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Patent 2181439 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2181439
(54) English Title: WHEEL-CHAIR FOR TRANSPORTING OR ASSISTING THE DISPLACEMENT OF AT LEAST ONE USER, PARTICULARLY FOR A HANDICAPPED PERSON
(54) French Title: SIEGE ROULANT POUR LE TRANSPORT OU L'ASSISTANCE AU DEPLACEMENT D'AU MOINS UN UTILISATEUR, NOTAMMENT D'UNE PERSONNE HANDICAPEE
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61G 5/06 (2006.01)
  • A61G 5/04 (2013.01)
  • B62B 9/02 (2006.01)
  • A61G 5/10 (2006.01)
  • A61H 3/04 (2006.01)
(72) Inventors :
  • DEGONDA, ANDRE (Switzerland)
  • WUTHRICH, THOMAS (Switzerland)
(73) Owners :
  • DEGONDA-REHAB S.A. (Switzerland)
(71) Applicants :
  • DEGONDA-REHAB S.A. (Switzerland)
(74) Agent: MARTINEAU IP
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2007-02-20
(86) PCT Filing Date: 1995-11-17
(87) Open to Public Inspection: 1996-05-30
Examination requested: 2002-09-26
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/CH1995/000270
(87) International Publication Number: WO1996/015752
(85) National Entry: 1996-07-17

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
94/13998 France 1994-11-18
857/95-4 Switzerland 1995-03-23

Abstracts

English Abstract

The wheel-chair according to the invention comprises a frame (60) carrying a support for the user, particularly a seat, a push-chair pod or handles to facilitate walking. The frame comprises two parts (61, 62) connected by a transverse axis hinge (63). The first part (61) of the frame is provided with two main wheels (66) of which the common axis (67) is located at the vicinity of the action line (p) of the user's weight, and at least a front or rear support wheel (68). The second part (62) of the frame bears on the ground by means of at least one support wheel (69) at the other extremity of the seat. The wheels may be arranged in a lozenge configuration, the bearing wheels (68, 69) being freely orientable. Preferably, a spring member (72) connects the two parts of the frame to accumulate and restore the energy when clearing obstacles. In the case of a wheel-chair, the main wheels (66) are driven manually or by means of separate motors. Such apparatus is characterized by its maneuverability and its obstacle clearing capacity.


French Abstract



Le siège selon l'invention comporte un châssis portant un
support pour l'utilisateur, notamment une assise, une nacelle de
poussette ou des poignées d'appui pour faciliter la marche. Le
châssis comprend deux parties reliées par une articulation à axe
transversal. La première partie du châssis est pourvue de deux
roues principales, dont l'axe commun se trouve à proximité de la
ligne d'action du poids de l'utilisateur, et au moins une roue
d'appui avant ou arrière. La seconde partie du châssis s'appuie
sur le sol par au moins une roue d'appui à l'autre extrémité du
siège. Les roues peuvent être disposées en losange, les roues
d'appui étant librement orientales. De préférence, un organe à
ressort relie les deux parties du châssis pour accumuler et
restituer de l'énergie lors du franchissement d'obstacles. Dans le
cas d'un fauteuil roulant, les roues principales sont entrainées
manuellement ou par des moteurs séparés. Un tel appareil se
distingue par sa maniabilité et son aptitude à franchir des
obstacles.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



REVENDICATIONS

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit
exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont
définies comme suit:

1. Siège roulant pour le transport ou l'assistance au déplacement d'au moins
un
utilisateur, notamment d'une personne handicapée, d'une personne à mobilité ou
autonomie réduite, ou d'un enfant, comportait un châssis (60, 100) pourvu de
roues et
portant des moyens de support (2, 64, 85, 103) sur lesquels au moins une
partie du
poids de l'utilisateur s'applique suivant une ligne d'action sensiblement
verticale pendant
que le siège roule sur un sol, les roues comprenant deux roues principales (6,
46; 66),
ayant un axe principal transversal commun (7, 67), et des roues d'appui (12,
20, 48, 49,
68, 69) comprenant au moins une roue avant, orientable et située en avant de
l'axe
principal, et au moins une roue arrière orientable et située en arrière de
l'axe principal,
caractérisé en ce que l'axe principal (7, 67) se trouve à proximité de ladite
ligne d'action
sensiblement verticale (p) lorsque le siège repose sur un sol horizontal, en
ce que le
châssis (60, 100) comporte au moins deux parties munies de roues et liées
l'une à
l'autre par au moins une articulation principale (63) à axe parallèle à l'axe
principal, en
ce que lesdites parties du châssis comprennent une première partie (1, 61,
121),
supportée par le sol et pourvue des roues principales (6, 46, 66) et de la ou
des roues
d'appui avant ou arrière (12, 48, 68), et une seconde partie (23, 50, 62, 130)
agencée
pour être supportée à la fois par la première partie et par le sol et pourvue
de l'autre ou
des autres roues d'appui (20, 49, 69), et en ce qu'il comporte un moyen
accumulateur
d'énergie (26, 72, 82, 87, 110, 131), lié aux deux parties du châssis et
agencé pour
accumuler de l'énergie mécanique lorsque la ou les roues d'appui (20, 49, 69)
de la
seconde partie du châssis est ou sont soulevées au-dessus d'un plan d'appui au
sol
défini par les roues (6, 12, 46, 48, 66, 68) de la première partie du châssis.

2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen accumulateur
d'énergie comporte au moins un ressort (72) exerçant une force d'appui
variable sur la
seconde partie (23, 62, 130) du châssis en fonction de la position de cette
seconde
partie par rapport à la première (1, 61, 121).




26

3. Siège selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les
moyens de
support (Z, 64) sont montés sur la seconde partie (62) du châssis et en ce
que, dans la
direction longitudinale du siège, l'articulation principale (63) se trouve
entre l'axe
principal (67) et la ou les roues d'appui (68) de la première partie (61) du
châssis.

4. Siège selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de support
(2, 64,
85, 103, 122) sont montés sur la première partie (1, 61) du châssis et en ce
que ledit
ressort (72) exerce une force d'appui permanente sur la seconde partie (23,
62, 130) du
châssis.

5. Siège selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les
moyens de
support (64) sont montés à la fois sur la première (61) et la seconde partie
(62) du
châssis, par l'intermédiaire d'éléments articulés (73, 74).

6. Siège selon l'une quelconque des revendications.précédentes, caractérisé en
ce qu'il
comporte une seule roue d'appui avant.

7. Siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'il
comporte une seule roue d'appui arrière.

8. Siège selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce que les roues
d'appui avant et
arrière (12, 20, 68, 69) sont montées sensiblement dans un plan longitudinal
médian du
siège.

9. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte à l'avant
au moins un
organe de soulèvement (17), disposé plus en avant et plus haut que la ou
chaque roue
d'appui avant (12) pour pouvoir s'appuyer sur un obstacle, notamment sur un
bord de
trottoir, et faire ainsi pivoter l'articulation principale pour accumuler de
l'énergie dans
ledit moyen accumulateur d'énergie (26).

10. Siège selon la revendication 9, caractérisé en ce que le ou chaque organe
de
soulèvement comporte au moins une roue de soulèvement (17) montée à une
extrémité





27

avant d'un bras de support (18) qui est monté élastiquement sur le châssis
(60, 100) de
façon à permettre un mouvement vertical de ladite roue de soulèvement sous
l'action
d'un obstacle.

11. Siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que
les roues principales (6, 46, 66) sont des roues d'entraînement, susceptibles
d'être
entraînées en sens inverse et/ou à des vitesses respectives différentes pour
faire virer le
siège.

12. Siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractÉrisé
en ce que
les moyens de support comportent une assise (2, 85, 103, 171) pour
l'utilisateur.

13. Siège selon les revendications 11 et 12, sous forme d'un fauteuil roulant
pour
handicapé, caractérisé en ce que l'axe principal (7, 67) se trouve à proximité
d'une
verticale (g) passant par le centre de gravité commun (G) du fauteuil et de
l'utilisateur
lorsque le fauteuil repose sur un sol horizontal.

14. Siège roulant selon les revendications 4 et 12, caractérisé en ce que
(assise (2) est
mobile vers l'avant et vers l'arrière par rapport au châssis au moyen d'un
organe de
manoeuvre (39) commandé par (utilisateur, cette assise ayant au moins une
position
normale où ladite verticale (g) se trouve à une distance déterminée (d) de
l'axe
principal (7, 67).

15. Siège selon la revendication 14, caractérisé en ce que ladite distance (d)
est
sensiblement comprise entre 0 et 5 cm.

16. Siège selon la revendication 14, caractérisé en ce que ladite distance (d)
est
sensiblement comprise entre 0 et 2 cm.




28

17. Siège selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'assise (2) est
mobile dans
une mesure suffisante pour que ladite verticale (g) se trouve en arrière de
l'axe principal
(7, 67) dans une position reculée de l'assise.

18. Siège selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'assise (2) est
mobile par
basculement autour d'un axe (36) situé au-dessous de cette assise.

19. Siège selon la revendication 13, dont le châssis est pliable et comporte
deux parties
latérales rigides (44a, 44b) munies chacune d'une roue principale (46),
caractérisé en ce
qu'il comporte au moins une roue arrière d'appui (49), montée sur l'une
desdites parties
latérales.

20. Siège selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de
support sont
montés sur la première partie du châssis, laquelle comporte la ou les roues
d'appui
avant, et en ce Que la ou chaque roue d'appui arrière (20, 49, 68) est montée
sur un
bras (23, 50, 89, 109) constituant la seconde partie du châssis, ledit bras
étant couplé
au ressort du moyen accumulateur d'énergie (26, 51, 87, 110).

21. Siège selon la revendication 20, caractérisé en ce que le ressort est
disposé dans un
boîtier contenant un palier (26, 51, 87, 110) de l'articulation principale
(63) du châssis.

22. Siège selon la revendication 20, caractérisé en ce que ledit bras (23, 50)
est réglable
en longueur au moyen d'un organe de manoeuvre manuel ou motorisé, commandé par
l'utilisateur.

23. Siège selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il comporte deux
desdites
roues arrière d'appui (49), qui sont montées sur des bras séparés (50)
associés chacun à
un moyen accumulateur d'énergie (51).

24. Siège selon les revendications 4 et 12, à propulser par l'utilisateur par
poussée d'un
pied sur le sol, caractérisé en ce qu'il comporte, du côté de l'avant, une
échancrure




29

centrale (112) pour le passage de la jambe utilisée pour la propulsion, et en
ce que la
première partie (61) du châssis ménage un espace libre (101) au-dessous de
ladite
échancrure et comporte deux roues d'appui avant (68) de part et d'autre de cet
espace
libre.

25. Siège selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 et 20 à 23, sous la
forme
d'une poussette ou d'un landau, caractérisé en ce qu'il comporte à l'arrière
au moins une
poignée de poussée (92) qui est solidaire de la première partie (61) du
châssis, et en ce
que ladite première partie (61) est pourvue de la ou des roues d'appui avant
(69).

26. Siège selon la revendication 23, caractérisé en ce que ledit moyen
accumulateur
d'énergie (87) et ladite roue d'appui (69) sont associés à des moyens
articulés pour
escamoter au moins cette roue d'appui

27. Siège selon les revendications 12 et 25, caractérisé en ce que l'assise
(85) est
montée sur la première partie (61) du châssis.

28. Siège selon la revendication 4, sous forme d'un appareil d'assistance à la
marche dit
déambulateur, caractérisé en ce que les moyens de support sont formés par deux
poignées latérales (122) disposées sur la première partie (121) du châssis,
de part et
d'autre d'une zone centrale (133) où l'utilisateur est debout sur le sol.

29. Siège pour le transport ou l'assistance au déplacement d'un utilisateur,
notamment
d'un handicapé ou d'un enfant, comportant un châssis (150) pourvu de roues et
portant
des moyens de support (154) sur lesquels au moins une partie du poids de
l'utilisateur
s'applique suivant une ligne d'action sensiblement verticale pendant que le
siège roule
sur un sol, les roues comprenant deux roues principales (156), ayant un axe
principal
transversal commun (157), et des roues d'appui (158, 159) comprenant au moins
une
roue avant, orientable et située en avant de l'axe principal, et au moins une
roue arrière
orientable et située en arrière de l'axe principal, caractérisé en ce que
l'axe principal
(157) se trouve à proximité de ladite ligne d'action sensiblement verticale
lorsque le
siège repose sur un sol horizontal, en ce que le châssis (150) comporte au
moins deux




30

parties munies de roues et liées l'une à l'autre par au moins une liaison
coulissante (153)
dont la direction de coulissement est sensiblement perpendiculaire au sol, en
ce que
lesdites parties du châssis comprennent une première partie (151), pourvue des
roues
principales (156) et une seconde partie (152) pourvue des roues d'appui (158,
159), et
en ce que ladite liaison coulissante (153) comporte au moins un ressort de
suspension
(162) au moyen duquel la première partie du châssis s'appuie sur la seconde
partie.

30. Siège selon la revendication 29, caractérisé en ce que ladite liaison
coulissante
(153) comporte en outre une articulation à axe parallèle à l'axe principal,
permettant à
lune des parties du châssis de pivoter par rapport à l'autre à l'encontre de
la force d'un
moyen à ressort (164).

31. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il a une
configuration de tricycle
et comporte une roue frontale articulée (173) associée à un guidon (175) de
commande
de la direction.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.




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.....
r
i
SIEGE ROULANT POUR LE TRANSPORT OU L'ASSISTANCE AU
DEPLACEMENT D'AU MOINS UN UTILISATEUR, NOTAMMENT D'UNE
PERSONNE HANDICAPEE
La présente invention concerne un siège roulant pour le transport ou
(assistance au
déplacement d'au moins un utilisateur, notamment d'une personne handicapée,
d'une
personne à mobilité ou autonomie réduite, ou dan enfant, comportant un châssis
pourvu de roues et portant des moyens de support sur lesquels au moins une
partie du
lo poids de l'utilisateur s'applique suivant une ligne d'action sensiblement
verticale pendant
que l'appareil roule sur un sol, les roues comprenant deux roues principales,
ayant un
axe principal transversal commun, et des roues d'appui comprenant au moins une
roue
avant, orientable et située en avant de Taxe principal, et au moins une roue
arrière
orientable et située en arrière de l'axe principal.
L'invention est applicable à une grande variété de sièges de types connus ou
nouveaux,
dont le point commun est d'offrir un support roulant ou au moins un appui
roulant à
une personne qui a de la peine à marcher ou ne le peut pas du tout, comme un
handicapé des membres inférieurs, un patient accidenté ou opéré auquel la
marche est
2o interdite ou déconseillée, un enfant en bas âge ou ayant besoin d'une
poussette, etc. Le
siège concerné peut donc prendre la forme, par exemple, d'un fauteuil roulant
à
entraînement manuel ou motorisé, pour (intérieur ou pour l'extérieur, d'un
siège à
roulettes de toute nature, d'une poussette pour une personne handicapée ou
pour un
enfant, d'un landau pour bébé, d'un appareil dit "déambulateur" sur lequel
l'utilisateur
s'appuie avec ses mains ou ses bras pour soulager ses jambes pendant la
marche, et
d'autres dispositifs roulants ou véhicules légers analogues.
Il existe actuellement beaucoup de réalisations connues de sièges roulants. En
particulier, la publication anglaise GB-A-2 051 702 concerne un fauteuil pour
personne
handicapée dont le châssis est associé à un élément accumulateur d'énergie
pe~nettant
de faciliter le passage d'obstacles. Cet élément est constitué par une simple
roue d'appui
amère montée sur un bras pivotant et reliée par un ressort à un élément du
châssis du



WO 96115752 21814 3 9 p~.,~5,ooz~o
2
fauteuil. Le châssis est constitué par un seul élément et le fauteuil est du
type manuel et
non motorisé.
Le fauteuil manuel proposé par le brevet US-A-4 310 167 comporte un
amortisseur
couplé entre un élément du châssis et un bras portant une roue d'appui
arrière. Le
châssis est constitué de deux parties qui peuvent être déplacées l'une par
rapport à
l'autre dans une position courte et une position allongée.
D'autres formes de réalisation avec des roues d'appui arrière sont décrites
par les
lo brevets US-A-3 848 883, US-A-4 245 847 et US-A 3 976 1s2.
Tous ces sièges se composent d'éléments divers ne permettant que très
partiellement de
résoudre les problèmes de sécurité et d'eff cavité requis, notamment pour des
sièges
motorisés.
De plus, un problème commun à ces sièges est celui du franchissement des
obstacles
par les roues. A l'intérieur des bâtiments, il s'agit en général de seuils,
mais parfois aussi
de marches d'escalier. A l'extérieur, on peut citer en outre les bordures de
trottoirs, les
caniveaux, les pierres et en général tous les accidents de terrain dès qu'on
roule en
2o dehors des chemins aménagés et revêtus. A part les poussettes et les
landaus, les sièges
susmentionnés sont souvent dépourvus de suspensions élastiques pour des
raisons de
stabilité, parce qu'il sont généralement étroits et courts afin de limiter
leur
encombrement. Les roues butent alors contre les obstacles et le déplacement du
siège
devient difficile, heurté ou pour le moins inconfortable. De plus, la
stabilité du siège
2s peut être mise en péril quand certaines roues ne touchent plus le sol, ou
lorsqu'il bute
contre un obstacle en roulant sur un sol en pente.
Les fauteuils roulants du genre indiqué ci-dessus, où les deux roues
principales sont de
grandes roues d'entraînement qui se trouvent en arrière du centre de gravité,
sont
3o particulièrement appréciés des utilisateurs à cause de leur meilleur rayon
de braquage,
comparativement à des modèles d'extérieur à direction forcée, et parce que
leurs roues
avant, non entraînées, sont peu encombrantes et permettent à l~tilisateur de



WO 96/15752 2181 q~ 3 9 PCT/CH95I00270
3
s'approcher tout près d'un objet qu'il désire atteindre. Par contre, les
petites roues
avant, se présentant par exemple sous la forme de roulettes orientables,
rendent difficile
le franchissement d'obstacles saillants tels que les bords de trottoirs. Pour
monter sur la
bordure, ces roues avant doivent d'abord se soulever, ce qui correspond à un
mouvement de basculement du fauteuil vers (arrière. Comme ce mouvement est
dangereux, la plupart des fabricants proposent deux roulettes additionnelles
d'appui
disposées en arrière des roues principales, plus haut que le sol, pour prendre
appui sur
le sol après un certain angle de basculement afin d'empêcher une chute en
arrière. Cet
angle doit correspondre à un soulèvement suffisant de la ou des roues avant
pour que
lo celles-ci puissent accéder à un trottoir de hauteur normale. Le basculement
peut être
obtenu par une brusque accélération de l'entraînement manuel ou motorisé,
juste avant
que la ou les roues avant ne butent contre la bordure. Cette manoeuvre est
délicate,
parce que le basculement ne doit pas être trop brusque, pour éviter un choc
bnrtal à
(arrière, et doit être fait à temps pour éviter que le fauteuil ne soit bloqué
par butée des
roues avant contre la bordure si elles sont soulevées trop tard ou si elles
redescendent
trop tôt après (accélération. De plus, la suite de (opération peut être assez
heurtée
parce que les roues principales subissent aussi des chocs en butant contre le
trottoir et
exigent ensuite soit un fort couple d'entraînement pour escalader la bordure,
soit
l'utilisation de (élan acquis au préalable.
La présente invention a pour but de créer un siège roulant perfectionné de
manière à
réduire sensiblement les inconvénients précités, ce siège devant être
particulièrement
maniable et devant pouvoir franchir des obstacles tels que des seuils, des
bords de
trottoirs ou des accidents .de terrain d'une manière nettement plus aisée,
plus sûre et
plus confortable, grâce à des moyens constructifs relativement simples.
Selon un premier aspect, l'invention concerne un siège roulant du genre
indiqué en
préambule, caractérisé en ce que l'axe principal se trouve à proximité de
ladite ligne
d'action sensiblement verticale lorsque l'appareil repose sur un sol
horizontal, en ce que
le châssis comporte au moins deux parties munies de roues et liées l'une à
l'autre par au
moins une articulation principale à axe parallèle à l'axe principal, en ce que
lesdites
parties du châssis comprennent une première partie, supportée par le sol et
pourvue des



2181439
WO 96!15752 PCTICH95/00270
4
roues principales et de la ou des roues d'appui avant ou arrière, et une
seconde partie
agencée pour être supportée à la fois par la première partie et par le sol et
pourwe de
l'autre ou des autres roues d'appui, et en ce qu'il comporte un moyen
accumulateur
d'énergie, lié aux deux parties du châssis et agencé pour accumuler de
l'énergie
mécanique lorsque la ou les roues d'appui de la seconde partie du châssis est
ou sont
soulevées au-dessus d'un plan d'appui au sol défini par les roues de la
première partie
du châssis.
La disposition de la ligne d'action de la charge près de l'axe principal situé
au centre fait
lo que les roues principales supporteront toujours la majorité de la charge et
du poids
mort. Comme la première parEie du châssis comporte les deux roues principales
et au
moins une roue d'appui, c'est-à-dire la ou les roues d'appui de l'avant ou de
l'arrière
selon les cas, elle constitue un élément de véhicule stable sur le sol, tant
que la
résultante des forces qui lui sont appliquées tombe dans le polygone de
sustentation
défini par ses roues. Grâce à un choix approprié de la position de
l'articulation
principale, on peut agir sur la position de cette résultante pour répartir de
manière
optimale les charges sur les roues de la première partie du châssis. Par
exemple, si la
seconde partie du châssis supporte le poids de l'utilisateur et/ou un poids
mort
important tel que des batteries électriques, la ligne d'action de cette charge
peut se
2o trouver de n'importe quel côté de l'axe principal sans mettre en danger la
stabilité de la
première partie, comme on le verra plus loin dans des exemples. Par ailleurs,
l'articulation du châssis permet de réaliser un type d'appareil dont les roues
ne sont pas
suspendues, mais peuvent néanmoins rester en contact permanent avec le sol,
même en
terrain accidenté. Ceci n'améliore pas seulement la stabilité, mais aussi le
confort de
l'utilisateur grâce à un choix judicieux du montage du siège sur le châssis
articulé.
Selon une forme particulièrement avantageuse de l'invention le moyen
accumulateur
d'énergie peut comporter au moins un ressort exerçant une force d'appui
variable sur la
seconde partie du châssis en fonction de la position de cette seconde partie
par rapport
3o à la première.



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' S
Ainsi par exemple, si ladite seconde partie du châssis est pourvue de la ou
des roues
d'appui arrière, un siège tel qu'un fauteuil roulant ou une poussette peut
reposer
normalement sur ses roues principales et sur sa ou ses roues avant, le centre
de gravité
commun étant à une faible distance en avant de Taxe principal. Cette faible
distance
permet de faire basculer facilement le siège vers (arrière et de l'appuyer
alors sur la ou
les roues arrière montées élastiquement, ce qui a un double effet dynamique.
D'une
part, la ou chaque roue avant se soulève du sol dans une mesure qui est
maîtrisée,
puisqu'elle correspond au mouvement vertical de la ou chaque roue d'appui
arrière en
fonction de (effort de basculement. D'autre part, (énergie accumulée par ce
lo mouvement, par exemple dans des ressorts, est utilisable pour soulever le
siège à
(instant où les roues principales doivent franchir (obstacle. Lorsqu'il s'agit
de descendre
d'un trottoir, le montage élastique de la ou des roues arrière d'appui est
également
avantageux pour soulager les roues principales.
Dans une forme particulièrement avantageuse de (invention, le siège est pourw
d'une
seule roue avant d'appui et d'une seule roue arrière d'appui, qui sont montées
sensiblement dans un plan longitudinal médian par rapport auquel les roues
principales
sont symétriques fane de (autre. On réalise ainsi, par exemple, un fauteuil
roulant ayant
quatre roues disposées approximativement en losange, où les deux roues
principales se
2o trouvent à gauche et à droite du centre de gravité commun et supportent la
quasi
totalité du poids, tandis que la roue avant et la roue arrière fonctionnent
comme des
roulettes orientables qui définissent, avec les deux roues principales, un
triangle avant
et un triangle arrière d'appui au sol. Comme la roue arrière d'appui est
mobile en
hauteur grâce à (articulation du châssis, ces deux triangles ne sont pas
nécessairement
dans un même plan et l'utilisateur peut choisir de s'appuyer sur fan ou sur
(autre.
Normalement, il s'appuiera sur le triangle avant, mais il pourra effectuer un
basculement vers (arrière pour soulever la roue avant afin d'escalader un
obstacle de la
manière décrite ci-dessus. Par ailleurs, la disposition des roues en losange
permet un
encombrement très réduit, une construction légère et une grande maniabilité en
virage.
D'autres formes de réalisation indiquées dans les exemples ci-dessous
facilitent le
mouvement de basculement mentionné plus haut. D'une part, il est possible de
déplacer



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momentanément le siège de l'utilisateur vers l'avant ou vers l'arrière pour
déplacer le
centre de gravité par rapport aux roues. D'autre part, l'avant du siège peut
être équipé
d'organes de soulèvement tels que des roues additionnelles, disposées plus
haut et plus
en avant que les roues d'appui, pour pouvoir s'appuyer en premier sur un
obstacle.
Un autre aspect de l'invention concerne un siège où la liaison articulée entre
les deux
parties du châssis est remplacée par une liaison à coulissement
approximativement
vertical.
lo D'autres caractéristiques et avantages de (invention apparaîtront dans la
description
suivante de diverses formes de réalisation et de diverses applications, en
référence aux
dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 est une we en perspective d'une forme de réalisation dan
fauteuil roulant à
entraînement motorisé électrique selon (invention,
- la figure 2 est une vue de détail en perspective de la partie inférieure du
fauteuil de la
figure 1, lorsque (assise est enlevée,
- la figure 3 est une we en élévation de l'arrière du fauteuil de la figure 1,
- la figure 4 est une we en élévation latérale du fauteuil de la figure 1,
- les figures 5 à 8 sont des wes analogues à la figure 4, illustrant
différentes phases du
mouvement du fauteuil lorsqu'il monte sur un trottoir,
- les figures 9 et 10 sont deux wes en perspective d'une autre forme de
réalisation, à
entraînement manuel, dan fauteuil roulant selon l'invention,
- la figure 11 est une we agrandie d'une béquille arrière mobile du fauteuil
des figures 9
et 10,
- les figures 12 à 15 sont des schémas de principe, en we latérale, montrant
di$'érentes
combinaisons possibles des parties du châssis d'un siège selon l'invention,
ainsi que
différents modes de montage des moyens de support sur le châssis,
- la figure 16 est une we latérale schématique d'un fauteuil roulant dont le
châssis
3o correspond au schéma de la figure 12,



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- la figure 17 est une we latérale d'une poussette dont le châssis correspond
au schéma
de la figure 14,
- la figure 18 est une we partielle en plan montrant la partie inférieure de
la~ poussette
de la figure 17,
- la figure 19 est une we latérale d'un siège roulant pour patient ou
handicapé capable
de propulser le siège par poussée d'un pied sur le sol, le châssis du siège
correspondant
au schéma de la figure 14,
- la figure 20 est une we en plan du siège de la figure 19, où l'assise
proprement dit est
représentée en transparence,
lo - les figures 21 et 22 sont respectivement des vues en élévation latérale
et en plan d'un
appareil d'assistance à la marche selon (invention,
- les figures 23 et 24 sont respectivement des vues en élévation latérale et
en plan d'un
accessoire utilisable avec un fauteuil roulant selon (invention,
- la figure 25 représente schématiquement une autre forme d'un fauteuil
roulant selon
(invention,
- la figure 26 illustre le franchissement d'un obstacle par le fauteuil de la
figure 25,
- la figure 27 représente une variante du fauteuil de la figure 25, et
- les figures 28 et 29 représentent un tricycle motorisé pour une personne
handicapée,
respectivement w en élévation et de dessus.
Dans la forme illustrée par les figures 1 ~ 4, le fauteuil roulant pour
handicapé est un
fauteuil à entraînement électrique. II se compose de deux ensembles
principaux, à
savoir le train de roulement représenté à la figure 2, pourvu d'un châssis
métallique
articulé 100, et d'une assise 2 pour un utilisateur, cette assise étant montée
dans une
position réglable sur le châssis 100. Le châssis 100 comprend une première
partie, sous
forme dan châssis principal rigide 1, et une seconde partie sous forme d'un
bras arrière
23 articulé sur lé châssis principal 1 suivant un axe transversal horizontal
27. Le châssis
principal 1 est formé essentiellement de deux tubes latéraux 3 coudés en forme
de U et
reliés par une plate-forme rigide 4 supportant notamment deux batteries
d'accumulateurs électriques 5. Deux roues principales d'entraînement 6, de
relativement
grand diamètre, sont montées sur chaque côté du châssis 1, éventuellement par
l'entremise d'organes de suspension (non représentés), et sont mutuellement
alignées



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sur un axe géométrique principal 7 qui est proche d'une verticale passant par
le centre
de gravité commun G du fauteuil et de son utilisateur, de sorte que les roues
principales 6 supportent la très grande majorité du poids du fauteuil et de
son
occupant. Chaque roue principale 6 est entraînée par son propre moteur
électrique 8 à
courant continu, dont l'utilisateur du fauteuil commande le sens et la vitesse
de rotation
d'une manière connue, au moyen d'une manette multidirectionnelle 9 dite
"joystick",
agissant sur un boîtier électronique de commande 10 pour déterminer à la fois
la vitesse
de déplacement et le rayon de braquage du fauteuil. Dans des conditions
normales, la
stabilité longitudinale du fauteuil est assurée par une roue d'appui avant 12
montée
1o dans une chape inclinée 13 qui est montée de manière librement rotative
autour d'un
axe vertical dans un bras central de support 14, lui-même monté élastiquement
sur le
châssis principal 1 au moyen d'un palier à ressort 15 du type "ROSTA". Cet
organe
connu comporte deux tubes métalliques carrés disposés fun dans (autre, où le
tube
intérieur est tourné de 45° par rapport au tube extérieur et calé dans
celui-ci par des
is blocs élastiques en caoutchouc lui permettant de pivoter élastiquement
autour de son
axe, dans une mesure limitée. Les deux roues principales 6 et la roue avant 12
définissent le triangle normal d'appui du fauteuil sur le sol 16.
Dans l'exemple décrit ici, deux autres roues, dites roues de soulèvement 17,
sont
2o montées à l'avant du châssis principal 1 de part et d'autre de la roue
avant 12, pour
faciliter le franchissement d'obstacles comme on le décrira plus loin. Chaque
roue de
soulèvement 17 est librement rotative autour d'un axe horizontal à l'extrémité
d'un bras
de support 18, monté élastiquement sur le châssis au moyen d'un palier à
ressort 19 qui
peut aussi être du type "ROSTA". Chaque bras 18 peut ainsi pivoter autour d'un
axe
25 horizontal, permettant à sa roue 17 d'être soulevée lorsqu'elle bute sur un
obstacle. Les
deux roues de soulèvement 17 se trouvent un peu en avant par rapport à la roue
12 et
toujours plus haut qu'elle, de sorte que normalement elles ne touchent pas le
sol. A la
place d'une seule roue 17, chaque bras 18 pourrait porter une étoile rotative
pourvue
de trois roues dans un même plan, selon un dispositif connu pour transporter
des
30 charges sur des escaliers. Une autre variante consiste à remplacer chaque
bras 18 par
une béquille pivotant vers le bas et prenant appui sur le sol par un sabot.




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9
A l'arrière, il est prévu une roue centrale d'appui 20 montée dans une chape
21 qui peut
pivoter autour dan axe 22 généralement incliné vers l'avant, sur un bras
arrière
inclinable 23. Dans le cas présent, le bras 23 se compose d'un bras central 24
fixé à un
étrier en U 25 dont les extrémités sont montées élastiquement de manière
pivotante
dans deux paliers d'articulation à ressorts 26 également du type "ROSTA", qui
définissent un axe horizontal 27 de basculement du bras 23 (figure 2). L'axe
27
constitue ainsi un axe transversal d'articulation du châssis 100 du fauteuil
roulant.
Comme le montre la figure 4, le bras arrière 23 a normalement une position
telle que la
roue arrière d'appui 20 se trouve légèrement au-dessus du sol 16 quand le
fauteuil
1o s'appuie sur sa roue avant 12. Elle touchera le sol si le fauteuil tend à
basculer en
amère et, dans ce cas, les paliers à ressort 26 détermineront une force
d'appui variable
de la roue 20 en fonction de l'amplitude du basculement du bras 23 autour de
l'axe 27.
Comme le montre la figure 4, quand la roue 20 ne touche pas le sol, elle a
tendance à
pivoter vers l'avant à cause de l'inclinaison de l'axe 22, ce qui réduit son
encombrement.
Quand elle touche le sol, elle s'oriente en fonction des mouvements imposés au
fauteuil
par les moteurs 8. Toutefois, on peut aussi ajuster les paliers à ressort 26
de manière
qu'ils maintiennent la roue ZO appuyée en permanence sur le sol quand celui-ci
est assez
plat.
2o La construction de l'assise 2 du fauteuil roulant est généralement connue
en soi. Cette
assise comporte un bâti de support 30 sur lequel un placet 31, un dossier 32,
des
accoudoirs 33 et une paire de repose-pied 34 sont montés de manière réglable
pour
être adaptés à la taille et à la morphologie de l'utilisateur. Ces dispositifs
de réglage
connus ne sont pas décrits en détail ici. Par contre, il faut relever que
l'assise 2 est
montée sur le châssis principal 1 de manière à pouvoir basculer autour d'un
axe
horizontal 36 représenté à la figure 1. Cet axe est défini par une paire de
tiges opposées
(non représentées) engagées chacune dans un trou 37 d'une patte de support 38
fixée
sur chaque tube 3 du châssis, au-dessus de l'axe 7 des roues principales 6. En
fait,
chaque patte 38 comporte plusieurs trous 37 pour permettre un ajustement
initial de la
3o position longitudinale de l'assise 2. Au point de vue du basculement, la
position de
l'assise 2 est définie par un organe de manoeuvre constitué par un vérin
électrique 39
approximativement vertical, monté sur l'avant du châssis principal 1 et
attaquant un




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levier central approximativement horizontal 40 fixé au bâti 30 de l'assise. Le
vérin de
basculement 39 peut être commandé en marche et dans les deux sens par
l'utilisateur,
au moyen d'un bouton à bascule (non représenté) disposé sur le boîtier de
commande
10. Ce mouvement a pour effet principal de déplacer vers l'arrière ou vers
l'avant le
5 centre de gavité de l'utilisateur, donc aussi le centre de gavité commun G
(figure 4)
du fauteuil et de (utilisateur. Normalement, lorsque le fauteuil repose sur un
sol 16
horizontal, une verticale g passant par ce centre de gravité commun G passe
devant
l'axe principal 7 des roues 6 à une distance d que l'on choisit aussi faible
que possible,
mais suffisante pour que le fauteuil s'appuie en général sur la roue avant 12.
La valeur
1o de d est généralement inférieure à 5 cm et de préférence de l'ordre de 2
cm. Ainsi, en
actionnant le vérin de basculement 39, l'utilisateur peut, en marche, déplacer
la position
de G, notamment la faire reculer jusqu'à ce que la verticale g passe derrière
l'axe
principal .7, faisant basculer (ensemble du fauteuil vers l'arrière pour
l'appuyer sur la
roue arrière 20 et soulever la roue avant 12 afin de faciliter le
franchissement d'un
obstacle. De même, l'utilisateur peut ramener en avant le centre de gravité G
au
moment où il franchit l'obstacle ou ultérieurement, pour remettre le fauteuil
en appui
sur la roue avant 12.
Les figures 5 à 8 montrent comment le fauteuil roulant décrit ci-dessus peut
monter
2o facilement sur un trottoir 42 ayant une hauteur normale au-dessus d'une
chaussée 16.
Dans ce cas, on suppose que (utilisateur n'actionne pas le vérin de
basculement 39,
c'est-à-dire que le fauteuil s'approche du bord 43 du trottoir dans la
position de la
figure 5, où la roue avant 12 repose sur la chaussée tandis que la roue
arrière 20 ne
touche pas encore la chaussée. Quand le bord 43 du trottoir bute contre les
roues de
soulèvement 17, il les pousse vers le haut, ce qui a un double effet. D'une
part, les
roues 17 prennent appui sur le dessus du trottoir 42, et d'autre part le
couple qu'elles
exercent sur leurs paliers à ressorts tend à faire basculer le châssis
principal 1 du
fauteuil vers l'arrière, donc à soulever la roue avant 12 et appuyer la roue
arrière 20 sur
le sol 16, faisant pivoter vers le haut son bras de support 23 dans la
position de la
3o figure 6. A cet instant, la roue avant 12 prend appui contre le bord 43 du
trottoir, ce
qui accentue le basculement du fauteuil et accumule de l'énergie dans les
paliers à


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11
ressort 26 du bras 23, jusqu'à ce que la roue avant 12 roule sur le trottoir
42. Il faut
noter que l'utilisateur lui-même peut avantageusement contribuer à ce
mouvement de
basculement vers l'arrière, en produisant une brève accélération au moment
d'aborder le
trottoir. Si cette accélération est donnée assez tôt, elle peut déjà faire
basculer le
fauteuil en arrière avant le premier contact avec le trottoir, ce qui se fait
avec la roue
avant 12 levée dans la position de la figure 6 au lieu de celle de la figure
5.
L'accélération accumule aussi, dans les paliers à ressort 26, de l'énergie qui
pourra être
restituée utilement par la suite.
io Dans la position de la figure 7, les roues principales 6 atteignent le bord
43 du trottoir
en étant soulagées d'une partie de leur charge habituelle, supportée alors par
la roue
amère 20. Les roues 6 peuvent donc monter plus facilement sur le trottoir 42,
à l'aide
de l'énergie accumulée dans les paliers à ressort 26, jusqu'à la position de
la figure 8. A
ce stade, comme la roue avant 12 est soulevée, la poussée verticale de la roue
arrière
20 tend à faire basculer le fauteuil vers l'avant pour le ramener à sa
position normale
sur le trottoir. L'utilisateur peut faciliter ce rétablissement par un léger
ralentissement
des roues motrices 6. Des essais ont démontré qu'un fauteuil ainsi réalisé et
utilisé peut
monter sur un trottoir de hauteur normale pratiquement sans ralentir.
2o S'il s'agit de monter sur un trottoir particulièrement haut, l'utilisateur
peut forcer le
fauteuil à s'incliner en arrière avant d'atteindre le trottoir, en employant
le vérin de
basculement 39 pour amener le centre de gravité commun G en arrière de l'axe
principal 7 et soulever ainsi la roue avant 12, de même que les roues de
soulèvement
17. La même manoeuvre est utile pour incliner le fauteuil en arrière sur la
roue 20
avant de descendre d~.m trottoir ou avant de s'engager dans une descente
relativement
raide. L'utilisateur se sent ainsi plus en confiance parce qu'il est assis de
manière plus
stable et ne risque pas d'être éjecté vers l'avant. L'appui sur la roue
arrière 20 lui permet
de descendre d'un obstacle d'abord avec les roues principales 6, qui donnent
un mouve-
ment plus confortable grâce à leur grand diamètre et sont en outre commandées
3o directement au moyen de la manette 9. Dans toutes ces situations, le fait
que le centre
de gravité G se trouve presque à la verticale de l'axe 7 des roues principales
6 assure



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12
une garde stabilité de marche du fauteuil roulant, même en cas de dévers
transversal,
en dépit du fait que (utilisateur ne peut pas orienter directement la roue
avant 12 et la
roue arrière 20.
La construction décrite ci-dessus peut faire (objet de nombreuses
modifications et
variantes sans sortir du cadre de (invention. On peut prévoir deux roues
d'appui avant à
la place de la roue avant unique 12, et/ou deux roues d'appui arrière à la
place de la
roue unique 20. Toutefois, (utilisation d'une roue unique, en particulier à
(arrière,
permet un important gain d'encombrement, par exemple dans les ascenseurs. Le
fait de
lo pouvoir placer la roue arrière centrale 20 dans un angle de la cabine
permet d'utiliser
des cabines relativement exiguës qui ne seraient pas utilisables avec des
fauteuils
roulants ordinaires. Un perfectionnement avantageux, non représenté dans les
dessins,
consiste à réaliser le bras 23 de support de la roue arrière 20 sous une forme
télescopique, avec un mécanisme de commande pour que (utilisateur puisse faire
varier
à volonté la longueur de ce bras pendant la marche. Ceci permet de jouer non
seulement sur (encombrement du fauteuil roulant, mais surtout sur la force
d'appui de
la roue arrière 20 pour un couple de réaction donné des paliers à ressort 26.
En
allongeant le bras de support 23, (utilisateur peut faire basculer le fauteuil
plus
fortement vers l'arrière, notamment pour escalader un obstacle assez haut ou
pour
2o descendre une forte pente. Par ailleurs, grâce au basculement commandé vers
(arrière,
on peut envisager la suppression des roues de soulèvement 17. Une autre
variante
consiste à remplacer la roue arrière orientable 20 par une roue en fore de
boule,
pouvant rouler dans n'importe quelle direction.
Un autre perfectionnement avantageux d'un tel fauteuil motorisé consiste à
accumuler
de (énergie à l'avance, c'est-à-dire avant d'aborder un obstacle à escalader,
pour la
restituer au moment de soulever le fauteuil pour franchir l'obstacle. Cela
peut se faire
par mise en précontrainte des paliers à ressort 19, 26 des bras de support 18
etlou du
bras de support arrière 23, par exemple au moyen de moteurs électriques ou de
vérins
3o pneumatiques. Un tel dispositif permet par exemple de relever les roues de
soulèvement 17 en we d'aborder un trottoir particulièrement haut, puis de les
libérer



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13
sur commande ou automatiquement lorsqu'elles sont en appui sur le trottoir,
afin de
contribuer à soulever le fauteuil au stade des figures 6 et 7.
Dans certains types de fauteuils roulants motorisés, il est connu de prévoir
un
ajustement motorisé du niveau de l'assise par rapport au châssis, par exemple
pour
placer l'utilisateur au niveau qui convient à un poste de travail. Si ce
mouvement est
guidé par des coulisses inclinées, il permet aussi de déplacer vers l'arrière
et l'avant le
centre de gravité G, en complément ou à la place du basculement autour de
l'axe 36.
lo Une forme de réalisation d'un fauteuil roulant à entraînement manuel selon
l'invention
est illustrée par les figures 9 à 11. La structure de ce fauteuil de type
pliable est connue
dans son ensemble, de sorte qu'on ne la décrira pas en détail ici. On notera
seulement
que le châssis principal 44 du fauteuil comprend deux parties latérales
rigides 44a et
44b symétriques l'une de (autre et reliées par des bras en croix 45 qui
peuvent être
1s décrochés à une extrémité pour permettre un pliage du fauteuil par
rapprochement des
deux parties latérales 44a et 44b. Chaque partie latérale porte une roue
principale 46
pourwe d'un anneau d'entraînement manuel 47, une roue d'appui avant 48
orientable et
analogue à la roue avant 12 de (exemple précédent, et une roue d'appui arrière
49 qui,
conformément à l'invention, est mobile en hauteur pour offrir un appui
dynamique
2o quand le fauteuil est incliné vers (arrière. L'utilisateur peut tirer
avantage de cet effet
dynamique d'autant mieux que Taxe des roues principales 46 est presque à la
verticale
du centre de gravité du fauteuil et de (utilisateur. Les deux roues d'appui 49
jouent
sensiblement le même rôle que la roue 20 de (exemple précédent. Dans cet
exemple,
elles ne sont pas orientables, mais elles pourraient l'être. Grâce à leur
profil transversal
25 arrondi et à leur consistance relativement dure, elles peuvent glisser
latéralement sur le
sol s'il le faut, notamment si (utilisateur force le fauteuil à virer en
imposant des
vitesses di$'érerites aux roues principales 46.
Chaque roue d'appui arrière 49 est montée élastiquement sur la partie latérale
3o correspondante 44a, 44b du châssis principal au moyen d'un bras inclinable
coudé 50
dont la branche inférieure porte la roue 49, et la branche supérieure,



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approximativement verticale, est supportée par un palier à ressort 51 du type
"ROSTA", lui permettant de basculer élastiquement autour d'un axe horizontal
52
(figure 11). Ainsi, le bras 50 constitue une seconde partie du châssis
d'ensemble du
fauteuil roulant, laquelle est articulée par le palier 51 sur la première
partie constituée
par le châssis principal 44. Le palier 51 est bloqué dans une position
réglable, grâce à
une bride vissée 53, sur un support tubulaire 54 qui est fixé au montant
arrière du
châssis 44 au moyen d'une pince 55 serrée par des vis 56. Ce type de fixation
permet
tous les réglages voulus de la position de repos de chaque bras 50, notamment
pour
maintenir les roues arrière d'appui 49 légèrement au-dessus du sol quand le
fauteuil
lo repose sur les roues avant 48.
Le fi-anchissement d'un obstacle tel que l'escalade d'un bord de trottoir
s'eff'ectue de la
même manière que dans l'exemple précédent, sauf qu'il n'y a pas de roue
additionnelle
de soulèvement à l'avant. Toutefois, de telles roues peuvent aussi être
prévues. Il faut
noter que la disposition en losange des roues 6, 12 et 20 du premier exemple
pourrait
aussi être adoptée sur un fauteuil roulant à entraînement manuel, à châssis
pliable ou
non.
Les figures 12 à 15 illustrent diverses dispositions possibles, parmi
d'autres, des parties
2o principales du châssis articulé d'un appareil selon l'invention. Pour
simplifier
l'explication, les mêmes numéros de référence sont utilisés pour désigner des
parties
fonctionnelles jouant un rôle analogue dans les différents cas, même si leur
construction
peut être différente. Dans chaque cas représenté, la direction de l'avant de
l'assise peut
correspondre à la flèche A ou à la flèche B, notamment en fonction de
l'application
prévue, du mode de propulsion utilisé et du comportement dynamique souhaité.
D'une
manière générale, chacun des appareils représentés comporte un châssis
articulé 60
comprenant une première partie 61 et une seconde partie 62 qui sont reliées
par une
articulation 63 à axe horizontal transversal. Sur le châssis 60 est monté un
moyen de
support 64 qui sert d'appui à l'utilisateur et qui est une assise dans la
plupart des cas. La
3o première partie 61 du châssis est munie de deux roues principales 66,
tournant autour
dan axe principal commun 67, et dyne ou plusieurs roues d'appui 68 près d'une
extrémité du siège. Près de l'autre extrémité du siège, la seconde partie 62
du châssis



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est munie d'une ou plusieurs roues d'appui 69. De préférence, chaque roue
d'appui 68,
69 est librement orientable par pivotement autour d'un axe 70, 71 vertical ou
légèrement incliné par rapport à la verticale. Les deux roues principales 66
supportent
la plus grande partie du poids P que l'utilisateur applique à l'assise, étant
donné que la
5 ligne d'action verticale p de ce poids passe à proximité de l'axe principal
67 des roues
66. D en va de même pour la verticale g (figures 13 et 14) passant par le
centre de
gravité G commun de (utilisateur et de (assise. Cependant, dans chaque cas, la
configuration particulière du châssis articulé 60 conduit à répartir aussi une
petite part
des charges sur les roues. d'appui 68 et/ou 69, sauf dans certaines
applications du
lo schéma de la figure 14, où la roue 69 peut être surélevée.
Dans le cas de la figure 12, le moyen de support ou assise 64 est monté sur la
seconde
partie 62 du châssis, de sorte que la charge P et le poids mort de cette
partie de (assise
se répartissent entre l'articulation 63 (en majorité) et la ou les roues
d'appui 69. La
15 charge ainsi appliquée en 63 sur la première partie 61 du châssis se
répartit entre les
roues principales 66 (en majorité) et la ou les roues d'appui 68. La part du
poids total
qui est supportée par les roues principales 66 dépend avant tout de la
distance
horizontale entre Taxe principal 67 et l'articulation 63. Par exemple, cette
part peut se
situer entre environ 50% et presque 100% selon le choix de ladite distance. La
part du
2o poids agissant sur la ou les roues d'appui 69 dépend avant tout de la
distance entre
l'articulation 63 et la ligne d'action verticale p. On notera qu'elle ne
dépend pas de la
position de l'axe principal par rapport à cette ligne d'action p, et en fait
l'axe principal
peut se trouver de n'importe quel côté de cette ligne sans que la stabilité du
châssis en
soit affectée.
La configuration du siège selon le schéma de la figure 12 offre des avantages
spécifiques. En général, toutes les roues restent appliquées au sol en
permanence, par
des forces statiques qui ne varient pratiquement pas lorsque le sol est
inégal, du moins
s'il n'y a qu'une roue d'appui 68, 69 à chaque extrémité (disposition en
losange).
3o L'articulation 63 peut être librement pivotante, et l'amplitude du
pivotement relatif
entre les deux parties 61 et 62 du châssis peut être limitée simplement par
des butées



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16
(non représentées) s'il y a lieu. Le cas échéant, on peut prévoir la
possibilité de replier
les deux parties du châssis l'une sur l'autre pour réduire l'encombrement de
l'assise
quand il n'est pas utilisé. Le montage du moyen de support 64 sur la seconde
partie 62
du châssis peut être réalisé de n'importe quelle manière appropriée, notamment
de
manière réglable en longueur et/ou en hauteur, également avec l'aide d'un
organe de
manoeuvre permettant à (utilisateur d'incliner son siège, par exemple. En
outre, on
peut facilement ajouter un élément accumulateur d'énergie tel qu'un ressort
72, reliant
les deux parties du châssis 61 et 62 (par l'intermédiaire du moyen de support
64 dans le
cas du dessin) afin de modifier le comportement statique et dynamique du
siège. On
lo peut obtenir ainsi les effets dynamiques décrits plus haut en référence aux
figures 5 à 8,
pour le fi-anchissement des obstacles. Avec ou sans un tel ressort,
l'utilisateur bénéficie
d'un confort nettement amélioré par rapport à un appareil à châssis rigide,
car lorsque
l'une quelconque des roues 66, 68 et 69 effectue un mouvement vertical pour
franchir
un obstacle, le mouvement vertical subi par le moyen de support 64 est
nettement plus
petit. Cela permet de se passer d'organes de suspension, ou d'utiliser des
suspensions à
faible débattement, qui oi~ent une meilleure stabilité à l'arrêt que des
suspensions
souples.
Dans le cas de la figure 13, la configuration du châssis 60 ressemble à celle
de la figure
12, mais le moyen de support 64 est monté rigidement sur la première partie 61
du
châssis. La seconde partie 62 et sa ou ses roues d'appui 69 sont alors
chargées au
moyen d'un élément à ressort 72 qui sert aussi d'accumulateur d'énergie
mécanique lors
du franchissement d'obstacles. La position de l'articulation 63 par rapport à
l'axe
principal 67 n'a pas beaucoup d'importance dans la répartition statique des
charges,
sauf si la partie 62 du châssis supporte un poids mort important, tel que des
batteries
électriques de traction. La charge sur la ou les roues d'appui 68 dépend
essentiellement
de la distance hôrizontale entre t'axe principal 67 et la verticale g.
La configuration représentée à la figure 14 diffère de celle de la figure 13
seulement par
le fait que l'articulation 63 du châssis se trouve de l'autre côté de l'axe
principal 67,
c'est-à-dire entre celui-ci et la ou les roues d'appui 69. Ceci correspond aux
exemples



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17
décrits ci-dessus en référence aux figures 1 à 11, le ressort 72 représentant
schématiquement l'effet des éléments élastiques des paliers à ressort 26,
lesquels sont
représentés par l'articulation 63.
Dans le cas de la figure 15, le châssis 60 et les roues 66, 68 et 69 ont la
même
disposition que dans la figure 12, mais le moyen de support 64 est monté à la
fois sur la
première partie 61 et sur la seconde partie 62 du châssis, grâce à deux
éléments rigides
73 et 74 et des articulations 75 à 77. Les éléments 61, 62, 73 et 74
définissent dans le
plan vertical un quadrilatère déformable ayant pour avantage de réduire les
1o mouvements du moyen de support 64 lorsqu'une roue franchit un obstacle. Un
élément
à ressort ou amortisseur 78 peut être prévu dans ce quadrilatère, par exemple
sous la
forme des paliers à ressort 26 décrits plus haut et incorporés à
l'articulation 63, pour
améliorer le comportement dynamique et, le cas échéant, servir d'accumulateur
d'énergie.
La figure 16 illustre un fauteuil roulant motorisé pour handicapé, dont la
cinématique
du châssis articulé 60 correspond au schéma de la figure 12. La première
partie 61 du
châssis est équipée des deux roues principales 66 et d'une seule roue d'appui
arrière 68
librement orientable par pivotement autour ~ d'un axe vertical 70 situé dans
le plan
2o vertical médian du fauteuil. La seconde partie 62 du châssis est équipée
dyne seule
roue d'appui avant 69, également librement orientable par pivotement autour
d'un axe
71 situé dans le plan médian du fauteuil. La disposition des roues est donc
analogue à
celle de l'exemple des figures 1 à 8, dont il s'agit d'une forme perfectionnée
qui peut
reprendre toutes les caractéristiques constructives, à l'exception du bras
arrière 23
remplacé par la partie 61 du châssis. En particulier, le fauteuil peut aussi
être muni des
roues avant de soulèvement 17 décrites dans le premier exemple et non
représentées
dans la figure 16.
Conformément à un aspect de base de l'invention, Taxe principal 67 des roues
3o d'entraînement 66 se trouve à proximité de la verticale passant par le
centre de gravité
commun du fauteuil et de l'utilisateur. L'articulation 63 du châssis se trouve
en arrière
de cet axe, à une distance fixe ou ajustable, qui conditionne la charge
statique




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18
supportée par la roue arrière 68. De préférence, cette charge est comprise
entre 1% et
environ 15% du poids total du fauteuil et de l'utilisateur. La charge statique
sur la roue
avant 69 dépend avant tout de la distance entre l'articulation 63 et la
verticale passant
par le centre de gravité. Elle est généralement supérieure à celle de la roue
arrière 68,
afin de contrecarrer la tendance de la seconde partie 62 du châssis à basculer
en arrière
dans les montées raides, et elle est comprise de préférence entre environ 8%
et environ
25% du poids total. La charge statique sur les grandes roues d'entraînement 66
est
aussi élevée que possible; elle se situe de préférence entre environ 70% et
90% du
poids total. Afin d'augmenter la stabilité et (inertie de la partie avant du
fauteuil, pour
1o des raisons de confort, la seconde partie 62 du châssis supporte non
seulement l'assise
2 et l'utilisateur, mais aussi Ies lourdes batteries d'accumulateurs 80,
disposées aussi bas
que possible et près de Taxe principal 67. Les deux moteurs électriques 81,
semblables
au moteur 8 décrit plus haut, sont supportés par la première partie 61 du
châssis.
Comme dans le premier exemple décrit, l'assise 2 est inclinable par
basculement autour
d'un axe horizontal 36, au moyen d'un vérin 39 commandé par l'utilisateur. En
option,
un élément 82 à ressort et/ou amortisseur peut relier l'arrière de (assise à
la première
partie 61 du châssis, afin d'améliorer le comportement dynamique du fauteuil
et
notamment d'empêcher un basculement brusque de la seconde partie 62 du châssis
vers
(arrière, par exemple dans une montée raide. L'élément 82 peut avoir une
2o caractéristique élastique non linéaire pour exercer une force relativement
élevée dès le
début du basculement, afin de rassurer (utilisateur, puis une force augmentant
relativement peu afin de ne pas trop délester les roues principales motrices.
On peut
aussi envisager de remplacer cet élément 82 par un vérin commandé
automatiquement
par des capteurs en fonction des déclivités et des obstacles rencontrés, par
exemple sur
la base des charges supportées par les roues avant et amère.
En référence à la figure 16, on remarque qu'il est possible de concevoir une
variante
dans laquelle la première partie 61 du châssis serait amovible par démontage
de
l'articulation 63 et pourrait alors être remplacée temporairement par une
paire de roues
3o principales non motorisées, ou par une autre première partie de châssis à
entraînement
manuel comportant deux roues principales et une ou plusieurs roues d'appui
arrière 68.
Dans un tel cas, tous les organes d'entraînement motorisés y compris tes
batteries 80,




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19
seraient de préférence montés sur la première partie amovible 61. Une telle
conception
permet de réaliser un appareil à grande polyvalence, transformable à volonté
en une
poussette pour malade ou handicapé ou en un fauteuil roulant motorisé. Lorsque
(utilisateur emploie son fauteuil en mode manuel, par exemple à domicile, il
peut alors
laisser l'unité d'entraînement branchée à une prise de courant pour recharger
les
batteries.
Les figures 17 et 18 représentent schématiquement une poussette pour enfant,
dont le
châssis correspond au schéma de la figure 14 et à celui du fauteuil roulant
illustré par
io les figures 1 à 8. La première partie du châssis est un châssis principal
rigide 61 en
forme de croix comprenant, comme le montre la figure 18, une traverse rigide
84
portée par les deux roues principales 66 situées au-dessous de (assise 85, et
une poutre
longitudinale centrale 86 dont (extrémité avant est supportée par la roue
avant 68
librement orientable. L'extrémité arrière de la poutre 86 est munie d'un
palier à ressort
87 analogue aux paliers 26 du premier exemple décrit, pour former une
articulation
élastique à axe horizontal 88. Sur cette articulation est monté un bras
arrière inclinable
89, jouant le rôle du bras 23 décrit plus haut et s'appuyant sur la roue
arrière 69
librement orientable. Le châssis principal 61 comporte en outre un support
central 90
sur lequel est monté l'assise 85, de préférence au moyen d'une articulation 91
et d'un
2o mécanisme à crans (non représenté) permettant d'incliner le siège dans
différentes
positions. Une poignée de poussette 92 de type usuel, par exemple en forme
d'arceau
ayant deux tiges latérales 93, est fixée rigidement au support central 90.
Comme dans
les exemples précédents, la disposition des grandes roues principales 66 au-
dessous de
(assise garantit de bonnes conditions de stabilité et de confort, notamment
parce qu'il y
a peu de poids sur la roue avant 68 qui rencontre en premier les obstacles. La
disposition des roues approximativement en losange réduit l'encombrement de la
poussette et facilite les virages. Pour la propulsion, la poussée horizontale
appliquée à
la poignée 92 ne change pas l'assiette de la poussette sur les roues 66 et 68.
Par contre,
on peut escalader un obstacle très facilement en pressant la poignée 92 vers
le bas pour
lever la roue avant 68, ce qui augmente la charge sur la roue arrière 69.
L'énergie ainsi
accumulée dans le palier à ressort 87 facilite ensuite la montée des roues
principales 66
sur l'obstacle, en combinaison avec la poussée horizontale sur la poignée 92.
La



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poussette présente ainsi les mêmes avantages que le fauteuil des figures 1 à
8, au point
du vue du franchissement des obstacles et des performances en terrain
accidenté. De
plus, la possibilité de faire jouer l'articulation du châssis en pressant sur
la poignée 92
permet de descendre aisément des pentes raides, et même des marches
d'escalier. On
5 peut également prévoir un réglage du niveau de la roue arrière 69 au moyen
d'un
dispositif à crans actionné par une pédale, par exemple au niveau de
l'articulation 87,
pour faciliter la descente des escaliers etJou pour escamoter la roue arrière
vers le haut.
La forme de réalisation de la poussette représentée aux figures 17 et 18 n'est
qu'un
lo exemple et peut faire (objet de multiples modifications ou variantes. Elle
peut avoir
notamment deux roulettes avant 68, et/ou deux roulettes arrière 69. L'assise
85 peut
être amovible et remplacée par une nacelle de landau. Des freins de blocage
peuvent
avantageusement être préws sur les roues principales 66 qui supportent la
grande
majorité du poids. Toutes sortes d'autres caractéristiques ou accessoires
connus dans le
15 domaine peuvent aussi être préws, tels qu'un panier à bagages ou support
additionnel
pour un second enfant, un mécanisme de levage de (assise pour permettre de
prendre
facilement (enfant ou le mettre debout, etc. Une poussette du même genre peut
être
préwe pour le transport d'un personne handicapée.
2o Les figures 19 et 20 représentent un siège roulant d'un type nouveau,
spécialement
conçu pour être propulsé par poussée d'une seule jambe d'un utilisateur dont
(autre
jambe ne peut ou ne doit pas s'appuyer sur le sol, par exemple en raison d'un
accident,
d'une maladie ou d'un handicap. Cet appareil doit permettre à (utilisateur de
se
déplacer et de stationner, notamment à domicile ou dans un établissement de
soins, en
gardant les mains libres pour d'autres tâches; telles que par exemple faire sa
toilette,
s'habiller, transporter des objets et effectuer des travaux domestiques ou de
bureau.
Le châssis de l'assise correspond au schéma de la figure 14, la direction de
l'avant étant
désignée par la flèche B parce que l~tilisateur est tourné dans cette
direction. La
3o première partie 61 du châssis est munie des deux roues principales 66, sur
l'axe
principal commun 67, et de deux roulettes avant orientables 68 disposées
latéralement,
approximativement devant les roues principales 66, pour ménager entre elles un
espace



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21
libre 101 pour les jambes de l'utilisateur. La partie 61 du châssis est faite
de tubes
métalliques soudés les uns aux autres, comprenant : une paire de tubes
latéraux coudés
102 s'appuyant sur les roulettes avant 68 et supportant l'assise 103; une
traverse
supérieure 104 reliant les deux tubes 102 sous l'assise; un arceau arrière 105
dont les
extrémités 106 sont fixées aux tubes 102; et deux supports latéraux 107
portant les
roues principales 66 et les freins 108 associés à celles-ci. La seconde partie
62 du
châssis est constituée par un bras arrière inclinable 109, analogue au bras 89
décrit en
référence à la figure 17, et s'appuie sur une unique roulette arrière centrale
69 librement
orientable. Les deux parties 61 et 62 du châssis sont reliées par une
articulation
lo élastique comportant un palier à ressort 110 analogue au palier à ressort
87 décrit plus
haut; elles fonctionnent de la même manière.
L'assise 103 peut comporter ou non un dossier, et peut être réglable en
hauteur par
montage télescopique sur les tubes 102. La forme en plan de son placet,
représentée en
traits interrompus dans la figure 20 pour clarifier le dessin, est
spécialement agencée
pour permettre à (utilisateur de se propulser par poussée d'un pied sur le
sol. Dans ce
but, (assise 103 présente à (avant une échancrure centrale 112 entre deux
parties
latérales 113 proéminentes vers (avant, offrant une surface d'appui pour la
jambe non
utilisée lors de la propulsion, ou pour les deux jambes à l'arrêt. L'éch
ncrure 112 se
2o trouve au-dessus de l'espace libre 101 ménagé au centre du châssis et
s'étendant
également au-dessous de l'assise, entre les roues principales 66.
L'utilisateur peut ainsi
se propulser aisément en avant ou en arrière et effectuer des virages en
appuyant un
seul pied sur le sol. Les roulettes d'appui 68 et 69 offrent les avantages
décrits dans les
exemples précédents, en ce qui concerne la stabilité, la maniabilité et
l'aptitude de
l'assise à franchir des obstacles. A l'arrêt, l'utilisateur peut bloquer les
freins 108 au
moyen d'un ou deux leviers de commande 114 montés sous l'assise 103 et reliés
aux
freins par des câbles gainés 115. .
Les figures 21 et 22 représentent un appareil d'assistance à la marche, du
type appelé
3o parfois "déambulateur". De manière connue, cet appareil comporte un châssis
principal
121 pourvu de deux roues principales 66, d'au moins une roulette avant 68
librement
orientable, et de deux poignées latérales 122 sur lesquelles l'utilisateur
peut s'appuyer


WO 96!15752 21814 3 9
22
par ses mains ou ses avant-bras pendant qu'il marche en poussant l'appareil
devant lui.
Le châssis principal 121 est pliable pour le stockage et le transport de
l'appareil, la roue
avant 68 étant montée sur un arceaû rabattable 123 monté sur une articulation
124 et
des bras pliables 125. Les roues principales 66 sont pourvues de freins 126
que
(utilisateur actionne à l'aide d'une poignée de commande 127 et de câbles 128.
Conformément à (invention, les roues principales 66 sont disposées de façon
que leur
axe 67 se trouve pratiquement à la verticale des poignées 122, c'est-à-dire
près de la
ligne d'action de la force d'appui que (utilisateur exerce sur les poignées.
Ces roues
1o relativement grandes supportent donc généralement la quasi-totalité de la
charge, si
bien que le siège roule facilement. Selon un autre aspect de l'imrention, le
châssis de
(appareil est complété selon le schéma de la figure 14, par deux bras arrière
130 qui
sont chacun liés au châssis principal 121 par un palier à ressort 131 et qui
s'appuient
sur une roulette arrière 69 librement orientable. Les paliers 131, alignés
coaxialement,
constituent des articulations élastiques du châssis et permettent notamment à
(utilisateur de faire basculer le châssis principal 121 en arrière pour
soulever la roulette
avant 68, par exemple pour franchir un seuil de porte et de bénéficier ensuite
de
(énergie ainsi accumulée pour redresser (appareil, comme dans les exemples
précédents. En outre, l'appareil est extrêmement maniable et peut pivoter sur
place
2o autour de l'utilisateur, puisque celui-ci se trouve dans la zone centrale
133 située entre
les deux roues principales non orientables 66. Il est aussi possible de
remplacer chaque
roulette arrière 69 par un patin par lequel (utilisateur peut exercer une
action de
freinage sans recourir aux freins 126, 127.
Les figures 23 et 24 représentent un accessoire destiné à soulever légèrement
les roues
principales 6 ou 66 d'un fauteuil roulant tel que ceux des figures 1-8 et 16,
afin de
permettre le nettoyage des pneus de ces roues en les faisant tourner au moyen
de leurs
moteurs, pendant que la stabilité longitudinale du fauteuil est assurée par
les roues
d'appui avant et arrière. Cet accessoire est formé par un berceau rigide 140,
fait par
3o exemple d'un tube métallique formant deux bras parallèles 141 reliés par un
arceau 142
qui sert de poignée. Les extrémités 143 des bras 141 sont coudées vers le haut
et
munies de supports incurvés 144 à placer sous les moyeux des roues
principales. Des


~ 4~9
WO 96115752 ~ PCTICH95100270
23
roulettes 145 sont montées près des coudes des bras, et des butoirs 146 sont
disposés
sous les bras 141 près de l'arceau 142, pour supporter le berceau sur le sol
147 dans la
position représentée. En tenant l'arceau 142 dans une position levée, un aide
peut faire
rouler le berceau afin de placer les supports 144 sous les moyeux des roues
principales
à partir de l'arrière du fauteuil, puis soulever facilement ces roues en
abaissant l'arceau
jusqu'au sol. Il suffit alors d'appliquer un chiffon ou une brosse sur chaque
roue et de
faire tourner celle-ci pour la nettoyer. La conception du châssis articulé
selon
(invention permet aussi de prévoir, dans le même but, une béquille basculante
à deux
pieds, incorporée au fauteuil roulant près des roues principales et actionnée
par un
l0 vérin électrique pour soulever cette zone centrale du châssis.
Les figures 25 et 26 illustrent un autre aspect de (invention, sous la forme
d'un fauteuil
roulant dont le châssis 150 se compose de deux parties rigides 151 et 152 qui
ne sont
pas liées par une articulation comme dans les exemples précédents, mais par
une liaison
coulissante 153 orientée verticalement. La première partie 151 du châssis
porte une
assise 154 et deux roues principales 156 avec leurs moteurs électriques 155,
Taxe
principal 157 des roues 156 étant approximativement à la verticale du centre
de gravité
du fauteuil et de son occupant, comme dans les fauteuils décrits plus haut. La
seconde
partie 152 porte une roue d'appui avant 158 et une roue d'appui arrière 159,
ces deux
2o roues étant orientables et placées de préférence dans le plan médian du
fauteuil. Cette
partie 152 comporte, dans sa zone centrale, des guides verticaux 160
(représentés
schématiquement) pour coulisser le long d'une tige centrale verticale 161 de
la première
partie, laquelle contient un ressort 162 qui pousse la seconde partie vers le
bas pour
exercer une charge permanente, mais variable, sur les roues d'appui 158 et
159. Bien
entendu, on peut prévoir deux ou plusieurs roues d'appui avant 158 et/ou
arrière 159.
Lorsque fane des roues d'appui, par exemple la roue 158 dans la figure 26,
monte sur
un obstacle 163, la seconde partie 152 monte par rapport à la première partie
151 et
comprime ainsi le ressort 162, en soulageant partiellement les roues
principales 156. Ce
3o mouvement correspond aussi à un léger basculement du fauteuil en arrière,
c'est-à-dire
qu'il peut être facilité par une accélération imposée par les moteurs 155,
comme on l'a
décrit dans le premier exemple. Toutefois, le basculement avec ce type de
châssis n'est



WO 96/15752 21 ~ 14 3 9
24
que la moitié de celui du cas de la figure 7. Des roues de soulèvement telles
que les
roues 17 (figures 1-8) peuvent aussi être prévues devant la roue avant 158.
Par ailleurs,
ce type de châssis est utilisable dans n'importe laquelle des applications
mentionnées
plus haut.
s
La figure' 27 représente schématiquement une variante de l'exemple des figures
25 et
26, où l'on a ajouté dans la liaison coulissante 153 une articulation
élastique à axe
transversal, parallèle à l'axe principal 157, sous la forme d'un palier à
ressort 164
analogue aux paliers 26, 87, 110, 131 décrits plus haut. Ce palier coulisse
verticalement
lo dans la tige centrale évidée 161, où il est chargé par le ressort 162.
L'articulation
élastique permet à (assise 154 et à la première partie 151 du châssis
d'osciller
légèrement en avant et en arrière par rapport à la seconde partie 152, et
réciproquement, pour amortir les secousses horizontales causées par des
obstacles ou
des inégalités du sol.
En référence aux figures 28 et 29, le siège représenté est du type tricycle
motorisé ou
"scooter" pour personnes handicapées. Il comporte principalement un châssis
170
portant une assise 171, deux roues principales motrices 172 et une roue
frontale 173
montée sur une fourche 174 articulée et prolongée par un guidon 175 de
commande de
2o direction. Les batteries 176 sont disposées sur le châssis de part et
d'autre d'un support
télescopique 177 sur lequel est montée (assise 171.
A l'arrière du véhicule est montée une roulette 177 portée par deux bras 178
fixés au
châssis par (intermédiaire de moyens ressorts 179 agencés pour accumuler une
certaine
énergie pouvant être restituée sous la forme d'une force d'appui destinée à
faciliter le
franchissement d'obstacles, comme mentionné précédemment.
La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation et
d'application
décrits ci-dessus. En particulier, dans chacune des applications envisagées,
le châssis
3o peut être configuré selon l'un quelconque des schémas des figures 12 à 15,
ou selon des
variantes de ces schémas. Dans toutes les variantes, l'assise et son châssis
peuvent aussi
être réalisés sous une forme pliable etlou démontable.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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Forecasted Issue Date 2007-02-20
(86) PCT Filing Date 1995-11-17
(87) PCT Publication Date 1996-05-30
(85) National Entry 1996-07-17
Examination Requested 2002-09-26
(45) Issued 2007-02-20
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Maintenance Fee - Patent - New Act 13 2008-11-17 $250.00 2008-10-24
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Representative Drawing 1999-06-09 1 32
Representative Drawing 2006-02-14 1 17
Description 1995-11-17 24 1,285
Cover Page 1995-11-17 1 20
Abstract 1995-11-17 1 29
Claims 1995-11-17 6 244
Drawings 1995-11-17 19 436
Abstract 2007-01-24 1 29
Cover Page 2007-02-19 1 58
Assignment 1996-07-17 12 598
PCT 1996-07-17 57 2,837
Prosecution-Amendment 2002-09-26 1 37
Prosecution-Amendment 2002-11-01 1 39
Prosecution-Amendment 2002-09-26 3 142
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Fees 1998-10-23 1 34
Fees 2001-11-01 1 31
Fees 2002-09-26 1 34
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Fees 1999-10-22 1 41
Fees 2000-10-19 1 32
Fees 2004-10-26 1 25
Fees 2005-10-24 1 28
Fees 2006-10-26 1 35
Correspondence 2006-12-06 1 33