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Patent 2220638 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2220638
(54) English Title: OSTEOSYNTHESIS RING USABLE IN COMBINATION WITH A PIN OR A SCREW, AND COMPRESSING DEVICE THEREFOR
(54) French Title: BAGUE D'OSTEOSYNTHESE UTILISABLE EN COMBINAISON AVEC UNE BROCHE OU UNE VIS, ET ANCILLAIRE POUR SA MISE EN COMPRESSION
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61B 17/68 (2006.01)
  • A61B 17/74 (2006.01)
  • A61B 17/88 (2006.01)
  • A61B 17/72 (2006.01)
(72) Inventors :
  • WORCEL, ALEXANDRE (France)
(73) Owners :
  • WORCEL, ALEXANDRE (France)
(71) Applicants :
  • WORCEL, ALEXANDRE (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 1996-06-07
(87) Open to Public Inspection: 1996-12-19
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR1996/000862
(87) International Publication Number: WO1996/039971
(85) National Entry: 1997-12-01

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
95/06722 France 1995-06-07

Abstracts

English Abstract

The invention relates to an osteosynthesis device. The osteosynthesis ring, intended to be used in combination with a pin or a screw, and optionally with an osteosynthesis plate, comprises a cylindrical hollow body. The body (2) of the ring (1) is made of a spring biocompatible material; the ring body is traversed from side to side along its revolution axis by a channel (8) housing the pin; the ring body is provided on its external portion with a translational and/or protectional locking means (3, 28, 29); the proximal portion of the body and/or the head of the ring is split (6, 27) along at least one diameter in order to form at least two separate parts (5, 6) susceptible of being spaced from each other. Application to the compression of one or a plurality of fractured bones.


French Abstract




L'invention concerne un dispositif d'ostéosynthèse. La bague d'ostéosynthèse,
destinée à être utilisée en combinaison avec une broche ou une vis, et le cas
échéant une plaque d'ostéosynthèse, comprend un corps cylindrique creux, et:
le corps (2) de la bague (1) est réalisé en un matériau biocompatible
élastique, le corps de la bague est traversé de part en part suivant son axe
de révolution par un canal (8) s'adaptant sur la broche, le corps de la bague
est muni sur sa partie extérieure d'un moyen de blocage (3, 28, 29) en
translation et/ou en rotation, la partie proximale du corps et/ou la tête de
la bague est fendue (6, 27) suivant au moins un diamètre pour former au moins
deux parties distinctes (5, 6) susceptibles de s'écarter l'une de l'autre.
Applications au maintien en compression d'un ou plusieurs os fracturés.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


14
REVENDICATIONS
1. Bague d'ostéosynthèse pour le maintien en compression
d'un ou plusieurs os fracturés, destinée à être utilisée
en combinaison avec une broche ou une vis, et le cas échéant
une plaque d'ostéosynthèse, comprenant un corps cylindrique
creux, caractérisée en ce que
- le corps (2) de la bague (1) est réalisé en un matériau
biocompatible élastique,
- le corps de la bague est traversé de part en part
suivant son axe de révolution par un canal (8) s'adaptant sur
la broche,
- le corps de la bague est muni sur sa partie extérieure
et/ou intérieure d'un moyen de blocage (3, 28, 29) en
translation et/ou en rotation,
- la partie proximale du corps et/ou la tête de la bague
est fendue (6, 27) suivant au moins un diamètre pour former au
moins deux parties distinctes (5, 6) susceptibles de s'écarter
l'une de l'autre.
2. Bague d'ostéosynthèse selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le moyen de blocage est constitué par
un filet hélicoïdal de vissage (3), sur la surface extérieure
du corps cylindrique (2).
3. Bague d'ostéosynthèse selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le moyen de blocage est constitué par
au moins une languette flexible (28, 29) dont l'extrémité
libre vient s'ancrer dans la partie osseuse ou dans une plaque
d'ostéosynthèse (22).
4. Bague d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des
revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle
comporte des moyens de solidarisation temporaire avec la
broche.
5. Bague d'ostéosynthèse selon la revendication 4,
caractérisée en ce que les moyens de solidarisation entre la
vis et la broche sont constitués par une collerette circulaire
(9, 9') à l'intérieur du canal axial (8).



6. Bague d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des
revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est
constituée par une vis sans tête.
7. Bague d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des
revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie
proximale du corps et/ou la tête de la bague comporte deux
fentes perpendiculaires formant une empreinte cruciforme.
8. Bague d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des
revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la fente
diamétrale (45) possède une section biseautée sur une partie
ou la totalité du diamètre de la bague.
9. Bague d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des
revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle
comporte une fente transversale, dans un plan perpendiculaire
à l'axe de la bague, et traversant celle-ci sur environ la
moitié de son diamètre.
10. Ancillaire de mise en compression d'un os fracturé,
au moyen d'une bague selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux
cylindres coaxiaux (19, 20; 39, 40) pouvant coulisser l'un
dans l'autre suivant leur axe, et reliés par un ressort, l'un
des cylindres (20; 39) comportant des moyens de solidarisation
temporaire avec la broche ou la vis traversant la bague.
11. Ancillaire selon la revendication 10, caractérisé en
ce que l'un des cylindres (19) comprend à son extrémité libre
(16) des moyens pour maintenir la bague (1) pendant sa mise en
place, et l'autre cylindre (20) est pourvu d'un collier ou
d'un mandrin (14) de serrage sur la broche (11).
12. Ancillaire selon la revendication 10, caractérisé en
ce qu'il comporte un tube cylindrique intermédiaire (39)
comportant des moyens de fixation à une plaque d'ostéosynthèse.


Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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Bague d'ostéosynthèse utilisable en combinaison avec une
broche ou une vis, et ancillaire pour sa mise en compression.

La présente invention concerne les dispositifs d'ostéo-
synthèse, et plus particulièrement une bague perfectionnée,
utilisable en combinaison avec une broche ou une vis, destinée
au maintien en compression d'un ou plusieurs os fracturés, tel
5 qu'un os de la main ou du pied, ainsi qu'un dispositif spécia-
lement adapté à sa mise en compression.
De nombreux dispositifs destinés à maintenir en compres-
sion deux os ou deux fragments osseux d'un os fracturé, ont
été décrits dans la littérature. Par exemple, le brevet FR-A-
10 2.549.650 décrit un dispositif de compression intramédullairecomprenant une tige filetée portant deux éléments opposés
comportant chacun des disques d'ancrage dans la cavité médul-
laire de l'os fracturé, dans laquelle on introduit ce disposi-
tif. Les dispositifs de ce type ne sont cependant pas adaptés
15 à l'ostéotomie des petits os.
Le brevet US-A-3.990.438 décrit un dispositif de fixation
pour os fracturés comprenant deux parties dont l'une présente
des filets coupants venant s'ancrer dans le fragment principal
de l'os tandis que l'autre partie comporte un filetage coopé-
20 rant avec une vis, débordant hors de l'os, assurant lacompression axiale. Ce dispositif ne peut convenir à des os de
petite dimension. D'autre part, l'ablation de la vis est très
difficile en raison des incarcérations osseuses se produisant
entre les filets de la partie distale de la vis, et, en outre,
25 la compression n'est pas satisfaisante.
Le brevet EP-A-085.493 décrit un dispositif de compres-
sion comprenant une vis autotaraudante s'engageant dans un
manchon et dont la pointe se fixe dans l'os distal, ainsi
qu'une bague de blocage se plaçant entre le corps de la vis et
30 le manchon.
Le brevet FR-A-2.695.026 décrit une vis à ailettes
repliables solidaires de l'extrémité proximale de la vis dont
la tête est creuse et peut recevoir un élément cylindrique
agissant sur les extrémités libres des ailettes pour assurer
35 leur repliement. L'ensemble peut comporter un canal axial pour



,

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le passage d'une broche utilisée pour certains types de frac-
tures.
Le brevet EP--A-O. 209. 685 décrit un dispositif à compres-
sion constitué par une vis s'engageant dans une cheville à
5 tête fendue susceptible de se fixer dans l'os. Ce dispositif
présente l'inconvénient d'être difficile à retirer en raison
de la repousse osseuse qui peut bloquer la cheville.
Ces dispositifs connus ne sont généralement pas adaptés à
une utilisation dans la chirurgie réparatrice des petits os,
10 par exemple les os du pied et de la main. De plus, la tête de
la vis classiquement utilisée déborde et forme une saillie au-
delà de la surface de l'os, ce qui entraîne des risques
sérieux de douleurs et de formation de foyers d'infection.
Cette difficulté est éliminée dans la vis connue dite "de
15 Herbert" constituée par une vis sans tête, à compression,
prenant appui sur~les deux corticales opposées de l'os frac-
turé ou des fragments osseux, mais la mise en place d'une
telle vis est délicate.
Enfin, il est généralement indispensable de préparer un
~orage très précis avant de mettre en place le dispositif de
maintien en compression de l'os fracturé, et cette mise en
place ainsi que la mise en compression sont alors souvent
délicates à réaliser dans de bonnes conditions.
La présente invention a pour objet une nouvelle bague
25 d'ostéosynthèse tout particulièrement adaptée aux petits os
mais pouvant convenir aussi à des os de grande dimension, et
utilisable en combinaison avec une broche ou une vis, et le
cas échéant une plaque d'ostéosynthèse.
L'invention a également pour objet un dispositif spécia-
30 lement adapté à la mise en compression d'une telle bague d'os-
téosynthèse.
La bague d'ostéosynthèse suivant la présente invention,
pour le maintien en compression d'un ou plusieurs os fractu-
rés, est destinée à être utilisée en combinaison avec une
35 broche ou une vis, et le cas échéant une plaque d'ostéosyn-
thèse, et est du type comprenant un corps cylindrique creux ;
elle se distingue en ce que :
-


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- le corps de la bague est réalisé en un matériau biocom-
patible élastique,
- le corps de la bague est traversé de part en part
suivant son axe de révolution par un canal s'adaptant sur la
5 broche,
- le corps de la bague est muni sur sa partie extérieure
et/ou intérieure d'un moyen de blocage en translation et/ou en
rotation,
- la partie proximale du corps et/ou la tête de la bague
10 est fendue suivant au moins un diamètre pour former au moins
deux parties distinctes susceptibles de s'écarter l'une de
l'autre.
Le moyen de blocage de la bague d'ostéosynthèse selon
l'invention peut être constitué par un filet hélicoïdal de
15 vissage, sur la surface extérieure du corps cylindrique,
coopérant par exemple avec un taraudage pratiqué dans la
partie osseuse où la bague doit être mise en place. Suivant
une variante, la surface cylindrique extérieure est lisse, et
le moyen de blocage est constitué par au moins une languette
20 flexible dont liextrémité libre vient s'ancrer dans la partie
osseuse ou, de préférence, dans une plaque d'ostéosynthèse.
Suivant une autre variante, le blocage est obtenu par fixation
sur la broche elle-même, et dans ce cas le moyen de blocage
est prévu sur la face intérieure du canal traversant la bague.
25La bague d'ostéosynthèse selon l'invention est constituée
de préférence par une vis sans tête, mais il est possible
d'utiliser des vis à tête de formes variées.
Suivant une forme préférentielle de réalisation, la bague
d'ostéosynthèse comporte des moyens de solidarisation tempo-
30 raire avec la broche, qui peuvent être constitués par une
collerette circulaire à l'intérieur du canal axial.
Comme indiqué ci-dessus, la partie proximale du corps
et/ou la tête de la bague est divisée en au moins deux parties
par une fente diamétrale, ou par deux fentes perpendiculaires
35 formant alors une empreinte cruciforme.
Cette fente diamétrale peut avantageusement avoir une
section biseautée sur une partie ou la totalité du diamètre,
facilitant la mise en place de la bague, en combinaison avec

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un appareil ou ancillaire du type décrit ci-après. De plus, la
bague peut aussi comporter une fente transversale, dans un
plan perpendiculaire à l'axe de la bague, et traversant celle-
ci sur environ la moitié de son diamètre, de préférence dans
5 sa partie distale, à proximité de sa partie médiane.
La bague d'ostéosynthèse suivant l'invention est réalisée
en tout matériau biocompatible présentant des propriétés méca-
niques satisfaisantes, et par exemple en acier traité, en
acier inoxydable, en acier à forte teneur en azote, en alliage
10 à base de titane, d'aluminium et de vanadium ou de molybdène
tels que des alliages TA6V ou TA6M, et d'une manière générale
tous les métaux correspondant à la norme ISO 5832.
La bague d'ostéosynthèse suivant la présente invention
offre plusieurs avantages par rapport aux dispositifs classi-
15 ques de la technique.
Comme dans le cas de la vis de Herbert, elle ne forme pasde saillie à la surface de l'os, et, de plus, sa mise en place
est facilitée puisqu'elle est guidée par la broche. En outre,
une même bague d'ostéosynthèse peut être utilisée dans des
20 situations où des vis classiques de tailles différentes
devraient être employées.
D'autre part, dans le cas d'une vis d'ostéosynthèse, il
n'est plus nécessaire de préparer un forage spécialement
adapté à la vis, et la mise en place de la vis suivant
25 l'invention se trouve facilitée. Par conséquent les risques de
perte de la réduction de la fracture pendant l'ostéosynthèse
se trouvent fortement limités.
La fabrication de la bague suivant la présente invention
est aisée et relativement peu coûteuse, car il n'est pas
30 nécessaire de prévoir une opération délicate de perforation
d'une vis de très petite dimension, contrair-ement à la vis de
Herbert bien connue, qui est mal adaptée à l'ostéosynthèse des
petits os du pied et de la main.
La mise en place de la bague suivant l'invention peut
35 avantageusement être réalisée en utilisant un dispositif à
compression dynamométrique, ce qui limite fortement les
risques d'une traction excessive entraînant un arrachement du

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filetage de fixation de la vis ou de la broche dans la corti-
cale, lors de la compression de l'os fracturé.
Dans le cas de la chirurgie du pied, et, surtout, de la
main, la bague de l'invention, utilisée dans la variante de la
5 bague à filet hélicoïdal extérieur, combinée à une broche sur
laquelle elle est fixée, permet de réaliser l'ostéosynthèse
des petits os de la main avec une facilité et une efficacité
améliorées par rapport aux techniques classiques qui entraî-
nent un risque important de perte de réduction de la fracture.
Suivant une variante conforme à la présente invention, la
bague est associée à une broche comportant un filetage dit "à
spongieux distal" et à section polygonale, par exemple hexago-
nale, permettant l'ostéosynthèse des fractures du scaphoïde,
avec possibilité de compression dynamométrique, évitant les
15 risques d'arrachement de l'os spongieux dans la partie
distale.
L'invention s'étend également à un ancillaire spéciale-
ment adapté pour la mise en compression d'une bague d'ostéo-
synthèse telle que décrit ci-dessus.
~'ancillaire de mise en compression d'un os fracturé, au
moyen d'une bague selon l'invention, comprend au moins deux
cylindres coaxiaux pouvant coulisser l'un dans l'autre suivant
leur axe, et reliés par un ressort, l'un des cylindres compor-
tant des moyens de solidarisation temporaire avec la broche ou
25 la vis traversant la bague.
~ e ressort est un ressort dynamométrique préréglé que
l'on peut comprimer avant mise en place de la bague et mise en
compression de l'os fracturé.
Dans une variante adaptée à une bague fixée sur une
30 broche, l'un des cylindres comprend à son extrémité libre des
moyens pour maintenir la bague pendant sa mise en place, et
l'autre cylindre est pourvu d'un collier ou d'un mandrin de
serrage sur la broche.
Dans une deuxième variante adaptée à une bague fixée sur
35 une tige de vis associée à une plaque d'ostéosynthèse, l'an-
cillaire comporte un tube cylindrique intermédiaire comportant
des moyens de fixation à la plaque, par exemple un filet de
vissage coopérant avec un taraudage prévu dans la plaque.

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D'une manière générale, la bague suivant la présente
invention, combinée à une broche et/ou une plaque, peut être
employée dans toutes les applications où sont utilisées des
broches perdues, c'est-à-dire qui restent en place après
5 l'opération chirurgicale.
Ainsi, on peut l'utiliser dans l'ostéosynthèse des frac-
tures des plateaux tibiaux, où les caractéristiques de la
bague empêchent la broche de migrer. De plus, la broche peut
être coupée au ras de la surface de l'os et ne fait plus
10 saillie sous la peau. Ceci réduit les risques de douleurs et
d'infection.
La bague de l'invention peut aussi être employée dans
l'ostéosynthèse des fractures ostéochondrales de l'extrémité
inférieure du fémur, ainsi que de l'astragale, où l'utilisa-
15 tion de la bague en arthroscopie se trouve facilitée par lefait que l'anciilaire de mise en place spécialement adapté
forme avec la bague un ensemble facile à manipuler par le
chirurgien.
Dans le cas des fractures du poignet, il est possible de
20 recourir à la technique de l'embrochage styloïdien, et l'ab-
sence de saillie de la broche évite le risque de rupture
tendineuse sur la broche ainsi que d'infection sur broche,
très fréquent dans les techniques classiques. De plus, la
longévité de l'ostéosynthèse se trouve nettement améliorée en
25 raison de la bonne implantation de la broche maintenue par la
vis, ou la bague, qui l'empêche de migrer.
La bague d'ostéosynthèse suivant l'invention peut encore
être utilisée pour la réduction des fractures du col du fémur,
de la même manière que dans le cas des fractures du scaphoïde,
30 en procurant par rapport aux techniques classiques le doubLe
avantage d'une grande simplicité de mise en place et la possi-
bilité d'une compression dynamométrique.
Conformément à la présente invention, la mise en place se
fait de la manière suivante, plus particulièrement dans le cas
35 de la variante constituée par une bague à filet extérieur de
vissage. Après réduction de la fracture et maintien par une
broche, par exemple une broche crantée, la première corticale
est légèrement creusée au moyen d'un outil adapté, par exemple

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une pointe carrée perforée. La bague est ensuite montée sur le
tournevis, ce qui a pour effet d'écarter les parties supérieu-
res de la bague en les éloignant les unes des autres, et l'en-
semble est enfilé sur la partie de la broche qui dépasse hors
5 de l'os. La bague est ensuite vissée jusqu'à affleurement à la
surface de l'os, puis le tournevis est enlevé.
En raison de l'élasticité du matériau utilisé, les par-
ties supérieures de la bague se trouvent rapprochées les unes
des autres, et la bague se trouve alors bloquée sur la broche.
10 La forme donnée au moyen de solidarisation de la bague et de
la broche permet d'obtenir un blocage en translation unidi-
rectionnel ou bidirectionnel, selon le résultat recherché.
La même opération est réalisée sur la corticale opposée.
La compression est ensuite réalisée sur l'un ou l'autre
15 des deux côtés, si on le souhaite, au moyen de l'ancillaire de
compression dynamométrique. Il suffit ensuite de couper les
extrémités débordantes des broches au ras des bagues.
Dans une variante conforme à l'invention comportant une
broche à filetage distal pouvant s'ancrer dans le cortical
20 opposé, cette broche est utilisée comme une vis classique,
puis la bague suivant l'invention est enfilée sur la broche,
mise en compression et bloquée sur la broche comme indiqué ci-
dessus.
La broche peut être à section polygonale et à tête mâle,
25 on utilise alors un tournevis à tête femelle.
Dans le cas d'une bague suivant l'invention combinée à
une plaque d'ostéosynthèse, la mise en place peut se faire
comme décrit plus en détail ci-après.

Les exemples suivants illustrent l'invention plus en
détail sans en limiter la portée, en référence aux dessins
annexés qui représentent :
Figure 1 : une vue en perspective d'une bague d'ostéosyn-
thèse suivant la présente invention.
u 35 Figure 2 : une coupe de la bague de la Figure 1 suivant
un plan diamétral.
Figure 3 : une vue en élévation d'un ancillaire de mise
en compression de la bague suivant l'invention.

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Figure 4 : une vue en coupe d'un ensemble vis - bague -
plaque.
Figure 5 : une vue en perspective d'un autre ancillaire
adapté à la mise en place de la bague.
5Figure 6 : une vue en perspective d'une variante de bague
d'ostéosynthèse conforme à la présente invention.
La vis (1) représentée sur la Figure 1 est réalisée en un
matériau de flexibilité et d'élasticité appropriée, par exem-
ple en acier inoxydable ou en alliage tel que du TA6V (alllage
10 titane, aluminium, vanadium) ou TA6M (alliage titane, alumi-
nium, molybdène). Elle est de forme cylindro-conique avec un
corps (2) cylindrique qui présente un filet hélicoidal (3) de
vissage sur toute sa surface extérieure. Ce filet peut être du
type à os spongieux ou à os cortical.
15La partie proximale du corps (2) de la vis est séparée en
deux parties (4) et (5) par une fente (6) formée dans un plan
diamétral. La section de la fente (6) comporte un épaulement
(7) délimitant deux parties, celle se trouvant du côté de la
tête de la vis étant plus large et correspondant sensiblement
20 à l'épaisseur du bord de la lame du tournevls utilisé pour le
vissage .
Comme le montre la Figure 2, le corps (2) de la vis est
traversé de part en part par un canal (8) situé dans son axe.
Dans la forme de réalisation représentée sur la Figure 2, ce
25 canal (8) comporte deux segments de collerette circulaire (9,
9'~ formant un rétrécissement au niveau de la surface supé-
rieure (10) constituant la tête de la vis. Ces segments de
collerette (9), de forme biseautée, viennent s'appliquer
contre la surface de la broche traversant la vis (1) par le
30 canal axial (8). Le diamètre de la broche étant légèrement
inférieur au diamètre interne du canal (8) dans le corps (2)
de la vis, les deux parties (4) et (5) du corps de la vis sont
légèrement écartées l'une de l'autre et l'effet de compression
résultant de l'élasticité du matériau renforce le contact du
35 bord intérieur de la collerette (9) contre la surface de la
broche et assure un effet de blocage.
La forme du biseautage du bord de la collerette (9) crée
dans ce cas un blocage monodirectionnel. Bien entendu, le sens
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du blocage est contrôlé par la fo~me du biseautage. En utlli-
sant un bord de collerette (9) en forme de pointe à section
triangulaire symétrique, on assure un blocage bidirectionnel.
L'ancillaire représenté sur la Figure 3 est spécialement
5 destiné à la mise en compression d'un os fracturé (12) au
moyen de la vis (1) sur la broche (11) traversant l'os frac-
turé (12).
Dans la disposition de la Figure 3, la broche (11) et
deux vis (1) sont mises en place, l'ancillaire étant repré-
10 senté sur la broche pour en faciliter la compréhension.
L'ancillaire (13) comporte un mandrin (14) qui maintientla broche (11) et peut être bloqué par un écrou (15). La vis
(1), enfilée sur la broche (11), est simplement maintenue en
position sur la pointe (16) de l'ancillaire opposée au mandrin
15 (14) par un simple ressort (non représenté sur cette Figure).
L'ancillaire est utilisé de la manière suivante. La
broche étant préalablement mise en place à travers les frag-
ments osseux par une technique usuelle, la vis (1) est placée
sur la pointe d'un tournevis de forme adaptée (non représenté)
20 dont la lame a une épaisseur légèrement supérieure à la
largeur de la fente (6) afin de repousser et écarter les deux
parties (4) et (5) de la vis. Puis la vis est enfilée sur la
partie de la broche sortant de l' os, et elle est vissée
~usqu'à affleurer a la surface de l'os. Dans cette position,
25 aucune compression n'est encore exercée.
Lorsque le tournevis est enlevé, les deux parties (4) et
(5) se trouvent libérées et viennent s'appliquer sur la broche
(11) qui se trouve alors bloquée par la pression exercée par
les segments de collerette (9) et (9') apparaissant sur la
30 Figure 2. La même opération est répétée pour mettre en place
la deuxième vls (1) sur l'autre face de l'os, et la broche est
ainsi bloquée sur ses deux extrémités débordant de part et
d'autre de l'os fracturé.
Ensuite, on visse l'écrou (18) de l'ancillaire (13), tenu
35 à la main par la poignée (17) solidaire du corps (19) de l'an-
cillaire, contre la pression d'un ressort (non représenté) se
trouvant à l'intérieur du corps (19). Ce vissage a pour effet
de faire pénétrer la partie cylindrique (20) dans le corps

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(19) de l'ancillaire et de comprimer le ressort interne. Des
graduations de mesure de pression dynamométrique sont marquées
sur la paroi de la partie cylindrique (20) pour faciliter le
réglage par le praticien.
Cet ancillaire (13) ainsi préréglé est enfilé sur la
broche (11) jusqu'a ce que la pointe (16) se trouve au contact
de la vis (1). En agissant alors sur l'écrou (15) on bloque le
mandrin (14) sur la broche (11) et on immobilise l'ancillaire.
On agit ensuite sur le deuxième écrou (18) dans le sens du
10 dévissage, pour libérer la ~orce exercée par le ressort.
L'écrou (18) retient le bras (21) solidaire de la partie
cylindrique (20) (dont seule la partie supérieure est repré-
sentée sur la Figure 3) bloqué sur la broche (11) par l'inter-
médiaire du mandrin (14). Le corps (19) coulisse alors sur la
15 broche (11), sous la pression du ressort interne et repousse
la bague (1), dont le blocage est unidirectionnel, et met l'os
fracturé en compression.
On dévisse ensuite l'écrou (15) pour débloquer l'ancil-
laire de la broche (11) et pour l'enlever. Dans la forme de
20 réalisation représentée sur la Figure 3, pour faciliter la
compréhension, la broche (11) comporte une tige sortant de
l'os sur une longueur importante, traversant totalement l'an-
cillaire. Bien entendu, en pratique il suffit que la broche
déborde d'une longueur permettant sa préhension par l'an-
25 cillaire.
Le dispositif dynamométrique indiqué ci-dessus, évitant
des contraintes excessives, est de type usuel.
La Figure 4 montre une coupe partielle d'une plaque d'os-
téosynthèse (22) associée à une vis-broche (23) de fixation,
30 combinée à une bague suivant l'invention.
La bague de blocage (24) de l'invention est mise en place
sur la tête de la vis-broche (23) dont la tige se trouve
enserrée dans le canon (25) de la plaque (22). Ce dernier est
divisé en deux parties, la partie supérieure étant d'un diamè-
35 tre intérieur légèrement plus important que la partie infé-
rieure, la jonction des deux parties formant ainsi un épaule-
ment (26).

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La bague (24) présente une fente (27) sensiblement dans
un plan diamétral, et deux languettes (28) et (29) de blocage
contre la paroi interne du canon (25) sur l'épaulement (26).
Un filetage distal est prévu sur la paroi cylindrique de
5 la pointe (30) de la vis (23) pour assurer l'ancrage dans la
partie osseuse. Un anneau (31) est formé à la surface du corps
de la vis (23) pour servir de butée coopérant avec le bord
inférieur du canon (25). L'extrémité supérieure du corps de la
vis (23) dépassant légèrement au-dessus de l'épaulement (26)
10 dans le canon (25) porte une empreinte linéaire ou cruciforme
pour permettre le vissage par un ancillaire usuel du type
tournevis.
La plaque (22) comporte encore plusieurs orifices dont un
seul (32) est représenté, pour la fixation sur la surface de
15 l'os fracturé au moyen de vis usuelles. Ce dispositif convient
toute particulièrement aux fractures du col du fémur. Sa mise
en place et sa mise en compression sont explicitées plus loin.
L'ancillaire représenté sur la Figure 5 est tout particu-
lièrement destiné à la mise en compression du dispositif de la
20 Figure 4.
Il comporte une pointe évidée (33) et, à l'extrémité
opposée, une poignée de préhension (34). Il comprend encore
trois molettes de réglage (35), (36) et (37).
La molette (35) est solidaire du cylindre (39) envelop-
25 pant la tige et la tête (33) du tournevis, et portant le filet
hélicoïdal de vissage (38) destiné à la fixation temporaire de
l'ancillaire dans la plaque d'ostéosynthèse, lors de la mise
en place de la bague et de la mise en compression de l'os
fracturé.
La molette (36) se visse sur le cylindre (40) portant des
graduations, qui est solidaire du cylindre (39). En agissant
sur la molette (36) dans le sens du vissage contre l'action
; d'un ressort interne (non représenté), on fait avancer la tige
du tournevis dans le cylindre (39), et la base du cylindre
35 (41) solidaire de la molette (36), en combinaison avec les
graduations marquées sur le cylindre (40), permet d'assurer un
réglage précis. Dans ce mouvement, la bague (24) suivant l'in-

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vention est repoussée par l'extrémité de la pièce cylindrique
(42).
La molette (37) permet d'agir sur la tige du tournevis
qui peut coulisser dans la pièce cylindrique ( 42).
Conformément à la présente invention, la plaque de la
Figure 4 est utilisée de la manière suivante.
On procède tout d'abord à un forage de la partie osseuse
qui doit recevoir la vis-broche de fixation, par des techni-
ques usuelles. On associe ensuite la vis-broche (23) à la
10 plaque (22) en introduisant le corps de la vis dans le canon
(25) de la plaque jusqu'à ce que l'extrémité supérieure du
corps de la vis dépasse légèrement au-dessus de l'épaulement
(26) dans le canon (25). On introduit alors la pointe d'un
ancillaire de mise en place par l'orifice supérieur du canon
(25), et les trois éléments, vis - plaque - ancillaire, étant
maintenus ensemble, on insère la pointe de la vis dans le trou
préalablement foré dans la partie osseuse, puis on visse au
moyen de l'ancillaire agissant sur la vis (23) jusqu'à ce que
la plaque (22) soit au contact de l'os fracturé. Les vis
20 usuelles sont alors mises en piace dans les orifices ( 32) de
la plaque (22).
On utilise ensuite l'ancillaire de mise en compression
représenté sur la Figure 5 pour bloquer la rotation de la vis
principale (23) au moyen de la bague de blocage (24). A cet
25 effet, on engage la pointe de l'ancillaire dans la fente (27)
ce qui a pour effet d'écarter les deux parties supérieures de
la bague et on enfile la bague sur la partie supérieure du
corps de la vis. Dans ce mouvement, la pointe de chacune des
deux languettes (28) et (29) glisse contre la paroi intérieure
30 de la partie supérieure du canon (25). IJe cas échéant, des
rainures de guidage peuvent être prévues dans la paroi du
canon pour faciliter la mise en place de la bague.
En agissant sur la molette (35), on fixe temporairement
l'ancillaire à la plaque au moyen du filet de vissage ( 38)
35 coopérant avec un taraudage prévu dans l'ouverture de l'ori-
fice du canon (25) de la plaque (22). En agissant ensuite sur
la deuxième molette (36), dans le sens du vissage, on repousse
la bague (24) dans le canon (25) contre la force du ressort



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interne de l'ancillaire, agissant comme ressort dynamométrique
de réglage.
En agissant alors sur la troisième molette (37), dans le
sens du vissage, l'ancillaire étant toujours fixé dans la
5 plaque par le filet de vis (38), on provoque le retrait de la
pointe (33) de l'ancillaire hors de la fente (27) et le
rapprochement des deux parties supérieures de la bague (25)
contre la vis principale (23), tandis que les extrémités
libres des languettes (28) et (29) viennent s'ancrer dans la
10 paroi intérieure du canon (25), assurant ainsi le blocage de
la vis principale (23).
Enfin, dans une dernière étape, on dévisse la molette
(35) pour dégager l'ancillaire de la plaque (22).
On a ainsi pu mettre en place la bague (24) dans le canon
15 (25) de la plaque (22) pour bloquer la vis (23) et mettre l'os
en compression, avec une sécurité maximale en raison du préré-
glage du ressort dynamométrique de l'ancillaire de mise en
compression.
La variante de bague d'ostéosynthèse représentée sur la
20 Figure 6 constitue une forme perfectionnée de la bague de la
Figure 1. Cette bague se présente sous la forme d'une vis (43)
en acier inoxydable ou en alliage ayant des propriétés
appropriéées de flexibilité et d'élasticité, présentant un
filet hélicoïdal (44) sur toute sa surface extérieure.
La partie proximale du corps de la vis (43) comporte une
fente dlamétrale (45) biseautée sur une moitié seulement de sa
largeur. La Figure 6 montre le biseautage prévu sur l'une des
deux épaisseurs de la vis traversées par la fente (45).
De plus, la vis comporte une deuxième fente (46) dans un
30 plan transversal perpendiculaire à l'axe de la vis (43), dans
la partie distale du corps de la vis, à proximité de sa partie
médiane. La profondeur de cette fente transversale (46) est
légèrement supérieure à la moitié du diamètre de la vis (43).
Cette forme particulière permet de procurer une flexi-
35 bilité appropriée et facilite la mise en place au moyen d'unelame elle-même biseauté, telle que la pointe (33) de l'an-
cillaire de la Figure 5.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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(86) PCT Filing Date 1996-06-07
(87) PCT Publication Date 1996-12-19
(85) National Entry 1997-12-01
Dead Application 2004-06-07

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2003-06-09 FAILURE TO REQUEST EXAMINATION

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Maintenance Fee - Application - New Act 3 1999-06-07 $50.00 1999-06-01
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2000-06-07 $50.00 2000-06-07
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2001-06-07 $75.00 2001-06-04
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2002-06-07 $75.00 2002-06-04
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Representative Drawing 1998-02-20 1 3
Abstract 1997-12-01 1 62
Description 1997-12-01 13 686
Claims 1997-12-01 2 88
Drawings 1997-12-01 4 41
Cover Page 1998-02-20 1 49
Fees 1998-05-26 1 25
Assignment 1997-12-01 5 136
PCT 1997-12-01 17 481
Fees 2002-06-04 1 33
Fees 1999-06-01 1 32
Fees 2000-06-07 1 32
Fees 2001-06-04 1 41