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Patent 2230008 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2230008
(54) English Title: RIGID-FRAME SPORTS SHOE
(54) French Title: CHAUSSURE DE SPORT A OSSATURE RIGIDE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A43B 5/16 (2006.01)
  • A43B 5/04 (2006.01)
  • A43B 7/20 (2006.01)
  • A63C 17/06 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BONAVENTURE, LAURENT (France)
(73) Owners :
  • SALOMON S.A. (France)
(71) Applicants :
  • SALOMON S.A. (France)
(74) Agent: GOUDREAU GAGE DUBUC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(22) Filed Date: 1998-02-18
(41) Open to Public Inspection: 1998-08-19
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
97.02139 France 1997-02-19
97.13887 France 1997-10-30

Abstracts

English Abstract

Shoe with a rigid frame (10) made up of at least a partially stiff sole and a counter attached to the said sole, and an at least partially flexible upper, characterized by the fact that it has a part (30) in the form of a cover shaped to a least part of the rigid frame (10) and designed to be fitted on top of at least the said part of the frame, the said cover being equipped with means of attachment (34) to the said rigid frame. Advantageously, the shoe has an inner boot (20) attached to the part in the shape of a cover (30), the outside of the inner boot constituting the inside of the part in the shape of a cover.


French Abstract



Chaussure du type comportant une ossature rigide (10) constituée d'au moins une partie de semelle
rigide et d'un contrefort talon solidaire de ladite semelle, et comportant une tige au moins partiellement
flexible, caractérisée en ce qu'elle comporte une partie (30) en forme de housse épousant la forme d'au
moins une partie de l'ossature rigide (10) et destinée à être enfilée sur au moins ladite partie de l'ossature,
ladite housse étant munie de moyens de liaison (34) à ladite ossature rigide.
Avantageusement, la chaussure comporte un chausson (20) solidaire de la partie en forme de housse
(30), la paroi externe du chausson constituant la paroi interne de la partie en forme de housse.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.





REVENDICATIONS
1- Chaussure du type comportant une ossature rigide (10, 110, 210, 310, 410, 510, 610, 710, 910)
constituée d'au moins une partie de semelle rigide et d'un contrefort talon solidaire de ladite semelle, et
comportant une tige au moins partiellement flexible, caractérisée en ce qu'elle comporte une partie
(30, 330, 430, 730, 930) en forme de housse épousant la forme d'au moins une partie de l'ossature rigide
(10, 110, 210, 310, 410, 510, 610, 710, 930) et destinée à être enfilée sur au moins ladite partie de
l'ossature, ladite housse étant munie de moyens de liaison (34, 35, 36, 434, 934) à ladite ossature rigide.
2- Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ossature rigide comporte également une
partie collier (13, 113, 213, 313, 413, 913) destinée à entourer la cheville de l'utilisateur et reliée au
contrefort talon (12, 112, 212, 312, 412, 912).
3- Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la liaison (14, 114, 214, 314, 414, 914) de
la partie collier au contrefort talon est flexible selon au moins certaines directions.
4- Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que la liaison de la partie collier au contrefort
talon est flexible dans la direction longitudinale de la chaussure.
5- Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que la liaison de la partie collier au contrefort
talon est flexible dans la direction transversale de la chaussure.
6- Chaussure selon les revendications 3 à 5, caractérisée en ce que la liaison (214) de la partie collier au
contrefort est articulée.
7- Chaussure selon les revendication 3 à 5, caractérisée en ce que la liaison de la partie collier au
contrefort est réalisée par des zones (14, 214, 314, 414, 914) du collier/contrefort déformables
élastiquement.
8- Chaussure selon les revendications 3 à 7, caractérisée en ce que la partie en forme de housse
comporte des parties élastiques (35) au niveau des zones de flexion de l'ossature rigide.
9- Chaussure selon les revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la partie en forme de housse est
reliée extérieurement à l'ossature rigide au niveau de la partie inférieure (17) de la semelle (11).
10- Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de liaison de la partie en
forme de housse à la partie semelle sont constitués par des moyens d'accrochage amovibles de type
auto-agrippant ou similaire (16, 34, 35, 36, 434, 934).
11- Chaussure selon les revendications 1 à 10, caractérisée en ce que des moyens de calage (340) sont
interposés entre la face interne de l'ossature rigide et la partie en forme de housse.
12- Chaussure selon les revendications 1 à 11, caractérisée en ce que la chaussure comporte un
chausson (20, 420, 920), et en ce que ce chausson (20, 420, 920) est solidaire de la partie en forme de
housse (30, 430, 930), la paroi externe du chausson constituant la paroi interne de la partie en forme de
housse.
13- Chaussure selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle est assemblée à un
châssis (40) d'un article de sport et en ce que cet assemblage réalise simultanément l'assemblage de la tige
à l'ossature rigide de la chaussure.





14- Chaussure selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle est assemblée à une
semelle ou partie de semelle et en ce que cet assemblage réalise simultanément l'assemblage de la tige à
l'ossature rigide de la chaussure.
15- Chaussure selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisée en ce qu'elle comporte différents
moyens d'assemblage à différents châssis d'articles de sport et/ou semelles de sport.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02230008 1998-02-18


CHAUSSURE DE SPORT A OSSATURE RIGIDE
La présente invention conceme une chaussure de sport et en particulier pour des sports de glisse tels
que le patin à roulettes, à roues en ligne, le patin à glace ou le snowboard, c'est-à-dire une chaussure
devant assurer à la fois des exigences contradictoires de tenue et de flexibilité de la cheville dans des
5 directions cléterminées.
Ainsi en patin, ou pour la marche, randonnée en montagne, il sera recherché une tenue de la cheville en
direction transversale et une certaine liberté de pivotement ou de flexion en direction longitudinale au moins
vers l'avant.
Dans le snowboard et dans certains types de pratique du patin à roues en ligne, au contraire, une
10 cerltaine possibilité de flexion de la cheville en direction transversale sera recherchée, alors que la flexion en
direction longitudinale sera plus limitée.
Afin de résoudre ces prob,ci"es, de telles chaussures co",poll~r,l généralement une ossature rigide,
constituée d'au moins une partie de semelle rigide ~ssociée à un contrefort talon solidaire de ladite semelle.
Selon le cas, elles comportent égalel"e"l un collier rigide destiné à entourer la cheville de l'utilisateur
15 afin de ",ai,llen;.- celle-ci en direction transversale.
Les chaussures de patin en ligne sont généldle",enl constituées sous la forme d'une coque plastique
comportant une base de coque entourant le pied et un collier articulé sur la base de coque, et d'un chausson
amovible disposé à l'intérieur de ladite coque.
Une telle ossature rigide, massive et appa~ te confère à la chaussure un aspect rigide, chaud et
20 inconfortable que l'on cherche à éviter.
Certaines chaussures connues par le US 5,437,466 sont constituées d'une tige en matériau souple,
confe~lionrlée selon les techniques connues en chaussure de sport souple et collée à l'intérieur d'une
ossature rigide externe.
L'inconvénient d'une telle construction est que l'ossature exteme reste visible et que l'assemblage par
25 collage de la tige souple à l'ossature exteme rigide est délicat et non délllonlable. La même remarque est
valable pour les chaussures de sport de type marche comportant une semelle dite "coque~.
Par ailleurs, I'ass~nlbldge d'une structure souple à une structure rigide à l'aide d'autres procédés
cl~.ssiques tels que la couture est également délicat du fait de la différence de dureté entre les matériaux.
D'autres chaussures de patin ayant l'apparenoe extérieure ~soft~, c'est-à-dire souple, sont constituées
30 d'une structure rigide et d'une tige souple reliées l'une à l'autre par un procédé dit d'injection sur tige qui
cache la structure rigide. Une telle technique est extrêmement colllplexe et coûteuse et de plus non
d6rl lol It~
Par ailleurs, la plupart des chaussures de sport connues sont chacune spécifique pour un sport donné et
ne peuvenl: pas être utilisées ou ll~n~fon"ées facilement en vue de la pratique d'un autre sport.
35 Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients ci-avant et de fournir une structure de
chaussure conciliant les avantages de l'esthétique et du confort d'une chaussure souple et les avantages de
rigidité, tenue de la cheville d'une chaus ;ure rigide.
Le but de la présente invention est également de foumir un nouveau procédé de montage et
d'assemblage d'une chaussure de sport pr~senldnl une ossature rigide qui soit plus rapide et moins coûteux

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que les procédés d'assemblage traditionnels, et qui permette une plus grande polyvalence de ladite
chaussure.
Ce but est atteint dans la chaussure selon l'invention qui est du type constituée d'au moins une partie de
semelle rigide et d'un contrefort talon solidaire de ladite semelle, ainsi que d'une tige au moins partiellement
5 flexible, par le fait qu'elle comporte une partie en forme de housse épousant la forme d'au moins une partie
de l'ossature rigide et destinée à être enfilée sur au moins ladite partie de l'ossature, ladite housse étant
munie de moyens de liaison à ladite ossature rigide démontable ou fixe.
La partie en forme de housse confère ainsi à la chaussure l'aspect souple souhaité, tout en étant
compatible avec une ossature rigide.
10 Par ailleurs une telle solution est ej(l~mement simple et peu coûteuse puisqu'elle évite tous les
problèmes de liaison parcollage ou couture et remédie aux prublè~es de liaison d'une partie souple à une
partie rigide, la fomme de housse enve'opparlle seNant elle-même de moyen de liaison.
Elle pemmet enfin une certaine standardisation des produits, ceux-ci pouvant avoir une ossature rigide
commune et un aspect extérieur totalement différent par l'utilisation de parties en forme de housse
15 d;,~érentes, ou, à l'inverse, les produits pouvant grâce à la partie en fomme de housse avoir une esthétique
ser"blab,e pour des ossatures rigides de caractéristiques différentes.
Dans tc)us les cas, les moyens de liaison de la housse à l'ossature rigide peuvent être soit d~ldchables
de façon à la rendre amovible, soit fixes, la housse n'étant alors pas amovible.L'amovlbilité de la partie en forme de housse en rend le changement très facile en cas d'usure, ou si l'on
20 souhaite modifier l'esthétique du produit.
Selon un mode de rcal;~lion particulier intéressant, la chaussure comporte un chausson flexible et ce
chausson est solidaire de la partie en forme de housse, la paroi exteme du chausson constituant alors la
paroi inteme de la partie en forme de housse.
Une telle construction pemmet de solidariser le chausson à l'ossature rigide par le biais de la partie en
25 forme de housse et permet donc de garantir une certaine fixité dudit chausson par rapport à l'ossature.
De toute façon, I'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en
évidence à l'aide de la desc,i,ulion qui suit en (~ nce au dessin schématique annexé, en illustrant à titre
d'exemple non limitatif, plusieurs modes de réalisation et dans lequel:
- la figure l est une vue de côté d'une chaussure selon l'invention en cours de mise en place de la partie
30 formant housse,
- la figure 2 est une vue similaire à la figure l montrant la mise en place de la partie formant housse sur
l'ossature rlgide,
- la figure 3 est une vue similaire awl: figures l et 2""onl,~nl l'assemblage final d'une chaussure selon
l'invention a un châssis de patin,
35 - la figure 4 est une vue de détail, en perspective montrant la liaison de la partie en forme de housse à
l'ossature rigide,
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 selon un autre mode de réalisation,
- les figures 6 et 7 sont des vues de côté montrant différents exe",ples de réalisation de l'ossature
rigide,

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- la figure 8 est une vue en perspective d'une ossature rigide revêtue d'une partie formant housse selon
un autre mode de réalisation,
- la figure 9 est une vue en coupe selon IX-IX de la figure 8,
- la figure 10 est une vue similaire à la figure 9 selon un autre mode de réalisation,
- la figure 11 est une vue de coté d'une chaussure munie d'une partie formant housse selon la figure 8.
- la figure 12 est une vue similaire à la figure 1 montrant l'arF'.~ on de l'invention à une chaussure de
marche,
- la figure 13 est une vue en coupe selon XIII-XIII de la figure 12,
- la figure 14 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'ossature rigide,
- la figure 15 est une vue similaire à la figure 14 selon un autre exemple de réalisation,
- la figure 16 est une vue en coupe selon XVI-XVI de la figure 12,
- la figure 17 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une chaussure selon un exemple d'apF' ~tion
à une chaussure de ski alpin,
- la figure 18 est une vue similaire à la figure 17 selon un autre exemple d'application,
1 5 - la figure 19 est une vue similaire à la figure 16 selon un autre mode de réalisation,
- la figure 20 est une vue de côté de la chaussure de la figure 19.
Ainsi que le montrent particulièrement les figures 1 à 3, la chaussure selon l'invention est, selon un
premier mode de rca';~lion, constituée d'une ossature rigide 10, d'un chausson souple 20 et d'une partie
formant housse 30 reliée au chausson 20.
L'ossah~re rigide 10 coi"polte une semelle rigide 11 pourvue à l'arrière d'un contreforttalon 12 également
rigide et une partie 13 en fomme de collier, destinée à entourer la cheville de l'utilisateur et reliée au contrefort
talon 12, de chaque côté, par une zone de liaison en forme de jambe 14 conçue de façon à permettre une
certaine flexion, dans la direction longitudinale, de la chaussure. Selon le type de chaussure, la semelle 11
peut n'être que partiellement rigide, par exemple pour pemmettre la marche.
Par ailleurs, le contrefort talon 12 presente au niveau de sa partie inférieure, un rebord périphérique 15
faisant saillie par rapport à la surface dudit contrefort 12.
La valeur dont le rebord 15 fait saillie par rapport à la surface du contrefort correspond sensil,le" ,ent à
l'épaisseur d'une paroi de la partie fommant housse.
Le chausson souple 20 est constitué de façon connue en soi d'une tige souple 21 assemblée par couture
et montée sur une première de montage 22.
La partie formant housse 30 est, dcms le cas présent, constituée d'une paroi souple dont le contour
corresponcl sensiblement au contour de la partie 12, 13, 14 de l'ossature à recouvrir et qui est assemblée au
chausson souple 20 par ses bords supérieurs et latéraux au moyen d'une couture 31.
Cette Fartie 30 délimite ainsi avec la paroi externe 23 du chausson une partie en forme de housse,
ouverte vers le bas et susceptible d'être enfilée sur l'ossature rigide 10.
A son extrémité inférieure la partie formant housse 30 est par ailleurs munie, de chaque côté, d'une
patte 33, pourvue de moyens d'accrochage ou de liaison 34. Dans l'exemple de réalisation représenté sur
les figures 1 à 3, ces moyens de liaison 34 sont constitués par des trous. La housse 30 peut par ailleurs

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comporter ~ans les zones avant/arrière de flexion de la cheville des zones plus souples ou élastiques 35,
ainsi que des renforts 36 dans les zones les plus exposées comme par exemple au niveau de la semelle.
L'assernblage final d'une chaussure selon l'invention est illustré sur les figures 1 à 3.
Tout d'abord, comme montré à la figure 1, la housse 30 est enfilée sur l'ossature rigide 10, jusqu'à ce
5 que le chausson 20 vienne en appui contre la face supérieure de la semelle 11. A ce moment le bord
inférieur an~ière de la housse 30 est en a ppui contre le rebord 15 du contrefort talon. Le rôle de ce rebord 15
est en fait double, à savoir constituer une butée pour le positionnement correct de la housse 30 et fomner
une surface continue avec la paroi de ladite housse. Ce rebord peut par ailleurs être dessiné de façon à
simuler une semelle de chaussure souple.
10 ll suffit ensuite de rabattre les paltes 33 sous la semelle rigide 11 et de les y fixer pour parfaire
l'assembla(3e du chausson 20 et de la housse 30 à l'ossature rigide 10.
Comme le montre la figure 4, la liaison des pattes 33 à la semelle rigide 11 peut être effectuée à l'aide
de picots 16 prévus sur la face inférieure de ladite semelle et aptes à être introduits dans des trous
associés 34 des pattes 33~
1 5 La liaison peut égalen,enl être réalisée à l'aide de moyens auto-agrippants complémentaires
respectivernent 35, 36 prévus sur les pattes 33 comme montré à la figure 5.
Dans les deux cas, ces moyens de liaison 33, 34; 35, 36 sont détachables et permettent donc un
remplacement facile de la housse en cas d'usure ou si l'on souhaite changer l'esthétique de la chaussure.
Bien évidemment, les moyens de liaison peuvent égale",e"l etre prévus fixes et non détachables si
20 I'amovibilit~ de la housse n'est pas recherchée.
Comme le montrent les figures 4 et 5, un r~"foncelllent 17 peut également être prévu au niveau de la
face inférieure de la semelle 11, de façon à recevoir et loger sans surépaisseur les pattes 33.
La chaussure ainsi terminée peut alors être assemblée à un châssis 40 de toute façon connue en soi, tel
que rivet ou encore à l'aide de vis 41 traversant la première de montage 22, la semelle 11 de l'ossature
25 rigide et se vissant dans ledit châssis, comme montré à la figure 3. L'avantage d'un tel assemblage est qu'il
ne nécessile aucun moyen d'assemblage lourd tel que le collage. Par ailleurs, l'assemblage de la chaussure
au châssis permet en même temps de parfaire l'assemblage proprement dit de la chaussure, c'est-à-dire de
l'ossature r gide de celle-ci avec la tige, et donc d'économiser une opération d'assemblage supplémentaire.
Par ailleurs, une telle construction présente l'avantage que la partie formant housse 30 assure
30 également un maintien supplén ,enl~A,. e cle la partie chausson 20 par rapport au châssis.
Les figures 6 et 7 montrent d'autres rnodes de réalisation d'une ossature rigide respectivement 100, 200.
Dans le cas de la figure 6, I'ossah~re rigide 100 est, de même que l'ossature 10, constituée d'une
semelle 111 et d'un collier 113 relié au contrefort talon 112 de la semelle 11 par deux zones de liaison
latérales en forme de jambe 114, munies chacune d'une échancrure 115 et d'une lumière curviligne 116 pour
35 favoriser la flexion en direction longitudinale dans le sens postéro-antérieur.
Selon le cas, des moyens amortissants ou résiliants peuvent être mis en place à l'intérieur desdites
échancrures et lumières 115,116, pour loumir un amortissement ou une certaine élasticité en flexion.

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Dans le cas de la figure 7, le collier 213 est constitué d'une pièce indépendante articulée en 214 sur le
contrefort talon 212. Le collier 213 se prolonge par ailleurs de chaque côté par une patte 215, fixée en 216,
sur ledit contrefort talon 212 et fournissant une énergie élastique de rappel en cas de flexion vers l'avant.
Bien entendu d'autres modes de liaison et/ou articulation, ou encore d'éneryis~lion du collier sur le
contrefort pourraient être prévus sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.
De même l'articulation du collier sur le contrefort selon un axe 214 sensible" ~ent transversal pourrait être
remplacée par une articulation selon un axe longitudinal, pour une application surf de neige par exemple, afin
que les directions de piwtement ou flexion privilégiées du collier soient transversales.
D'autres modes de sollicitation él~.~tique du collier pourraient également être envisagés.
1 0 Dans le cas de la figure 7, I'ossature rigide 200 est munie de multiples perforations 220 afin de l'alléger.
Les figures 8 à 11 illustrent encore un autre mode de réalisation dans lequel la housse 330 est
indépendante du chausson 320 et cornporte de ce fait une paroi inteme 331 et une paroi exteme 332
recouvrant 'ensemble de la partie supérieure de l'ossature rigide 310.
Dans ce cas, la paroi inteme 331 peut descendre jusqu'au niveau de la semelle, comme représenté sur
1 5 les figures '3 et 10, ou au contraire être limitée à une certaine zone de recouvrement 333 en bordure du bord
supérieur de l'ossature rigide comme reFrésenté sur la figure 8.
Le montage et la fixation d'une telle housse 330 sont exactement semblables à ce qui a été décrit
précédemrnent.
Par ailleurs, les figures 9 et 10 llustrent la possibilité d'intercaler un coussin 340 de mousse
supplémenlaire entre la paroi interne 331 de la housse 330 et l'ossature rigide 310.
Dans le cas de la figure 9, le COUSSill 340 est relié à la paroi interne 331 de la housse, par exemple à
l'aide de moyens auto-agrippants, tandis que dans le cas de la figure 10 le coussin 340 est relié à l'ossature
rigide.
Un tel coussin 340 permet d'apporter un confort et un calage supplémentaire et est de plus facilement
amovible.
Les figures 12 à 20 illustrent l'app' ~ion de la présente invention à la réalisation de chaussures de sport
de type marche ou à usage poly~alent. ,4 chaque fois les éléments similaire ou équivalents seront désignés
par les mêmes ,~ nces augmentées cle 100.
Tout d'abord, la figure 12 montre une chaussure de marche 400 constituée d'une ossature rigide 410,
d'une tige souple 420 comportant une partie housse 430 et d'une semelle externe 440.
L'ossature rigide 410 est dans le cas représenté sensiblement identique à celle montrée dans les figures
1 à 3, et est en l'occurrence constituée par une partie semelle 411, rigide, munie à l'arrière d'un contrefort
talon 412 egalement rigide, et d'une partie 413 en forme de collier destiné à entourer la cheville de
l'utilis~tellr et reliée au contrefort talon 412, de chaque côté, par une zone de liaison flexible 414 destinée à
permettre une certaine flexion en direction longitudinale de la chaussure.
Un rebord périphérique 415 est également prévu en saillie sur ledit contrefort 412.
La tige 420 est une tige souple, de pr~ nce du type montée sur forme à l'aide d'une première de
montage 422. Dans l'exemple représenté, la tige souple 420 est munie à l'avant d'un embout 421

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relativement rigide faisant corps avec la première de montage 422, et muni de pions d'assemblage 423 ainsi
que cela sera expliqué plus loin.
La partie formant housse 430 est constituée d'une paroi souple, dont le contour correspond à celui de la
partie 412, 413, 414, d'ossature à recouvrir, et qui est assemblée à la tige souple 420 par ses bords
5 supérieurs et latéraux au moyen d'une couture 431.
De mênne que précédemment, cette partie formant housse 430 est munie de chaque côté d'une patte
433 portanl les moyens d'accrochage de liaison 434 similaires à ceux déjà décrits par exemple à la figure 4.
Enfin, kl semelle externe 440, qui remplace ici le châssis des modes de réalisations précédents, est une
semelle de marche constituée en l'occurrence de deux parties avant, arrière respectivement 441 et 442.
1 O L'assemblage final a lieu de façon identique à ce qui a déjà été décrit en liaison avec les figures 1 à 11,
et est représenté de façon schématique sur les figures 13 et 16.
Tout d'abord, la housse 430 est enfilée sur l'ossature rigide 410 jusqu'à venir en appui contre le rebord
415 du contrefort, les pions 423 sont positionnés dans des trous associés de la semelle 411, puis les pattes
433 sont rabattues et fixées sous la semelle rigide de l'ossature par les moyens d'accrochage 434, et
1 5 I'assemblage est finalisé par vissage de vis 445 traversant les parties de semelle exteme 441, 442, la
semelle 411 de l'ossature rigide et la première de montage 422.
Ainsi, et de meme que précédemment, la fixation de la partie destinée à être en contact avec le sol de
la chaussure, à savoir en l'occurrence la semelle de marche 440, réalise simultanément l'assemblage de la
tige souple à l'ossature rigide et permet d'économiser une opération d'assemblage au niveau de la tige de la
20 chaussure elle-même.
Cette opération d'assemblage unique pemmet de réduire de façon drastique les coûts de fabrication.
Nol~r""er~l l'assemblage de la semelle d'usure à l'ossature rigide, sans avoir recours à un procédé de
collage, esl particulièrement avantageu)~ du fait de la différence de duretés des parties à assembler et des
temps liés au séchage de la colle.
25 On notera que la semelle de marche peut également être obtenue de moulage avec l'ossature rigide 410.
Dans ce cas la partie semelle 411 de llossature et la partie semelle de marche pourront être munies de
logements appropriés pour des vis de fixation de la première de montage 422 afin de réaliser l'assemblage
de la tige souple à l'ossature rigide 410.
Bien entendu, l'ossature rigide 410 peut être réalisée de différentes façons comme montré notamment
30 sur les figures 14 et 15.
Ainsi, clans le cas montré aux figures 14 et 15 I'ossature 510 comporte également une partie semelle
511 et une partie collier 513 reliée par une zone de liaison flexible 514 à un contrefort talon 512.
Par contre, la zone de liaison flexible 514 présente des découpes 515 et lumières 516 destinées à
augmenter la flexibilité de cette zone.
35 De même, la partie semelle 511 présente à l'avant, sensiblenlent dans la zone de l'articulation
métatarsophalangienne, une rainure d'assouplissement sensiL,ler,lent transversale 517 destinée à faciliter la
flexion de cette partie semelle lors de la marche. Cette zone avant peut également être réalisée d'autre
façon pour faciliter la flexion et être notarnment multimatière.

CA 02230008 1998-02-18


A l'arrit'ere, le contrefort talon peut etre évidé à sa partie inférieure en 518, pour permettre la mise en
place d'un rnatériau d'amortissement entre la partie semelle 511 et la semelle de marche proprement dite.
L'évidemert 518 peut être simplement periphérique comme représenté sur le dessin ou s'étendre sur toute
la partie talon, en incorporant en fait l'évidement 519.
Un éviclement supplémentaire 519 peut également être prévu dans ladite partie semelle 511 toujours
pour la prévision de moyens d'amortissement supplémentaires.
Enfin, la partie semelle 511 pourra comporter différents types de trous de fixation, en l'occurrence des
trous oblongs 520 disposés longitudinalement pour la fixation de l'ensemble à un organe de glisse tel qu'un
châssis de patin à roulettes, et deux sé~ies de trois ou quatre trous circulaires 521 pour la fixation par vis
1 O des parties de semelles de marche.
Dans ce cas particulier, la chaussure peut permettre deux usages très différents. La pratique d'un sport
de glisse par fixation d'un châssis adapte, ou la pratique de la marche, ou autre sport, par la fixation d'une
semelle de marche ou adaptée à un autre type de sport. On obtient donc ici une chaussure complètement
polyvalente.
1 5 Les figures 17 et 18 illustrent ces deux dernières alternatives.
Ainsi, la figure 17 montre une chaussure sur l'ossature 710 de laquelle on a monté, à l'aide de vis 745,
deux embouts 741, 742, de type alpin destinés à transformer celle-ci en une chaussure de ski alpin, tandis
que la figure 18 montre la même chaussure sur l'ossature 710 de laquelle est fixée, par des vis 845, une
semelle 840 de type ski de fond pour la l:ransformer en chaussure de ski de fondDans clnacun de ces cas l'ossature rigide 710 comporte à l'avant, et éventuellement à l'arrière, une
saillie périphérique 715 destinée à facilil:er l'accrochage des parties de semelle rapportées respectivement
741, 742, ~40. Dans le cas de la figure 18, la semelle 840 est d'une seule pièce et ne s'accroche que sur la
saillie avant 715, par ailleurs elle recouvre la partie housse 730.
La figure 15 représente un autre mode de réalisation où l'ossature 610 est "basse" et ne comporte pas
de partie collier, mais simplement un contrefort talon 612 s'étendant en hauteur sensiblement jusqu'au
niveau des malléoles.
Dans le cas ~plésenlé dans cette fitgure 15, qui pourrait également être appliquée à d'autres modes de
réalisation, la semelle de marche 640, en matériau antidérapant, est surmoulée sur la partie semelle 611 de
l'ossature rigide avec des profils de crarnpon adaptés
Enfin, leS figures 19 et 20 illustrent un demier mode de réalisation dans lequel la semelle de marche 940
a une fomme rei"onlanl le long des flancs de la chaussure.
Dans ce cas, la semelle 940 présente des parois latérales 941 munies à leur extrémités supérieures
d'ergots 942 destinés à se clipper dans des logements correspondants prévus sur l'ossature rigide 910.
Afin de parfaire le plaquage des parois latérales de la semelle 941 contre les flancs de la chaussure,
celle-ci seront de préférence préfommées selon un profil moins large que celui de l'ossature rigide 910.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ici à titre
d'exemples non limitatifs, mais en englobe tous les modes de réalisation équivalents.
Elle s'applique éya'e",e,ll à tout type de chaussure dans laquelle les mêmes problèmes ou des
problèmes similaires doivent être résolus.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Title Date
Forecasted Issue Date Unavailable
(22) Filed 1998-02-18
(41) Open to Public Inspection 1998-08-19
Dead Application 2002-02-18

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2001-02-19 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $300.00 1998-02-18
Registration of a document - section 124 $100.00 1999-02-16
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2000-02-18 $100.00 2000-01-04
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Representative Drawing 1998-08-31 1 7
Cover Page 1998-08-31 1 43
Claims 1998-02-18 2 77
Drawings 1998-02-18 8 173
Abstract 1998-02-18 1 17
Description 1998-02-18 7 495
Assignment 1999-02-16 2 71
Assignment 1998-02-18 3 97
Correspondence 1998-05-12 1 33
Fees 2000-01-04 1 40