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Patent 2290134 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2290134
(54) English Title: METHOD FOR MAKING AN AEROSOL HOUSING WITH THREADED NECK
(54) French Title: PROCEDE POUR REALISER UN BOITIER AEROSOL A COL FILETE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • B65D 1/02 (2006.01)
  • B21D 51/26 (2006.01)
  • B65D 41/02 (2006.01)
  • B65D 41/08 (2006.01)
(72) Inventors :
  • FLECHEUX, FRANCK (France)
  • SCHNEIDER, BERNARD (France)
  • GRANGER, JACQUES (France)
(73) Owners :
  • CEBAL S.A. (France)
(71) Applicants :
  • CEBAL S.A. (France)
(74) Agent: SWABEY OGILVY RENAULT
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 1999-02-23
(87) Open to Public Inspection: 1999-09-02
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR1999/000399
(87) International Publication Number: WO1999/043558
(85) National Entry: 1999-10-15

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
98/02571 France 1998-02-26

Abstracts

English Abstract

The invention concerns a method for making a metal housing (1) provided with a threaded neck for fixing any type of detachable head comprising at least the following steps: a) producing a housing with a base and a cylindrical or forming wall; b) forming a neck (4) on the housing open end; c) using a ring (5), provided with a central bore (52) and a threading (54) on its external surface (55), and fitting said ring (5) by its central bore (52) around the neck (4) formed in the preceding step; d) plastic swelling of said neck (4), the diameter of the neck (4) external surface (42) being brought to a value greater then the value of the ring (5) central bore (52) internal diameter at rest.


French Abstract




Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
destiné à fixer tout type de tête amovible comprenant au moins les étapes
suivantes: a) réalisation d'un boîtier ayant un fond et une paroi cylindrique
ou de forme; b) mise en forme d'un col (4) sur l'extrémité ouverte du boîtier;
c) utilisation d'une bague (5), munie d'un alésage central (52) et d'un
filetage (54) sur sa surface extérieure (55), et emmanchement de ladite bague
(5) par son alésage central (52) autour du col (4) formé à l'étape précédente;
d) gonflement plastique dudit col (4), le diamètre de la surface extérieure
(42) du col (4) étant porté à une valeur supérieure à la valeur diamètre
intérieur de l'alésage central (52) de la bague (5) au repos.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



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REVENDICATIONS
1. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
destiné à fixer tout type de tête amovible comprenant au moins les étapes
suivantes:
a) réalisation d'un boîtier ayant un fond et une paroi cylindrique ou de
forme,
b) mise en forme d'un col (4) sur l'extrémité ouverte du boîtier.
c) utilisation d'une bague (5), munie d'un alésage central (52) et d'un
filetage (54) sur sa surface extérieure (55), et emmanchement de ladite
bague (5) par son alésage central (52) autour du col (4) formé à l'étape
précédente;
et caractérisé en ce qu'il est complété par l'étape suivante:
d) gonflement plastique dudit col (4), le diamètre de la surface extérieure
(42) du col (4) étant porté à une valeur supérieure à la valeur du diamètre
intérieur de l'alésage central (52) de la bague (5) au repos.
2. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
selon
la revendication 1, caractérisé en ce que ledit gonflement plastique du col
(4) correspond à un incrément de déformation plastique au moins égal à
2% au niveau de la paroi interne du col.
3. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
selon
la revendication 1, caractérisé en ce qu'on réalise un épaulement (41) sur
le col (4), destiné à servir de butée à la fin de l'emmanchement de la
bague (5) sur le col (4) effectué à l'étape c)
4. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
selon
la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise une bague (5) en matière
plastique.



-17-
5. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
selon
la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise une bague (5) d'une
hauteur telle qu'en fin d'emmanchement de ladite bague sur le col (4),
une partie (48) dudit col (4) dépasse de la bague (5) et en ce qu'on
complète les étapes précédentes du procédé par un roulage de ladite
portion (48) dépassant la bague (5), permettant de réaliser un bord roulé (6)
6. Procédé de fabrication d'un boîtier métallique (1) muni d'un col fileté
selon
la revendication 5, caractérisé en ce qu'il est complété par une étape
finale de lissage du bord routé (6).
7. Récipient avec boîtier métallique (1) muni d'un col (4) et destiné à être
solidarisé avec tout type de tête amovible, ladite tête amovible étant
munie de moyens de solidarisation, caractérisé en ce qu'il comporte une
bague (5) munie de moyens de solidarisation (54) complémentaires de
ceux de la tête, ladite bague adhérant sur le col (4) du boîtier métallique
(1) avec une liaison suffisamment forte pour résister au couple de
désolidarisation de la tête amovible.
8. Récipient avec boîtier métallique (1) muni d'un col (4) solidarisé par
vissage
avec une tête amovible, caractérisé en ce que ledit récipient est muni de
moyens de garantie d'inviolabilité.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



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WO 99/43558 PCTIFR99/00399
PROCEDE POUR REALISER UN BOITIER AEROSOL A COL FILETE
DOMAINE TECHNIQUE
L'invention concerne un procédé de fabrication de boîtes métalliques, en
s acier à bas carbone ou en alliage d'aluminium, réalisées par emboutissage
profond, emboutissage - étirage, ou par extrusion, dont la paroi interne est
recouverte d'un revêtement protecteur et qui sont munies d'un col fileté
destiné à fixer tout type de tête amovible, par exemple des têtes
distributrices
de sprays aérosols, de type éco-recharge mais apte également à la fixation
~o d'une capsule de fermeture.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Suivant la pratique courante, telle que celle décrite dans GB 1 445 758, on
is réalise, à partir de pièces rondes et plates en acier à bas carbone ou en
alliage d'aluminium, par emboutissage profond, emboutissage-étirage de flans
ou extrusion arrière (filage par choc) de pions des boîtes possédant un fond
et
une paroi cylindrique. Une fois formées, ces boîtes sont en général vernies
sur
leur paroi intérieure, peintes et/ou vernies sur leur paroi extérieure.
L'extrémité
20 ouverte de la boîte est ensuite mise en forme d'un col cylindrique de plus
faible diamètre, subissant ainsi une forte déformation plastique par rétreint.
Pour des raisons pratiques d'application au rouleau ou au pistolet, il est
avantageux de déposer la peinture ou le vernis sur la paroi cylindrique, avant
2s d'avoir effectué le rétreint. Le vernissage de la paroi interne est
nécessaire pour
toutes sortes d'applications, de façon à éviter le contact du métal nu avec le
contenu de la boîte. La surface métallique doit en effet être bien protégée
pendant toute la durée d'utilisation de la boîte et il est important que le
vernis
intérieur recouvre cette surface de manière intégrale et continue. On a
3o développé dans l'art antérieur des peintures et des vernis capables de
subir fe
rétreint sans dommages.


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Etant donné que le métal employé, acier à bas carbone ou alliage
d'aluminium, est un matériau d'emballage peu onéreux et facile à recycler, il
a semblé avantageux de développer des récipients sur lesquels pourraient
s être vissées des têtes distributrices de sprays aérosols ou encore des
couvercles, comme c'est le cas pour des flacons en verre ou en matière
plastique. Le récipient peut être par exemple vendu plein et simplement
recouvert d'une capsule vissée. L'utilisateur visse et dévisse selon son
besoin la
tête distributrice, destinée à un usage multiple. Le récipient peut être
ensuite
io rempli à nouveau, ou encore jeté par le consommateur avec d'autres déchets
et conduit au recyclage.
Pour obtenir de tels récipients métalliques, aptes au principe de I"'éco-
rechargé', il faut pouvoir réaliser un filetage, par exemple sur le col du
is récipient, destiné à participer à la fixation de tout type de tête. II est
nécessaire
que la réalisation de ce filetage n'endommage pas la couche de vernis
décrite précédemment, qui a déjà subi le fort rétreint destiné à la mise en
forme du col et qui doit toujours conserver ses propriétés protectrices.
2o La réalisation du filetage est effectuée en général jusqu'à présent à
l'aide d'un
outillage interne à empreinte hélicôidale, jouant essentiellement un rôle
d'appui et de moule de conformation, et d'un outillage externe agissant
comme une ou plusieurs molettes. La demande de brevet européen EP 0 510
291 (NUSSBAUM) décrit un procédé de réalisation de filetage amélioré, où le(s)
2s filets) est(sont) mis en forme à l'aide d'un outillage interne et d'un
outillage
externe, la mise en rotation de chacun d'entre eux étant pilotée de façon
coordonnée et de telle sorte qu'un glissement soit effectué entre la matière
du
col et chaque outillage. Ainsi, on évite que le métal du col s'accumule et se
plie en amont de l'outillage externe de filetage et se trouve repoussé dans le
so sens d'avancement de l'outillage.


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Le col est ensuite découpé sur le même dispositif, c'est-à-dire sans que le
récipient ait été démonté, en laissant une surface nue sur le buvarrt
entourant
l'orifice, c'est-à-dire non protégée, ni exempte de bavures.
s PROBLEME POSE
Même si un certain glissement est assuré entre les outillages et le matériau
du
col, il n'est pas possible d'éviter que le vernis sursisse un nouver
endommagement. On observe ainsi des microcraquelures sur le vernis au
ro niveau du filetage, tant du côté extérieur que du côté intérieur de la
paroi du
col. Ces craquelures rendent le boîtier plus sensible à la corrosion par le
produit conditionné.
De plus, le boîtier ainsi obtenu ne permet pas de placer la tête distributrice
de
rs façon précise par rapport au buvant et à l'épaule. On ne peut pas bien
contrôler le positionnement des têtes et ceci a des conséquences néfastes
tant sur l'étanchéité de l'assemblage que sur son aspect esthétique.
OBJET DE L'INVENTION
Le procédé selon l'invention est un procédé de fabrication d'un boîtier
métallique comprenant au moins les étapes suivantes:
a) réalisation, par exemple par emboutissage profond, emboutissage - étirage,
filage ou filage-étirage, d'un boîtier ayant un fond et une paroi cylindrique
ou
zs de forme, étape éventuellement suivie par un dépôt de peinture ou de vernis
au moins sur la surface interne de la paroi cylindrique, suivi d'un traitement
de
recuit du vernis;
b) rétreint destiné à réaliser un col sur l'extrémité ouverte du boîtier,
étape
éventuellement suivie d'une décôupe perpendiculaire à l'axe du boîtier de
l'extrémité ouverte du col;


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c~ utilisation d'une bague, munie d'un alésage central et d'un filetage sur sa
surface extérieure, et enfilage de ladite bague par son alésage central autour
du col formé à l'étape précédente, opération que nous appellerons par la
suite "emmanchement";
s et caractérisé en ce qu'if est complété par l'étape suivante:
dj gonflement plastique dudit col, le diamètre extérieur du col étant porté à
une valeur supérieure à la valeur du diamètre intérieur de l'alésage central
de
la bague~au repos.
~o Le procédé se caractérise par ('emploi d'une bague, par exemple moulée en
matière plastique (mais il pourrait également être en toute autre matière: en
métal, usiné ou matricé, etc...), de forme globalement torique, avec une paroi
interne cylindrique, que nous appellerons par la suite alésage central et une
surface extérieure cylindrique munie d'un filetage. L'alésage central a un
is diamètre légèrement supérieur au diamètre extérieur du col qui vient d'être
formé sur le boîtier, de façon à ce que l'emmanchement de la bague puisse
se faire librement.
Le filetage réalisé sur la surface extérieure de la bague est un filetage de
2o préférence standard, par exemple à section triangulaire ou trapézoïdale,
plus
apte au positionnement précis de la tête de distributeur par rapport au
boîtier
métallique. En effet, le filet obtenu dans l'art antérieur, c'est-à-dire
directement
par moletage sur le col était arrondi et de ce fait peu précis. De plus, le
moletage n'étant plus nécessaire pour réaliser le filetage, il n'y a pas
zs d'endommagement supplémentaire du vernis au niveau de la surface interne
du col du boîtier.
Enfin le choix d'une bague en matière plastique, associée à une tête
distributrice dont la jupe de fixation est également en matière plastique,
assure
3o de meilleures conditions d'étanchéité à la fixation par vissage de ladite
tête
distributrice.


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Une première extrémité de la bague est amenée au regard du col du boîtier
qui a été obtenu par rétreint au cours de l'étape précédente b) puis ledit col
est introduit à l'intérieur de l'alésage central de ladite bague. II s'agit
d'un
s mouvement relatif: cette opération d'emmanchement peut également se
faire en déplaçant la bague et en maintenant immobile le boîtier. Dans un tel
cas, on peut réaliser cette étape, comme la précédente et les suivantes, au
cours d'une même phase de serrage du boîtier, c'est-à-dire que ces opérations
peuvent être effectuées sur une même machine, les boîtes étant montées sur
ro une table circulaire tournante dont la rotation pas à pas les amène
successivement en face d'outils différents, adaptés à chacune de ces étapes
et montés eux-mêmes sur une plaque porte-outils circulaire. Un dispositif de
ce
type a déjà été décrit, par exemple dans FR 1 434 177 (LECHNER).
rs Comme on cherche un positionnement précis des têtes à fixer sur le boîtier,
il
est souhaitable de placer la bague de façon précise sur le col et d'aménager
un système de butée qui assure un bon positionnement en fin
d'emmanchement. On peut aménager la forme de l'extrémité première de la
bague de façon à ce qu'elle épouse, en creux, l'épaule du boîtier. On peut
2o également, de préférence, aménager un petit épaulement sur le col, situé. à
une certaine distance du buvant du col. Cette distance peut être très précise
lorsque la réalisation de l'épaulement est effectuée conjointement à la
découpe optionnelle de l'extrémité du col de l'étape b). La bague possède
également une surface qui arrive en butée au contact de l'épaulement
2s aménagé sur le col. Cette surface est par exemple obtenue en réalisant un
épaulement dans l'alésage central. L'épaulement réalisé sur le col doit être
suffisamment "haut" (hauteur radiale) pour qu'il serve de butée à la surface
correspondante de la bague au cours de sa mise en place, c'est-à-dire avant
le gonflement du col.


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Par ce système de butée agissant en fin d'emmanchement de la bague, on
contrôle la hauteur du col qui sort de l'alésage central. Il est avantageux,
au
cours d'une étape ultérieure, de rouler vers l'extérieur cette partie qui
dépasse
la bague de façon à ce qu'elle le piège et empêche tout mouvement axial
s de recul. La hauteur de dépassement est donc choisie de telle sorte qu'elle
permette de réaliser un bord routé, par exemple par tamponnage. Elle
dépend du diamètre extérieur de la bague plastique et du diamètre intérieur
du col.
ro Une fois la bague emmanchée et maintenue en butée contre le col, on réalise
par exemple par tamponnage, un gonflement du col et de la bague qui
l'entoure, le gonflement de col se faisant dans le domaine des déformations
plastiques, c'est-à-dire irréversibles, le diamètre final, après retour
élastique,
étant légèrement supérieur au diamètre de l'alésage central de la bague au
rs repos, c'est-à-dire dans l'état initial libre de toute contrainte
mécanique.
Le gonflement du col est de préférence réalisé sur toute sa longueur, de façon
à obtenir ia surface de contact la plus grande possible entre le col et la
bague
après gonflement.
En effectuant une telle déformation et en s'assurant que l'effet du retour
élastique de l'alësage central de la bogue est supérieur à celui du retour
élastique du col, ce qui est facilement assuré lorsque la bague est en matière
plastique, on obtient une liaison forte entre la bague et le col, sur toute
leur
2s surface de contact. La force de la liaison entre bague et col dépend de
l'ampleur du gonflement et de l'étendue de leur surface de contact.
L'ampleur du gonflement est limitée par la ductilité du matériau du col. La
surface de contact, dépendant au premier ordre de conditions purement
géométriques, est un paramètre plus facile à contrôler.


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Le gonflement consiste à déformer plastiquement par expansion un métal qui
a déjà subi une forte déformation au cours de la mise en forme de la boîte
cylindrique (déformation d'autant plus forte que l'on se trouve à proximité du
bord fibre de la boîte) puis un fort rétreint. Le métal est de ce fait dans un
état
s très écroui, caractérisé par de fortes caractéristiques mécaniques mais une
ductilité résiduelle faible.
La demanderesse a constaté avec surprise que cette ductilité résiduelle était
en fait plus importante que prévue, en raison du chemin de déformation
io particulier imposé au métal: un rétreint puis une expansion
circonférentiels, les
axes principaux de déformation restant à tout moment parrallèles aux
directions axiale, radiale et orthoradiaie. Toutefois, bien que le métal se
révèle
en fait plus ductile que prévu, il est souhaitable de viser un décalage entre
diamètre de l'alésage de la bague et ie diamètre initial du col formé à
l'étape
~s b) suffisamment important pour faciliter l'emmanchement de la bague sur le
col mais suffisamment faible pour éviter que le gonflement ne conduise à une
striction, voire à une rupture du métal.
La valeur limite à ne pas dépasser est fonction de la nature du métal et de la
2o géométrie du boîtier à obtenir et peut être déterminée expérimentalement à
l'aide d'essais de simulation reproduisant sur ie métal considéré les
conditions
thermo-mécaniques des différentes étapes du procédé de mise en forme
considéré. De préférence, on effectuera un gonflement tel qu'il se traduit par
un incrément de déformation plastique supérieur à 2% au niveau de la paroi
2s interne du col. La limite supérieure de cet incrément de déformation
plastique
varie en fonction de la ductilité de l'alliage choisi, dont l'état écroui par
rétreint
se révèle être favorable à une bonne ductilité en expansion circonférentielle.
Dans notre exemple, correspondant à une géométrie particulière de boîtier en
so alliage 1O50A (diamètre interne du col de l'ordre de 15 mm), le jeu entre
alésage de la bague et col reste voisin du dixième de millimètre et le
diamètre


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_g_
interne du col est augmenté après gonflement de 0,3 mm environ, ce qui
correspond à un incrément de déformation plastique de 2% environ au niveau
de la paroi interne du col.
s A l'issue du gonflement, nous obtenons donc une liaison forte sur toute la
surface de contact entre le col et l'alésage de la bague. Cette liaison est
quantifiable en mesurant le couple de desserrage nécessaire pour
désolidariser la bague du col, que nous appellerons par la suite couple de
glissement. On constate dans notre exemple que le couple de glissement
~o dépasse 20 Nm, c'est-à-dire qu'if est largement supérieur aux couples
nécessaires pour visser et dévisser la tête amovible. Pour estimer l'ordre de
grandeur de ces derniers, on peut se référer à la norme NF H 35103 relative
aux
bagues de verrerie.
~s Le procédé est avantageusement suivi des étapes suivantes:
e) roulage, par exemple par tamponnage, de l'extrémité du col.
f) lissage, consistant à déplacer une molette en appui sur le buvant du col
formé par le roulage de l'étope précédente et destiné à améliorer l'état de
surface de la couche de vernis
Le bord est roulé de préférence vers l'extérieur, car il permet dans ce cas de
bloquer axialement la bague, en empêchant tout mouvement axial de retrait.
Toutefois, la fonction du bord roulé est avant tout d'améliorer l'étanchéité
de
l'assemblage, car ü forme un buvant recouvert de vernis et arrondi, c'est-à-
dire
2s de forme torique à section circulaire, beaucoup plus apte à l'étonchéité
que
le buvant brut de découpe, non recouvert, plat et non systématiquement
exempt de bavures de l'art antérieur. De plus, cette géométrie écarte tout
risque de contact du produit conditionné avec la tranche de métal
éventuellement non protégée par un vernis.


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La couche vernie subit certes au cours du roulage un nouvel
endommagement qui se traduit par un état de surface perturbé, traversé
d'aspérités et de micro-craquelures, assez semblable à celui que l'on observe
sur les filets obtenus directement par moletage. L'opération suivante de
lissage
s est destinée à améliorer cet état de surface , par bouchage des craquelures
et nivellement des aspérités.
Ces deux opérations supplémentaires permettent ainsi d'atteindre une
étanchéité de l'assemblage boîtier + tête particulièrement satisfaisante.
ro
Si la bague est en matière plastique, il est recommandé de tenir compte de la
relaxation des contraintes qui se produit inévitablement dans un tel matériau
et qui a pour conséquence de diminuer l'intensité du serrage quelques heures
après le gonflement. En tenant compte des tolérances géométriques de
rs fabrication, il est possible que ce desserrage soit significatif, c'est-à-
dire tel que
la bague ne peut plus résister au couple de dévissage de la tête, ce qui ia
rend prisonnière du boîtier sans pour autant assurer l'étanchéité. Dans une
telle
situation, le boîtier devient impropre à l'utilisation.
2o De façon à éviter les effets fâcheux de ce desserrage, on peut réaliser des
rainures longitudinales dans l'alésage de la bague plastique. La
demanderesse a en effet constaté qu'un tel relief de la surface de l'alésage,
facile à obtenir au cours du moulage de la bogue, est favorable à un maintien
du serrage bague - col, sans doute parce qu'il modifie la distribution et
2s l'intensité des contraintes, et donc l'effet de leur relaxation.
II est possible également de réaliser des opérations supplémentaires sur le
col
avant l'emmanchement de la bague: sablage, griffage, déformation par
moletage, usinage, par exemple en laissant dépasser au moins un ergot au
3o cours de l'usinage de l'épaulement servant de butée d'enfoncement de la
bague. On peut également réaliser un filetage inverse sur le col et sur la


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bague, de façon à être sûr de toujours pouvoir dévisser la tête, même en cas
de desserrage complet de la bague.
On peut ainsi réaliser selon ('invention un récipient avec un boîtier
métallique
s muni d'un col, destiné à être solidarisé avec tout type de tête amovible (du
type éco-recharge), la tête étant munie de moyens de solidarisation, tels
qu'un filetage, un bourrelet ou une rainure d'encliquetage, caractérisé en ce
qu'il comporte une bague munie de moyens de solidarisation
complémentaires de ceux de la tête, ladite bague adhérant sur le col du
io boîtier métallique avec une liaison suffisamment forte pour résister au
couple
de désolidarisation de la tête amovible.
La tête distributrice est en général recouverte par une capsule de protection
qui est munie d'une jupe cylindrique qui s'étend jusqu'à proximité de l'épaule
~s du boîtier. Dans le cadre de cette invention, ü est possible de munir cette
extrémité inférieure de la jupe et l'extrémité inférieure de la bague de
moyens
de garantie d'inviolabilité du récipient, par exemple un système
d'inviolabilité
par encliquetage radial (accrochage vertical) ou des crans à l'intérieur d'une
bande d'inviolabilité sécable ( bagues plastiques à crans inviolables et multi-

2o crans).
En effet, la bague utilisée dans le codre de cette invention donne, par sa
présence, la possibilité d'avoir des boîtiers métalliques de type éco-recharge
munis de moyens de garantie d'inviolabilité. Le moletage employé dans l'art
2s antérieur conduit non seulement à un filet arrondi et peu précis mais ne
permet pas de réaliser un relief suffisamment abrupt, permettant de piéger
une bande de garantie d'inviolabilité. Au contraire, avec la bague selon
l'invention, ce relief abrupt peut être facilement obtenu au cours du moulage,
par exemple en donnant un diamètre extérieur plus important à la première
3o extrémité de la bague.


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Cette extrémité joue ainsi le rôle d'une confire-bague dont le rebord peut
pièger une bande de garanfiie d'inviolabilifié, par exemple reliée à
l'extrémité
inférieure d'une jupe de capsule par une pluralité de ponts sécables, comme
celle décrite dans EP 0 107 680. On peut également équiper cette contre
s bague de dents à rochet et reproduire les moyens de garantie d'inviolabilité
décrits dans FR 2 665 142 . Ces derniers présentent en effet l'avantage de ne
pas nécessiter un couple important pour détacher la bande.
Le procédé selon l'invention sera mieux compris par la description détaillée
ro d'un mode de réalisation particulier exposé à fifre d'exemple non
limitatif.
MODE DE REALlSATION DE L'INVENTION - EXEMPLE
La figure 1 représente un boîtier avec col fileté de l'art antérieur associé à
une
is embase de tête distributrice possédant un alésage destiné a recevoir la
pompe qui permet de distribuer le produit sous forme de spray.
La figure 2 représente un boîtier avec un col fileté destiné à la fixation
d'un
distributeur aérosol réalisé selon l'invention.
La figure 3 représente en demi-coupe diamétrale une vue agrandie du col et
de la bague obtenus par le procédé selon l'invention, après emmanchement
de la bague, gonflemenfi du col et roulage du bord libre du col. Sur cette
méme figure, l'extrémité libre du col avant roulage est présentée en traits
2s discontinus.
Le boîtier 1, illustré par la figure 2, est en alliage d'aluminium 1O50A. Il
est
composé d'un fond 2 et d'une paroi cylindrique 3, de diamètre 35 mm. Son
extrémité libre a été mise en forme d'un col 4, sensiblement cylindrique, de
hauteur et de diamètré sensiblement égaux respectivement à 10 mm et 15
mm. La bague 5 est en polypropylène. Elle est maintenue fixée sur le col 4


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grâce au gonflement du col réalisé suivant l'invention et au roulement de
l'extrémité 48 du col 4 aboutissant à la formation d'un buvant 6 arrondi,
c'est-
à-dire ayant une forme torique circulaire, et toujours revêtu de vernis. Le
buvant 6 constitue la tranche - ici arrondie - de l'extrémité ouverte du
boîtier
s entourant son orifice 7.
La bague 5, plus facilement visible sur la demi-coupe de la figure 3, est en
polypropylène moulé. Elle a une forme globalement torique, avec un alésage
central 52 et une surface extérieure cylindrique 55 munie d'un filetage 54.
~o L'alésage central 52 a un diamètre légèrement supérieur au diamètre
extérieur
du col du boîtier obtenu par rétreint (0,1 mm en moyenne, 0,3 mm maximum),
de façon à ce que l'emmanchement de la bague puisse se faire librement. Le
filetage 54 réalisé sur la surface extérieure 55 de la bague 5 est un filetage
standard à section triangulaire. La bague possède également un épaulement
is 53 réalisé dans l'alésage central 52, la petite surface en décrochement
étant
destinée à arriver en butée sur l'épaulement 41 réalisé sur le col 4 du
boîtier en
fin d'emmanchement de la bague 5 sur le col 4.
Le procédé permettant de réaliser le boîtier de cet exemple comporte les
2o étapes classiques de réalisation d'un boîtier aérosol en alliage
d'aluminium:
~ réalisation de pions en alliage d'aluminium 1050A
~ barratage des pions en présence d'un lubrifiant, tel que du stéarate de zinc
filage par choc des pions, suivi éventuellement d'une ou plusieurs passes
d'étirage
2s ~ rognage de l'extrémité
~ décapage destiné à faire disparaître les traces du(des) lubrifiants) de
filage
et d'étirage
~ dépôt du vernis par aspersion sur la paroi interne, suivi d'une cuisson au
environs de 200-265°C destinée au séchage et à la polymérisation dudit
so vernis
~ dépôt au rouleau d'une couche de laque, suivie d'un séchage


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~ impression du décor du boîtier, en général par offset, éventuellement dépôt
d'un vernis de surimpression et nouvelle cuisson
mise en place des boîtiers sur une table circulaire tournant pas-à-pas et
amenant chaque boîtier étape par étape en face d'outils différents,
s adaptés aux différentes phases décrites ci-dessous, ces outils étant montés
eux-mêmes sur une plaque porte-outils circulaire
~ réalisation du col et découpe du bord libre
Le rétreint est effectué progressivement par tamponnage en plusieurs
passes avec motrices de forme, la dernière épousant la forme
ro recherchée de l'épaule
Au cours de la découpe du bord libre 49 du col 4, on aménage un
petit épaulement 41 sur le col, situé à une distance précise de
l'extrémité haute 49 du col 4.
~ emmanchement de la bague
rs Une première extrémité 51 de la bague 5 est amenée au regard du
col 4 du boîtier 1 qui a été obtenu par rétreint au cours de l'étape
précédente puis la bague 5 est emmanchée autour du col 4. lorsque
l'épaulement 53 réalisé dans l'alésage centra! 52 de la bague 5 arrive
en butée contre l'épaulement 41 du col 4; la bague 5 est maintenue à
2o cette place.
Grâce à ce système de butée agissant en fin d'emmanchement de la
bague, on contrôle la hauteur de la partie 48 du col 4 qui sort de
l'alésage central 52. Elle est ici de l'ordre de 2 mm
L'extrémité première 51 de la bague est moulée de telle sorte qu'elle
2s présente une forme de contrebague 56 sur laquelle il est possible
d'ancrer une bande de garantie d'inviolabilité.
~ gonflement
Une fais la bague emmanchée et maintenue en butée contre le col,
on réalise par tamponnage un gonflement du col 4 et de ia bague 5
3o tel que le diamètre de la surface externe 42 du col 4 soit, après retour


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élastique, supérieur au diamètre de l'alésage central 52 de la bague 5
au repos.
Le gonflement est ici réalisé par tamponnage, c'est-à-dire au moyen
d'un outillage central qui s'introduit dans l'orifice en forçant le bord
libre. La forme conique puis cylindrique de l'outillage de tamponnage
impose un gonflement plastique augmentant le diamètre de la
surface externe 42 du col 4 de 0.5 mm environ, sur toute !a longueur L
de la partie cylindrique du col. On obtient ainsi une liaison forte sur
toute la surface de contact entre le col et l'alésage d.e la bague.
,o L'alésage central de la bague est muni de stries longitudinales, ce qui
permet de prévenir tout risque de desserrage dû,à la relaxation des
contraintes qui se produit un certain temps après le gonflement.
~ roulage et lissage
15 L'extrémité 48 du col 4 dépassant fa bague est ensuite roulé par
tamponnage. Le bord arrondi 6 ainsi formé bloque axialement la
bague, et surtout constitue un buvant arrondi, toujours recouvert de
vernis, favorisant l'étanchéité des assemblages vissés boitier + tête.
l'opération suivante de lissage, destinée à améliorer l'état de surface
2o du vernis au niveau du bord roulé arrondi, consiste à faire passer une
molette sur ledit bord roulé avec un effort d'appui très faible, juste
suffisant pour lisser les aspérités créées sur le vernis et boucher les
cavités créées aux étapes précédentes.
2s Avec une telle géométrie (diamètre interne du col de l'ordre de 15 mm), la
bague selon l'invention est fixée solidement sur le goulot puisqu'elle résiste
à un
couple de glissement supérieur à 20 Nm. On peut comparer cette valeur au
domaine de valeurs des couples de dévissage à appliquer sur des bagues de
bouchage, situé entre 2 et 8 Nm notamment dans fa norme AFNOR NF H 35103
30 (bagues de verrerie et capsules).


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_j
AVANTAGES DU PROCEDE SELON L'INVENTION
Ce procédé permet de réaliser des boîtiers de type éco-recharge.
s La tête, interchangeable, est facilement détachée du boîtier, ce qui
facilite la
récupération et le recyclage de chacune des pièces ayant constitué
!'assemblage.
Le vernis est moins endommagé sur la paroi interne du col, ce qui rend le
boîtier moins sensible à la corrosion par le produit conditionné.
~o La bague est positionnée de telle sorte que la tête de distributeur. est
fixée de
façon étanche et se trouve dans une position précise, répétitive, avec un jeu
contrôlé entre jupe et épaule, favorable à l'amélioration de l'aspect
esthétique de l'ensemble.
Pour la première fois, un boîtier métallique de type éco-recharge peut être
is muni d'une tête distributrice protégée par une bande de garantie
d'inviolabilité.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date Unavailable
(86) PCT Filing Date 1999-02-23
(87) PCT Publication Date 1999-09-02
(85) National Entry 1999-10-15
Dead Application 2002-02-25

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2001-02-23 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $300.00 1999-10-15
Registration of a document - section 124 $100.00 1999-10-15
Owners on Record

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GRANGER, JACQUES
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Representative Drawing 2000-01-12 1 3
Cover Page 2000-01-12 1 44
Abstract 1999-10-15 1 69
Description 1999-10-15 15 664
Claims 1999-10-15 2 69
Drawings 1999-10-15 3 31
PCT 1999-10-15 7 260
Assignment 1999-10-15 5 188