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CHAUSSURE DE SPORT
La préser,le invention concerne une chaussure destinée à des sports exigeant un déroulement du
pied, comme par exemple la raquette à neige, le ski de fond, style cl~csique ou skate, le ski télérr ark
et la randonnée, et/ou des sports de glisse comme par exemple le snowboard, le patin à glace et le
patin à roulettes, à savoir des sports nécessit~nt une bonne transmission des efforts exercés par le
pied pour une meilleure acc,~;l,e, prise de carre.
Dans tout les sports susmentionnés, il est nécessaire de transmettre les efforts provenant de la
jambe de l'utilisateur par l'intermédiaire de la cheville, du pied à la zone de contact de la chaussure
avec le sol ou un support de glisse. Ladite zone de contact, qui est localisée dans une zone dite
métatarso-phalangienne, en pratiquant l'un quelconque des sports susmentionnés, doit rester
constamment en contact avec le support et/ou le sol, même lorsque l'utilisateur soulève le talon d'un
pied pour pratiquer une foulée, et/ou pour pratiquer un déplacement du centre de gravité par rapport à
la direction du support de glisse. Il en résulte que, pendant le soulèvement, la partie du pied et de la
chaussure située derrière la zone métatarso-phalangienne forme un angle avec la partie de la
1 5 chaussure situé devant ladite zone. Ledit angle se traduit en une flexion du pied de l'utilisateur, et par
conséquence de la chaussure, dans ladite zone ",etdtdr~o-phalangienne.
Il est donc à noter, qu'une chaussure destinée aux sports susr~entionnés, doit, comme première
condition, satisfaire à l'exigence d'une flexibilité suffisante dans la zone métatarso-phalangienne
permettant un déroulement aussi naturel que possible.
2 0 La transmission des efforts provenant de la jambe de l'uti~isateur à la zone métatarso-
phalangienne, qui ~presente la zone d'impulsion du pied par rapport au sol et/ou suppor~ représente la
deuxième condition à satisfaire par une chaussure destinée aux sports sus",entionnés. Pour éviter
des pertes d'effort par amortissement et déformation parasite, il est ir,dispdnsable de rigidifier la
structure de base de la chaussure.
2 5 En outre, il est important d'éviter tout mouvement du pied par rapport à la chaussure. Il en résulte
nota",i"ent b condition d'une tenue satisfais~nte du talon à l'intériew de ~ette ~aussure.
Pour résumer, une chaussure destinée aux sports susmentionnée doit satisfaire à des exi~ences
dif~arentes et inco"~pali61es, ce qui à première vue, n'est pas réalisable sans porter préjudice à au
moins l'un des aspects sus"~entionnés.
3 0 C'est pour cela que jusqu'à présent on a essayé de nombreuses approches en vue de résoudre ce
problème~ Par exemple, il est connu de pourvoir une chaussure de ski de fond, d'une semelle
sensiblement non flexible~ Evid6i"r"ell~, il en résulte le problème, qu'un déroulement naturel du pied n'est
plus réalisable, étant donné que la semelle s'oppose au mouvement naturel de flexion dans la zone
métatarso-phalangienne.
3 5 Une autre approche, connue par exemple du document IT 195 621 consiste dans la disposition d'un
bord remontant de la semelle externe, qui entoure toute la chaussure. Cependant, cette construction
rend i",possi~le un déroulement naturel du pied.
Encore, une autre approche, connue par exemple du document EP-A-309 437, consiste dans la
disposition d'une semelle plus ou moins souple et d'un contrefort flexible, qui entoure le talon.
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Cependant cette construction ne pemmet ni une tenue s~t;~r~is~nle du talon, ni une l,ans",;ssion
efficace des efforts provenant de la jambe de l'utilisateur.
La présente invention a donc comme objectif de foumir une chaussure de conception a",él.oree qui
remédie aux désavantages rencontrés dans l'art antérieur et qui concilie les exigences
S contradictoires, d'améliorer la tenue du talon tout en per"l~t~ant le déroulement naturel du pied, et en
étant de construction simple et peu coûteuse.
L'idée centrale de la presenle invention est d'ai"é!,~rer la tenue du talon du pied en prévoyant, à ce
niveau, un cor,lrefoil, qui est rigide et sensiblement non flexible. C'est alors la rigidité du cor,l,efo,~ qui
permet en même temps une tenue satisfaisAnte du talon et une l,dnsr"ission des efforts. Par ailleurs,
10 cette construction permet une flexibilité de la semelle externe dans la zone dite métatarso-
phalangienne et un déroulement plus naturel du pied.
Selon un premier aspect de la présente invention, le contrefort rigide s'étend sur au moins un coté
de la chaussure sensiblement jusqu'à la zone de flexion dite métatarso-phalangienne. Il résulte, du
renforcement de la partie arrière de la chaussure, une transmission satisfaisante des efforts
1 5 provenant de la jambe de l'utilis~teur à la partie avant du pied, qui est en contact permanent avec le
sol ou le support de glisse.
Selon un deuxième aspect de la présente invention, le contl~fort rigide et essentiellement la partie
arrière de la base du pied entoure le talon à la manière d'une coque. Cette construction, elle aussi
permet une meilleure l,dns",ission des efforts, notamment en direction transversale, grâce au
2 0 renforcement et à la forme de coque de la partie arrière de la chaussure, tout en gardant une
flexibilité de la chaussure dans la zone l"e~.-t.~r~phalangienne.
Lssd;tes constructions permettent un meilleur contrôle du ski par le tenue du talon et en même
temps un gain général d'énergie et une transmission directe des efforts par annulation des
déformations parasites de la semelle et de la chaussure, lesque"~s defur,,,ations parasites sont
2 5 inutiles pour la propulsion par les mouvements typiques des sports susn,e"tion~és.
De toute façon, I'invention sera mieux coi"prise et d'autres c~rd~risti.~ues de celle-ci seront
mises en évidence à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématiquement en
représentdnt, à titre d'exemple non limitatlf, plusieurs modes de réalisation et dans lequel:
- La figure 1 est une vue latérale d'un premier mode de réalisat?on de la présente invention,
3 0 - la figure 2 est une vue latérale d'un deuxième mode de réàlisation de la pr~senle invention,
- la figure 3 montre un contrefort selon la présente i"~ention,
- la figure 4 montre un autre cont,efo,l selon la pr~sente invention
Sur les figures 1 et 2 est représenlée une chaussure 1 destinée à la pratique du ski de fond,
particulièrement pour le style dit skate. Cependant, la présente invention s'applique également à tous
3 5 les sports exigeant un déroulement du pied, comme par exemple la raquette à neige, le ski de fond, le
ski tele",ark et la randonnée, eVou des sports de glisse comme par exemple le snowboard, le patin à
glace, le patin à roulettes,...etc. Pour des raisons de si"lplicité, la description suivante est effectuée
en référence à une chaussure pour la pratique du ski de fond.
La chaussure 1 représentée comporte, d'une manière connue, une tige 2, une semelle exteme 5 et
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un collier articulé 8 qui est fixé à la tige par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 7. La construction
d'une tige d'une chaussure pour la pratique de ski de fond est bien connue dans l'état de technique et
ne vas pas être expliquée en détaii dans la desc,iplion.
La chaussure 1 ,eprésenlée sur les figures 1 et 2 est munie d'un premier contrefort arrière 13 en
5 un matériau qui est assez souple pour permettre une fixation par piquage de ce cor,l,efo,~ souple 13
sur la tige 2.
Selon la présente invention la chaussure 1 presenle en outre un second contrefort 3 qui est plus
rigide que le contrefort souple 13 et est en fait sensiblement non flexible. Ce contrefort 3 rigide
entoure le talon 11 de la chaussure 1 par deux parois respectivement latérale 9 et médiale 1 O et par
1 0 une paroi arrière au niveau du talon 11. Par paroi latérale respectivement médiane on entend
chacune des parois dudit contrefort disposée respectivement vers l'extérieur et vers l'intérieur du pied
ou de la chaussure. Dans l'exemple représenté 16 Go~ef~rt rigide s'étend vers l'avant sensiblement
jusqu'à la zone 4 de flexion dite métatarso-phalangienne.
Le renforcement de la chaussure 1 par l'intermédiaire du contrefort 3 rigide est donc limité à une
1 5 zone comprise entre le talon 11 et ladite zone 4 de flexion métatarso-phalangienne. Le pied de
l'utilisateur est donc bien tenu du côté du talon 11, tout en gardant une flexibilité de la chaussure 1
dans la zone de flexion ",ét~r~o-phalangienne 4 ce qui pemmet un déroulement quasi naturel du pied.
Le contrefort 3 rigide a une hauteur maximale qui n'excède pas celle de la région située
sensiblement au-dessous de la zone de cheville 6 et est notamment plus bas que le niveau de ladite
2 0 zone.
Dans l'exemple de la figure 1 le cont~fo,l 3 rigide monte sensiblement jusqu'au niveau de la zone
d'articulation de la cheville et coi"po,le l'axe d'articulation 7 du collier articulé 8.
Dans l'exemple de la figure 2 la hauteur maximale du contrefort 3 est au contraire plus basse que
le niveau de l'axe d'articulation 7 qui n'est donc fixé que sur le premier contl~fo,l souple 13 ce qui
2 5 permet d'avoir plus de liberté en direction transversale au niveau du collier du fait de la plus grande
souplesse du matériau.
De toute façon le hauteur maximale du contlefo,l 3 est choisie de telle façon que le mouvement
naturel de la cheville 6 ne soit pas entravé.
En partant de la zone au-dessous de la zone de cheville 6 représentant la hauteur maximale en
3 0 direction transversale du cont,~foll 2 chacune des parois 9t 10~ décroît en hauteur en allant vers
l'avant du conl,~foll 2. A l'exl,~i"ité avant 12 du contrefort 2 chaque paroi 9 10 rejoint le bord 21
supérieur de la semelle exteme 3. Dans l'exemple ,epr~senle sur la figure 1 la paroi latérale 9 décroît
d'une manière sensiblement continue en formant un angle d'à peu près 4~~ avec le bord 21 supérieur de
la semelle externe. La paroi médiale 10 peut avoir la même forme.
3 5 En partant de la zone au-dessous de la zone de cheville 6 représentant la hauteur maximale en
direction transversale du contrefort 2 la paroi latérale 9 de même que la paroi médiale lO décroît
également vers l'arrière zone de talon 11 pour un meilleur confort du pied.
Par ailleurs le contrefort 2 peut former une butée 22 pour l'appui d'un boucle 14 élastique qui
entoure l'arribre de la cheville 6 à la manière d'un éperon qui foumit un rappel élastique du collier.
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- Cette boucle 14 est par ailleurs connue et ne constitue pas un élément essenliel de la présente
invention. C'est pour cette raison que la boucle 14 ne va être décrite d'une manière détaillée.
Etant donnée la rigidité du contrefort 3 rigide, qui peut rendre impossibb une fixation du co,ll,efo,l
3 rigide directement sur le tissu et/ou cuir de la tige 2, il peut être avantageux de fixer le conl,dfoil 3
S rigide, par exemple par collage et/ou rivetage, sur le contrefort souple 13, qui lui présente une
flexibilité suffisante permettant sa liaison, par exemple par collage, piquage et/ou rivetage sur la tige
2. Le contrefort 13 souple permet en outre un certain rembourrage du conl,efo,l 3 rigide, ce qui évite
des pressions locales sur le pied de l'utilisateur.
Enfin, la structure en deux couches du contrefort 3, 13, confère à celui-ci une raideur
1 O supplémentaire à la somme des deux raideurs individuelles par l'effet 'lamellé-collé~ obtenu.
De préférence le contrefort 3 rigide ne couvre le contrefort 13 souple que partiellement en laissant
découvert un bord 23, qui déborde au moins le bord supérieur 24 de la paroi latérale du contrefon 3
rigide, de façon à faciliter sa fixation ou liaison sur la tige.
Les matériaux préférés du contrefort 3 rigide sont des matières plastiques qui peuvent être
1 S renforcées par des fibres, par exemple en verre ou en carbone, et des matériaux métalliques. De
toute façon sont adaptés tous les matériaux garantissant essent e"ornent une quasi non flexibilité du
contrefort 3 rigide. La rigidité préférée du contrefort rigide est comprise entre 260 MPa
(Mega Pascal) ce qui co"espond au Module dlél~clicité Pebax 6333, et 200 GPa (Giga Pascal) ce
qui cor,espond au Module d'élasticité d'un composite fibre verre + carbone.
2 0 Outre la hauteur du contlefo,l rigide 3, la différence principale entre les chaussures des figures l
et 2 réside dans la construction de la semelle exteme.
En effet, la semelle exteme selon le mode de fe~' ;.,tion représenté dans la figure 2 est constituée
en deux parties, une partie avant 15 et une partie arrière 16. La partie 15 avant s'étend
essenliellement de l'extrémité avant 24 de la chaussure 1 jusqu'à la zone 4 de flexion i"élatar~o-
2 5 phalangienne. Cette partie 15 avant est suffisamment souple pour permettre une flexion quasinaturelle dans ladite zone 4 de flexion.
La partie arrière 16 de la semelle exteme et le contrefort 3 rigide fomment un ensemble monobloc et
de préférence monomatière. Cette construction présente des avantages en ce qui conceme le
montage de la partie arrière 16 de la semelle et du contrefort 3 rigide en une pièce sur la tige 2,
3 0 I'étanchéité de la partie inférieure arrière de la chaussure 1, particulière",er,l dans la zone qui
représente de façon traditionnelle la liaison entre la semelle exteme et du cor,l,~o,l, et également en
- ce qui concerne un renforcement encore amélioré, par rapport au mode de rg ~isation décrit en
référence à la figure 1, de la partie arrière et du talon de la chaussure 2.
Des constructions préférées du contrefort 3 rigide vont maintenant être décrites d'une manière
3 S détaillée en référence aux figures 3 et 4.
Le cor,lre~ 1 3 rigide représenté sur la figure 3 a la forme d'une coque de section transversale en
forme de ~U~ et entourant complètement le talon, à savoir aussi bien latéralement, à l'arrière que par
en-dessous, et a une hauteur maximale bien au-dessous du niveau de la zone de cheville 6. La hauteur
préférée est comprise entre environ 2 cm et 4 cm. Le mode de ré~lis~1ion selon la figure 2, à savoir la
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- s
construction monobloc de la partie arrière de la semelle externe avec le contrefort 3 rigide, est
symbolisée par des traits en pointillé.
Le conl,dfo,l 3 rigide représenle dans la figure 3 couvre enlièrelllen~ la base du pied. Bien entendu,
le contrefort 3 pourrait aussi bien ne couvrir la partie de base du pied que partiellement, par exemple
S en formant un creux ou un ou plusieurs évidements dans la partie de base 17 du contl~foll 3 rigide. De
toute façon la construction du contrefort 3 rigide selon l'exemple représenté dans la figure 3 permet
un entourage du talon et de la partie arrière de la base du pied à la manière d'une coque~ En serrant un
système de serrage, qui n'est pas représenté dans les figures, et qui peut être constitué par exemple
par un laçage, le pied est pressé dans la coque formée par le conllefo,l 3 rigide et est alors bien tenu
1 0 au talon.
Comme il est représenté sur la figure 3, la paroi 9 latérale et/ou la paroi 10 médiale du contrefort
3 rigide peuvent être pourvues d'évidements 18, ce qui permet une réduction du poids du contrefort 3
rigide tout en gardant sa rigidité.
Dans l'exemple représenté dans la figure 4, le contrefort 3 rigide dépourvu de fond 17 et muni de
1 5 rebords 19 s'étend à partir des bords inférieurs respectivement de la paroi 9 latérale et de la paroi 10
médiale, horizontalement vers l'intérieur Ces rebords 19 transversaux servent à la fixation du
contrefort par intercalation entre une première de montage de la tige 2 et la semelle externe~ En
outre, ces rebords 19 transversaux participent à la rigidification du contrefort 3 rigide, notamment en
torsion. Bien entendu, ces rebords 19 transversaux peuvent être prévus assez larges de telle sorte
2 0 qu'ils se rejoignent presque en ne laissant qu'une fente entre eux.
La paroi 9 latérale du contrefort 3 rigide, dans l'exe",,~'e représenté dans les figures, peut
s'étendre plus loin dans la direction longitudinale que la paroi 10 médiale en fespectdnt l'orientation de
la ligne de flexion naturelle dans la zone 4 métatarso-phalangienne, qui forme un angle aigu avec l'axe
longitudinal d'un pied.
2 5 Dans certains cas il peut être avantageux de rallonger la paroi 10 médiale par rapport a la paroi 9
latérale pour créer un support amélioré du côté médial de la chaussure.