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MACHINE A CINTRER O~ A CAMBRER UN PROFILE, ET TETE DE
CINTRAGE POUR UNE TELLE MACHINE.
L' invention vise une machine à cintrer ou à
cambrer un profilé tel que tige, tube, barre, fil ou
analogue. Elle vise également une tête de cintrage destinée
à équiper une telle machine.
Les machines à cintrer actuelles
comprennent classiquement un bâti sur lequel sont montés
des moyens de cintrage comportant un mors de serrage et une
forme de cintrage dotés de surfaces d'appui entre
lesquelles passe, est serré puis enroulé le profile à
cintrer, lesdits moyens de cintrage étant montés sur une
tête de pliage apte à pivoter autour d'un axe coaxial avec
l'axe de la forme de cintrage. De plus, ces machlnes à
cintrer comprennent généralement une réglette de guidage
disposée en amont du mors de serrage et un élément efface-
plis disposé en amont de la forme de cintrage. Enfin, elles
comprennent des moyens de déplacement longitudinal du
profilé relativement au bâti.
L' inconvénient ma~eur de ces machines à
cintrer réside dans le fait qu'elles ne permettent
d'effectuer les cintrages des profilés que d'un seul côté,
soit vers la droite, soit vers la gauche. De plus,
l'ensemble de positionnement du mors de serrage et
l'ensemble de déplacements de la réglette génèrent un
encombrement llmitant la géométrie des pièces finales
cintrées.
En vue de pallier l'inconvénient relatif au
sens unique de cintrage, trois types principaux de machines
à cintrer existent à l'heure actuelle.
En premier lieu, une première solution
consiste c doter les machines à cintrer d'une pince
commandée numériquement adaptée pour faire tourner le
profilé autour de son axe en vue du changement du sens de
cintrage. Toutefois, de telles machines à cintrer
présentent un premier inconvénient résultant du fait que,
lors des changements du sens de centrage, les mouvements du
profilé génèrent des phénomènes dits "de coup de fouet"
-
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susceptibles notamment d'altérer la forme de la pièce
réalisée.
~ ne deuxième solution consiste à réaliser
des machlnes à cintrer dotées de moyens d'entraînement en
rotation de la tête de pliage aptes à faire tourner cette
dernière autour du profilé.
Une troisième solution consiste enfin à
réaliser des machines à cintrer dotées d'une double tête
de pliage associée à des moyens d'entraînement en rotation
permettant de faire tourner cette tête de pliage sur elle-
même. Toutefois, cette solution conduit à la réalisation de
machines à cintrer relativement complexes et donc d'un prix
de revient important.
De plus, de facon générale, et quelle que
soit la technique adaptée parmi les solutions ci-dessus
décrites, toutes les machines à cintrer actuelles
présentent deux inconvénients majeurs s'additionnant à ceux
ci-dessus évoqués. En effet, et en premier lieu, du fait de
leur conception, elles génèrent toutes un encombrement tel
qu'il limite la géométrie des pièces finales cintrées. Dans
la pratique, par exemple, de telles machines à cintrer
permettent difficilement de réaliser des pièces complexes
présentant notamment des cintrages consécutifs à 180~
formant des S. De plus, les temps de cycle de ces machines
à cintrer sont relativement importants, conduisant à une
cadence de production peu élevée.
_ Deux autres types de machines, décrites
respectivement dans les brevets FR 2.150.503 et EP 561.025,
ont été mises au point en vue de permettre un coudage dans
les deux sens.
En premier lieu, la machine décrite dans le
brevet FR 2.150.503 comporte principalement :
- un porte-mandrins cylindrique associé à
une roue dentée portant deux arbres horizontaux
équidistants de l'axe dudit porte-mandrins, chacun de ces
arbres portant un galet et reposant dans des berceaux
solidaires du bâti,
- un système chaînes/pignons actionné par
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des vérins, agencé pour coopérer avec la roue dentée de
façon à faire pivoter le porte-mandrins autour de l'axe de
l'un ou l'autre des arbres logés dans son berceau.
Une telle machine qui permet effectivement
de couder des tubes dans les deux sens présente toutefois
plusieurs inconvénients. En effet, et en premier lieu, la
vitesse de rotation du porte-mandrins n'est pas linéaire
car fonction des positions de déploiement des vérins. De ce
fait, la précision des coudages se trouve altérée et
difficilement gérable. De plus, une telle machine ne permet
pas de réaliser des opérations de cintrage, c'est-à-dire
des opérations où les tubes sont serrés puis enroulés entre
les galets, mais simplement des opérations de pliaqe.
Enfin, llensemble de pliage (porte-mandrins...) est
maintenu en porte à faux et en appui contre le bâti par le
système de chaînes/pignons associé aux vérins. De ce fait,
toute défaillance du circuit d'alimentation de ces vérins
conduisant à une baisse de pression d'alimentation de ces
derniers, peut conduire à une désolidarisation de
l'ensemble de pliage, et donc à des risques d'endommagement
de ce dernier et surtout à des risques de blessure du
personnel utilisateur.
La machine décrite dans le brevet EP 561025
comporte, quant à elle, principalement :
- un disque rotatif autour de son axe de
révolution, doté d'une rainure de guidage axiale,
- un coulisseau apte à se déplacer en
translation dans la rainure,
- deux galets à entr'axe fixe disposés
symétriquement de part et d'autre de l'axe de rotation du
disque, entre le coulisseau et une partie de bâti,
- et un double moyen d'indexage apte à
solidariser alternatiment un des galets au coulisseau et
l'autre galet à la partie fixe du bâti.
Selon ce brevet, lors de la rotation du
disque, le coulisseau est conduit à se déplacer dans la
rainure dudit disque, entraînant le pivotement du galet
solidarisé à ce coulisseau autour du galet fixe.
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Une telle machine permet elle aussi de
couder des tubes dans les deux sens, mais présente
également plusieurs inconvénients. En effet, et en premler
lieu, sa tête de cintrage est relativement encombrante
(encombrement minimal égal à quatre fois le diamètre des
galets), ce qui conduit à une limitation de la complexité
de formes pouvant être réalisées. De plus, l'entr'axe des
galets étant obligatoirement fixe, une telle machine ne
permet de réaliser que des opérations de pliage et non des
opérations de cintrage. Enfin, mécaniquement, une telle
machine est sujette à des problèmes de glissement et d'arc-
boutement du coulisseau à l'intérieur de la rainure, qui
conduisent à la nécessité d'exercer des efforts importants,
et dont peut résulter une détérioration rapide des pièces
mécaniques.
La présente invention vise à pallier
l'ensemble des inconvénients précités des machines à
cintrer ou à cambrer actuelles et a pour principal objectif
de fournir une machine de conception très simple permettant
de réaliser avec une cadence très élevée des cintrages dans
les deux sens autorisant la production de pièces de
géométrie complexe.
Un autre objectif de l'invention est de
fournir une machine à cintrer ou à cambrer dont la tête de
cintrage présente un faible encombrement et constitue une
tête interchangeable conduisant à une réduction notable des
temps de réglage.
A cet effet, l'invention vise une machine à
cintrer ou à cambrer comprenant :
- deux galets de cintrage montés sur un
chariot porte-outils et dotés de surfaces d'appui entre
lesquelles passe et est serré, puis enroulé le profilé à
clntrer,
- un bloc support du chariot porte-outils
par rapport auquel ce dernier est monté pivotant autour
d'un axe de rotation coaxial avec l'axe de l'un des galets
de cintrage, ledit bloc-support étant monté pivotant par
rapport au bâti de la machine autour d'un axe de rotation
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coaxial avec l'axe de l'autre galet de cintrage,
- des moyens d'indexage aptes à solidariser
en rotation, soit le chariot porte-outils au bloc-support,
dans un état dit de cintrage à gauche, soit le bloc-support
au bâti, dans un état dit de cintrage à droite,
- des moyens d'entraînement en rotation
aptes à faire pivoter l'ensemble chariot porte-outils/bloc-
support selon un premier sens de rotation, dans l'état de
cintrage à gauche des moyens d'indexage, et à faire pivoter
le chariot porte-outils selon un sens de rotation inverse
au premier sens de rotation, dans l'état de cintrage à
droite des moyens d'indexage.
La machine à cintrer ou à cambrer selon
l'invention permet donc de façon très aisée de cintrer dans
les deux sens un profilé, la seule opération à effectuer en
vue du changement du sens de cintrage consistant à
commander le déplacement des moyens d'indexage. Une telle
machine autorise donc des cadences de pliage très élevées,
et du falt de sa conception très simple conduisant à
l'obtention d'une tête de pliage de faible encombrement
permet de réaliser des pièces de formes complexes
présentant notamment des coudes à 180~ en forme de S.
En outre, il est à noter que dans le cas où
l'ensemble de pliage équipe une machine permettant de facon
classique de faire tourner cet ensemble autour du profilé
en vue de réaliser des pliages multidirectionnels, ce
profilé reste fixe en rotation et les risques de "coup de
fouet" sont donc limités.
Selon une autre caractéristique de
l'invention :
. le bloc-support est percé de deux
alésages traversants coaxiaux avec les axes des galets de
cintrage,
. le chariot porte-outils est porté par un
arbre de rotation s'étendant dans un des alésages du bloc-
support, et doté, vers son extrémité opposée audit chariot
porte-outils, d'un pignon d'entraînement en rotation,
. le bloc-support est relié au bâti par
.. . ..
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l'intermédiaire d'un arbre s'étendant dans le deuxième
alésage dudit bloc-support et monté dans des paliers
solidaires dudit bâti, ledit arbre étant doté d'un pignon
d'entraînement en rotation,
- les moyens d'entraînement en rotation
respectifs de l'ensemble chariot porte-outils/bloc-support
et du chariot porte-outils sont adaptés pour entraîner en
rotation les pignons des ar~res précités.
De plus, les pignons des arbres de rotation
sont préférentiellement agencés de facon à former un
engrenage, et les moyens d'entraînement en rotation
comprennent une roue dentée agencée de fa~on à engrener
avec le pignon de l'arbre de rotation du bloc-support.
Ainsi, la machine à cintrer comporte une motorisation
unique agencée pour autoriser le pliage dans les deux sens.
Selon une autre caractéristique de
l'invention, les moyens d'indexage comprennent un doigt
logé dans un alésage ménagé dans le bloc-support, et des
moyens de déplacement dudit doigt aptes à l'enclencher,
soit avec le chariot porte-outils, soit avec une pièce
solidaire du bâti.
De plus, la machine à cintrer comprend
préférentiellement deux réglettes disposées en amont des
galets de serrage et dotées de surfaces d'appui entre
lesquelles passe le profilé à cintrer, lesdites réglettes
étant associées à des moyens de déplacement longitudinal et
adaptées pour remplir alternativement une fonction
d'efface-plis ou une fonction de réglette, selon le sens de
cintrage.
En vue d'effectuer des cintrages sur de
petits rayons et/ou avec des profilés à paroi mince, les
réglettes peuvent également de façon avantageuse être
adaptées de facon à assurer un serrage des profilés. Dans
ce cas, en outre, les moyens de déplacement longitudinal de
ces réglettes sont adaptés pour imprimer un effort de
poussée apte à assurer la mise en compression du profilé
lors de la translation de ce dernier résultant du
pivotement des galets de cintrage. Cette disposition a en
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effet pour résultat de maintenir le maximum du fil du
profilé en compression et ainsi d'éviter les déformations
de ce dernier.
Selon une autre caractéristique de
l'invention la machine à cintrer comprend des moyens de
déplacement transversal des réglettes aptes à les déplacer
transversalement relativement à l'axe longitudinal du
profilé entre une position rapprochée où lesdites réglettes
assurent leur fonction d'efface-plis ou de réglette et une
position écartée où lesdites réglettes sont éloignées d'une
distance adaptée pour rester en support du profilé, ou pour
permettre le passage des moyens de déplacement du profilé.
Cette disposition permet d'assurer un
support constant du profilé directement en amont des galets
de cintrage.
De plus, lorsque les moyens de déplacement
longitudinal du profilé comprennent classiquement une pince
apte à enserrer l'extrémité arrière dudit profilé, la
machine à cintrer comprend avantageusement, en vue
d'assurer le support et le guidage de ce profilé, deux
organes de guidage et de maintien du profilé, disposés de
part et d'autre de l'axe de déplacement dudit profilé, en
amont des galets de cintrage, lesdits organes de guidage et
de maintien étant associés à des moyens élastiques aptes à
permettre leur escamotage transversal au contact de la
pince.
Par ailleurs, chaque réglette est
préférentiellement dotée d'un tenon logé dans une chape à
l'intérieur de laquelle sont disposés des moyens élastiques
agencés pour solliciter ledit tenon de facon à autoriser
des débattements de ladite réglette de part et d'autre d'un
plan passant par l'axe de déplacement longitudinal du
profilé.
Cet agencement conduit, en effet, à obtenir
un auto-centrage des réglettes relativement au profilé, et
ce, sans nécessiter un réglage précis toujours délicat à
obtenir de la position desdites réglettes.
Selon une autre caractéristique de
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l'invention : -
- les galets de cintrage comportent au
moins deux gorges superposées, chacune adaptée pour
déformer des profilés de sections différentes et/ou de
sections non circulaires, éventuellement sur des rayons
différents,
- des moyens de déplacement dits verticaux
du bloc-support sont adaptés, pour positionner ce dernier
de fa~on que l'une ou l'autre des gorges des galets de
cintrage soit disposée dans un plan coplanaire avec l'axe
de déplacement des profilés.
Cette disposition autorise, sans nécessiter
un quelconque réglage, de cintrer un profilé possédant deux
sections différentes et/ou non circulalres, ou
successivement deux profilés de sections différentes et/ou
non circulaires.
De plus, les moyens vertlcaux de
déplacement du bloc-support sont préférentiellement adaptés
pour positionner ce dernier dans une position
supplémentaire dite escamotée, où les galets de cintrage
sont disposés de façon à autoriser la rotation desdits
galets de cintrage relativement au profilé.
Le fait de pouvoir disposer le bloc-support
dans cette position basse escamotée permet de pouvoir faire
pivoter ce dernier ou le chariot porte-outils, une fois un
cintrage réalisé, tout en déplaçant simultanément le
profilé longitudinalement, et conduit donc à un gain de
temps non négligeable.
Selon une autre caractéristique de
l'invention le bloc-support est monté pivotant par rapport
aux ailes d'une pièce en forme de chape formant avec ledit
bloc-support une tête de cintrage, le bâti de ladite
machine à cintrer comportant des moyens de fixation
amovible de ladite tête de cintrage.
Ce caractère amovible de la tête de
cintrage rendu possible grâce au faible encombrement de
cette dernière permet de cintrer sur une même machine des
profilés de sections diverses sans avoir à procéder aux
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réglages délicats de l'outillage que nécessitent
d'effectuer les machines à cintrer actuelles.
De plus, les moyens de fixation amovible de
la tête de cintrage comprennent préférentiellement deux
manetons associés à des moyens de déplacement longitudinal
desdits manetons relativement au bâti de ladite machine,
adaptés pour venir plaquer l'âme de la chape de ladite tête
de cintrage contre ledit bâti, et des moyens rapides de
connexion fluidiques et électriques.
10En outre, la chape de la tête de cintrage
présente avantageusement une âme d' épaisseur fonction de
l'entraxe des pignons des arbres de rotation, adaptée pour
que le pignon de l'arbre de rotation du bloc-support
engrène avec la roue dentée solidaire du bâti.
15L'invention s'étend à une tête de cintrage
adaptée pour être montée de facon amovible sur un bâti de
machine à cintrer, comprenant :
- deux galets de cintrage montés sur un
chariot porte-outils et dotés de surfaces d'appui entre
lesquelles passe, est serré, puis enroulé le profilé à
cintrer,
- un bloc support du chariot porte-outils
par rapport auquel ce dernier est monté pivotant autour
d'un axe de rotation coaxial avec l'axe de l'un des galets
de cintrage, ledit bloc-support étant monté pivotant
autour d'un axe de rotation coaxial avec l'axe de l'autre
galet de cintrage, à l'intérieur d'une pièce en forme de
chape apte à être solidarisée de facon amovible sur le bâti
de la machine,
30- des moyens d'indexage aptes à solidariser
en rotation, soit le chariot porte-outils au bloc support,
dans un état dit de cintrage à gauche, soit le bloc-support
à la pièce en forme de chape, dans un état dit de cintrage
à droite,
35- des moyens d'entraînement en rotation
aptes à faire pivoter l'ensemble chariot porte-outils/bloc
support selon un premier sens de rotation, dans l'état de
cintrage à gauche des moyens d'indexage, et à faire pivoter
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le chariot porte-outils selon un sens de rotation inverse
au premier sens de rotation, dans l'état de cintrage à
droite des moyens d'indexage.
D'autres caractéristiques, buts et
avantages de l'invention ressortiront de la description
détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en
représentent à titre d'exemple non limitatif, un mode de
réalisation préférentiel. Sur ces dessins qui font partie
intégrante de la présente description :
10. la figure 1 est une vue en perspective
partielle d'une machine à cintrer conforme à l'invention,
. la figure 2 est une vue latérale de cette
machine à cintrer,
. la figure 3 est une coupe transversale
par un plan vertical A de la tete de cintrage de cette
machine à cintrer,
. la figure 4 est une coupe transversale
partielle par un plan vertical B, représentant une réglette
de cette machine à cintrer,
20. la figure 5 est une vue latérale
schématique de la machine à cintrer conforme à l'invention
dans sa position escamotée,
. les figures 6, 7 et 8 illustrent
schématiquement les phases successives de cintrage à gauche
d'un profilé au moyen d'une machine à cintrer conforme à
l'invention, représentées respectivement :
- en vue de dessus selon la vue C
pour les figures 6a, 6b, 6c,
- en coupe verticale par un plan D
pour les figures 7a, 7b, 7c,
- en coupe horizontale par un plan
E pour les figures 8a, 8b, 8c,
. et les figures 9a, 9b, 9c, 1Oa, 1Ob, 10c
et 11a, 11b, 11c sont des schémas correspondant aux
précédents lors du cintrage à droite d'un profilé.
La machine à cintrer représentée à titre
d'exemple aux figures 1 à 4 est adaptée pour assurer le
cintrage de tubes 1. De façon classique, elle comprend un
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bâti 2 sur lequel sont montés des moyens de cintrage
décrits ci-dessous, et une pince 3 apte à enserrer
l'extrémité arrière du tube, ladite pince étant logée à
l'intérieur d'un conduit cylindrique 4 et associée à des
moyens d'entraînement (non représentés) aptes à la déplacer
longitudinalement relativement au bâti 2.
En outre, et de façon traditionnelle, cette
machine à cintrer peut être dotée, soit de moyens
d'entraînement en rotation de la pince 3 autour de son axe
longitudinal, soit de moyens d'entraînement en rotation du
bâti 2 autour de la pince 3, et ce dans le but de réaliser
des pliages multidirectionnels.
En premier lieu, cette machine à cintrer
présente la particularité de posséder une tête de cintrage
5 adaptée pour pouvoir être fixée de façon amovible sur le
bâti 2. Cette tête de cintrage 5 comprend, en premier lieu,
deux galets de cintrage 6,7 de forme classique dotés
chacun de deux gorges superposées 8,9 permettant de
déformer des tubes 1 de diamètres différents, tels que par
exemple un tube de diamètre donné, et le même tube
recouvert d'une gaine 1a.
Ces galets de cintrage 6,7 sont portés par
un chariot porte-outils 10 constitué d'une platine 11, et
de deux mâchoires 12, 13 sur chacune desquelles est
solidarisé un desdits galets de cintrage, associées chacune
à un vérin tel que 14, apte à permettre de les déplacer
transversalement relativement à l'axe de déplacement du
tube 1.
Le chariot porte-outils 10 est lui-même
porté par un bloc-support 15 par rapport auquel il est
monté rotatif autour d'un axe coaxial avec l'axe de l'un
des galets de cintrage 6.
A cet effet, la platine 11 de ce chariot
porte-outils 10 est solidarisée sur un arbre de rotation 16
s'étendant dans un alésage traversant ménagé dans le bloc-
support 15, à l'intérieur duquel sont disposés des
roulements tels que 17. De plus, cet arbre de rotation 16
est doté d'un pignon 18 au droit de son extrémité
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inférieure.
Le bloc-support 15 est quant à lui monté à
l'intérieur d'une pièce 19 en forme de chape par rapport à
laquelle il est agencé pour pouvoir tourner autour d'un axe
de rotation coaxial avec l'axe du deuxième galet de
cintrage 7.
A cet effet, ce bloc-support 15 est doté
d'un deuxième alésage traversant à l'intérieur duquel sont
disposés des roulements tels que 20, logeant un arbre de
rotation 21 monté rotatif dans des paliers 22, 23
solidaires des ailes 19a, 19b de la pièce en forme de chape
19. De plus, cet arbre de rotation 21 est doté, au droit de
son extrémité inférieure, d'un pignon 24 agencé pour
engrener avec le pignon 18 de l'arbre de rotation 16 du
chariot porte-outils 10.
Cette tête de cintrage 5 comprend, en
outre, des moyens d'indexage aptes à solidariser, soit le
chariot porte-outils 10 avec le b~oc-support 15, soit ce
bloc-support 15 avec la pièce 19.
Tel que représenté à la figure 3, ces
moyens d'indexage comprennent un doigt 25 logé dans un
troisième alésage ménagé dans le bloc-support 15, actionné
hydrauliquement de façon à venir se loger, soit dans un
orifice 26 ménagé dans la platine 11 du chariot porte-
outils 10, soit dans un orifice 27 ménagé dans l'aile
inférieure 19a de la pièce 19.
Tel que représenté à la figure 1, les
moyens de fixation amovible de cette tête de cin'trage S sur
le bâti 2 comprennent deux vérins hydrauliques tels que 28
portant chacun un maneton 29 agencé pour venir se loger
dans une encoche 30 ménagée dans l'âme de la pièce 19, et
ainsi assurer le blocage de la tête de cintrage 5 contre le
bâti 1. De plus, des organes de connexion rapides
fluidiques et électriques (non représentés) sont prévus
pour permettre le changement de tête de cintrage 5 .
Le pivotement des galets 6, 7 de cette tête
de cintrage sont quant à eux obtenus au moyen d'une roue
dentée 31 montée sous le bâti et actionné au moyen d'un
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moteur 32 et d'une transmission par chaîne 33, ladite roue
dentée étant agencée pour engrener avec le pignon 24 de
l'arbre de rotation 21 au bloc-support 15.
Il est à noter, à cet effet, que l'entraxe
des pignons 18, 24, et donc le diamètre de ces pignons
pouvant être différent d'une tête de cintrage 5 par rapport
à une autre, l'épaisseur de l'âme de la pièce 19 de chaque
tête de cintrage est adaptée pour que le pignon 24 de
l'arbre de rotation 21 du bloc-support 15 engrène avec la
roue dentée 31.
La machine à cintrer comprend, en outre,
deux réglettes 34, 35 aptes à assurer alternativement soit
une fonction de réglette, c'est-à-dire de guidage du tube 1
avec reprise d'effort, soit une fonction d'efface-plis.
Tel que représenté à la figure 4, chacune
de ces réglettes 34, 35 comporte deux gorges superposées
36, 37 conjuguées de celles des galets de cintrage 6, 7.
Ces réglettes 34, 35 sont en outre montées
à l'intérieur d'une chape 38 et possédent à cet effet un
tenon 39 venant se loger dans cette chape 38, à laquelle il
est relié au moyen d'un axe 40 autorisant des débattements
desdites réglettes de part et d'autre d'un plan passant par
l'axe du tube 1.
De plus, des ressorts tels que 41, 42 sont
interposés entre le tenon 39 et chacune des ailes de la
chape 38, de facon à stabiliser les réglettes 34, 35.
Chacune de ces réglettes 34, 35, est, en
outre, de fa~on classique, montée sur un rail longitudinal
43 associé à un vérin 44 permettant de déplacer
longitudinalement lesdites réglettes.
De plus, ce rail est lui-même monté sur un
chariot 45 doté d'une coulisse 46 de guidage dudit rail,
chacun desdits chariots 45 étant associé à un vérin (non
représenté) apte à permettre de le déplacer
transversalement relativement à l'axe de déplacement du
tube 1.
La machine à cintrer conforme à l'invention
comporte également des organes de guidage et de maintien du
.. . . .
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tube 1 disposés de part et d'autre de l'axe de déplacement
de ce dernier, en amont des galets de cintrage 6,7.
Ces organes de guidage et de maintien
comprennent, tel que représenté à la figure 1, deux
roulettes 47, 48 portées chacune par un bras tel que 49,
s'étendant au travers d'une lumière ménagée dans le conduit
4 de guidage de la pince 3, lesdits bras étant montés
pivotants, chacun sur une patte telle que 50 solidaire
d'une bride 51 montée sur la conduite 4.
De plus, des ressorts à spirale (non vus
sur la figure 1) disposés autour de l'axe de rotation des
bras 49 et solidaires de pattes 50 et desdits bras sont
adaptés pour maintenir ces derniers, en l'absence de
sollicitation, dans une position où ils sont sensiblement
inclinés vers l'arrière par rapport au sens de déplacement
du tube 1.
Ainsi, les roulettes 47, 48 assurent le
maintien et le guidage du tube 1 lors du déplacement
longitudinal de ce dernier, mais s'escamotent
transversalement sous l'effet de la pression de la pince 3
lorsque cette dernière parvient au contact desdites
roulettes.
En dernier lieu, la tête de cintrage 5, les
vérins hydrauliques 28, et les chariots 45 porte-réglettes
34, 35, sont montés sur une structure du bâti 2 apte à
pouvoir se déplacer verticalement, en se référant aux
figures 1 et 2, et supportée par un vérin 53 adaptée pour
permettre de déplacer lesdits éléments :
- soit de facon à amener l'une ou l'autre
des gorges 8, 9 des galets de cintrage 6, 7 dans un même
plan que l'axe de déplacement longitudinal du tube 1,
- soit dans une position escamotée,
représentée à la figure 5, où la tête de cintrage 5, se
trouve dans une position escamotée par rapport au tube 1,
dans laquelle les galets de cintrage 6, 7 se trouvent en
dessous dudit tube, permettant ainsi simultanément de faire
pivoter ladite tête de cintrage tout en déplaçant
longitudinalement le tube 1.
CA 022~0362 l998-09-2~
WO 97/37785 PCT/FR97/0062l
Il est à noter qu'en vue d'autoriser les
déplacements verticaux, les pignons 18, 24 des arbres de
rotation 16, 21 de la tête de cintrage 5 présentent une
hauteur supérieure à celle de la roue dentée 31, adaptée
pour maintenir engréné le plgnon 24 avec ladite roue
dentée, quelle que soit la position verticale de ladite
tête de cintrage.
Le fonctionnement de la machine à cintrer
conforme à l'invention est explicité ci-dessous en
référence aux figures 6 à 11.
En premier lieu, en vue d'un cintrage vers
la gauche du tube 1, le doigt d'indexage 25 est disposé,
tel que représenté à la figure 6b, de façon à solidariser
en rotation le chariot porte-outils 10 et le bloc-support
15.
De plus, tel que représenté à la figure 6a,
les galets de cintrage 6, 7 et les réglettes 34, 35 sont
amenés dans leur position rapprochée où ils enserrent le
tube 1.
Le cintrage est réalisé en amenant la roue
dentée 31 à tourner selon le sens des aiguilles d'une
montre. Lors de cette rotation, cette roue dentée 31
entraîne la rotation du pignon 24 selon le sens contraire
des aiguilles d'une montre. De plus, le bloc-support 15
étant solidarisé en rotation au chariot porte-outils 10,
l'arbre de rotation 21 se trouve donc lui aussi bloqué en
rotation relativement audit bloc-support, et la rotation du
pignon 24 entraîne le pivotement de l'ensemble chariot
porte-outils 10/bloc-support 15 autour d'un axe coaxial
avec l'axe du galet de cintrage 7 (figure 7c).
Lors de ce cintrage, en outre, la réglette
34 est déplacée longitudinalement tandis que la réglette 35
fait office d'efface-plis. Enfin tel que représenté aux
figures 8a et 8b, une fois le cintrage réalisé, les galets
de cintrage 6, 7 et la réglette 34 sont écartés de façon à
libérer le tube 1, et la tête de cintrage 5 est
éventuellement escamotée avant d'être amenée à pivoter en
sens inverse, afin de permettre de déplacer
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longitudinalement le tube 1 avant le cintrage sulvant de ce
dernier.
Lors de ce pivotement inverse représenté
aux figures 9a à 9c, obtenu en amenant la roue dentée à
tourner selon le sens inverse des aiguilles d'une montre,
la réglette 34 et classiquement ramenée en arrière. Enfin,
une fois le pivotement effectué et la tête de cintrage 5
ramenée dans sa position initiale, la réglette 35 est
écartée transversalement du tube 1.
En second lieu, en vue d'un cintrage à
droite du tube 1, le doigt d'indexage 25 est disposé, tel
que représenté à la figure 1Ob, de facon à solidariser en
rotation le bloc-support 15 et la pièce 19.
De ce fait, la rotation de la roue dentée
31 conduit à faire pivoter le seul chariot porte-outils 10,
le bloc-support 15 et donc son arbre de rotation 21 étant
solidarisés en rotation à la pièce 19 (figures 11b et 11c).
Dans ce cas, en outre, la réglette 35 est
déplacée longitudinalement, tandis que la réglette 34 fait
office d'efface-plis.
Du fait de la simplicité des mouvements de
pivotement de la tête de cintrage 5, explicités ci-dessus,
les temps de cycle de cintrage obtenus avec la machine à
cintrer conforme à l'invention sont très courts, conduisant
à une cadence de production élevée. De plus, le faible
encombrement de cette tête de cintrage permet de réaliser
des pièces de géométrie complexe.