Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
- 2197~01
ORGANE DE GLISSE TEL QUE PATIN A ROUES EN LIGNE
.'~ présente invention conceme un organe de glisse tel que patin à roulettes, patin à roues en ligne
ou patin à glace. Un tel type de patin est généralèment constitué d'un châssis .ongitudinal sur une
partie inférieure duquel sont disposés les éléments de glisse, à sawir une pluralité de roues ou une
5 lame de patinage, et d'une chaussure dont la semelle est associée au châssis, directe",erlt ou par
l'h,l~""é~l.aire d'une p.atine supérieure du châssis.
Ce type de patin peut être destiné à l'entraînement du patineur sur glace, hors patinoire, mais
également à tous sportifs désireux d'e"l,~teni, ou de pel~e~tionner, sur un sol dur ou goudronné, les
techniques utilisées dans des sports de glisse tels que le ski de piste, le ski de fond, le patin à glace,
1 O etc.
Dans les patins connus de ce type, la liaison de la chaussure sur le châssis s'effectue généralement
de façon fixe et sans possibilité de démontage par le pafineur.
Il en résuHe que lorsque le châssis ou la chaussure sont endon",~agés, il est nécessaire de changer
cet ensemble, en fait le patin complet.
1 5 On comprend qu'il s'ensuit une dépense in~oi~te alors que le r~"p.~en)enl de l'une ou rautre des
pièces serait suffisant pour restaurer un patin endonu,,agé partiellernent.
De plus, un autre inconvénient ,~ncor,l,e avec les patins actuels, réside dans le fait que la
- rnorpho.ogie du pied du patineur n'est pas for~",ent adaptée à rori~t~tion donnée à la chaussure par
rapport au châssis du patin.
2 0 .--n effet, aucun moyen de rég.'age angulaire ne permet une telle 3~t,~.
Le but de l'invention est d'offrir un n~oyen .~assemb.'~tge amélioré et plus facile du châssis sur la
chaussure et de pemmettre aussi un réglage angulaire de ladite chaussure par rap,oort au chassis.
Pour remédier à ces divers inconvénients, la présente invention c~ce",e un organe de glisse tel que
patin, constitué d'un châssis longitudinal sur une partie inférieure duquel sont ~;;posés le ou les
2 5 éléments de glisse, et d'une chaussure constituée d'une semelle ou coque apte à être associée au
châssis, caractérisé en ce que des moyens de liaison détachdbles sont intelposés entre le châssis et
la semelle de la chaussure, et en ce qu'ils sont constitués par au moins une bride tatérale présentant
des surfaces en forme de rampe réalisées sur une partie supérieure du châssis et suscepti~le de
coopérer avec des surfaces en forrne de rarnpe coi,~spondanles de la semelle, par l'~,teil,lédidire d'un
3 O- -moyen de serrage transversal afin d'obtenir une liaison par effet de cGincen,ent progressif, entre
ladite bride du châssis et la semelle.
Il est ainsi obtenu un montage ou un de"~ntage rapide et facile d'accès, d'une chaussure sur un
châssis sans nécessiter de de",orltage d'autres cle."enls tels que roues, lames,...etc. Ceci est obtenu
par le fait que l'action de serrage en vue d'effectuer la liaison ou le démontage de la chaussure par
3 5 rapport au châssis, s'effectue dans une direction transversale à ce demier grace à l'effet de rampes.
La présente invention conceme également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la
description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons
techniques possibles.
2197401
Cette description donnée à tXre d'exemple non limitatif fera mieux comprendre com",enl l'invention
peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 est une vue en coupe transversale d'une partie inférieure d'un patin selon l'invention
i"onl,anl les moyens de liaison d'un châssis avec une chaussure, selon un premier mode de réalisation,
5 - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une partie inférieure d'un patin selon l'invention
montrant les moyens de liaison d'un châssis avec une chaussure, selon un deuxième mode de
ré~lisation,
- la figure 3 est une vue de dessus sebn l'une des figures 1 ou 2.
Le patin à roues en ligne l désigné dans son ensemble et représenté sur la figure 1 comprend une
1 0 chaussure 2 destinée à être rendue solidaire, par une partie coque ou semelle exteme 4, d'un châssis 5
sur lequel sont disposées les roues 6.
La coque 4, rigide, est rendue solidaire du châssis 5 par l'intermédiaire de moyens de liaison, objet
du présent brevet.
Ces moyens de liaison sont détachables et sont interposés entre le châssis 5 et ladite coque 4.
l S Ces moyens sont constitués par deux brides latérales 7 présentant des surfaces en forme de
rampe réalisées sur une partie supérieure du châssis 5 et susceptible de coopérer, en vue d'un effet
coin, avec une des parties en forme de rampes con,~,!emenlaires 8 ménagées sur un élément solidaire
de la coque 4. Ceci s'effectue par ~intermédiaire d'un moyen de serrage 9 permettant un
rapprochement progressif des rampes complémentaires afin d'obtenir une liaison par effet de
2 0 coi"ce",enl progressif, ainsi qu'un rattrapage automatique des jeux, entre lesdites brides 7 du châssis
5 et la coque 4.
Selon l'exemple représenté sur la figure l, le châssis ~ est constitué par deux flasques latéraux 10
et 11, chacun d'eux comportant à sa partie supérieure une bride 7 pr~se"tanl une zone en forme de
coin comportant deux rampes inférieure 7a et supérieure 7b, respectivement croissante et
2 5 déc,uiss~le, et aptes à coopérer avec des rampes associées respectivement 12a, 4a, d'un élément
en forrne de queue d'aronde 12 réalisé sous la coque 4 et d'un plan inférieur4a de cette demière.
L'accouplement des deux flasques latéraux 10 et 11 s'effectue par l'intermédiaire d'une vis de
serrage 9 traversant transversalement l'un 10 desdits flasques pour se visser dans l'autre 11, son
action ayant pour effet de provoquer le rapprochement des fl~cques 1û et 11 par p,ug,~ssion des
3 0 rampes inférieures 7a des brides 7 sur les rampes correspondantes 12a formées par les ailes de la
queue d'aronde 12 jusqu'à ce que des rampes supérieures 7b desdites brides 7 viennent en contact puis
en coincement sur des zones correspondantes du plan 4a la coque 4, constituant des rampes
supérieures de la zone de coi"c~nent.
Ainsi, comme le montre la figure, des points ou zones de contact D et E sont d'abord créés jusqu'à
3 5 ce que se créent les points ou zones de contact supérieurs C et B correspondants à une immobilisation
définitive du châssis sur la coque.
Comme on le voit également sur la figure 1, les deux flasques latéraux 10 et l l comportent un plan
de joint A. Le dimensionnement des différentes parties constitutives de ces flasques est tel que
- lorsqu'ils entrent en contact dans la zone A, les brides supérieures 7 viennent en serrage sur les zones
2197~
D et E puis C et B par dé~o""dlion él~stique. Les flasques 10 et 11 étant dans ce cas, bien entendu,
réalisés dans une matière autorisant cette déforrnation.
Néanmoins, si les flasques étaient réalisés dans un matériau indéformable, il suffirait de supprimer
le plan de joint A de manière à permettre le même serrage des brides 7 dans les zones D, E, et C, B,
5 naturellement, par translation de l'une des brides vers l'autre.
L'exemple de ré~lis~tion de la figure 2 diffère essentiellement du précédent en ce que l'une des
brides 7A de l'un des flasques latéraux 11A constituant le châssis 5A est rapportée sur ledit flasque
11A par l'intermédiaire de la même vis de serrage 9 des flasques 10 et 11A entre eux.
Un tel agencement est plus particul;èle",ent adapté à un châssis dont les flasques sont rigides.
1 O Néanmoins, le fonctionnement de ce dispositif selon la figure 2, est identique à celui de la figure 1.
On peut très bien imaginer que l'élément en forme de queue d'aronde 12 soit fixe par rapport à la
coque 4.
Néanmoins, et préférentiellement, I'élément en forme de queue d'aronde 12 est retenu axialement
sur la coque 4 par l'intermédiaire d'un axe 13 traversant librement une lumière transversale 14 de
15 ladite coque 4, et se vissant dans ladite queue d'aronde 12 de manière à pem~ettre un débdlle",ent
latéral essentiellement angulaire, -selon un angle 'a~ déterminé par la position de l'axe 13 dans la
lumière 14-, de la chaussure 2 par rapport au châssis 5 assurant ainsi une auto-ad~i;~n de la
morphohgie du pied d'un utilisateur au patin 1, celle-ci s'effectuant préalablement au serrage définitif
des moyens de liaison.
2 0 Préférentiellement, I'élément en queue d'aronde 12 réglable angulairement selon l'angle ~a~ et
constitutif des moyens de liaiason du châssis 5 avec la coque 4, est disposé selon raxe longitudinal XX
du patin 1 dans la zone des métataraes du pied du patineun Mais néar""o ns, ce di~"~)os;til peut être
réalisé dans la zone talon~
Un autre avantage de l'invention telle qu'elle vient d'être décrite consiste dans le fait qu'il est
2 5 possible d'obtenir le réglage angulaire précité, sans de"~ntdge des roues comme cela doit être pratiqué
actuellement, par simple déplac~",e,lt de l'élément en queue d'aronde par rapport à la coque 4 de la
chaussure après dévissage puis revissage de l'axe 13.