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W O98/02217 1 . PCT~FR97/OllOQ
ARTIC~E DE GLISSE. NOTAMMENT PATIN A ROUES EN LIGNE
COMPORTANT UN CHASSIS A CORPS CREUX
La pr~se"le invention concen~e un article de glisse, notamment pour la pratique du patinage sur
glace ou sur sol dur, du type constitué par un châssis déterminé par des flasques latéraux inférieurs
sur lesquels sont rappol l~s le ou les organes de glisse selon qu'il s'agisse d'une lame de patinage sur
glace, ou de roues pour le patinage sur sol dur et d'une platine supérieure destinée à être solidarisée de
la semelle externe d'une chaussure d'un patineur.
L'invention se rapporte plus particulièrement à un châssis pour ce type de patin, destiné à la liaison
entre les organes de glisse, lame ou roues, et le pied de l'utilisateur, ou plus pr~cbém~l sa chaussure,
entre lesquels s'i~ ,uose ledit châssis.
Ces châssis doivent présenter des cara-,teri~ .Jes de resi;,ltl"ce mécanique importante tout en
étant le plus léger possible afin de ne pas entraîner d'efforts trop importants de la part du sportif.
Il est connu de réaliser de tels châssis par moulage de matériaux synthétiques offrant l'avantage
de pellllellle l'obtention de formes assez variées.
- C'est ainsi que ces châssis sont généralement obtenus par injection utilisant généralement un
polyamide chargé de fibres de verre qu'il soit réalisé de manière monobloc ou en deux parties.
Néanmoins, pour que ces châssis répondent à un minimum de rigidité nécess~i~e aux bonnes
performances du patin, le taux de fibres doit être de l'ordre de 30%, et de plus pour améliorer la
rigidité ils doivent posséder de nombreuses nervures de renfort.
Or, le prix de revient d'un tel élément dépend ,u,~cisé"~e"L du prix de la matière et surtout de son
taux de fibres ainsi que du nombre de nervures à réaliser, ce qui rend le moule co~"p'r,xe.
De plus, le fait que ce type de châssis soit ouvert à sa partie inférieure constitue un piège pour la
poussière et autres salissures telles que la boue par exemple, quand la pluie s'amalgame à la
poussière.
- Ce dernier inconvénient est d'autant plus important qu'il existe des nervures à la partie inférieure
du châssis, constituant autant de recoins propices à l'accumulation desdites salissures.
L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un châssis amélioré
permettant de remédier aux inconvénients ci-avant, et notamment conservant toute sa rigidité,
~nécessilanl un taux de fibres plus faible et ne néces~it~nt aucune nervure de renfort de sa partie
inférieure.
A cet effet, I'invention concerne un article de glisse notamment pour la pratique du patinage sur
glace ou sur sol dur, du type constitué par un châssis deter",i"é par des flasques latéraux sur lesquels
sont rapportés letles organes de glisse tels que lame ou roues, et d'une platine supérieure destinée à
être solidalisée de la semelle externe d'une chaussure, caractérisé en ce que le châssis est constitué
par un corps creux he""~ uement clos, tant dans le sens transversal que longitudinal, d~ isanl à
la fois les flasques latéraux, la platine supérieure et des parties d'ehll~".;t¢s Une telle construction
permet de supprimer les nervures de renfort, sans perte de rigidité, ni augmentation de poids par la
structure rigide ",onobloc et auto porteuse ainsi obtenue.
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La présente invention concerne~également les car~léri~liques qui ressortiront au cours de la
clesc,i~,lion qui va suivre et qui devront être considérées isoiément ou selon toutes leurs combinaisons
techniques pos.c.il .I*~
Cette des~ lior~ donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux cor"pren-lle cor"r"enl l'invention
peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur iesquels ~
- la figure 1 est une vue en perspective d'un article de glisse, en l'occurrence un patin à roues en
ligne, et d'une chaussure ~csociee, réalisé à partir d'un châssis selon l'invention,
- la figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un châssis selon l'invention,
- la figure 3 est une vue en coupe transversale selon la ligne lll-lll de la figure 2,
- la figure 4 est une vue en bout du châssis selon la figure 2,
- la figure 5 est une vue en coupe transversale d'un châssis selon un second mode de real;salion.
De manière à illustrer l'invention, il va être procédé à la description d'un patin à roues en ligne
constituant un exemple de réalisation. Il est bien entendu qu'un châssis selon l'invention pourra être
adapté à tout autre type d'article de glisse.
Le patin à roues en ligne 1 désigné dans son ense",' le et rep,t:s~"lt, sur la figure 1 cGmplend donc,
une chaussure 2 constituée d'une semelle externe 3 destin~e à être rendue solidaire de la platine
supérieure 4 d'un châssis 5 sur lequel sont disposées les roues 6, semelle 3 à partir de laquelle s'étend
une tige 7 recouvrant l'ensemble du pied et se pr.,lvngeanl en direction de la cheville du patineur.
La semelle 3 de la chaussure 2 est rendue solidaire du châssis 5 formant la platine supérieure
horizontale 4 sur laquelle est fixée ladite semelle 3, par l'inte""édldi,e de moyens de fixation, en
l'occurrence des vis 8 traversant la platine 4 pour se visser dans les bords latéraux de la semelle 3.
Le châssis ~ comporte également une partie inférieure g~oba'- "ent perpendiculairement à la platine
4 selon son axe longitudinal, constituée par des flasques latéraux 10 s'ett,nddr,l longitudinalement de
part et d'autre de l'axe longitudinal du patin, flasques 10 sur lesquels sont rapportées lesdites roues 6.
Les flasques latéraux 10 se prolongent respectivement à leur partie supérieure par des retours
perpendiculaires 11, chacun d'eux étant dirigé vers l'extérieur et permettant la fixation du châssis sur
la semelle 3 de la chaussure par l'intermédiaire des vis 8. Selon le mode de fixation chaussure/châssis
prévu, les retours perpendiculaires 11 pourraient être supprimés, la chaussure étant alors dil~cter"er,l
fixée sur la platine 4
Selon l'invention, le châssis 5 est constitué, comme le montre bien la figure 3, par un corps creux
A, hermétiquement clos tant dans le sens transversal que longitudinal et définissant à la fois les
flasques latéraux 10, la platine supérieure 4 et des parties de fermeture d'~xll~ll t~ 12.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps creux A de~i";ssar,l le châssis 5 est fermé à
sa partie inférieure par une enveloppe longitudinale exteme 13 destinée à l'intégration partielle du ou
des organes de glisse, en l'occurrence les roues 6.
Cette enveloppe longitudinale externe 13 fait en fait office de garde boue tout en procurant une
étanchéité du volume interne du corps creux A à la partie inférieure de celui-ci.
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En fait, I'enveloppe longitudinale externe 13 du ou des organes de glisse, en l'occurrence les roues 6,
s'inscrit à l'intérieur de la section définie par les flasques latéraux 10 et la platine supérieure 4
farmant le châssis 5.
D'une manière générale, propre à l'exemple de rc-lis~lion des figures 2 à 4 et de la variante de
realisation de la figure 5, I'enveloppe longitudinale externe 13, 13A, une section transversale en forme
dlarceau dont les exl,~l"it~s libres latél~,les 13a, 13b, respectivement 13Aa, 13Ab, sont alignées
avec les e.~ ilés libres 10a, 10b, 10Aa, 10Ab, des flasques latéraux 10, 10A, du châssis 5, 5A.
Plus particulièrement, selon l'exemple de realhalion des figures 2, 3 et 4, I'enveloppe longitudinale
externe 13 est rapportée par emboîtement à l'intérieur du corps creux A défini par les flasques
Iatéraux 10, la platine supérieure 4 et les parties d'e,~ l"it~ 12.
Cette solution pl~sellLe l'avantage de pouvoir utiliser deux ",dlières différentes, et permet donc un
choix selon des critères de rigidité préd~lel"linés.
L'assemblage de l'enveloppe longitudinale 13 par rapport aux flasques latéraux 10 sera effectué
par collage, soud~e aux ultrasons, etc.
Dans l'exemple de ré~ J~lioll de la figure 5, le châssis 5A diffère esse"lie" ment du p,~céde"l en
ce que l'enveloppe longitudinale externe 13A est obtenue de matière avec les flasques latéraux 10A,
laL platine supérieure 4A et les parties d'~xl,~",it~, pour former un ensemble "lono~loc.
Selon cet exe",r'e, ledit châssis 5A sera donc monomatière et obtenu par exemple par procédé
d'extrusion-soufflage .
Dans le cas ,~pr~se"l~ à la figure 2, au contraire, la fermeture des exl,~l,lites du corps creux A
formant le châssis 5, 5A, s'effectue à ses exl,~ulités, respectivement par deux bords retombants
avant et arrière 12 de la platine 4, 4A, contre lesquels prennent appui des zones d'e~l,e~"ile
correspondantes 14 de la partie supérieure en forme de voûte de l'enveloppe longitudinale 13, 13A.
S'agissant d'un patin à roues en ligne, des paliers 15, 15A, destinés à des axes de rotation 16, 16A,
de celles-ci sont ménagés aux ~ ",ités libres inférieures des flancs latéraux 10, 10A, du châssis 5,
5A, etlou de l'enveloppe longitudlnale 13, 13A.
S'ag;ssa,ll toujours d'un patin à roues en ligne, la partie supérieure de l'enveloppe longitudinale 13,
13A, formant voûte définit des arcs successifs 17 correspondant à des p~s~ges de roues 6.
Selon une autre caLrdc~ri~ ue de l'invention ada~ '- aux deux modes de reali-~tion qui viennent
d'être décrits, le corps creux A formé par le châssis 5, 5A, est rempli d'une mousse de matériau
synthétique tel que du polyuréthanne de manière à augmenter ses performances de rigidité et de
rés;,l~nce aux v;br~lions.
Enfin, il est à noter que la face externe de l'enveloppe 13, 13A, dirigée vers les roues 6 est
également lisse et dépourvue de nervures, et ne constitue donc pas un piège à poussière et autre
salissure