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ARTICLES JETABLES ET ABSORBANTS
"' La présente invention concerne des articles jetables et
absorbant la transpiration.
Ces articles sont plus particulièrement destinés à
absorber la transpiration d'origine animale, et peuvent
être, notamment
1U
. des tapis de selle servant à isoler la selle ou les
tapis intercalés de la sueur, et à protéger l'animal,
tel que le cheval ou le poney, des frottements de la
selle ;
. des tapis ou dossards servant à identifier les chiens
de courses ou les chevaux attelés de compétitions,
comme les chevaux de trait;
. des fourreaux de sangles pour Ies chevaux et les
chiens:
2U . des fourreaux pour pièces de harnachement diverses ;
. des housses pour éléments ou coussins amortisseurs,
placés sous la selle, et destinés à soulager le dos du
cheval monté.
. des tapis protège-reins d'entrainement, destinés à
protéger l'animal des frottements de la selle et à
couvrir ses reins en absorbant la sueur et en
l'isolant du froid ;
. des chemises anti-transpiration destinées aux animaux
pour absorber la sueur après l'effort et protéger les
animaux des courants d'air.
Traditionnellement, on isole la selle du dos du cheval
transpirant par un simple rectangle d'étoffe appelé
"torchon de selle" ou par un tapis plus épais en peau de
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mouton, en feutre, en tissu matelassé, ou bien encôre par-
une épaisse couverture de laine repliée. -
Ces tapis de selle présentent de nombreux inconvéniénts,
a_ui souvent se cumulent .
(a) des problèmes d'entretien . il faut laver fréquémment,
voire après chaque monte les tapis afin d'éliminer les
poils et la sueur qui, en séchant, risquent
d'e.ntraîner des irritations par frottements. Par
ailleurs, l'épaisseur des tapis peut rendre le
nettoyage difficile et le séchage très long.-Enfin,
cet entretien implique un coût de lavage ainsi que du
personnel mobilisé pour le faire.
(b) des problèmes d'usure . les tapis, brûlés par la sueur
s'ils ne sont uas lavés régulièrement, ou par les
détergents s'ils le sont, s'usent rapidement. Il en
résulte une perte d'efficacité des tapis, qui peuvent
être, alors, traversés par des quantités importantes
de sueur qu'un animal comme le cheval peut éliminer.
Dès lors, la selle est mouillée,- salie,--abimée, ce
problème étant en outre amplifié par les chocs et
pressions provoqués par le poids et la position du
cavalier.
(c) des problèmes d'hygiène . lors du transfert d'un tapis
utilisé sans être nettoyé d'un animal à un autre, on a
constaté ïa propagation de maladies de peau, telles
que la teigne, la galle ou autres parasites.
En conséquence .
- les animaux sont mal protégés et souvent sujets à des
blessures occasionnées par les frottements --de la
selle ;
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-3-
- il y a un risque important de propagation de maladies
de peau ,
- la selle est mal protégée de la transpiration de
l'animal qui brûle le cuir.
Pour remédier à ces inconvénients, le brevet US 3,466,852
propose un tapis de selle jetable, de structure
lamellaire, comprenant un film plastique imperméable
1U associé à une ou deux feuilles de papier gaufré, l'une de
ces feuilles de papier gaufré étant destinée à venir en
contact avec l'animal. Mais, ce tapis de selle n'est pas
satisfaisant pour les raisons qui suivent .
- le pouvoir absorbant de tels tapis est le plus souvent
insuffisant ;
- les feuilles de papier de ces tapis ont tendance à se
détériorer lorsqu'elles sont imprégnées de sueur ;
- enfin, de tels tapis manquent de souplesse et, dès
lors, ne procurent pas de confort pour le cheval.
Antërieurement déjà, un tapis de selle multicouches avait
été décrit dans le brevet US 604,567 (Mc Clain). Ce tapis
comprend, en partant de la surface en contact avec
l'animal .
. une couche extêrieure lisse ;
. une couche absorbante en éponge ;
. une couche imperméable à l'eau ;
3U . une couche faite dans une matière classique de tapis
r
de selle ;
. une couche extérieure lisse.
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Ze brevet US 4,695,496 décrit ëgalement un article
absorbant multicouches pour protéger la peau, cet article
comprenant, en partant de la surface en contact avec la
peau d'une personne ou du dos du cheval ou d'un autre
animal .
. une première couche faite avec des fibres hydrophobes
devant capter et retenir l'humidité et la
transpiration du côté de la face intërieure de cette
couche ;
1U . une membrane sexni-perméable permettant le pass~.7e de
l'humidité et de la sueur uniquement de la couche de
fibres hydrophobes vers la couche suivante ;
. cette couche suivante étant constituée d'une mousse
capable d'absorber de l'eau et d'amortir les chocs ;
. éventuellement, une couche imperméable.
Mais, cet article absorbant multicouches est complexe et
plutôt onéreux et, dès lors, il ne peut raisonnablement
pas âtre envisager de le jeter après un ou plusieurs
2U usages .
La présente invention a donc pour principal objectif
d'éliminer les inconvénients prëcitës en fournissant des
articles absorbant la transpiration qui permettent de
~.5 protéger aussi bien l'animal que les cuirs de sellerie,
ces articles devant, dès lors, retenir la sueur absorbée,
même si on exerce une pression ou une déformation
quelconque dans les conditions normales d'utilisation.
3U Egalement, un autre objectif important de l'invention est
de fournir des articles absorbant la transpiration qui
soient d'un coût suffisamment bas pour pouvoir âtre jetés ,
après un ou plusieurs usages, de manière à supprimer la
nécessité d'un entretien ainsi que les risques d'infection
35 entre animaux et à assurer une meilleure hygiène.
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_j_
Pour atteindre ces objectifs, la présente invention
propose des articles jetables et absorbant la
transpiration d'origine animale comprenant .
- une couche absorbante présentant une capacité minimale
d'absorption de 150 g/m- de sueur (sous la pression
occasionnée par le poids d'un cavalier ou sans
pression) et composée .
(i) d'une ou plusieurs substances de nature différente,
désignées sous le vocable de "superabsorbants"
(hydrorétenteurs) et d'au moins un non-tissé et/ou
au moins un matelas de fibres, de préférence des
fibres capables d'absorber la transpiration, par
exemple des fibres en cellulose ou en viscose, ce
tissu non-tissé et ce matelas de fibres permettant
la diffusion des liquides ; ou
(ii) d'une couche d'épaisseur au moins égale à 1 mm et
de grammage au moins égal à 90 g/m- constituée de
fibres absorbant la transpiration et permettant la
diffusion des liquides, de préférence des fibres en
cellulose ou en viscose, ces fibres absorbant la
2~ transpiration étant au moins partiellement liées
entre elles, de préférence thermiquement, au moyen
de fibres synthétiques thermofusibles, par exemple
des fibres en polyéthylène ou des fibres en
polypropylène, de préférence encore un mélange de
ces deux types de fibres.
et au moins une couche de renfort pour assurer la
° solidité des articles lors de leur utilisation, cette
couche de renfort pouvant être constituée d'un film ou
3~ d'une couche de non-tissé ou bien d'une couche
imperméable aux liquides.
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_6_
De préférence, les articles jètables et absorbants selon
la présente invention sont utilisés de sorte que la couche
absorbante soit en contact avec.l'animal et la couche de
renfort soit intercalée entre 1a couche absorbante -et les
S cuirs de sellerie. Une telle disposition des articles
jetables et absorbants selon la présente invention est ,,
impérative quand la couche de renfort est constituée par
une couche imperméable aux liquides.
1O L'un des constituants essentiels des articles jetables et
absorbant la transpiration selon la présente invention est
une couche absorbante. Avantageusement, la capacité
d'absorption de transpiration de cette couche est de
l'ordre de 500 g/m- de la couche absorbante ou supérieure.
I~
Conformément à un premier mode de réalisation de
l'invention, la couche absorbante est constituée d'un ou
plusieurs superabsorbants de nature différente
(hydrorétenteurs) et d'au moins un non-tissé et/ou au
20 moins un matelas de fibres, de préférence des fibres
capables d'absorber la transpiration, par exemple des
fibres en cellulose ou en viscose, ce tissu non-tissé et
ce matelas de fibres permettant la diffusion des liquides.
25 Par superabsorbant, on entend généralement des composés
constitués de chaines de polymères hydrophiles portant
généralement des charges ioniques ou des fibres végétales
qui, ajoutés dans l'eau, gonflent jusqu'à prendre la
consistance d'un gel et augmentent de volume de façon
30 importante. Ainsi, les superabsorbants peuvent gélifier de
grandes quantités de liquides généralement de l'ordre de .
à 30 fois leur volume, dans un temps relativement
court, de l'ordre de quelques minutes. Les gels ainsi
obtenus ont également la propriété de d~sorber
35 difficilement le liquide absorbé si on exerce une pression
ou une déformation raisonnable.
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A titre d'exemple de superabsorbants bien connus, pouvant
être utilisés dans le cadre de ïa présente invention, on
., peut citer des polymères ou des copolymères synthétiques
obtenus à partir de monomères vinyliques ou acryliques,
tels que les acrylates, les méthacrylates, l'acrylamide,
les sulfonates, l'oxyde d'éthylène, la vinylpyrrolidone,
etc: des dérivês naturels comme les alginates, les
carraghénanes ; des fibres végétales telles que les
1(.) sphaignes et 1'agar agar ; et les produits issus de la
modification chimique de la cellulose ou de l'amidon,
comme les carboxyméthylcelluloses réticulés et les amidons
greffés acryliques. Peuvent également convenir, des
produits superabsorbants obtenus par modification chimique
(hydrolyse alcaline ou acide, sulfonation) ou par
modification physique (thermique ou mécanique) de
polymères acryliques ou styréniques.
Dans le cadre de ce premier mode de réalisation de
l'invention, la quantité de superabsorbants est de
préférence au moins égale à 1 g/m' de l'article jetable.
De préférence, le poids de superabsorbants par unité de
surface de l'article jetable et absorbant sera au moins
égal à 2 g/m' et, de préférence encore, n'excédera pas
12 a/m'. Encore mieux, ce poids sera de l'ordre de 3 à
4 g/m-.
Selon le premier mode de réalisation de la présente
invention, les superabsorbants sont associés à au moins un
non-tissé et/ou à au moins un matelas de fibres, de
préférence des fibres capables d'absorber la
' transpiration.
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_8_
Selon une première variante de ce mode de réalisation de
l'invention, le (ou les) non-tissés) et/ou 1e (ou les)
matelas de fibres est . ,
- disposé sur une couche constituée de superabsorbants,
- et fixé, pour partie au moins, par exemple par
thermoliage ou collage, à cette -couche de
superabsorbants.
1U
Dès lors, les superabsorbants sont intercalés entre la
couche de renfort et le (ou les) non-tissés(s) et/ou le
(ou les) matelas de fibres.
Dans un tel cas de figure, les superabsorbants peuvent
être sous des formes diverses, telles que -film,
particules, ou poudre, éventuellement combinée à un
matériau particulaire naturel ou synthétique, par exemple
des fibres de polypropylène, des débris de végétaux
broyés, des matériaux synthétiques déchiquetés, de la
viscose et de la pâte à papier défibré.
Selon une variante préférée du premier mode de réalisation
de l'invention, le ou les superabsorbants sont mélangés
physiquement à au moins un tissu non-tissé et/ou un
matelas de fibres, le tissu non tissé et le matelas de
fibres permettant la diffusion des liquides comme la
transpiration. De préférence, le tissu non tissé et le
matelas de fibres sont, en outre, capables d'absorber la
transpiration. En d'autres termes, le ou les
superabsorbants sont distribués dans au moins un tissu "
non-tissé et/ou un matelas de fibres, permettant la
diffusion des liquides comme la transpiration. Egalement,
on recommande que le matelas de fibres ou le tissu non-
tissé soit réalisé dans un matériau anallergique.
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De préférence, pour ce faire, on choisit .
un matelas de fibres absorbant la transpiration et
S permettant la diffusion des liquides de préférence des
- fibres de cellulose et/ou des fibres en viscose
(telles que des feuilles de ouate de cellulose)
comprenant en outre des fibres liées entre elles au
moins partiellement, de prëférence des fibres
thermofusibles et thermoliées, ces fibres étant
préférentiellement en polyéthylène et/ou en
polypropylène. Des performances satisfaisantes ont été
atteintes avec des matelas de fibres absorbant la
transpiration, permettant la diffüsiôn des lia_uides et
dont la résistance à l'étirement est de l'ordre de
9N/50 mm ou supérieure selon la norme EDANA.
- ou au moins un tissu non-tissë permettant la diffusion
des liquides, préférentiellement en polypropylène
et/ou en viscose.
- ou bien encore, un matelas de fibres absorbant la
transpiration et permettant la diffusion des liquides
de préférence des fibres de cellulose et/ou des fibres
en viscose (telles que des feuilles de ouate de
cellulose) comprenant en outre des fibres liées entre
elles au moins partiellement, de préférence des fibres
thermofusibles et thermoliées, ces fibres étant
préférentiellement en polyëthylène et/ou en
polypropylène, ce matelas étant combiné à un tissu
non-tissé permettant la diffusion des liquides,
3U préférentiellement en polypropylène et/ou en viscose.
Dans ces conditions, l'incorporation du superabsorbant
peut se faire, par exemple en plaçant le superabsorbant
entre des feuilles de ouate de cellulose ou en
contrecollant les particules de superabsorbant à la
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feuille de ouate de cellulose ou en mélangeant le
superabsorbant avec des fibres (de viscose par exemple),
ou bien encore en le mélangeant avec des fibres (en
viscose ou en cellulose par exemple) et en distribuant ce
mélange entre des feuilles de ouate de cellulose. De ,
préférence, le ou les superabsorbants sont prévus dans le
tiers supérieur de la couche absorbante et éloigné de la
surface en contact avec l'animal.
Selon la nature chimique du matériau employé pour réaliser
le matelas de fibres ou le tissu non-tissé et selon sa
structure, le poids de ce matelas ou tissu, par unité de
surface de l'article jetable et absorbant, peut varier
dans de larges limites. Ainsi, si la couche absorbante
dans laquelle le ou les superabsorbants sont distribués se
compose d'un matelas fait de fibres, liées entre elles, de
préférence par voie thermique, en polyéthylène et en
polypropylène, ce matelas renfermant en outre des fibres
~0 de cellulose, son poids est au minimum de 80 g/m- de
l'article, de préférence au moins égal à 90 g/m-. Le poids
de matelas de fibres peut atteindre 150 g/m', voire être
supérieur En revanche, si 1a matrice absorbante dans
laquelle le ou les superabsorbants sont distribués est un
tissu non-tissé, le poids minimum de tissu non-tissé à
prévoir est de 30 g/m2 de l'article. De préférence, ce
poids sera au moins êgal à 50 g/m''. Le poids de ce tissu
non-tissé peut atteindre 75 g/m2 de l'article jetable et
absorbant, voire être supérieur.
De préférence, le superabsorbant, quand il est distribué <,
dans au moins un tissu non-tissé et/ou un matelas de
fibres, est sous forme de particules dont les dimensions -
sont avantageusement comprises entre 225 microns et 500
microns.
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Conformément à un second môde de réalisation de ia
présente invention, la couche absorbante est constituée
d'une couche d'épaisseur au moins égale à 1 mm et de
grammage au moins égal à 90 g/m- constituée de fibres
absorbant la transpiration, de préférence des fibres en
cellulose ou en viscose, ces fibres absorbant la
transpiration étant liées entre elles, au moins
partiellement. De préférence, ces fibres sont thermoliées
au moyen de fibres synthétiques thermofusibles, par
t0 exemple des fibres e~! polyéthyl.ène ou des fibres en
polypropylène, de préférence encore un mélange de ces deux
types de fibres_ En outre, cette couche absorbante ou
matelas de fibres doit permettre la diffusion des
liquides.
Avantageusement, la couche absorbante selon ce second mode
de réalisation remplit une ou plusieurs des
caractéristiques qui suivent .
(a) l'épaisseur de la couche absorbante est de
préférence supërieure à 1,4 mm, de préférence encore
de l'ordre de 1,5-2 mm, voire supérieure.
(b) le grammage de la couche absorbante est de
préférence de l'ordre de 150 g/m', voire supérieur.
De préférence, ce grammage n'excède pas 200 g/m'.
(c) la couche absorbante comprend un ou des
superabsorbants. La quantité de superabsorbants peut
être, dans ce cas, inférieure à 1 g/m-_
(d) le ou les superabsorbants peuvent être uniformément
' répartis dans le mateïas ou prévus au centre du
matelas. De préférence, ils sont prévus dans le 1/3
supérieur du matelas et éloigné de la surface en
contact avec l'animal.
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(e) la couche absorbante est constituée de préférence
d'au moins deux nappes fibreuses superposées et
liées entre elles, de préférence encore de l'ordre- _
de 3-4 nappes fibreuses liées entre elles.
(f) sur la face externe de 1a couche absorbante, -prévue
pour être mise au contact de l'animal, est prévu un
voile perméable aux liquides, de fibres synthétiques
1(J thermofusibles, de préférence en polyéthylène. La
fonction essentielle de ce voile, qui est lié
thermiquement à la couche absorbante, est
d'améliorer sa résistance au frottement.
(g) la résistance à l'étirement de la couche absorbante
est de l'ordre de 9N/50 mm ou supérieure selon la
norme EDANA.
Des performances très satisfaisantes ont été atteintes
avec un tapis de selle remplissant à la fois les
caractéristiques (a), (b). (e), (f) et (g) et comprenant,
en outre, laminé sur -la couche absorbante, un film
imperméable à l'eau, en polyéthylène, de 19 g/m2 de tapis.
Une autre caractëristique essentielle de la présente
invention réside dans la présence d'une couche de renfort
pour assurer la solidité des articles lors de leur
utilisation, en particulier pour augmenter la résistance
aux frottements des articles jetables et absorbants et,
3U ainsi, éviter leur déchirement lors d'une utilisation
normale. De préférence, la couche de renfort est
constituée par une couche imperméable aux liquides pour
isoler les cuirs de sellerie de la transpiration de
l'animal.
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La nature chimique précise de la couche imperméabïe aux
liquides n'est pas critique sous réserve qu'elle conâuise
à une couche externe imperméable aux liquides tels que la
transpiration et que cette couche conserve son caractère
d'étanchéité aux liquides lors d'un usage normal. Ainsi,
cette couche peut être faite dans un matériau
thermoplastique étanche tel qu'un caoutchouc naturel ou
synthétique ou un film continu en matériau thermoplastique
comme le polyéthylène ou le polypropylène. Cette couche
imperméable aux liquides peut se p.r.ésenter sous la forme
d'une ou plusieurs feuilles superposées en matériau
thermoplastique, au moins partiellement fixées entre
elles. Également, 1a couche imperméable peut être faite .
- dans un tissu non-tissé imperméabilisé tel qu'un tissu
non-tissé laminé constitué d'un tissu non tissé en
polypropylène sur lequel est couché du polyéthylène,
avantageusement à raison d'au moins 15 g/m- de
polyéthylène.
- ou dans un film microperforé en matériau thermo
plastique comme le polypropylène ou le polyéthylène,
ce film microperforé étant imperméable aux liquides
aqueux comme la sueur, grâce à son caractère
hydrophobe, mais perméable aux gaz pour favoriser la
ventilation des parties couvertes de l'animal.
A cet égard, pour que cette couche imperméable résiste aux
contraintes d'usage normal (telles que des frottements,
étirements, etc.), sans perte notable de ses
caractéristiques d'étanchéité, cette couche doit présenter
une résistance mécanique suffisante en traction et au
frottement (charge à la rupture), de préférence de l'ordre
de 14,1 N/inch (5,5 N/cm) ou supérieure dans le sens
machine et de l'ordre de 9,7 N/inch (3,8 N/cm) ou
supérieure dans le sens transversal, selon la norme
ASTM D.882..
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Selon la nature chimique de la couche externe imperméable
aux liquides, ainsi que sa structure, le poids minimum de
cette couche, à prévoir par unité de surface de l'article .,
jetable et absorbant, pour garantir une bonne étanchéité
vis-à-vis des liquides, peut varier dans de larges-
limites.
A titre d'exemple, si cette couche imperméable est sous la
farzr~e d'une feuille de poll~éthl~lène, ~_1. Pst souhaitable de
prévoir un poids minimum de 15 g/m' de l'article, de
prëférence compris entre 18 et 40 g/m- de l'article. De
préférence, la couche impermêable présente un aspect tissu
ou, en tout cas, est faite avec un polyéthylène mat et non
I~ glissant.
Selon une variante avantageuse de l'invention, sur la
couche externe imperméable est fixé un tissu non-tissé ou
un tissu tissé, pouvant être façonnë (par exemple gaufré).
Selon une autre variante avantageuse, la couche externe
des articles jetables et absorbants selon l'invention, qui
sera, selon 1e cas, constituée par la couche de xenfort
elle-même ou, comme évoqué ci-dessus, un tissu non-tissé
ou tissé, est .
- blanche ou colorée, et/ou
- de couleur unie ou imprimée, et/ou
- personnalisée par impression de textes et/ou de
dessins, par exemple à des fins publicitaires, et/ou
- enduite, en totalité ou partiellement, d'une fine
couche d'une substance auto-adhésive autorisant des
décollages répétés, ceci afin d'éviter le glissement
de l'article absorbant et jetable, etc.
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- l~-
Ce tissu, tissé ou non, est de prëférence en polypropylène
ou en viscose. De préférence encore, le poids minimum à~
r ce tissu par unité de surface des articles jetables et
absorbants est de 17 g/m' et, encore mieux, il n'excède
' pas 2 6 g/m' .
Pour augmenter la cohésion, ainsi que les caractéristiques
mécaniques de l'ensemble formant l'article jetable et
i0 absorbant selon la présente invention, avantageusement, on
peut prévoir de placer sur la couche absorbante un tissu
non-tissé supplémentaire. Comme ce tissu non-tissé est
destiné à venir en contact avec l'animal, on choisit un
tissu non tissé qui laisse passer la transpiration et qui
soit capable de résister aux contraintes d'un usage
normal, en particulier les frottements sur les poils.
A titre d'exemple de matériau pouvant convenir à la
fabrication de ce tissu non-tissé, on peut citer des
fibres en polypropylène ou en viscose, en polyester ou
polyéthylène, ce dernier étant obtenu par projection de
fibres continues de polyéthylène. De préférence, on
utilise des fibres naturelles en viscose ou en coton pour
éviter les problèmes d'allergies cutanées.
2~
Avantageusement, les articles jetables et absorbants selon
la présente invention peuvent également servir de support
à certains produits médicamenteux à usage vétérinaire qui
pourront ainsi diffuser favorablement, grâce à
3U l'échauffement du dos de l'animal, pénétrer de manière
cutanée et avoir un effet thérapeutique. A cet effet, on
pourra utiliser des produits de synthèse ou issus de la
' phytothërapie. Pour ce faire, on pourra imprégner .
35 - la couche absorbante, de préférence la partie de cette
couche qui sera la plus proche de la peau de l'animal;
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- ou encore mieux, si il existe, le tissu non-tissé
prévu sur la couche absorbante.
A titre d'exemple de médicaments à pénétration cutanée
pouvant être associés aux articles jetables et absorbants -
selon la présente invention, on peut citer un agent
myorelaxant (pouvant être sous la forme d'un gel), un
agent anti-inflammatoire, un agent antalgique, un agent
favorisant la circulation sanr~W .ne, ,.. Ces médicaments
peuvent également être associés aux articles jetables et
absorbants par imprégnation ou par pulvérisation de
produits pulvérulents, lyophilisés ou -liquides ou de
microcapsules ou sous toute autre forme galénique.
Selon la destination, les articles jetables et absorbants
selon la prësente invention peuvent avoir des formes très
variées. Ainsi, pour une utilisation en tant que tapis de
selle, ils peuvent avoir une forme rectangulaire, une
forme de selle et toutes les formes intermêdiaires entre
les deux formes précitées.
Également, on peut les présenter en paquets d'articles
déjà individualisés ou en rouleaux d'articles prédécoupés.
Les articles jetables et absorbants selon la présente
invention peuvent étre préparés comme suit .
- la couche absorbante, décrite ci-dessus, dans
laquelle, selon le cas, a été incorporé un ou
plusieurs superabsorbants est placée contre la couche
externe de renfort, détaillée ci-dessus,
- et le périmètre des bords est scellë par collage ou
thermoliage afin d'éviter les fuites de liquide et
donner une cohésion à l'article.
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Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes
d'exécution décrits ci-dessus, pour lesquels on pourra
prévoir d'autres variantes sans pour cela sortir du cadre
des revendications annexées.
