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CARTE A PUCE AVEC COMPTEUR, NOTAMMENT COMPTEUR D'UNITö OU DE
GRATIFICATIONS, ET PROCÉDÉ DE MISE EN OEUVRE.
L'invention a pour objet une carte puce avec un
compteur notamment un compteur d'unit ou de
gratifications. Elle a galement pour objet un procd
de mise en oeuvre d'une telle carte puce. Cette carte
puce est ddie au moins une application.
L'invention est galement applicable dans le cas o la
carte puce est du type multi-applications: quand elle
peut servir son porteur obtenir des services
provenant de prestataires de services diffrents
lU (location de voitures, distribution de boissons,
consultation de bases de donnes). L'invention a pour
objet de faciliter la diffusion commerciale des biens
ou des services vendus et dont le paiement est
effectu, ou accompagn, par la prsentation de telles
cartes puce. Une application est l'ensemble des
instructions et actions excutes tant par un
microprocesseur de la carte que par celui d'un lecteur
de la carte, ou encore par les priphriques qui lui
sont fonctionnellement relis et qui mnent la
dlivrance d'un bien ou d'un service.
I1 est connu, notamment dans la demande de brevet
europen EP-A-0 311 495, une carte puce munie d'un
registre ou d'un compteur pour enregistrer l'tat d'un
crdit disponible pour le paiement avec la carte
puce. I1 est en outre enseign dans ce document de
calculer des gratifications qui sont proportionnelles
au produit du crdit disponible dans la carte par la
dure pendant laquelle ce crdit a t inutilis. I1
est connu depuis d'autres systmes de gratifications o
.
des points sont
attribus comme gratification au
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porteur de la carte, pas nécessairement d'une manière
proportionnelle à un crédit résiduel. Les points sont
comptabilisés dans la carte. L'état de la technique
connaît donc des cartes à puce munies de différents
compteurs: par exemple, un compteur de crédits
renseignant sur les unités de paiement disponibles,
et/ou un compteur de gratifications comptant les points
attribués à la carte à puce. quand le porteur décide
d'acquérir des biens ou services conditionnës par un
décompte de points, les points consommés sont déduits
dans son compteur de gratifications.
Le dëveloppement commercial nécessite de connaître
la clientèle. quand on connaît sa clientèle il est plus
facile de lui faire des offres promotionnelles. Les
17 offres promotionnelles représentent un certain coût
pour un prestataire de services ou un vendeur de biens.
Il convient de faire ces offres aux meilleurs clients,
ou à des clients choisis. En effet si les offres sont
faites d'une manière aléatoire, à quiconque, la
2U fidélisation de la clientèle ne sera pas aussi réussie
que si elle s'adressait de préférence à certains
clients, triés sur la base de critères nombreux et
précis. Hormis le compte des points disponibles dans le
compteur de gratifications, il n'est pas actuellement
2~ possible de connaître suffisamment précisément le
comportement d'un client vis-à-vis de l'achat des biens
ou des services proposés par un vendeur pour faire des
études de marketing et déterminer avec précision le
profil de ce client.
30 L'invention a pour objet de remédier à ce problème
en proposant, dans le système d'exploitation des cartes
à puces, soit sous forme matérielle, soit sous forme
logicielle, la création de un ou plusieurs compteurs
auxiliaires dont les cumuls vont prendre en compte les
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évolutions du compteur de crédit, et/ou du compteur de
gratifications, et/ou de certains compteurs
auxiliaires, et/ou mème l'occurrence de certains
sous-programmes du programme de l'application. En
S variante, les compteurs d'une application sont même
modifiés en fonction d'une autre application.
I1 devient possible alors, par exemple, de savoir
si un client qui dispose d'un nombre donné de points de
gratification dans son compteur de gratifications est
l0 un client qui achète peu (dans ce cas le solde de son
compteur de gratifications correspond à un solde
constitué depuis le dëbut de l'existence de sa carte),
ou au contraire à un client qui bénéficie souvent des
offres promotionnelles. Auquel cas, pour~un même solde,
1> il a profité de beaucoup d'offres de services au cours
desquels des points ont été décomptés de son compteur
de gratifications.
L'invention a donc pour objet une carte à puce à
microprocesseur munie d'un programme pour exécuter une
20 première application, et d'au moins un premier
compteur, caractérisëe en ce qu'elle comporte au moins
' un compteur auxiliaire dont le contenu est modifié par
une action sur ce premier compteur ou par le décompte
d'actions du programme d'application.
2~ L'invention a également pour objet un procédé
pour mettre en oeuvre un compteur de gratifications
dans une carte â puce comportant au moins un bloc
compteur, chaque bloc compteur comportant un compteur
de gratifications et au moins un compteur auxiliaire
30 caractêrisé en ce qu'il comporte des étapes consistant
à
- pour chaque compteur de gratifications, définir
au moins un compteur auxiliaire associé dont le contenu
est apte à être modifié par une action sur le compteur
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de gratifications correspondant, ou par le décompte
d'actions d'un programme d'application;
- définir des règles de modification du contenu
dudit compteur auxiliaire en fonction de ladite action
ou dudit décompte;
- modifier le contenu dudit compteur auxiliaire
en fonction de chaque action sur un compteur de
gratification associé et/ou en fonction de chaque
dêcompte d'actions d'un programme d'application.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de
la description qui suit et à l'examen des figures qui
l'accompagnent. Celles-ci ne >ont données qu'à titre
indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les
figures montrent:
1S - Figure 1: la représentation schëmatique d'une
carte à puce munie d'un dispositif de suivi statistique
conforme à l'invention;
- Figures 2a à 2d: des étapes essentielles de
constitution de compteurs auxiliaires logiciels
conformes à l'invention;
- Figure 3: une généralisation de la définition des
compteurs auxiliaires selon l'invention.
La figure 1 montre une reprësentation schëmatique
d'une carte 1 à puce munie d'un dispositif de suivi
?S statistique selon l'invention. La carte 1 à puce
représentée comporte, dans la puce ëlectronique (un
circuit intégré électronique), un microprocesseur 2 en
relation avec une mémoire programme 3 par
l'intermédiaire d'un bus 4. Ce système comporte d'une
manière connue une mémoire de données 5 et une
interface 6 d'échanges avec le monde extérieur, un
lecteur non représenté. Dans l'exemple reprësenté
l'interface 6 comporte un connecteur électrique relié
au bus 4. I1 peut cependant s'agir pour l'interface 6
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d'une connexion de type hertzien, infrarouge ou autre.
~ La carte à puce 1 comporte, de préférence mais non
nécessairement, un compteur 7 de crëdits pour contenir
- une information relative à des unités de consommation
disponibles avec la carte. Par exemple les crëdits
peuvent être des unitês de consommation téléphonique
dans le cas où la carte 1 est destinée à assurer de
tels services. Les unités peuvent également être
exprimées sous forme monétaire si la carte 1 est un
porte-monnaie électronique.
La carte 1 peut comporter selon l'invention un
compteur e pour compter des gratifications, par exemple
du type de celles évoquées ci-dessus. Ces
gratifications prennent la forme de points enregistrés
17 sous forme binaire dans le compteur ô. Les compteurs 7
et 8 sont reliés par le bus 4 au microprocesseur 2.
La carte à puce de l'invention comporte au moins un
de ces deux compteurs 7 ou e. Éventuellement, elle les
comporte tous les deux. ou même, elle en comporte
plusieurs d'au moins un de ces types pour comptabiliser
des unités ou des gratifications de types différents.
Selon les caractëristiques essentielles de
l'invention le système d'exploitation de la carte
comporte également au moins un autre compteur,
2~ auxiliaire, 9 dont le contenu est modifié par une
action sur le compteur 7 de crédits, sur le compteur 8
de gratifications, ou même par l'exêcution d'une
instruction contenue dans le programme d'application
mémorisé dans la mémoire 3. Le compteur auxiliaire 9
décompte dans ce dernier cas le nombre d'exêcutions de
ces instructions, et s'incrémente d'une unité à chaque
fois. On appelle bloc compteur un ou plusieurs
compteurs auxiliaires associés â un compteur de '
gratification et ou à un compteur d'unités dans une
__ _
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application.
Dans le cas ou la carte comporte plusieurs
compteurs de gratification, l'intérêt est de pouvoir
modifier le contenu d'un compteur auxiliaire, non
seulement en fonction du contenu d'un premier compteur
de gratifications associé à une application, mais
également en fonction d'un autre compteur de
gratifications, associé à une autre application. Par
exemple on créé alors des liens entre plusieurs blocs
compteurs (compteur de gratifications + compteurs
auxiliaires associés) pour des applications de
dêveloppement commercial conjoint dites "co branding"
dans la littérature anglo-saxonne.
Un tel développement commercial conjoint se produit
par exemple lorsqu'un nombre x de points de fidélité
comptabilisés dans un compteur de gratifications pour
une application de consommation de carburant produisent
y points dans un compteur de gratifications pour une
application de consommation dans une chaîne de
restaurants. Dans ce cas, le compteur de gratification
de la deuxième application peut ètre considéré comme un
compteur auxiliaire (au sens de l'invention) de la
première application.
Dans l'exemple représenté, le compteur auxiliaire
comporte quatre sous-compteurs: 10 à 13. Les compteurs
10 à 13 représentent respectivement un compteur de
visites, un compteur de cumul de gratifications, un
compteur de cumul de rédemptions et un compteur de
cumul de services. Le compteur 10 de visites
comptabilise le nombre de fois où le compteur 7 a été
réduit: il compte le nombre des achats. Le compteur 11
de gratifications compte le cumul des points acquis,
sans se préoccuper de leur éventuelle déduction. Le
compteur 12 de cumul de rëdemptions compte, au choix,
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les points de gratifications consommës, ou le nombre de
. promotions souscrites, ou même les deux (dans ce cas il
est double). Le compteur 13 de cumul de services compte
le nombre des utilisations d'un service particulier.
Ces compteurs 10-13 peuvent être rêalisés sous une
forme matérielle. Dans un exemple, ils seront reliés
par des connexions de commande 14 â 17 à l'organe dont
ces compteurs sont chargés de surveiller l'évolution.
On sait réaliser par des circuits de filtrage
l'ëlaboration d'un signal qui viendrait s'additionner
dans les compteurs 10 à 13 à chaque sollicitation
correspondante. Par ea:emple, le compteur 7 de crédits
est défalqué lors de la consommation des unités de
consommation. Une opération de verrouillage du compteur
1> 7, â l'issue de la déduction des unités consommées,
peut donc faire apparaître des potentiels particuliers
sur certaines bornes de ce compteur 7. I1 suffit alors,
avec un circuit de filtrage de type décodeur,
d'introduire le signal résultant de ce verrouillage
dans le circuit de comptage correspondant (ici le sous-
compteur de visites l0).
De préférence cependant, on préfère organiser les
compteurs auxiliaires l0-13 sous une forme logicielle.
Les figures 2a à 2d montrent le principe de réalisation
de compteurs logiciels prêférés de l'invention. I1 est
par ailleurs possible de réaliser également le compteur
7 de crédits et le compteur ô de gratifications sous
une forme logicielle. Dans ce cas, ces compteurs
comportent d'une part un registre non volatile qui peut
être représenté schématiquement par les références 7,8
et 10 à 13 sur la figure 1, et d'autre part par un
ensemble d'instructions présentes dans le programme
' mémorisé dans la mémoire 3. Dans ce cas, les compteurs
10-13 peuvent être du type boulier enregistré en
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S
mëmoire non volatile.
Le compteur 10 de visites, figure 2a, peut par
exemple comporter dans sa réalisation logicielle une
opération de test lô mesurant l'évolution du compteur 7
7 de crédits. Soit le compteur 7 de crédits n'a pas été
réduit soit il l'a été. S'il a été réduit, ceci
signifie que le client a consommé des unités de
consommation au cours d'une visite chez le fournisseur
de biens ou de services. Dans ce cas, indëpendamment
des gratifications qui pourraient lui étre accordées et
qui correspondraient éventuellement à une proportion de
la somme achetée (des unités de consommation
dépensées), on va comptabiliser sa visite en augmentant
d'une unité le compteur de visite 10. On modifie le
contenu du registre 10 pour y ajouter une unité. Ceci
est effectué à l'étape 19 dans le cas où le test 13
montre que le compteur de crédits a été diminué.
Pour réaliser le test lô, il suffit, dans un
exemple, au début de la transaction avec la carte à
?0 puce de mémoriser dans un des registres du
microprocesseur l'état du compteur de crédits et de le
comparer, avant la fin de l'opération (par exemple au
moment du verrouillage), à l'état de ce compteur de
crédits après la transaction. Ainsi, si la transaction
n'a pas pu s'exécuter (montant des crédits insuffisant,
indisponibilité de la prestation ou encore prestation
gratuite), le compteur de crédits à l'issue présentera
la même solde que celui qu'il présentait au début. Dans
le cas contraire, avant de libérer la carte, le lecteur
provoque l'incrëmentation du compteur 10 par
l'opération 19. S'il n'y a pas de compteur de crédits,
on peut tout simplement comptabiliser le nombre de fois
où la carte est introduite dans un lecteur.
Dans un autre cas, figure 2b, on regardera si le
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compteur de gratifications a été augmenté dans une
étape 20. Le cas échéant, dans une étape 21, on
incrémentera le compteur 21 de cumul de gratifications.
Dans ce cas, l'incrëmentation sera de une ou de n
S unités selon qu'on voudra connaître le nombre total des
gratifications acquises, ou simplement le nombre de
fois où elles ont été acquises. Au besoin il y a méme
deux compteurs 11 pour surveiller ces deux solutions.
Dans un troisième cas, figure 2c, au cours d'un
test 22 on regardera si, au contraire, le compteur 8 de
gratifications a été réduit. Si c'est le cas au cours
d'une opération 23 on augmenter~~ le compteur 12 de
cumul de rédemptions, d'une unité ou de n unités, ici
aussi selon le choix retenu. Les compteûrs 10 à 12, de
préférence, ne peuvent évoluer que dans un sens.
D'une manière plus gênérale encore, figure 2d, dans
un test 24 on cherchera à savoir si une instruction
particulière provenant du programme mémorisé dans la
mémoire 3 a été mise en oeuvre. On regardera en
2U particulier si. un service donné, conditionné par cette
instruction, a été utilisé. Un service peut ètre par
exemple une consultation d'un état de compte, une
consultation d'un catalogue de produits offerts par le
prestataire de services, ou autres. Du seul fait que
l'instruction relative à ce service aura été lancée, on
incrémentera par une opération 25 le compteur 13 de
cumul de services d'une unité. Le test 24 peut par
ailleurs être remplacé par un complément de
l'instruction lancée et surveillée. En effet cette
instruction, qui a pour effet de mettre à la
disposition du porteur de la carte à puce un bien ou un
service particulier, comporte un code instruction qui
peut être complété par un code instruction
complémentaire. Ce complément de code instruction peut,
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une fois entré dans le registre d'instructions du
microprocesseur 2, provoquer l'incrémentation du
compteur 13. Ce complément de code instruction
correspond à cette instruction complémentaire 25. Dans
S ce cas il n'y a pas à proprement parler de test mais
plutôt un fonctionnement obligatoire automatique.
Il est possible d'organiser la surveillance des
mouvements des compteurs 7 et 3 de la même façon sans
avoir à pratiquer les tests 13, 20 et 22. Dans ce cas,
10 le système d'exploitation de la puce de la carte 1
comporte de préférence les codes instructions
correspondants.
L'état des compteurs 10 à 13 peut aussi étre stocké
dans un registre particulier, par exemple un registre
1~ 26 de la mémoire 5. De cette façon, à chaque fois que
la carte 1 est mise en relation avec un lecteur, ce
dernier prend connaissance du profil de consommation du
porteur de la carte par lecture préalable de ce
registre 26. Ce lecteur peut offrir à ce porteur des
services particuliers ou des promotions. I1 est par
ailleurs possible de comptabiliser le nombre de fois où
le porteur de la carte a été sollicité par des
promotions, et le nombre de fois où il les a saisi. On
aménagera dans ces conditions des compteurs
particuliers dans la carte.
Dans le cas des développements commerciaux
conjoints, avec au moins deux applications, on réalise
dans une carte au moins un bloc compteur affecté à une
première application. Selon un des schémas des figures
2a à 2d, on incrémente alors de 1 ou n unitës l'un des
compteurs de l'autre application (par exemple le
compteur de gratifications) quand un compteur de la
première application (compteur d'unités, de
gratifications, de visites, de cumul de gratifications,
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de cumul de rédemptions ou de cumul de services) est
sollicité. Ceci peut être réalisé avec un circuit
spécial. De préférence, quand on met en oeuvre la
première application, on peut le réaliser avec une
séquence d'instructions du programme de l'autre
application (un sous programme de cette autre
application) lancée par le programme de cette premiëre
application. Plutôt que de modifier le compteur de
gratifications de l'autre application, on peut bien
entendu aussi modifier tout autre de ses compteurs
auxiliaires, voire même le compteur d'unités de cette
autre application.
Cette manière de faire induit la nécessité, avec
l'invention, de pouvoir créer clans la carte à puce
1> d'autres compteurs auxiliaires. Dans ce cas le
fonctionnement de ces compteurs ne sera pas figé par le
système d'exploitation. Dans ce but, figure 3, on
montre comment le programme contenu dans la mémoire 3
permet de mettre en oeuvre un sous-programme de
définition des compteurs auxiliaires par une
paramétrisation adëquate.
La mise en oeuvre de cette paramétrisation
nécessite de préférence un protocole de reconnaissance
qui l' autorise. Un échange de code secret et de mot de
2~ passe particuliers entre le lecteur et la carte permet
par exemple une telle reconnaissance. De tels
protocoles sont connus dans l'état de la technique.
Une fois que la paramétrisation est autorisée, le
programme de paramétrisation demande par une étape 27 à
l'opêrateur la désignation du nom, du label, du
compteur auxiliaire. Ce nom de compteur peut ètre l'un
de ceux déjà proposés ci-dessus ou un nouveau nom
imaginé par l'opérateur. Le nouveau nom imaginé peut
correspondre, en clair, à une opération promotionnelle
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envisagée. Puis, le programme, au cours d'une étape 28,
permet de désigner quel est l'élément surveillê par le
compteur auxiliaire qu'on vient de créer. Comme indiquê
ci-dessus l'élément surveillé peut être le compteur de
gratifications, le compteur de crédits ou bien
l'adresse d'une instruction contenue dans le programme
mëmorisé dans la mémoire 3. Le compteur surveillé peut
être également un autre compteur auxiliaire qui vient
d'être créé par une paramétrisation précédente ou un
compteur d'une autre application. De cette façon, on
créë si on le veut un lien entre les compteurs
auxiliaires.
Au cours d'une opération 29 suivante, les
conditions d'incrémentation seront définies. Soit
17 l'incrémentation est définie temporellement (par
exemple elle est mensuelle), soit elle se produit tous
les 10 évènements ou plus généralement tous les n
événements surveillés. Dans ce cas, un compteur
intermédiaire compte 10 ou n évènements surveillés
?0 intermédiaires avant de comptabiliser une unité dans le
compteur auxiliaire concerné. Les conditions
d'incrëmentation des compteurs auxiliaires peuvent
également être liés à la nature des biens ou services
achetés. Par exemple on peut décider de compter trois
25 unités de compteur auxiliaire pour des achats
supérieurs à 100 unités de consommation et une unité du
compteur auxiliaire pour les achats inférieurs à cette
valeur. Les conditions d'incrémentation peuvent donc
être des scénarios déjà préparés dans le programme de
30 la mémoire 3. Elles peuvent aussi correspondre à des
sous programmes téléchargés par le lecteur dans le
mémoire 3.
De préférence, les compteurs auxiliaires sont
protégés. Ils ne sont pas accessibles directement par
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le lecteur en modification. Ils ne sont accessibles par
lui qu'en lecture. Eventuellement, on peut prévoir
qu'ils sont accessibles par ce lecteur pour une
- réinitialisation du fichier compteur 9 global. Au
moment de la mise à jour des compteurs, on pourra
prëvoir de récupérer de l'espace mémoire, notamment
dans la mémoire 5, en effaçant des registres ou
fichiers compteurs qui ne sont plus utiles. Par
exemple, on pourra décider d'effacer des compteurs
auxiliaires dans l'ordre chronologique inverse de leur
constitution, ou effacer des compteurs auxiliaires
désignés.
Le fichier compteur 9 est protégé par des
conditions d'accès spécifiques pour chaque application.
I1 peut s'agir de fonctions système ou de fonctions
applicatives. Les conditions d'accès peuvent prendre
plusieurs valeurs: accès libre, bloqué, autorisé sous
présentation de codes confidentiels, par autorisation
externe préalable, etc... De préférence, le système
d'exploitation de la carte, ou du lecteur, est capable
de produire une ou des signatures afin de valider les
modifications réalisées sur le ou les compteurs
auxiliaires. Ces signatures peuvent incorporer la date
courante de transaction.
Un label peut être attribué à un compteur
auxiliaire. Ceci permet d'identifier une promotion
particuliêre qui se déroule dans le temps sur une
certaine période (par exemple une année). I1 est ainsi
possible d'identifier par la suite les promotions
périmées, et éventuellement de récupérer les points
correspondants pour les attribuer à un nouveau
comptage. Ainsi un fournisseur pourra munir ses
lecteurs d'un micro-programme accomplissant d'une
manière spécifique les instructions 27, 28, 29 de la
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figure 3 pour créer, dans chacune des cartes qui sont
introduites dans ce lecteur, un compteur spécifique
approprié à une promotion particulière. Dans ce cas
chaque compteur 10 à 13 créé comportera de préférence
des indications de date de début de la création et, le
cas échéant, de date de fin de la promotion.
Au moment d'une mise â jour, on peut se contenter
de changer le nom, le label du compteur, de façon à
reporter sur une nouvelle opération promotionnelle les
points déjà acquis pour une autre opération. on peut
modifier les dates des compteurs, par exemple, pour
proroger une autre opération.
Le label en pratique est mémorisé dans la mémoire 9
à une table de correspondance renseignant d'une part
I> sur les labels et d'autre part sur les adresses, dans
la mémoire 9, où sont situés les registres 10 à 13 qui
représentent les compteurs associés à ces labels.
