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Escalier à configuration variable
DESCRIPTION
1a présente invention concerne un escalier à
configuration variable.
sPour tenir compte de chaque configuration
particuliere, qui détermine l'inclinaison des limons e
la distance entre marches, ou peut fabriquer des
escaliers sur mesure, qui sont livrés assemblés, ou qui
sont au contralre assemblés sur site. De tels escaliers
sont coûteux aussi bien à fabriquer qu'à installer.
Certains escaliers connus ont une configuration
réglable mais leurs pièces constitutives demeurent
co~teuses. On connait ainsi d'après le DE-A-l 778 509
un escalier dont les marches présentent sur chaque côté
15 deux cornières percees d'un trou pour permettre le
serrage en position r~glable dans une glissière des
limons. Ces marches sont coûteuses à fabriquer avec
plusieurs pièces soudees. Il faut avoir en stock des
marches différentes pour les différentes largeurs
20 d'escalier. La rigidité de l'escalier est fonction de
la rigidité des cornières.
1e but de l'invention est de pr-oposer un escalier a
configuration variable qui soit particulièrement simple
à réaliser et à installer.
25Suivant l'invention, l'escalier à configuration
variable comprend deux limons paralleles, des marches
destinées à s'étendre parallèlement-les unes aux autres
chacune entre les deux limons, et des moyens pour fixer
les marches en position réglable entre les deux limons,
30 caractérisé en ce que les moyens de fixation
comprennent pour chaque marche au moins une tige
s'étendant sur toute la largeur de la marche et à
~ chaque extrémité de laquelle est monté un moyen de
serrage respectif pour solliciter l'es deux limons l'un
35 vers l'autre avec compression de la marche formant
entretoise.
Comme les marches se fixent à la manière de simples
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entretoises entre les limons, elles peuvent si on le
désire être obtenues par simple tronçonnage d'un
profilé. Il n'y a plus à leur ajouter des ailes de
fixation latérales. Le montage~est très rapide, et la
rigidité de l'ensemble obtenu est améliorée grâce à
l'entretoisement rigide et ~comprimé que les marches
définissent entre les limons. La presence d'au~moins
une tige sur toute la largeur~de la marche renforce~
celle-ci à l'encontre de la flexion sans le poids du ou
des utilisateurs. ~our réaliser un escalier ayant une
largeur déterminée, il suffit de tronçonr,er~Ie profile
des marches à la longueur correspondante, et d'utiliser
des tiges de longueur également correspondante.
Le montage de l'escalier peut être une operation
simple et rapide,~ ne n~r~cqi~t~nt nl quaLification
particulière, ni outillage complexe. Les moyens de
serrage peuvent être amovibles, permettant de démonter
l'escalier et de la remonter sur un autre~site, avec
une autre configuration.
Cet escalier a configuration variable dont les
marches et les deux limons sont de préférence
constitués en profilés d'aluminium, peut présenter
d'autres caractéristiques. Les limons peuvent être
renforcés par des pièces en acier coulissantes à
l'intérieur du profilé d'aluminium. Et pour faciliter
encore la fixation de l'escalier à la fois~sur le sol
et au sommet de la paroi verticale contre laquelle
l'escalier~ est posé, des équerres vissables et des
secteurs peuvent être fournis av~ec l'escalier.
L'escalier peut être commercialisé en kit.
D'autres particularités et avantages de l'invention
ressortiront encore de la description ci-après,
relative à des exemples non limitatifs, en se référant
au dessin dans lequel :
- la figure l est une vue en perspective d'une
marche de l'escalier et de deux limons avec un
arrachement montrant le moyen fixant la marche au
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limon ;
- la figure 2 est une vue du dessus de l'escalier
montrant une marche, les profiles des deux limons
latéraux et quatre moyens de fixation
correspondants ;
- la figure 3 est une w e en détail de l'un des
moyens de fixation ;
- la figure 4 est une w e de cô:te ~ontrant le limon
latéral incliné et par transparence-deux marches
o horizontales successives ainsi que leurs moyens
de fixation associes, une autre ;n~l inAi.~on
possible du limon étant représentée en traits
pointillés ;
- la figure 5 est une w e de côté montrant un limon
latéraI complet et les moyens pour fixer ce limon
au sol et à plat contre la paroi verticale contre
laquelle l'escalier est appuyé i
- la figure 6 est une w e en perspectlve de la
pièce pouvant être découpée en deux secteurs
adaptables aux extremites du limon ;
- la figure 7 est une we de coté montrant un limon
lateral complet en position sur site et les deux
secteurs adaptables aux extrémités du limon ; et
- la figure 8 est une vue en coupe d'une variante
2s de réalisation d'une marche.
Dans l'exemple présenté aux figures, l'escalier
comprend deux parties latérales - ou limons - (1) en
profilé d'aluminium et des marches (2) s'étendant
parallèlement les unes aux autres chacune entre les
deux limons.
La paroi ~3~ de chaque profilé ou limon, tournée
vers l'autre~limon, est prolongée le long de chacun de
ses bords par deux ailes de serrage ~4) terminées
chacune par une nerw re de guidage (6) coudée en
~ 3~ direction opposée à l'autre limon. Les deux bords
lateraux de la marche se placent contre la paroi (3)
des deux limons opposés.
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Au voisinage des quatre angles de chaque marche
sont montés quatre sabots pivotants (7, 8) présentant
chacun une rainure -(9).
Chaque sabot est, au moins avant serrage, librement
orientable par rapport au plan de la marche autour d'un
axe ~39) parallèle a la largeur de la marche.
Mais lorsque l'escalier est~assemblé, chaque sabot
est immobilisé pour éviter les rotations autour de son
axe (39) par rapport au limon correspondant. Pour cela,
o les rainures (9) des sabots chevauchent les nervures
(6) paralleles à la direction longitudinale du limon
(1) .
Chaque sabot comprend deux faces de serrage. Ces
deux faces de serrage sont situees de part et d'autre
de la rainure (9) sur chaque sabot. Elles ont un
décalage correspondant à l'épaisseur de l'aile (4).
1'une (38) (fig.3) est conçue pour s'appuyer contre le
bord latéral correspondant de la marche, et l'autre
(11) est conçue pour s'appuyer contre une face de
serrage (41) du limon opposée -a la marche, et portée
par l'aile de serrage (4).
1es deux sabots antérieurs (7), situés aux deux
extrémités du nez de marche (12), sont traversés par
une tige filetée antérieure commune (13) siétendant à
l'intérieur dc la marche le long du nez de marche, dans
un logement de diamètre très legèrement supérieur a
celui de cette tige. Ainsi, la tige filetee antérieure
(13), est simplement mobile en rotation à l'intérieur
du nez de marche, sans pouvoir s'éloigner du nez de
marche.
1es deux sabots posterieurs (8), voisins du bord
arriere (14) de la marche, sont identiques aux sabots
antérieurs (7). Ils sont traversés par une tige flletée
postérieure (16) commune passant à l'intérieur de la
marche. Par contre, cette tige filetee postérieure -(16)
peut coulisser librement dans un logement (19) situe à
l'intérieur de la marche et sous le plan supérieur P de
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s
la marche (2). Ce logement (19) s'étend le long du bord
arrière (14) de la marche avec une certaine profondeur
en direction du nez de marche, et une hauteur très
légerement supérieure au diamètre de la tige filetee
s (16). Ainsi la tige filetée postérieure (16) de chaque
marche est située à distance librement réglable de la
tige filetée antérieure (13). Chaque sabot est associé
à un écrou ~17) vissé sur la tige filetée.
Chague sabot peut, par vissage de l'écrou (17) sur
lC la tige filetee correspondante, etre sollicite vers la
marche qui le porte. les sabots serrent ainsi les
limons contre les marches-, lesquelles forment
entretoises ertre les limons. En outre, les tiges
filetées renforcent les marches à l'encontre de la
lS flexion. La marche (2) sera ainsl fixée sur les deux
limons dans une position librement choisie par
l'utilisateur.
Ainsi, en plaçant les sabots antérieurs (7) des
différentes marches à distance choisie entre eux, on
regle la hauteur de marche de l'escalier.
En outre, avant serrage des sabots, on peut faire
pivoter la marche (2) autour de la tige antérieure (13
pour plus ou moins décaler les sabots postérieurs (8)
par rapport aux sabots antérieurs (7) de la marche
2s relativement à la longueur des limons. Ceci fait
corrélativement varier la distance entre les tiges
antérieure (13) et posterieure tl6) de la marche,
moyennant coulissement de la tige postérieure (16) dans
le logement (19). On règle ainsi l';n~l;n~;son que l'on
prévoit de donner aux limons lorsque l'escalier sera
installé, étant entendu que l'on souhaite généralement
que le plan P des marches soit horizontal.
Malgré cette grande mobilité de la marche avant
serrage des sabots, les risques- d'accident dus en
3s service au desserrage ou mauvais serrage d'un sabot
sont très limités. En effet, chaque sabot antérieur (7)
et postérieur (8) comprend une face de retenue (36 ;
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46) qui en service est parallèle et adjacente à une
face de soutien longitudinale (37 i 47) menagée~sur le~
limon de façon à être orientée vers le haut lorsque le
limon est en position inclinée ~dans l'escalier
s installé. Ainsi, même en cas de desse=rrag=e d'un moyen
de serrage (7 ou 8), l'appui de la face de retenue (36
ou 46) sur la face de soutien l~ongitudinale (37 ou 47)
s'oppose au mouvement de la marche vers le bas sous
l'action du poids de l'utilisateur de l'escalier.
o Pour que la fixation des marches soit stable, il
faut une distance suffisante entre les sabots
antérieurs ~7) et postérieurs (8). Ceci doit être
réalisé même lorsque~la tige postérieure (16) est en
butée contre l'extrémité du logement (19) la plus
lS proche du nez de marche c'est-à-dire lorsqu'elle est
rapprochée au maximum de la tige antérieure (13), donc
lorsque l'angle entre le plan de la marche~et la
direction longitudinale des limons est maximum (cas
d'un escalier très raide). Autrement dit, il faut que
20 la distance entre les deux ailes de guidage (6) d'un
même limon soit elle-même suffisante.= Mais ceci impose
que la marche ait une profondeur (distance entre le nez
(12) et le bord arriere (14)) suffisante pour que les
deux tiges filetées puissent aussi prendre entre elles
2s une distance plus ~grande correspondant à la position
d'angle minimum prevue entre les marches et la
direction longitudinale des limons (cas d'un escalier
très peu raide). On tend alors à aboutir à des marches
inutilement profondes, notamment au regard de la
profondeur standard. Pour remédier à cet inconvénient,
le logement (19) dans lequel la tige posterieure (16)
peut coulisser pour s'éloigner plus ou moins de la tige
antérieure (13) est terminé, le long du bord arrière
(14) de la marche, par un décrochement (21) qui est tel
3s que les deux positions~extrêmes=de la tige postérieure
(16) sont sur une ligne 1 (Fig.2) inclinée vers
l'arrière par rapport au plan de la marche. Ceci=permet
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d'abaisser la tige arrière par rapport au plan P de la
marche, autrement dit de relever l'arrière de la marche
par rapport au plan défini par les deux tiges (13, 16).
On gagne ainsi quelques degrés d'angle d'in~lin~;son
des marches sans augmentation correspondante de leur
profondeur.
Chaque limon a un corps de profilé creux (22) de
section générale rectangulaire dans lequel on peut
glisser un profilé de renfort (42) (partie droite de la
0 figure 2), par exemple en acier, notamment en vue de
réduire la ~lexibilité des escaliers de grande
longueur.
Le corps de profilé creux presente le long de ses
faces intérieures avant et arrière, paralleles à l'axe
de flexion X du limon, deux nervures longitudinales
(23) permettant au profilé de renfort de cculisser sans
~eu, mais sans frottement excessif, a l'intérieur du
corps creux (22). Lorsque les limons tendent à fléchir,
ils en sont empechés par l'appui des nervures (23)
contre le profilé de renfort (42).
Le profil de chaque limon présente également deux
appendices de renfort (24) et (26). Le premier (24) est
raccordé à la face avant du corps creux (22) orientée
vers le nez de marche. Le second (26) est raccordé à la
face arrière du corps creux (22) orientée vers le bord
arrière de la marche.
L'appendice avant (24) comporte sur sa face tournée
à l'opposé de l'autre limon, une rainure (27) profilée
en T pour la fixation-d'accessoires tels qu'un garde-
corps.
Comme cela est visible sur la figure 5, pour lafixation des limons au sol, il est prévu des équerres
(28) fixables en position angulaire r~glable contre la
face extérieure des limons, de manière que l'aile libre
3s (29) de ces équerres soit appuyée sur le sol (31) et
puisse y etre vissée. ~ -
Les même équerres (28) sont utilisables pour la
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B
fixation (1) des limons au palier supérieur (32) quçl'échelle permet d'atteindre. Dans ce cas l'équerre est
placée de facon que son aile libre ~(2g) soit orientée
verticalement et puisse être vissée à plat contre la
s paroi verticale (33) contre~laquelle l'escalier est
appuyé.
Pour la fix=ation des equerres t28), on peut
notamment exploiter la présence de la rainurç (27~
et/ou percer des trous additionnels dans la paroi du
corps creux (22) et/ou de l'appendice (26).
Dans l'exemple présenté à la figure 6, l'escalier
comprend en outre~pour chaque limon une pièce (51),
notamment en bois, comprenant deux faces (52) à angles
droits et une face cylindrique (53) ayant pour axe
1S géométrique l'arete (54) entre~les deux ~aces à angle
droit (52). Chaque face ~52) porte un tenon
rectangulaire (56) emboItable dans le corps creux (22)~
des limons. Une fois determine llangle d' inrl ;n~; .s~n
(A) qu'auront les limons sur site (figure 71, on
découpe la pièce (51) selon le plan (B) passant par
l'arete (54) et formant le même angle (A) avec une des
faces (52). Il suffit ensuite de fixer les deux
morceaux (57) ainsi obtenus aux deux extrémites d'un
meme limon en emboItant le tenon (56) dans l'extrémité
2s du corps creux (22) du limon pour combler l'intervalle
en forme de secteur entre chaque extrémité des limons
d'une part le sol (31) et respectivement la paroi
verticale (33) d'autre part.
On peut soit fixer les secteurs (57) au sol (31) e~
respectivçment sur la paroi (33) pour assurer grâce
eux la fixation de l'escalier ~ais on peut aussi
utiliser les secteurs (57) comme pièces de finition et
assurer la fixation au moyen de montures telles que
(28) (figure S).
Un escalier tel que décri=t jusqu'à présent peut
être commercialise en kit Dans ce cas, l'installateur
de l'escalier selon l'invention détermine, d'après la
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dénivellation et l'inrlin~icon de l'escalier qu'il veut
réaliser, la longueur des limons et le nombre~ de
marches nécessaires. Il achète deux limons réalisés à
partir de profilé coupé à longueur, et le nombre de
marches désiré. Puis il monte, reyle et fixe les
marches, place éventuellement les secteurs puis fixe
l'escalier grâce aux équerres.
Les escaliers des exemples décrits sont entièrement
démontables puis réinstallables sur un autre site. Ceci
est particulièrement intéressant par exemple pour
l'équipement des chantiers.
Dans l'exemple représenté à la figure 4, chaque
marche est réalisée en deux demi-marches 61, 62 reliées
l'une à l'autre par encliquetage 6~. La jointure ainsi
réalisée est -parallèle à la largeur de la marche,
c'est-à-dire perpendiculaire au plan de la figure 4. Un
profilé d'aluminium pour des marches réalisées d'un
seul tenant serait, en raison des grandes dimensions de
son profil, beaucoup plus coûteux à réaliser que les
profilés d'aluminium permettant d'obtenir les demi-
marches.
Dans l'exemple représenté à la figure 8, on
retrouve cette structure. Toutefois, le profil de la
demi-marche arrière présente un renflement 64 sur sa
face inférieure. Ceci est utile pour accroitre la
rigidité des marches lorsque la largeur de l'escalier
est relativement grande.
Selon une variante non représentée, le renfort peut
être assuré par un troisième profilé, plus haut que les
demi-marches 61 et 62 de la figure 4, et qui, par
encliquetage, s'insère entre les demi-marches 61 et 62
de la figure 4, soit dans tous les cas, soit seulement
lorsqu'il faut réaliser un escalier. relativement large.
Bien entendu l'invention n'est pas limitee aux
~ 35 exemples décrits et representés. Par exemple l'appui de
retenue entre les sabots antérieurs :et les limons
pourrait être réalisé entre la face supérieure de
.
.
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l'aile de guidage antérieure (6) et la face adjacente
du sabot. ~ ~ ~
Pour la liaison des extremités de limons:avec le
sol (31) et la paroi :verticale (33) on peut encore
réaliser des embo.uts pouvant être fixés aux extrémités
de limon par exemple par emmanchement dans le corps
creux, et à chacun desquels est articule selon un axe
parallèle à la l~rgeur des- marches une equerre dont
l'aile libre peut etre fixée~ contre le sol (31) ou~
o respectivement la paroi verticale (33).