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L'invention concerne une prise pour connexion électrique avec
une fiche ou similaire, et constituant le socle d'une prise de courant
ou la prise mobile d'un prolongateur ou d'un connecteur.
Il est connu de concevoir un socle de prise de courant pourvu
de plusieurs contacts disposés dans des logements ménagés dans un
support selon une circonférence, l'un d'entre eux étant toutefois
central, tandis qu'au moins un disque de sécurité en matière isolante
monté pivotant sur le support de contacts de manière coaxiale à la
circonférence des contacts, est muni d'ajours destinés à 8tre traver-
sés par les contacts de la fiche et est aménagé de manière à etreentra~né en rotation par la fiche pour passer d'une position initiale
dans laquelle les logements des contacts circonférentiels sont au
moins en grande partie obturés à une position de connexion en fin de
rotation qui découvre au moin~ certains desdits logements de contacts.
C'est par exemple le cas montré dans les brevets FR-2 680 607
et 2 680 608, ce dernier étant en outre pourvu d'un disque complémen-
taire afin d'augmenter les possibilités de positionnement des contacts
affectés à diverses alimentations en courant.
Les dispositifs mentionnés ci-avant concernent plus spéciale-
ment des socles de prise de courant mais on peut bien sûr généraliser
à d'autres systèmes de connexion électrique, comme mentionné ci-avant,
tels qu'une prise mobile d'un connecteur électrique (prévue pour
s'accoupler avec le socle du connecteur dont les organes de contact
sont généralement semblables à ceux d'une fiche) ou la prise mobile
d'un prolongateur (prévue pour s'accoupler avec une fiche), d'où
l'expression plus générale utilisée de prise.
Il s'agit généralement d'une prise à contacts multiples desti-
nés à s'accoupler avec une fiche ou similaire munie de contacts sous
forme de broches.
Dans tous ces dispositifs connus, il est généralement prévu un
contact de terre disposé au centre et celui-ci n'est pas protégé comme
le sont les autres contacts par le ou les disques. Le contact de terre
n'étant jamais sous tension, la nécessité de le protéger n'apparais-
sait pas indispensable et ce, d'autant plus qu'il semblait très diffi-
cile de concevoir un moyen d'obturation dégageable comme pour les
autres contacts lors de la rotation du disque, du fait de la position
centrale dudit contact.
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Toutefois, et bien que ces dispositifs sont en outre souvent
pOUVU8 d'un couvercle, il peut être gênant dans certains cas de lais-
ser le logement central libre car il peut être souillé et/ou en partie
bouché, notamment lors de l'aménagement de locaux en cours de fabrica-
tion ou de rénovation de telle sorte que le contact de terre risque de
ne plus jouer sa fonction alors que le dispositif est en lui-même
parfaitement fonctionnel.
C'est la raison pour laquelle l'invention propose une prise du
type précité, mais qui est notamment remarquable en ce qu'un obtura-
teur du logement central est monté mobile dans ou sur le support decontacts et que des moyens conjugués d'entr~n ~nt sont prévus entre
ledit obturateur et le disque de sécurité de manière telle qu'en
position initiale du disque de sécurité, le logement du contact cen-
tral est obturé par ledit obturateur tandis que celui-ci dégage ledit
logement au cours de la rotation du disque de sécurité par coopération
des moyens conjugués d'entra~nement.
Selon un mode de réalisation l'obturateur est monté mobile
radialement dans le support, tandis que les moyens conjugués d'entra~-
nement se présentent sous la forme d'un ergot d'entrainement prévu
20 90US le disque de sécurité et d'une rainure oblique ménagée dans
l'obturateur de telle sorte que la rotation du disque entraIne un
mouvement translatif radial de l'obturateur et permet de passer d'une
position d'obturation du logement central à une position de dégagement
et réciproquement.
Selon une particularité, dans ce cas, la rainure oblique
présente à au moins l'une de ses extrémités, un petit prolongement
dans le sens du mouvement rotatif pour tolérer un petit jeu à la rota-
tion du disque de sécurité, sans action sur le mouvement translatif de
l'obturateur.
De préférence l'obturateur est monté mobile dans une rainure
radiale du support de contacts qui débouche au-dessus ou dans la
partie supérieure du logement du contact central.
Selon un autre mode de réalisation, l'obturateur se présente
sous la forme d'une barrette montée libre en rotation à l'une de ses
extrémités, au voisinage de la circonférence périphérique du support
de contacts, tandis qu'elle présente à son autre extrémité une rainure
ou lumière par exemple axiale et oblongue destinée à coopérer avec un
ergot aménagé SOU8 le disque de sécurité, ledit ergot et ladite lumiè-
re constituant les moyens d'entra~nement de l'obturateur de manière
telle qu'une rotation du disque de sécurité entra~ne une rotation de
l'obturateur sous forme de barrette et permet de passer d'une position
d'obturation du logement central par la partie médiane de la barrette,
à une position de dégagement et réciproquement et selon une particula-
rité, la partie médiane de l'obturateur en forme de barrette présente
un renflement.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la description
qui va suivre et qui ~e réfère aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en éclaté et en perspective d'un
socle de prise de courant selon l'invention,
- la figure 2 est une vue de dessus du dispositif de la figure
1, une fois monté,
- la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, les
logements des contacts étant obturés par le disque de sécuri-
té et l'obturateur,
- la figure 4 est un agrandissement du détail cerclé de la
figure 3,
- la figure 5 correspond à la figure 4, mais en position
dégag~e de l'obturateur.
- les figures 6 et 7 représentent les divers éléments essen-
tiels en position fermée et respectivement ouverte d'un
autre mode de réalisation.
Le socle de prise de courant représenté comporte de manière
connue un support isolant 1 pourvu notamment, de logements tels que 2
pour des ressorts d'éjection destinés à solliciter une rondelle d'éjec-
tion et de verrouillage 3, et de plusieurs logements sous forme de
puits 4a à 4e, dont ici quatre, 4a à 4d, sont disposés sensiblement
sur une circonférence et un autre 4e de façon centrale.
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Les contacts prévus dans les logements circonférentiels sont,
par exemple, les contacts de phase et le neutre, tandis que le loge-
ment central est plus particulièrement destiné à recevoir le contact
de terre.
Le socle représenté comporte en outre un disque de sécurité 5
et un disque complémentaire 6, dit de codage, entre lesquels est prévu
ici un cliquet de codage 7.
Les disques S et 6 sont montés sur le support 1 au moyen, par
exemple, d'une virole 8.
En outre, on peut voir sur les dessins qu'entre le support 1
et le disque de sécurité 5, est prévu un obturateur 9.
Les di~ques 5 et 6 sont pourvus de lumières lOa à lOd et
respectivement lla à lld correspondant aux emplacements des logements
4a à 4d du support 1 a~in de pouvoir, par rotation des disques, juxta-
poser lesdites lumières avec lesdits logements.
Par contre, on comprend que les disques 5 et 6 cachent et
protègent en position de repos les logements 4a à 4d et donc les
contacts qu'ils contiennent, comme représenté sur la figure 2.
Le disque complémentaire de codage 6 n'est pas obligatoire et
correspond à un mode de réalisation qui permet notamment par un ver-
rouillage selon diverses positions relatives avec le disque de sécuri-
té 5 au moyen du cliquet 7, d'utiliser un même socle pour plusieur~
types de courant, comme déjà dit à propos du brevet FR 2 680 608 déjà
cité.
On remarquera en outre que les disques 5 et 6 présentent un
ajour central respectivement lOe et lle pour le passage du contact
terre de la fiche.
L'obturateur 9, comme le montre bien la figure 1, e~t monté
coulissant radialement dans une rainure correspondante 12 du support 1
qui débouche dans ou au-dessus du logement 4e.
Pour un meilleur guidage et/ou maintien, ledit obturateur
présente une saillie 13 destinée à coulisser dans une rainure corres-
pondante 14 du support 1.
En outre, on constate que ledit obturateur est pourvu d'une
protubérance arrondie 15 et d'une rainure ou fente oblique 16.
On comprend parfaitement qu'en coulissant dans la rainure 12,
l'obturateur 9 peut passer d'une position dans laquelle il libère le
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logement 4e ou au contraire, il l'obture.
Pour ce faire, le disque 5 présente un ergot 17 non visible
sur les figures 1 et 2 mais visible sur les figures 3 à 5, destiné à
venir dans la rainure 16 de l'obturateur.
Ainsi, en tournant les disques 5, 6, l'effet combiné de l'er-
got 17 du disque 5 et de la rainure oblique 16 de l'obturateur, est
semblable à un effet de came qui transforme le mouvement rotatif des
disques en mouvement translatif dudit l'obturateur.
En particulier dans le mode de réalisation représenté, la
rainure 16 de l'obturateur 9 présente à l'une de ses extrémités (mais
elle pourrait en avoir un autre, symétrique du premier à son autre
extrémité), un prolongement 18 dans le sens du mouvement rotatif pour
tolérer un petit jeu à la rotation du disque de sécurité 5, sans
action sur le mouvement translatif dudit obturateur 9 et éviter ainsi
un mouvement intempestif de celui-ci pour des petits mouvements des
disques.
La figure 3 et son détail agrandi de la figure 4 montre bien
une position de repos dans laquelle l'obturateur 9 obture l'entrée du
logement 4e du support 1.
Au contraire, dans son autre position représentée à la figure
5, l'obturateur 9 dégage ledit logement 4e.
En conséquence, au repos, tous les logements 4a à 4e peuvent
8tre masqué~ ou obtur~s par les di~ques 5 et 6 et par l'obturateur 9,
alors qu'après enfichage et rotation de la fiche, on d~couvre tous les
logements des contacts, y compris celui de la terre, et une simple
poussée de la fiche permet la connexion des contacts de la fiche et du
socle. Une déconnexion par rotation inverse provoquera bien entendu
une nouvelle obturation des logements des contacts par translation
inverse de l'obturateur 9.
Les figures 6 et 7 montrent un autre mode de réalisation dont
les éléments de même nature que ceux précédemment décrits portent les
mêmes références mais avec un accent.
Sur les dessins, on peut voir en plan une représentation
schématique d'un support 1' et de manière dissociée et en plan, égale-
ment les disques 5' et 6' en position respectivement de repos (figure
6), c'est-à-dire contacts masqués et en position au contraire de
dégagement (figure 7).
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Dans ce mode de réalisation, l'obturateur 9' se présente sous
la forme d'une barrette articulée de façon libre en rotation à l'une
de ses extrémités 19, tandis que son autre extrémité présente une
rainure ou lumière oblongue 16' dans l'axe de la barrette, destinée à
coopérer avec un ergot du disque 5', dont on a représenté la position
en 17' sur ce dernier (position également schématisée dans la lumière
16' de l'obturateur). Toutefois, on comprend que la lumière oblongue
16' pourrait 8tre prévue du c8t~ de l'extr~mité d'articulation 19.
La partie médiane de l'obturateur 9' présente une protubérance
ou renflement 15' arrondi destiné à venir obturer le logement central
4e du support 1', comme le montre la figure 6, les ajours lO'a à lO'e
et ll'a à ll'e des disques 5 et respectivement 6 n'étant pas, pour
cette position, dans l'alignement des logements 4'a à 4'd du support
1' .
On comprend que la rotation des disques 5' et 6' entralne par
la coopération de l'ergot 17' du disque 5' et de la lumière 16' de
l'obturateur 9', un passage de la position de la figure 6 à celle de
la position de la figure 7 et réciproquement, les ajours lO'a-lO'd et
ll'a-ll'd sur la figure 7 se superposant alors aux logements 4'a-4'e
du support 1'.
Comme précisé ci-avant, le support 1 ou 1' peut être celui
d'un socle de prise de courant, mais aussi celui d'une prise mobile
prévue pour ~e connecter soit à un socle de connecteur, ~oit ~ une
fiche de prolongateur, d'où l'expression générale utilisée, comme déjà
dit, de prise, tout en généralisant aussi la fiche qui peut donc
constituer le socle d'un connecteur.
