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WO 99/09909 PCTBE98/OO1Z5
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Procédé de fabrication d'un bridge et dispositif de
fabrication mettant en oeuvre le procédé
La présente invention concerne un procédé de fabrication
d'un bridge et un ensemble d'éléments sous la forme d'une
trousse, panoplie ou assortiment pour appliquer ce procédé.
Les procêdés habituels de fabrication d'un bridge à base
métallique font appel à une coulée à cire perdue sur
mesure, pour constituer une armature métallique, et ensuite
à une construction sur cette base d'une couche plus ou
moins importante de matières cosmétiques (actuellement
généralement de la porcelaine).
Ces procédés habituels nécessitent souvent une ablation
importante de tissu dentaire (les dents support étant
taillées pour recevoir une couronne recouvrant complëtement
la dent). Cette opération constitue un travail long et
difficile et entraîne une mutilation définitive de la dent
et d'éventuels problèmes de gencives. Ces procédês
nécessitent aussi des moulages très précis et
sous-gingivaux de la zone où sera placée le bridge. Ces
moulages sont coûteux en raison des matières utilisées et
non récupérables et en raison du temps passê par un
technicien de laboratoire dentaire.
De plus les bridges habituels sont réalisés en laboratoire
souvent situé à l'écart du cabinet dentaire où l'on prend
les moulages, où l'on prépare les dents comme piliers du
bridge et où l'on cimente le bridge. Cela entraîne des
coûts sensibles de déplacements et un temps de réalisation
important.
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On connaît déjà par le document DE-A-3335642 un système de
traverses aux extrémités uniformes ou mêmes épaissies pour
former une armature de bridge. Pratiquement chaque cas
demande une traverse différente sur mesure. La rétention de
la résine est obtenue par des traverses vides, creusées ou
perforées empêchant toute adaptation de la traverse par le
dentiste notamment toute réduction des sections
transversales des extrémités. I1 n'y a pas de solution
pour les ancrages radiculaires. Il s'agit d'un système
incomplet .
L'invention se propose de résoudre les problèmes précédents
en offrant un dispositif selon les revendications
annexées. Le dispositif est constitué de traverses en
métal plein â la fois adaptables, standardisées et
rétentives à la résine de préférence grâce à une découpe
dentée spécialement adaptée pour obtenir une réduction
facile et optimum de la section des extrémités, et
éventuellement par un traitement de surface par
photogravure par acide. De cette manière la traverse est
"prête à l'emploi" et conserve toute sa résistance. Le
dentiste n'a qu'un minimum de manipulation à réaliser. Ces
caractéristique permettent un procédé requérant une grande
adaptabilité de la traverse: l'extrémité peut être réduite
et le corps de la traverse peut être plié, meulé etc. pour
s'adapter p.e. à l'occlusion.
La traverse de section rectangulaire présente un plat et
une tranche et est orientable par rapport au plan
d'occlusion
- ce qui permet une situation optimum en fonction
de l'espace disponible et des forces masticatoires
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- et la possibilité de bridge hygiénique ou
esthétique en placant la traverse parallèlement ou
verticalement par rapport au plan d'occlusion.
Une traverse à extrémité réduite
- nécessite un évidement moins important ( économie
dentinaire ),
- permet à une même traverse des indications
multiples ( par ex. molaire ou incisive, dent de petit
ou de grand volume )
- et inversément; un même évidement permet le
placement de traverses de sections différentes. Tout cela
permet de créer un assortiment constitué d'un nombre limité
de traverses standards constituant un système maniable,
souple et fonctionnel '
Une traverse à extrémité réduite est nécessaire dans tous
les cas où l'évidement est créé spécialement en vue de la
réalisation du bridge. Si l'évidement est constitué par la
dépose d'une obturation importante, il peut se faire que
l'espace ainsi créé puisse contenir toute la section de la
traverse. L'opération de réduction de l'extrémité concernée
n'est alors plus nécessaire.
La découpe des traverses ( constituées de métal plein ) est
étudiée afin d'accrocher la résine au maximum ( dentelures
trapézoïdales ou en queue d'aronde) tout en facilitant et
guidant la réduction des extrémités par le dentiste. Ainsi
les traverses présentent avantageusement des rainures
transversales formant dentelure au niveau de la tranche,
par exemple une dentelure trapézoidale suivant une forme
générale en queues d'aronde. Cette dentelure permet une
réduction aisée d'une ou des extrémités des traverses,
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l'opération consistant simplement à enlever une ou
plusieurs dents d'extrémité de la dentelure p.e. par
meulage.
Comme mentionné, le corps de la traverse peut aussi être
facilement adapté par meulage ou pliage.
Divers procédés tel que le sablage et l'électrolyse ont été
utilisés en dentisterie pour faire adhérer les colles et
résines. Selon un aspect de la présente invention, on
propose l'obtention d'une rugositê sur les traverses, en
particulier les plats des traverses, par photogravure à
l'acide. Un tramé gravable sur l'acier inox spécialement
conçu dans ce but sera avantageusement utilisé.
Selon un autre aspect de l'invention , pour réaliser les
ancrages radiculaires l'invention présente un nouveau
type de traverse possédant en plus des qualités énoncées
ci-dessus, un dispositif d'articulation ou d'emboîtement
avec un nouveau type de pivots adaptés pour permettre cet
emboîtement. Toutes les dimensions de pivots s'emboîtent
sur toutes les dimensions de traverses étant donnê que
l'articulation est standardisée. Ces deux nouveau types
d'éléments permettent de réaliser au cabinet dentaire une
armature rigide composée d'une traverse associée à un ou
plusieurs pivots .
La réduction de l'extrémité des pivots pour former un tenon
permet la pénétration de la tête du pivot dans la petite
épaisseur de la tranche des traverses, permet de marquer un
arrêt de la traverse sur le pivot et permet d'uniformiser
la tête des pivots de diamètre différents ( p.e.
1,3-1,4-1,5-1,6 mm).
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Les pivots sont de préférence cylindriques et doivent être
mis à dimension par le dentiste. Un autre type de forme
avantageuse de pivot serait une forme cylindro- conique
(cylindrique avec extrémité conique). Dans ce cas pour
chaque diamètre, plusieurs longueurs devraient être
disponible dans l'assortiment étant donné que dans ce cas
la mise à longueur est impossible .Ces pivots peuvent
présenter un graphisme pour augmenter la rétention dans le
canal. Ils peuvent être en fibre de carbone ou autres
matières plastiques.
En fonction de ce qui précède, l' invention constitue donc
un système simple , pratique, rapide et maniable mais aussi
reproductible, fiable, précis, fonctionnel et complet dans
lequel les éléments sont polyvalents et permettent donc à
un nombre peu élevé d'éléments (pivots et traverses ) de
constituer une panoplie complète. Cette panoplie ( étant
donné le nombre restreint de ses éléments ) sera d'un coût
peu élevé et permettra la construction d'armatures très
variées ( p.e. en I, L, T et U) pour répondre à quasi
toutes les indications de bridges. Le système est donc un
nouvel outil , indispensable très utile dans chaque cabinet
dentaire au même titre qu'un système de visses radiculaires
ou dentinaires.
La présente invention a donc pour but d'éviter la coulée en
laboratoire d'une armature en alliage métallique et en
remplaçant l'armature coulée par une armature usinée
standard comportant, soit un seul élément ( traverse ),
soit 2 ou plusieurs éléments emboîtables ( traverse et
pivot ), en permettant ainsi au dentiste de réaliser au
moins une partie des opérations, ou toutes les opérations,
de préparation et de fabrication du bridge dans son
cabinet, en un temps relativement court (si possible en une
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séance), le patient étant le plus souvent ou toujours
présent pendant ces opérations pour pouvoir vérifier et
ajuster directement en bouche les éléments du bridge. De
plus, une prise d'empreinte très simple suffit pour
permettre que soit réalisée une partie des opérations de
fabrication par un laboratoire dentaire, ou encore par le
dentiste en l'absence du patient, p.e. pour l'adaptation
d'une dent standard en résine du commerce.
par empreinte simple, on entend une empreinte
sus-gingivale, par exemple en alginate.
Ce procédé permet aussi l'utilisation de métaux
relativement plus résistants que les métaux usuels, tel que
acier inox ou titane, pour former une armature usinée du
bridge. Pour certaines indications l'utilisation de
matières plastiques, fibres de carbone ou porcelaine peut
également être utilisée ( cas où le profilé ne doit pas
être plié ou courbé ).
Selon un mode de réalisation, le procédé suivant
l'invention comprend:
1. Une sélection des dents ou racines à utiliser comme
piliers du bridge.
2. Une sélection d'une traverse et éventuellement d'un ou
plusieurs pivots pour sa fixation aux piliers
3. Une préparation des dents choisies comme piliers, en y
formant entre autre dans chacune un évidement pour la
fixation de la traverse, et des pivots éventuels.
4. Une mesure de la distance entre les piliers au moyen du
compas de mesure.
5. Une mise à longueur et/ou en forme de la traverse,
notamment en réduisant les extrémités.
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6. Une mise à longueur du ou des pivots éventuels.
7. Un collage de la traverse et des pivots éventuels aux
piliers.
8. Un façonnage collage sur la traverse de la ou des dents
formant le bridge.
9. Eventuellement un façonnage des piliers pour
reconstruire les dents qui les constituent.
Il est à noter que le moyen d'immobilisation de
l'articulation peut se faire aussi par vissage ou soudage.
Dans le cas de vissage ou soudage, l'ensemble
traverse-pivot doit être cimenté avant le cimentage sur les
piliers à l'inverse des traverse collées ou vissée avec un
écrou .
Dans ce système , l'armature est entièrement contenue dans
le bridge permettant une anatomie exacte des éléments
remplacés ainsi qu'une isolation du métal de l'armature.
Pour reconnaître les différentes dimensions des traverses
présentes dans un assortiment selon l'invention , ces
dernières peuvent porter à leurs extrémitês une calibration
constituée par un anneau coloré en plastique (codes
couleur ) ou peinture ou toute marque gravée mécaniquement
ou par laser.
L'ensemble des simplifications obtenues par le procédé
suivant l'invention procure une réduction considérable des
coûts de réalisation du bridge.
Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention,
(comme décrit ci-avant ) le collage de la traverse a lieu
avant le façonnage de la ou des dents du bridge. De cette
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manière, le dentiste peut immédiatement modeler sur place
les dents synthétiques du bridge à partir de résine
composite.
Le collage du matériau de façonnage et d'ancrage sur les
dents, piliers et sur le profilé peut être effectué avec
des produits tels que OPTIBOND de Kerr, CLEARFILL LINER
BOND 2 de Cavex, DURAFILL BOND de Kulzer, SCOTCHBOND
multipurpose de 3M.
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Le collage du profilé sur le pivot peut être réalisë avec
du Cernant de Coltene, FUJI PLUS de GC, PR SCELL GLASS
IONOMER (Pierre Roland), VITREMER ou SCOTCHBOND de 3M.
Les matêriaux composites photopolymérisables peuvent être
choisis parmi les produits suivants . HERCULITE XRV de
Kerr, CLEAFIL APX de Cavex, CHARISMA de Kulzer, 2100 de 3M.
Suivant un autre mode de réalisation, après avoir réalisé
l'évidement dans les dents piliers, une prise d'empreinte
très simple permet de faire réaliser le bridge par un
laboratoire pour un prix très peu élevé. Le collage se fait
alors dans une étape ultérieure.
La présente invention comporte également un dispositif,
sous la forme d'une trousse, panoplie ou assortiment, pour
la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.
A cet effet, l'assortiment ou kit dispositif suivant
l'invention comprend au moins une traverse dont les
extrémités constituent des éléments de fixation dentinaire
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et dans certains cas des élêments d'articulation ou
d'emboîtement avec un pivot radiculaire. Dans certains cas
l'assortiment comprend en outre un ou plusieurs pivots
radiculaires qui comportent) un élément d'articulation
avec la traverse précitée, des disques abrasifs et des
forets calibrés pour pratiquer le procêdé de l'invention.
Comme déjà mentionné, selon un aspect particulier de
l'invention, sur au moins une des faces de la traverse ,
une photogravure à l'acide d'un tramé constitue un moyen
particulièrement efficace d'aide d'adhérence à la rêsine,
cependant un sablage ou tout autre procédé mécanique,
électrolytique, par électroérosion ou autre peut être
éventuellement utilisé.
Ces éléments de fixation et ces pivots servent d'ancrage
dans les dents formant les piliers du bridge.
D'autres modes de réalisation avantageux du procédé suivant
l'invention et d'autres formes de réalisation préférées du
dispositif de l'invention sont indiqués dans les
revendications secondaires jointes au présent mémoire
descriptif.
Dans ce mémoire, par élément d'articulation, on entend un
élément résultant de la modification de la tête d'un pivot
(p.e. tenon) et d'une section de traverse permettant la
fixation ou l'emboîtement de l'un à l'autre en un
assemblage rigide.
Un nombre limité d'éléments différents, grâce à leur
possibilité d'emboîtement l'un avec l'autre, s'avère
suffisant pour circonscrire la plupart ou toutes les formes
d'armatures métalliques nécessaires pour la construction
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d'un bridge suivant le procédé de l'invention. Ainsi, il
permet de réaliser des armatures de bridges en forme de I-L
- T - U. Ces types d'éléments constituent donc un ensemble
ou set complet et forment le dispositif pouvant mettre en
oeuvre le procédé .
D'autres détails et particularités de l'invention
ressortiront de la description des dessins qui sont annexés
au présent mémoire et qui illustrent, à titre d'exemples
non limitatifs le procédé et des formes de réalisation
particulières du dispositif suivant l'invention.
Dans ces dessins schématiques, les proportions relatives
des différents éléments ne sont pas nécessairement
respectées. Les références numériques identiques se
rapportent à des éléments identiques ou équivalents.
Définition de quelque termes utilisés dans la présente
description .
ancrage radiculaire . présence d'un pivot dans la racine,
ancrage dentinaire . se limite à la pénétration des
extrémités réduites d'une traverse dans la dentine des
faces proximales de la dent pilier,
bridge esthétique . bridge dont l'élément intermédiaire
restaure l'esthétique presque jusqu'à la muqueuse,
bridge hygiénique . bridge pour lequel un large espace
existe entre la gencive et l'élément intermédiaire.
DESCRIPTION DES FIGURES
Les figures la, lb et lc illustrent de manière schëmatique
une traverse formant une base en forme de I.
Les figures 2a et 2b illustrent une armature en forme de L
La figure 3 illustre une armature en forme de T.
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Les figures 4a, 4b, 4c, 5a, 5b, 5c montrent des variantes
d'armature et d'articulation
La figure 6 illustre un assortiment d'éléments selon
l'invention
La figure 7 illustre plus en détail une vue du profil de la
traverse selon l'invention
La figure 8 illustre un compas modifié.
La figure 9 représente 2 exemples de tramé gravable à dans
l'acier inox.
La figure 10 constitue des vues en perspectives des
profilés dentelés selon l'invention.
La figure la montre une vue schématique (vue de face ou
vestibulaire) d'un bridge à une dent 1 au niveau incisif
suivant l'invention, implanté dans une mâchoire non
représentée, la dent du bridge étant représentée en traits
interrompus. Dans ce cas, la traverse 2 de section
rectangulaire, dont la tranche est munie de rainures
transversales en queues d'aronde, 6 est placée
verticalement par rapport au plan occlusal des dents 3 et
4. I1 s'agit d'un bridge du type "esthétique ". Les deux
ancrages 5, 5' sont dentinaires.
La figure lb montre une vue schématique ( vue "de haut" ou
occlusale) d'un bridge hygiénique au niveau molaire. La
traverse 2 est placée horizontalement par rapport au plan
occlusal.
La figure lc montre une traverse 2 en I dont les deux
ancrages sont dentinaires sur laquelle sont façonnés deux
êléments intermédiaires 1, l' juxtaposés.
Les figures 2a et 2b présentent une armature en forme de L
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La figure 2a montre une vue schématique d'un bridge d'une
dent au niveau incisif dont un des ancrages 5' est
dentinaire et l'autre (5") radiculaire. La traverse 2,
perforêe à l'extrémité sur la tranche ( type B') s'articule
en 9 avec un pivot 7 dont la tête 8 a été rêduite (type D
). La traverse 2 est positionnée verticalement par rapport
au plan de l'occlusion. Il s'agit d'un bridge esthétique.
La figure 2b montre un bridge hygiénique au niveau molaire
qui présente comme sur la figure 2a un ancrage dentinaire
5' et un ancrage radiculaire 5". Cependant l'ancrage
radiculaire montre l'articulation d'une traverse 2 dont
l'extrêmité est perforée sur le plat ( type C' ) avec un
pivot 7 à tête 8 réduite ( type D). La traverse 2 est
positionnée horizontalement.
La figure 2c montre en grossissement l'articulation d'un
pivot réduit (type D) avec une traverse perforée sur la
tranche (type B') destinée à être placée verticalement.
La figure 2d montre en grossissement l'articulation d'un
pivot réduit (type D) avec une traverse perforée sur le
plat (type C'), destinée à être placée horizontalement.
La figure 3 illustre une armature en forme de T appliquées
pour un bridge esthétique dont deux dents 1, 1' sont
remplacées. Une traverse à perforation centrale 2' sur la
tranche ( type B) s'articule avec un pivot 7 à tête réduite
8 (type D ). La traverse 2' est placée verticalement.
La figure 4a montre l'articulation d'un pivot 7 à tête
élargie ( 10, type E ) avec une traverse 2 positionnée
verticalement. L'autre extrémité de la traverse s'articule
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grâce à une perforation sur la tranche ( type B' ) avec un
pivot à tête réduite (type D). L'ensemble constitue une
armature en forme de U.
La figure 4b constitue une coupe de la FIG. 4a au niveau de
la flèche F.
La figure 4c montre en grossissement un pivot à tête
élargie ( type E ) s'articulant avec une traverse placée
verticalement ( type A B ou C). Dans ce cas l'articulation
est réalisée grâce à un épaississement évidé du pivot. La
section de la partie de la traverse qui s'articule n'est ni
perforée ni réduite.
La figure 5a illustre une forme de réalisation avantageuse
d'une articulation traverse-pivot suivant l'invention
comportant un épaississement localisé de la traverse (B ou
B') au niveau de l'articulation ou de l'emboîtement. La
forme arrondie est donnêe à titre d'exemple , elle peut
aussi être carrée, rectangulaire etc. Cela permet d'
obtenir des traverses perforées d'épaisseur réduites par
rapport au diamètre de la tête du pivot ( p.e. traverse de
1.6 mm.,. au niveau de l'épaississement 2 mm et pivot de
1.1 mm. ). Les proportions du dessin n'ont pas êté
respectées afin de mettre en évidence l'épaississement
(typiquement 0,2 mm).
La figure 5b montre une forme de réalisation avantageuse
d'une articulation traverse-pivot au moyen d'une traverse
élargie et d'un pivot taraudé 8'. Dans ce cas, le procédé
consiste à assembler d'abord l'armature et ensuite à la
fixer dans les piliers.
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La figure 5c montre schématiquement une forme de
réalisation avantageuse d'une articulation traverse-pivot
au moyen d'une traverse élargie, d'un pivot taraudé 8" et
d'un écrou 18. Cela permet de fixer pivot et traverse en
deux temps successifs, ce qui n'est pas possible si le
pivot se visse directement sur la traverse, auquel cas
l'assemblage doit être réalisé avant la pose.
La figure 6 présente schématiquement un descriptif des 5
éléments ( traverses et pivots ) qui peuvent constituer une
panoplie de base du dispositif suivant l'invention .
- Le type de traverse A est vue en plan et est non perforée
mais préréduite en 12
- Le type de traverse B vue par la tranche est perforée en
11 sur la tranche au centre et préréduite en 12.
- Le type de traverse C est perforée sur le plat au centre.
Les types de traverse B' et C' peuvent être dérivés par
sectionnement, par exemple avec une pince adaptée, des
traverses B et C correspondantes.
- Le pivot D à tête réduite (7,8)
- Le pivot E à tête élargie (10)
Ces 5 types d'éléments différents qui sont illustrés,
grâce à leur possibilité d'emboîtement l'un avec l'autre,
sont suffisants pour circonscrire la plupart ou toutes les
formes d'armatures métalliques nécessaires pour la
construction d'un bridge suivant le procédé de l'invention.
Ainsi, ils permettent de réaliser des armatures de bridges
en forme de I - L - T - U. Ces 5 types d'éléments
constituent donc un ensemble ou set complet et forment le
dispositif pouvant mettre en oeuvre le procédé .
Le pivot de type E présente à son extrémité un dispositif
femelle en forme de U permettant de s'articuler ou de
s'emboîter avec les cinq types de traverses au niveau de
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n'importe quelle partie de celle-ci . Selon cet exemple,
l'assortiment ou kit suivant l'invention présente donc 5
types de traverse et 2 types de pivot. En pratique on peut
prévoir un type de pivot, éventuellement de diffêrents
diamètres, avec un ou plusieurs forets correspondants. Les
tenons proprements dits sont de préférence de même
dimensions.
La figure 7 illustre plus en détail les dimensions
exemplatives d'un profilé.
Les quatre mesures présentées ci-dessous résultent d'un
choix pratique offrant un assortiment particulièrement
fonctionnel. Une traverse de 1,6-2,6 mm est suffisamment
résistante et suffit comme surface d'adhérence pour le
composite. Au delà de 3 mm de largeur et de 2 mm
d'épaisseur , la traverse devient encombrante.
Exemples de mesure (mm)
1 2 3 4
Epaisseur 1,6 1,6 1,8 1,8
Largeur (L ") 2,6 2,8. 2.6 2,8
Largeur des
dents (1) 0,6 0,6 0,6 0,6
Espace entre
dents (l') 0,6 0,6 0,6 0,6
Distance L et L' 0,8 0,8 0,8 0,8
Profondeur des
dents (P) 0,4 0.4 0,4 0,4
Longueur (L"') 45 45 45
45
Pas 1,2 1,2 1,2 1,2
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Fourchette de mesure
Longueur . minimum . 3 cm ( A)
4,5 cm ( B-B'-C-C')
Largeur :2,0-4,0 mm
Epaisseur: 1,2-2,5 mm
Profondeur des dents :0,3-0,8 mm
Largeur des dents: 0,3-1 mm
Espace entre les dents :0,3-1,0 mm
Diamètre de la réduction du pivot . 0,7 à 1,5 mm.
La figure 8 illustre le compas modifié pour la mise à
longueur de la traverse. I1 permet de mesurer depuis le
fond des évidements la distance entre les piliers. Pareil
compas peut également faire partie du dispositif selon
l'invention.
La figure 9 montre deux exemples de tramé gravable dans
l'acier inox par photogravure à l'acide, afin de constituer
la rugosité nécessaire pour l'adhérence de la résine.
La figure 10 montre un agrandissement d'une portion de
traverse de tous les types ( A,B,C) laissant apparaître la
découpe dentée trapézoïdale 6 (afin de réaliser une
adhérence maximale) et les perforations éventuelles 11 et
11' (respectivement dans le plat et dans la tranche). Cette
découpe peut être obtenue par électroérosion à fil, de
manière connue par exemple en utilisant du matériel Brother
HS 100-HS 3100, FANUC ROBOCUT, SODIK, CMARMILLE,
MITSUBISCHI.
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Exemple de réalisation du procédé en fonction de la fig. 2a
Suivant l'invention le procédé de fabrication d'un bridge
comprenant par exemple une dent intermédiaire 1 à façonner
et une dent 4 à reconstituer sur la racine 13 et
représentées en traits interrompus peut comporter en une
séance de soins dentaires les étapes suivantes .
1. Une sélection des dents à utiliser comme piliers, 3 et
4.
2. Une sélection d'une traverse 2 perforée à l'extrémité
(type B') et d'un pivot 7 à tête réduite ( type D ). Le
dentiste choisira ces éléments dans une panoplie contenant
les mesures nécessaires.
3. Une préparation des dents choisies comme piliers 3 et 4
en y formant pour la fixation de la traverse 2, par exemple
dans le pilier 3 un évidement 14 dentinaire en forme
d'entaille pour y loger l'extrémité 5' de la traverse 2, et
dans le pilier 13 un évidement radiculaire de forme
cylindrique (7b) pour y loger le pivot 7.
4. Une mise à longueur du pivot 7 afin que l'articulation
soit située à bonne hauteur
5. Une mesure de la distance entre le pivot 7 et le fond
de l'évidement 14 au moyen du compas modifié.
6. Une mise à longueur et/ou en forme de la traverse 2
pour l'adapter entre l'évidement 14 et la tête 8 du pivot
7
7. Un cimentage du pivot 7 dans l'êvidement 7b du pilier
13.
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8. Un cimentage/collage de la traverse 2 d'uné part dans
l'évidement 14 du pilier 3 et d'autre part sur la tête 8 du
pivot 7.
9. Un façonnage sur la racine de la dent 4 à reconstituer.
9. Un façonnage sur la traverse 2 de la dent intermédiaire
1 du bridge.
La simple dépose d'une obturation existante peut constituer
l'évidement nécessaire dans lequel l'extrêmité 5 de la
traverse 2 peut être logée. La reconstitution de
l'obturation en composite collé servira de cimentage de la
traverse.
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