
tion 2 est plus large du fait que le goulot de la
bouteille est généralement plus large a cet endroit.
Dans l'exemple illustré a la figure 4, les
récipients ont une dimension et un poids comparables.
Le porte-récipients suivant l'invention peut également
porter des récipients de dimensions et de poids diffé-
rents, comme illustré a la figure 7, dans laquelle le
porte-récipient porte une bouteille et un bocal. Le
bocal est suspendu dans l'espace a l'aide de la perfora-
tion et ne repose pas sur un support. La force de
retenue exercée par la perforation sur le bocal permet
de maintenir ce dernier en place. Le cas échéant, la
plaque peut également être pourvue d'une poignée, ce qui
en facilite la prise.
La figure 5 illustre un graphique dans
lequel la force F d'extraction (F~) et la force de
placement (Fp) au niveau de la capsule sont reprises en
fonction de la fréquence. Par fréquence, on entend ici
une succession de placements et d'extractions d'un
récipient dans une même perforation d'un même porte-
récipients. A la vue du graphique, on constate que la
force est plus élevée lors des premiers placements et
extractions. Ceci s'explique par le fait qu'au début la
structure même de la matiere s'oppose à la force exer-
cée. Lorsque la phase transitoire du début est passée,
la matière a un état quasi stable et on remarque que la
force exercée ne varie plus beaucoup. La force d'ex-
traction se stabilise autour de 5 daN alors que la force
de placement se stabilise autour des 3 daN. Il y a donc
un facteur d'au moins l,5 entre la force d'extraction et
la force de placement au niveau de la capsule.
Cette différence a pour avantage qu'elle
rend l'extraction plus difficile, ce qui permet, d'une
part, de bien retenir le récipient dans le porte-réci-
pients et, d'autre part, de contrarier des tentatives de
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vol. Le fait qu'il faille moins de force pour le
placement est avantageux pour le fabricant car cela
signifie que l'énergie et donc le coût peuvent être
limités.
La figure 6 illustre un graphique dans
lequel la force F d'extraction F~ et la force de place-
ment Fp au niveau du goulot sont reprises en fonction de
la fréquence. On constate qu'au niveau du goulot, la
force de placement est pratiquement égale a la force
d'extraction. Néanmoins, il faut, pour un porte-réci-
pient d'une densité de 600 g/m2, une force moyenne de 3
daN. Pour un récipient dont le poids est en général
inférieur a 2 kg, cela signifie une force considérable
a l'extraction. Ainsi donc, la matiere même du polypro-
pylene alvéolaire permet d'exercer sur les récipients
une grande force de retenue, ce qui rend cette matiere
particulierement apte a être utilisée en tant que porte-
recipients. Le caractere élastique du polypropylene
pourrait a priori empêcher l'homme du métier a le
choisir en tant que porte-récipients. Mais c'est
justement son caractere élastique combiné a sa rigidité
structurelle qui, de façon surprenante, lui permet
d'exercer cette grande force de retenue sur des réci-
pients. La matiere est suffisamment rigide pour permet-
tre de retenir les récipients.
Pour permettre de facilement prendre en
main le porte-récipients et les récipients qui y sont
attachés, la plaque est de préférence pourvue d'au moins
une patte de prise 7. Dans l'exemple illustré aux
figures 1 a 3, il y a deux pattes de prise, chaque patte
étant située sensiblement au centre de quatre perfora-
tions 2. Le nombre de pattes de prise sera bien entendu
fonction de la dimension de la plaque.
De préférence, la patte de prise est
fabriquée a partir de la plaque même, par une ligne de
découpage 8 dans la matiere de la plaque. La ligne de
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g
découpage ayant sensiblement la forme de l'extrémité
d'un doigt. Pour prendre en main le porte-bouteilles
muni des bouteilles, il suffit alors d'enfoncer un doigt
dans la patte, provoquant ainsi la pliure de cette
dernière le long de la ligne 9 en direction des réci-
pients, comme illustré a la figure 2. Par l'ouverture
ainsi formée, le doigt de l'utilisateur peut pénétrer
pour prendre l'ensemble porte-bouteilles et bouteilles.
Grâce au fait que la plaque, qui constitue
le porte-bouteilles, soit sensiblement plane, le porte-
bouteilles suivant l'invention peut facilement être
combiné avec les bacs existants. La dimension relative-
ment réduite et le fait que la plaque ne s'étend qu'à
hauteur du goulot des bouteilles ont pour conséquence
que la plaque ne gêne pas ou n'interfère pas avec les
entretoises prévues dans le bac.
Parfois les bacs ont des nervures de
renforcement prévues a l'intérieur du bac. Pour être
compatible avec l'existence de telles nervures, la
plaque peut être pourvue d'entailles lO, comme illustré
a la figure 3. Le format et la disposition des entail-
les seront bien entendu déterminés par les nervures du
bac.
L'utilisation du polypropylene a comme
avantage qu'il s'agit d'une matière recyclable ayant de
plus une excellente résistance à la pliure. La pla-
quette peut ainsi être réutilisée et sera par exemple
consignée comme les bouteilles qui y sont attachées,
formant ainsi un grand avantage du point de vue écologi-
que. De plus, le polypropylène peut être lavé indéfini-
ment, ce qui accentue son aspect réutilisable. Le
polypropylène alvéolaire ne se déchire pas facilement ,
ce qui aura comme conséquence que la plaque restera
utilisable pendant plusieurs cycles, au moins vingt
cycles, avant d'être broyée et recyclée.
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Le polypropylene alvéolaire a pour autre
avantage qu'il est facilement imprimable et modulable.
