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WO 98/40278 PCT/FR98/00447
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BO¿TE D'EMBALLAGE DE SECURITE
et
PROCEDE D'OUVERTURE D'UNE TELLE BO¿TE
La présente invention concerne les boîtes d'emballage de
sécurité ne pouvant s'ouvrir que sous l'effet de manipulations
particulières qui ne s'opposent pas à la facilité d'utilisation.
De manière générale, de telles boîtes sont destinées à
contenir des produits pouvant êtres dangereux, tels que des produits
chimiques, des médicaments, des aiguilles, etc..., et dont l'accès
doit être contrôlé, notamment auprès des enfants pour éviter les
accidents.
On a déjà proposé, par exemple dans le document US-A-3 608
812, une boîte en carton dont le couvercle supérieur est muni d'un
verrou. Le verrou comporte un volet relié de façon pivotante à une
paroi du corps de la boîte, et des languettes associées au couvercle
sont destinées à coopérer avec le volet pour verrouiller de façon
réversible le couvercle dans une position fermée. Une fente est prévue
dans la ligne de pliage ie long de laquelle le volet est articulé sur
la paroi du corps, de sorte qu'en appuyant sur la paroi du corps, il
en résulte un fléchissement du volet, le désengagement des languettes
et la libération du verrou.
On connaît aussi du document US-A-3 971 505 une boîte
pourvue d'un couvercle pivotant à l'arrière du corps de la boîte et
n n fl
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ayant une paroi s'étendant vers le bas à l'avant du couvercle. Un
élément d'arrêt, replié vers le haut, est prévu sur la surface interne
de la paroi du couvercle s'étendant vers le bas, et un dispositif
d'arrêt est prévu en repliant élastiquement vers l'extérieur le haut
de la paroi antérieure de corps de la boîte. L'élément et le
dispositif d'arrêt sont construits de telle manière que le second
engage le premier pour empêcher tout mouvement lorsque le couvercle
est fermé. Une pièce de pression est prévue sur la paroi du couvercle
s'étendant vers le bas de telle manière qu'elle soit en face du
dispositif d'arrêt. Elle est définie par des découpes et une portion
de liaison entre elles sert de dispositif de scellement.
On connaît également du document DE-G-94 14 858 une boîte
du même genre que celle du document précédent, ayant deux couvercles
articulés par l'un de leurs côtés sur le corps de la boîte, le côté du
couvercle opposé à cette articulation étant muni d'un rabat replié sur
lui-même, de façon à coopérer avec une patte s'étendant à partir de la
paroi correspondante du corps de la boîte, pour former un dispositif
d'arrêt.
Bien que les boîtes connues des documents précédents
comportent un dispositif de verrouillage du couvercle, une
manipulation simple permet de les ouvrir facilement. Elles ne
présentent donc pas la sécurité attendue quant à l'accès au produit
qu'elles contiennent, et peuvent ainsi être à l'origine d'accidents.
On connait également le document US-A-3 543 995 qui décrit
un emballage cartonné pour une manutention aisée, et qui s'auto-
verrouille lors de sa fermeture. Rien n'est prévu pour une ouverture
ultérieure sauf à déchirer l'emballage.
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Le document US-A-2 928 581 décrit une boîte que l'on peut
facilement ouvrir et fermer. Une languette solidaire du couvercle
vient coopérer avec une pièce rapportée collée sur une paroi de la
boîte. Ceci constitue donc un simple frein à l'ouverture du fait de
l'absence d'un rayon de courbure de la languette, et non un
verrouillage : l'ouverture de la boîte est automatique dès lors que
l'on soulève simplement le couvercle.
Le document FR-A-2 658 482 (qui est équivalent à EP-A-0 443
930) décrit une boîte d'emballage en carton ondulé généralement
utilisée pour le conditionnement de lessives. Le problème posé dans ce
document est celui de la poignée qui ne doit pas constituer une gêne
à l'ouverture de la boîte. Ainsi, la poignée est ici fixée au
couvercle, lequel comporte des moyens d'encliquetage débrayables.
L'encliquetage est assuré par coopération des tranches respectives de
deux languettes et de deux pattes, tandis que l'ouverture est obtenue
par écartement relatif au moyen d'une pression exercée centralement
sur le couvercle.
Les documents FR-A-1 522 518 et GB-A-0 769 941 concernent
également des boîtes d'emballage dépourvues de verrouillage
sécuritaire.
La présente invention se place dans ce contexte et a pour
objet de proposer une boîte de sécurité ne pouvant s'ouvrir que sous
l'effet d'une manipulation simple, mais non immédiatement accessible
à une personne qui n'est pas familiarisée à une telle manipulation,
notamment à un enfant, cette boîte devant de plus être de fabrication
simple et peu onéreuse de façon à répondre aux impératifs de
production en grande série.
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Dans cet esprit, on a déjà proposé dans WO-A-96/22229 une
boîte d'emballage de sécurité comportant un réceptacle disposé à
l'intérieur d'une partie extérieure. Le réceptacle comporte sur
seulement l'un de ses côtés une trappe d'accès formée avec une
languette d'ouverture-fermeture. Cette boîte fonctionne parfaitement
bien, mais il est souhaitable de développer une boîte de ce type
dépourvue d'un réceptacle intérieur.
Dans ce but, selon un premier aspect, la présente invention
a pour objet une boîte d'emballage de sécurité comportant des parois
latérales et des parois d'extrémité dont au moins l'une est
susceptible d'être basculée pour permettre d'accéder au contenu de la
boîte, cette paroi d'extrémité étant articulée par un premier côté sur
une première paroi latérale, un deuxième côté de la paroi d'extrémité
opposé au premier côté étant prolongé, au-delà d'une ligne de pliage,
par une partie formant rabat et venant se placer contre la face
intérieure d'une deuxième paroi latérale opposée à la première paroi
latérale lorsque la boîte est fermée, des moyens de verrouillage étant
prévus pour maintenir le rabat en position de fermeture de la boîte.
Selon l'invention, les moyens de verrouillage sont formés
sur le rabat et sur une patte adjacente à la deuxième paroi latérale.
Selon une caractéristique de l'invention, une ligne de
pliage est formée entre la patte adjacente à la deuxième paroi
latérale et cette deuxième paroi latérale.
De façon préférentielle, la patte est collée, après pliage
à 180 degrés, sur la face intérieure de ia deuxième paroi latérale.
Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens de
verrouillage comprennent au moins une découpe non rectiligne formée
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sur la patte ou le rabat et coopérant avec une ouverture oblongue
formée dans le rabat ou la patte respectivement.
De préférence, la longueur de l'ouverture oblongue est au
5 moins égale à la distance entre les extrémités de la découpe non
rectiligne.
Selon un autre mode de réalisation avantageux, les moyens
de verrouillage comprennent au moins une découpe non rectiligne formée
sur la patte ou le rabat et coopérant avec une deuxième découpe non
rectiligne formée dans le rabat ou la patte respectivement.
De préférence, la distance entre les extrémités de la
découpe non rectiligne est sensiblement égale à la distance entre les
extrémités de la deuxième découpe non rectiligne.
Dans chacun de ces modes de réalisation, on pourra prévoir
que des soufflets latéraux attenants aux parois d'extrémité et à une
troisième ou à une quatrième paroi latérale assurent la coopération
des moyens de verrouillage pour maintenir ia boîte fermée, rendent la
boîte hermétique et permettent une relative rigidité des parois
d'extrémité.
Une telle boîte peut être réalisée par le découpage, le
pliage et le collage d'une feuille d'un seul tenant, cette feuille
pouvant, de plus, être renforcée, au moins partiellement, par une
feuille additionnelle, la feuille pouvant elle-même être réalisée dans
un matériau choisi parmi le carton et les plastiques.
Selon un deuxième aspect, l'invention a pour but un procédé
d'ouverture d'une boîte d'emballage de sécurité du type de celle
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s
décrite précédemment. Le procédé selon l'invention comprend les étapes
successives suivantes
on exerce une poussée vers l'intérieur de la boîte sur la
paroi d'extrémité formant rabat et susceptible de s'ouvrir,
- on exerce une pression sur les parois latérales parallèles
non articulées aux dites parois d'extrémité tendant à rapprocher ces
dernières l'une de l'autre, de manière à bomber les deux autres parois
latérales, et
- on exerce une traction sur un coin de la paroi d'extrémité
vers l'extérieur de la boîte.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente
invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un
exemple de réalisation donné à titre illustratif, en référence aux
dessins annexés sur lesquels:
- La Figure 1 représente une vue en plan du recto d'une feuille
destinée à former une boîte d'emballage selon la présente invention ;
- La Figure 2 représente une vue en perspective isométrique d'une
extrémité d'une boîte d'emballage réalisée avec la feuille de la
Figure 1 ;
- Les Figures 3 à 6 représentent différentes étapes de
l'ouverture d'une boîte réalisée conformément à la présente invention,
et
- La Figure 7 représente une vue en plan une variante du recto
d'une feuille destinée à former une boîte d'emballage selon la
présente invention.
Le mode de réalisation qui va être décrit se réfère, de
façon non limitative, à une boîte en carton. Bien évidemment, la
feuille utilisée pourrait également être dans un matériau plastique
connu, tel que le PVC.
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En référence maintenant à la Figure 1, on a représenté une
feuille cartonnée F, après découpage et avant assemblage, destinée à
former une boîte ou un boîtier d'emballage selon l'invention. Sur
cette Figure, les traits pleins indiquent les lignes de découpe et les
traits pointillés indiquent les lignes de pliage intérieur. Les points
de collage sont repérés par les références a, b, et c, et les points
de positionnement correspondants à ces points de collage sont repérés
par les références a', b' et c'.
La feu i 11 e F comporte une port i on centra 1 e R dest i née à
former le corps de la boîte proprement dit destiné à recevoir le
produit à emballer, et des portions d'extrémité E et E' destinées à
former les parties extrêmes du corps de la boîte et constituant le
dispositif d'ouverture de celle-ci, ces trois portions R, E et E'
étant d'un seul tenant.
La portion R comporte elle-même de façon connue une partie
10 destinée à former le fond de la boîte et une partie 12 destinée à
former le dessus de la boîte, ces deux parties étant réunies par une
partie 14 destinée à former l'un des côtés latéraux de la boîte,
l'autre côté latéral de la boîte étant formé par une partie 16
adjacente à la partie 10. Une partie 18 d'assemblage est adjacente à
la partie 12, les cinq parties 10, 12, 14, 16 et 18 étant séparées par
quatre lignes de pliage.
Les portions d'extrémité E et E' comportent chacune une
première patte, 20 et 20' respectivement, adjacente à la partie 12 et
de part et d'autre de cette dernière, et une deuxième patte, 22 et 22'
respectivement, adjacente à la fois à la partie 10 et aux parties 14
' 30 et 16, de part et d'autre de ces dernières.
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Les pattes 20 et 20' sont formées chacune avec au moins
une découpe non rectiligne 24 et 24', deux telles découpes étant
formées dans l'exemple représenté. Ces découpes peuvent avoir de
préférence une forme en arc de cercle ou d'ovale, ou former les deux
côtés d'un triangle. Ces découpes non rectilignes ont leur concavité
dirigée vers la partie centrale 12.
Pour favoriser le soulèvement naturel des découpes 24 et
24', on peut effectuer des tailles partielles 42, 42' de la ligne de
pliage séparant la patte 20, 20' respectivement, de ia partie 12 sur
des zones qui ne sont pas directement en regard de ces découpes 24,
24'.
Comme représenté sur les Figures, les découpes 24, 24'
sont, de préférence mais non nécessairement, prolongées par des
évidements 40, 40' pour éviter les problèmes de surépaisseur en
position de fermeture et favoriser encore le soulèvement des découpes,
la partie opposée à chaque découpe étant arrondie pour éviter, en
outre, tout blocage éventuel des pattes 28, 28' lors de la poussée à
l'ouverture.
Les pattes 22 et 22' sont formées chacune avec une partie
intermédiaire 26, 26', chacune étant prolongée par un rabat 28, 28'
d'une largeur légèrement inférieure à celle de la partie 10 pour
favoriser les opérations d'ouverture et de fermeture de la boîte.
Chaque rabat 28, 28' comporte au moins un évidement 30, 30' possédant
chacun au moins un bord 32, 32', ce bord étant destiné à coopérer avec
la découpe non rectiligne 24, 24'. Ces bords 32, 32' peuvent être
rectilignes, ou affecter la forme d'un arc de cercle ou d'un ovale,
comme on l'a représenté sur les Figures 1 et 2, ou former les deux
côtés d'un triangle. Ces bords 32, 32' ont une longueur au moins égale
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à la distance entre les deux extrémités des découpes non rectilignes
24 et 24'.
Bien évidemment, les évidements 30 et 30' présentent une
dimension légèrement supérieure à celle des découpes 24, 24'.
Enfin, on pourra prévoir des parties 34 et 34A, adjacentes
à la fois à la partie intermédiaire 26 et aux côtés latéraux 16 et 14
respectivement, de même que des parties 34' et 34A', adjacentes à la
fois à la partie intermédiaire 26' et aux côtés latéraux 16 et 14
respectivement.
De façon avantageuse, on pourra prévoir que les points de
collage a et b des pattes 20 et 20', et/ou les points de
positionnement a' et b' du dessus 12 soient préencollées, de façon
que le collage puisse être obtenu par une simple pression de l'un de
ces points sur le point correspondant.
Avant la mise en forme de la boîte, on peut plier les
pattes 20 et 20' de 180 degrés autour des lignes de pliage 36 et 36'
les séparant de la partie 12 de façon à les coller sur cette partie 12
par l'intermédiaire de la colle disposée entre les zones a et a' d'une
part, et b et b' d'autre part. Cette opération peut également être
effectuée après le formage du corps de la boîte qui va maintenant être
décrit.
Le corps de la boîte est formé en pliant à angle droit par
rapport au fond 10 les côtés 14 et 16, puis en pliant à angle droit
par rapport au côté 14 le dessus 12. La partie d'assemblage 18 est
- 30 alors pliée à son tour à angle droit par rapport au dessus 12, de
façon à pouvoir être collée sur le côté 16, par l' intermédiaire de
colle disposée entre les zones c et c'.
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On obtient ainsi selon l'invention une boîte d'emballage
de sécurité, dont une extrémité a été représentée en perspective
isométrique sur la Figure 2, avant l'opération de fermeture.
5
La boîte selon la présente invention est alors prête à être
utilisée. En effet, il suffit alors de plier le rabat 28' par exemple
à angle droit par rapport à la partie intermédiaire 26', autour de ia
ligne de pliage 38', puis de plier la partie intermédiaire 26' à angle
10 droit par rapport au fond 10 pour faire pénétrer le rabat 28' à
l'intérieur de la boîte. Une pression supplémentaire sur la partie
intermédiaire 26' amène le bord convexe des découpes 24' au delà du
bord 32' des ouvertures 30'. En relâchant cette pression
supplémentaire, le bord convexe 24' pénètre dans l'ouverture 30', et
assure ainsi un verrouillage du rabat 28' en position fermée. Les
soufflets 34, 34', 35, 35' favorisent, en outre, l'enclenchement par
un effet ressort du au pliage.
La même opération est alors répétée pour le rabat 28, après
avoir au préalable disposé dans la boîte le produit à emballer,
accompagné éventuellement d'une notice d'utilisation ou de mise en
garde ou de posologie dans le cas d'un médicament.
D'après les explications qui précèdent, on aura compris
que l'ouverture spontanée ou accidentelle de la boîte n'est pas
possible. En effet, lorsque la boîte est fermée, et que, par exemple,
ie rabat 28' est disposé à l'intérieur de la boîte, la partie
intermédiaire 26' étant perpendiculaire à la fois au fond 10 et au
dessus 12, les bords convexes des découpes 24' se trouvent à
l'intérieur des ouvertures 30', et maintiennent ainsi le rabat 28' à
l'intérieur de la boîte. De plus, les bords 35 et 35' des parties 34
et 34A, 34' et 34A' jouent un rôle de ressort, en maintenant le rabat
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28' à proximité immédiate de la face intérieure du dessus 12, assurant
ainsi le verrouillage de la boîte.
On voit donc bien qu'une ouverture de la boîte par un
simple appui sur l'un des côtés de la boîte n'est pas non plus
possible. En effet, si un utilisateur appuie sur le côté 12, le fait
que les bords convexes des découpes 24' se trouvent à l'intérieur des
ouvertures 30', combiné à l'action des bords 35' des parties 34' et
34A' empêche qu'un utilisateur non averti exerce une traction sur la
partie intermédiaire 26' pour ouvrir la boîte.
Pour ouvrir la boîte selon la présente invention, il faut
par contre effectuer les manoeuvres simples, mais non immédiatement
accessibles pour un utilisateur non initié, tel qu'un enfant, et
représentées schématiquement sur les Figures 3 à 6.
L'utilisateur doit en premier lieu exercer une poussée sur
par exemple la partie intermédiaire 26, vers l'intérieur de la boîte,
comme on l'a représenté sur la Figure 3. Cette opération a pour
résultat de faire sortir, dans une direction parallèle au plan du
dessus 12, les bords convexes des découpes 24 hors des ouvertures 30.
L'utilisateur doit alors exercer une pression sur les côtés
latéraux 14 et 16, tendant à rapprocher ces derniers l'un de l'autre,
comme on l'a représenté sur la Figure 4 et à bomber légèrement les
deux autres côtés 10, 12. Cette opération a pour résultat d'éloigner,
dans une direction perpendiculaire au plan du dessus 12, les bords
convexes des découpes 24' des ouvertures 30' , et en même temps des
bords 35' des parties 34' et 34A'.
- 30
L'utilisateur peut alors exercer une traction sur le coin
' 38 entre le rabat 28 et la partie intermédiaire 26, comme on l'a
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représenté sur la Figure 5, pour déplier cette dernière et ainsi
ouvrir la boîte pour avoir accès à son contenu, comme on l'a
représenté sur la Figure 6.
Les parties 34, 34A, 34' et 34A' jouent également le rôle
de soufflets rendant l'ensemble de la boîte hermétique en empêchant
tout accès au contenu de cette boîte, et iis permettent également une
relative rigidité des parties intermédiaires 26 et 26', rendant ainsi
plus difficiles les manoeuvres non autorisées d'ouverture de la boîte.
Lorsque l'utilisateur désire refermer la boîte, il replace
le produit dans la boîte, puis il lui suffit d'introduire le rabat 28
dans la boîte, de façon à ce que les bords convexes des découpes 24
reviennent coopérer avec les ouvertures 30 pour verrouiller le rabat
28 en position de fermeture.
On pourra avantageusement prévoir qu'une mince feuille de
plastique soit collée à la feuille cartonnée F, pour éviter le
déchirement du carton lors d'une utilisation répétée de la boîte. En
outre, une telle mince feuille de plastique collée à recouvrement de
la ligne de pliage 42, 42' et des découpes 24, 24' permet de favoriser
encore le soulèvement de ces découpes et de renforcer la résistance de
celles-ci au déchirement.
On a donc bien réalisé une boîte de sécurité qui ne peut
s'ouvrir que par l'application d'une pression sur un côté
intermédiaire de la boîte, suivie d'une compression des côtés latéraux
de cette boîte adjacents à ce côté intermédiaire, et d'une traction
sur ce côté intermédiaire. Toute autre manipulation ne permet pas
d'ouvrir la boîte, ce qui interdit l'accès au contenu de la boîte aux
enfants et aux personnes non familiarisées à la manipulation de la
boîte selon l'invention. Une telle boîte est donc particulièrement
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bien adaptée à l'emballage de produits pouvant être dangereux, tels
que des produits chimiques, des médicaments, des épingles, des
punaises, des allumettes, etc...
En outre, la boîte selon l'invention présente une meilleure
résistance à l'écrasement que ies boîtes classiques. Cette rigidité
relative des flancs permet à la boîte de conserver sa forme et, par
suite, participe à la fonction principale de sécurité.
Enfin, une telle boîte peut être refermée, mais sans
l'avantage de la sécurité, si elle a été ouverte par arrachage.
On a représenté sur la Figure 7 une variante de réalisation
de la feuille de la Figure 1. Sur cette Figure 7, les éléments
identiques ou équivalents à ceux de la Figure 1 portent les mêmes
numéros de référence, éventuellement augmentés d'une centaine. On voit
sur cette Figure que les ouvertures 30 ont été remplacées par des
découpes 130, également non rectilignes.
Ces découpes 130 non rectilignes ont leur concavité
inversée par rapport à celle des découpes non rectilignes 24
correspondantes de façon à assurer leur parfaite coopération. Dans ce
but, on réalisera de préférence les découpes non rectilignes 24 et les
découpes non rectilignes 130 de telle façon que la distance entre
leurs extrémités soit sensiblement égale. On pourra également prévoir
de former un pli 132 entre les extrémités de ces découpes 130, de
façon à ce que le bord convexe de ces découpes puisse être légèrement
éloigné du bord concave et ainsi coopérer plus efficacement avec la
découpe non rectiligne 24.
La mise en oeuvre de cette variante est identique à celle
qui a été exposée plus haut. La différence principale réside dans le
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fait que le verrouillage en position fermée est obtenu par
l'interpénétration des bords concaves des découpes non rectilignes 130
et 24. Les manoeuvres nécessaires pour l'ouverture de la boîte
réalisée avec la feuille de la Figure 7 sont identiques à celles qui
ont été décrites en relation avec la boîte obtenue avec la feuille de
la Figure 1.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de
réalisation qui ont été décrits, mais elle est susceptible au
contraire de recevoir de nombreuses modifications qui apparaîtront à
l'homme du métier.
C'est ainsi, par exemple, que la largeur, la longueur et la
hauteur de la boîte pourront être choisies librement en fonction du
produit particulier que l'on désire emballer. C'est ainsi également
qu'on pourra prévoir que la boîte n'ait qu'un seul rabat susceptible
d'être équipé d'un système de verrouillage selon la présente
invention.
De même, ce rabat pourra être formé avec une ou plus de
deux ouvertures, coopérant avec une ou plus de deux découpes dans la
patte correspondante. On pourra également prévoir que les découpes
soient formées sur le rabat, tandis que les ouvertures seront formées
sur la patte repliée sous la face intérieure du dessus.
De même, la boite selon l'invention peut être prévue avec
les ouvertures alternées, c'est à dire opposées inversées, ou avec les
pattes 20 et 22 disposées tête-bêche, comme on l'a représenté sur la
Figure 7.
On pourra également prévoir de renforcer les pattes 20
et/ou les rabats 28 sur lesquels sont formés les moyens de
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verrouillage, en les doublant d'une contre-patte ou d'un contre-rabat,
obtenu dans la même feuille, ainsi qu'on l'a représenté en pointillés
sur la Figure 7. Ces renforts, situés dans le prolongement des pattes
ou des rabats 28, pourront avantageusement être préencollés pour
5 faciliter leur fixation sur les pattes 20 ou les rabats 28, après
pliage le long des lignes 150.
Par ailleurs, il semble inutile de répéter les étapes
successives du procédé précité d'ouverture d'une boite d'emballage de
10 sécurité, procédé que l'homme du métier aura compris, étant entendu
que ce procédé peut être mis en oeuvre avec une boîte d'une
réalisation sensiblement différente que celle de la boîte qui vient
d'être décrite.
