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"Dispositif de conditionnement et d'application."
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement et
d'application d'un produit, notamment cosmétique ou de soin, comportant un
récipient
ayant un espace intérieur dans lequel le produit est contenu, un élément
d'application, un
logement pour recevoir l'élément d'application et une paroi perméable disposée
entre
ledit logement et l'espace intérieur contenant le produit.
On connaît par le brevet britannique GB 403 219 un dispositif de ce type,
dans lequel le produit est une poudre, laquelle est contenue à l'intérieur du
récipient
entre la paroi perméable et un fond perforé. Lors de l'utilisation,
l'utilisateur insuffle de
l'air sous la poudre grâce au fond perforé. Celle-ci est projetée dans
l'espace intérieur et
atteint au travers de la paroi perméable l'élément d'application.
Un tel dispositif n'est utilisable qu'avec une poudre et présente une
structure
relativement complexe.
On connaît par la demande de brevet européen EP-A-0 612 488 un dispositif
dans lequel l'élément d'application est déformable et le logement présente un
embout
capillaire percé d'au moins un orifice, contre lequel l'élément d'application
est appliqué
et déformé lorsque le récipient est fermé. Lorsque le récipient est ouvert,
l'élément
d'application reprend sa forme initiale et crée un effet de ventouse qui
aspire du produit.
On connaît par la demande de brevet européen EP-A-0 688 516 un dispositif
d'application à piston perforé, comportant un moyen élastique pour assurer une
pression
de l'élément d'application sur le piston.
On connaît par la demande de brevet européen EP-A-0 416 185 un
applicateur de rouge à lèvres comportant un espace intérieur contenant du
produit et des
moyens pour extruder ce produit dans un logement contenant l'élément
d'application. Le
produit remplit entièrement l'espace intérieur, à l'état compacté.
On connaît par les brevets GB 1 158 412 et DE 938 658 des dispositifs
comprenant un tube malléable sans mémoire de forme, définissant un espace
intérieur
dont le volume correspond à celui du produit et diminue â chaque utilisation.
Il existe un besoin pour disposer d'un nouveau dispositif de
conditionnement et d'application, de structure relativement simple, permettant
de
charger facilement en produit un élément d'application, ce produit pouvant
être une
poudre, un liquide, un gel ou une crème.
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La présente invention vise un dispositif de conditionnement et
d'application comportant un récipient ayant un espace intérieur dans lequel un
produit est contenu, ce produit étant une poudre, un élément d'application, un
logement pour recevoir l'élément d'application et une paroi perméable disposée
entre ledit logement et l'espace intérieur contenant le produit, l'élément
d'application et le logement étant agencés de telle sorte que l'élément
d'application présente, lorsqu'il est dans ledit logement, au moins une
portion de
surface située, sans compression axiale sensible, en regard d'une ouverture de
la paroi perméable, ledit espace intérieur étant à volume variable,
caractérisé
par le fait que des moyens de compression sont prévus pour faire passer
sélectivement ledit volume intérieur d'un premier volume supérieur au volume
de
produit, à un second volume, inférieur au premier, cette réduction de volume
s'accompagnant d'une surpression, laquelle est apte à favoriser le transfert
de
produit à travers ladite paroi perméable vers l'élément d'application.
Selon des modes de réalisations préférentiels, l'invention peut se
présenter sous différentes variantes possibles, tel qu'expliqué ci-dessous.
Avantageusement, les moyens de compression sont agencés de manière à ce
que l'espace intérieur reprenne son premier volume sous l'action d'une force
de rappel
élastique.
La force de rappel élastique peut être obtenue grâce au fait que le récipient
est à mémoire de forme, étant réalisé de préférence en matière plastique.
La force de rappel élastique peut également être obtenue au moyen d'un
ressort, notamment un ressort hélicoïdal.
Le dispositif selon l'invention présente de nombreux avantages.
Tout d'abord, la présence d'air dans le récipient permet d'éviter le
compactage de la réserve de produit lorsque l'espace intérieur occupe son
second
volume, à la différence du dispositif décrit dans la demande EP-A-0 416 18S
par
exemple.
Par ailleurs, le dispositif selon l'invention peut être de construction plus
simple que celui décrit dans le brevet britannique GB 403 219 prêcité, car le
produit
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peut être contenu dans l'espace intérieur du récipient sans qu'il y ait à
prévoir un fond
perforé permettant d'insuffler de l'air.
L'absence de compression axiale de la portion de surface de l'élément
d'application située en regard de la paroi perméable permet au produit de
pouvoir
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traverser facilement cette dernière, lorsque la surpression est créée.
Avantageusement, le dispositif comporte des moyens de retenue sur et/ou
adjacents à la paroi perméable, du côté de l'espace intérieur contenant le
produit, ces
moyens de retenue étant propres à favoriser, notamment par capillarité ou par
attraction
électrostatique, la rétention de produit dans ladite ouverture ou dans son
voisinage, en
vue de son transfert dans ledit logement lors de la compression d'un volume
d'air
présent dans l'espace intérieur, entre la paroi perméable et la réserve de
produit.
Ainsi, le dispositif peut être disposé tête en haut au moment où la
surpression est créée et/ou celui où l'élément d'application est extrait de
son logement,
ce qui va dans le sens d'une utilisation aisée.
De plus, il est possible d'agencer les moyens de retenue de manière à
contrôler la distribution du produit en évitant notamment qu'un excès de
produit
n'atteigne le logement de l'élément d'application lors de l'utilisation.
Dans une réalisation particulière, le récipient comporte une paroi mobile
permettant de générer ladite surpression.
Cette paroi mobile peut comprendre une paroi flexible du récipient, par
exemple une paroi flexible en forme de soufflet, relativement peu coûteuse à
réaliser.
En variante, la paroi mobile peut comprendre une paroi rigide d'un piston.
Les moyens de compression permettant de créer la surpression peuvent être
agencés pour concourir à la distribution d'une quantité prédéterminée de
produit à
chaque utilisation, en permettant à l'utilisateur d'exercer à chaque fois une
surpression
prédéterminée dans l'espace intérieur du récipient.
Dans une réalisation particulière, la paroi perméable présente une pluralité
d'orifices traversants.
Les moyens de retenue précités peuvent comporter des cloisons entre
lesquelles du produit peut être retenu.
Les moyens de retenue peuvent comporter aussi un organe de retenue
disposé en regard de la paroi perméable, cet organe de retenue présentant des
ouvertures
latérales permettant au produit de gagner un intervalle de rétention de
produit ménagé
entre l'organe de retenue et la paroi perméable.
Cet organe de retenue peut aussi constituer un déflecteur agencé pour
canaliser un courant d'air et/ou de produit lorsque la surpression est créée,
en vue de
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favoriser le transfert du produit à travers la paroi perméable.
Les moyens de retenue peuvent être réalisés par moulage ou en variante être
constitués par une pièce rapportée, telle qu'un bloc de mousse par exemple.
On choisira la nature des moyens de retenue en fonction de celle du produit
et de la quantité à distribuer.
Dans une réalisation particulière, l'élément d'application et le logement sont
agencés de telle sorte que la surface de l'élément d'application servant à
l'application du
produit soit écartée de la paroi perméable, lorsque l'élément d'application
est en place
dans ledit logement.
Du produit peut ainsi s'accumuler plus facilement dans l'espace formé entre
la paroi perméable et l'élément d'application.
De manière à faciliter la création d'un tel espace, la paroi perméable peut
comporter au moins une nervure du côté de l'élément d'application, contre
laquelle
l'élément d'application est apte à venir en appui.
La paroi perméable peut également se raccorder au récipient par un
décrochement formant une cuvette du côté de l'élément d'application.
En variante, l'élément d'application et le logement sont agencés de telle
sorte
que la surface de l'élément d'application servant à l'application du produit
soit au contact
de la paroi perméable, lorsque l'élément d'application est en place dans ledit
logement.
L'élément d'application peut être agencé de telle sorte que la surface de
l'élément d'application située, lorsque l'élément d'application est en place
dans ledit
logement, en regard de la paroi perméable, puisse reculer sous l'effet de la
surpression
dans le récipient.
Ainsi, cette surface peut se charger aisément en produit.
Dans une réalisation particulière, le logement est délimité par une paroi
latérale, de préférence pleine, contre laquelle s'applique l'élément
d'application par sa
périphérie.
De préférence, l'élément d'application s'applique de manière étanche sur
ladite paroi latérale.
L'élément d'application peut se comporter comme un piston lors de son
retrait, par exemple sur une course de 4 mm, créant une dépression dans son
logement.
Toujours dans une réalisation particulière, le récipient est agencé de telle
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sorte que lorsque l'espace intérieur occupe son second volume, le niveau du
produit
dans le récipient n'atteigne pas la paroi perméable.
On évite ainsi tout risque de débordement de produit, si celui-ci est liquide.
Dans une réalisation particulière, la paroi perméable définit le fond du
logement recevant l'élément d'application, ce dernier étant introduit dans
ledit logement
par une ouverture située dans l'axe du récipient, à l'opposé de ladite paroi
perméable.
Toujours dans une réalisation particulière, la paroi perméable comporte des
canaux dont la section et la longueur sont choisies de manière à permettre de
loger et/ou
de laisser passer une quantité prédéterminée de produit.
On peut ainsi doser la quantité de produit parvenant dans ledit logement
lorsque la surpression est exercée.
L'élément d'application peut avantageusement être solidaire d'un élément de
préhension constituant également un capuchon de fermeture du récipient.
L'élément de préhension peut comporter des moyens d'étanchéité pour
assurer une fermeture étanche du logement recevant l'élément d'application.
La paroi perméable peut être réalisée par moulage avec le récipient ou un
élément de celui-ci.
En variante, la paroi perméable peut être constituée par une pièce rapportée
sur le récipient.
La paroi perméable peut comprendre une grille ou une mousse.
Dans une réalisation particuliêre, la paroi perméable est sensiblement plane.
En variante, elle peut être concave vers l'ouverture du logement, par
exemple.
Dans une réalisation particulière, la paroi perméable présente une forme
complémentaire de celle de l'élément d'application.
Toujours dans une réalisation particulière, la paroi perméable présente des
orifices sensiblement radiaux ou axiaux.
La paroi perméable peut être constituée notamment par un tissé, un film
plastique perforé, un tamis soudé ou surmoulé.
Dans une réalisation particulière, la paroi perméable est fixée de manière
immobile à sa périphérie sur le récipient.
Toujours dans une réalisation particulière, l'élément d'application est
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absorbant, étant réalisé dans un matériau tel qu'une mousse, un feutre ou un
matériau
fritté.
Toujours dans une réalisation particulière, l'élément d'application est
compressible de manière élastique. En variante, l'élément d'application peut
être
sensiblement non compressible.
L'élément d'application peut être intérieurement non poreux.
Dans une réalisation particulière, l'élément d'application est floqué ou
comporte un textile à sa surface.
Le logement recevant l'élément d'application peut être mobile par rapport à
l'espace intérieur du récipient contenant le produit.
Le dispositif peut comporter un deuxième élément d'application, un
deuxième logement et une deuxième paroi perméable.
Le deuxième élément d'application peut être de même nature que le premier,
mais de taille différente.
Le premier et le deuxième éléments d'application peuvent aussi ne pas être
de même nature.
Le récipient peut comporter un col obturé par un bouchon amovible à une
extrémité située à l'opposé de l'élément d'application.
Le produit peut être formé au moins en partie de particules contenant au
moins un fluide, ce denier étant enfermé par exemple dans des micro-capsules.
Des compositions contenant de telles particules présentent d'excellentes
propriétés cosmétiques, étant capables d'adhérer suffisamment à la peau mais
pas trop,
étant très douces et s'appliquant facilement.
Lors de l'application sur la peau, la pression exercée par l'élément
d'application sur la peau provoque la libération du liquide, lequel procure
une agréable
sensation de frais et de douceur.
De telles compositions peuvent comporter une phase pulvérulente
comprenant des pigments et/ou des nacres et/ou des charges et/ou des
paillettes et/ou
leurs mélanges.
Les pigments précités sont avantageusement choisis parmi les dioxydes de
titane, de zirconium ou de cérium, les oxydes de zinc, de fer ou de chrome,
les
nanotitanes, les nanozincs, le bleu ferrique, le noir de carbone, les laques
comme les sels
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de calcium, de baryum, d'aluminium ou de zirconium, de colorants acides tels
que les
colorants halogénoacides, azoïques ou anthraquinoniques, les pigments enrobés
par des
composés siliconés tels que des polydiméthylsiloxanes et/ou par des polymères,
notamment des polyéthylènes.
Les charges précitées sont avantageusement choisies parmi le talc, le mica,
la silice, le kaolin, les poudres de Nylon, de poly-(3-alanine et de
polyéthylène, le
Téflon~la lauroyl-lysine, l'amidon, Ie nitrure de bore, l'oxychlorure de
bismuth, les
poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les poudres de
polyméthylméthacrylate,
les poudres de polyuréthanne, les poudres de polystyrène, les poudres de
polyester, les
microsphères creuses synthétiques, les microéponges et les mierobilles de
résine de
silicone, les oxydes de zinc et de titane, les oxydes de zirconium ou de
cérium, le
carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium,
l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de
verre ou de
céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques
ayant de 8
à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par
exemple le
stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, et le
myristate de
magnésium.
Le fluide contenu dans lesdites particules est par exemple sous forme
aqueuse, huileuse, notamment sous forme d'huiles essentielles, de gel,
d'émulsion eau
dans l'huile, ou huile dans eau.
Le fluide peut être contenu dans des cires poreuses, dans des vésicules ou
micro-capsules, dont les parois sont notamment en époxy, en polyéthylène, en
gélatine
ou en polyester, ou dans des microéponges ou microsphères.
Le produit peut contenir au moins un actif, notamment des agents
antioxydants ou anti-radicaux libres, des agents hydratants ou humectants, des
filtres
UV, des kératolytiques, des accélérateurs de bronzage, des dépigmentants, des
colorants
naturels, des auto-bronzants, des Iiporégulateurs, des agents anti-
vieillissement et
antirides, des agents anti-inflammatoires et cicatrisants, des antibactériens
et
antifongiques, des insectifuges, ou des agents conditionneurs pour la peau
Le dispositif peut comporter une valve unidirectionnelle de reprise d'air
permettant une entrée d'air dans le récipient en cas de dépression dans ce
dernier.
Avantageusement, lorsque le volume de l'espace intérieur est égal au
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_$_
premier volume, l'espace intérieur est à la pression atmosphérique.
L'invention a encore pour objet un procédé pour charger un élément
d'application en produit, ce produit étant contenu dans un espace intérieur
d'un récipient,
cet espace intérieur contenant une quantité substantielle d'air au-dessus du
produit, ce
procédé étant caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes consistant à
- disposer l'élément d'application dans un logement délimité au moins
partiellement par une première face d'une paroi perméable,
- amener du produit au contact d'une deuxième face de la paroi perméable,
opposée à la première, en remuant le récipient ou en le disposant à l'envers,
- créer temporairement une surpression dans ledit espace intérieur, la paroi
perméable et le récipient étant agencés de telle sorte que ladite surpression
déplace du
produit présent au contact de la deuxième face, ou dans son voisinage, vers la
première
face, et
- retirer l'élément d'application du logement.
Le fait d'avoir à créer une surpression au moment de l'utilisation permet de
réaliser la paroi perméable de telle sorte que le produit ne traverse pas
facilement celle-
ci sous la seule action de la gravité par exemple.
On diminue ainsi les risques de perte de produit en cas de renversement
accidentel par exemple.
On peut en particulier choisir la taille des passages de la paroi perméable en
fonction des propriétés rhéologiques du produit, notamment sa viscosité, de
telle sorte
qu'une surpression doive être exercée pour qu'une quantité de produit
suffisante
traverse la paroi perméable.
De préférence, l'intérieur du récipient est à la pression atmosphérique avant
la création de ladite surpression.
L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que précité
pour l'application d'un produit sur le corps ou le visage, l'élément
d'application et la
paroi perméable étant dimensionnés en conséquence.
L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que précité
dans le domaine capillaire, dermatologique ou cosmétique.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui
va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs, et à l'examen du
dessin annexé,
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sur lequel
- la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif
conforme à un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention,
- les figures 2 à 5 illustrent des variantes de réalisation du récipient,
- les figures 6 à 9 illustrent des variantes de réalisation de la paroi
perméable,
- la figure 10 illustre une variante de réalisation des moyens permettant de
créer la surpression dans le récipient,
- la figure 11 représente un dispositif à deux éléments d'application,
- les figures 12 à 15 illustrent l'utilisation du dispositif de la figure 1,
- la figure 16 représente schématiquement une valve de reprise d'air,
- la figure 17 représente une variante de réalisation de la paroi perméable,
- la figure 18 illustre la réalisation de nervures sur la paroi perméable,
- la figure 19 illustre la réalisation d'une deuxième ouverture sur le
récipient,
- la figure 20 représente un dispositif comprenant deux éléments
d'application, constituant une variante de réalisation du dispositif de la
figure 11, et
- la figure 21 illustre l'utilisation de deux éléments d'application de nature
différente.
Le dispositif de conditionnement et d'application 10 représenté sur la figure
1 comporte un récipient 11 ayant un corps tubulaire souple 24a à mémoire de
forme,
d'axe X, définissant un espace intérieur 12 contenant une réserve de produit
P.
Le produit P est par exemple une poudre telle qu'un fond de teint, composée
de particules de pigment enrobées de liant.
Le produit P peut encore être constitué par une composition comprenant des
particules contenant au moins un fluide.
En particulier, le produit P peut être par exemple une "poudre liquide",
incluant : a) une phase "sèche" ou "pulvérulente", comprenant éventuellement
un liant et
constituée généralement à base de pigments et/ou de nacres et/ou de charges
et/ou de
paillettes, et/ou de leurs mélanges et b) une phase "liquide", pouvant
notamment faire
office de phase liante et contenant, à l'intérieur de micro-capsules,
vésicules, micro-
éponges, cires poreuses, ou toute autre structure apte à emmagasiner un fluide
et à le
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libérer, notamment en réponse à une pression, un liquide tel que de l'eau, du
propylène
glycol, de l'huile, un gel, ou encore une émulsion huile dans eau ou eau dans
huile.
A l'application, en étalant et en pressant la poudre contre la peau, le
liquide
contenu dans les vésicules ou micro-capsules ou analogue est libéré, ce qui
provoque
une agréable sensation de fraîcheur.
Le produit P peut comporter une phase pulvérulente en mélange avec la
phase "liquide", pouvant être formée de pigments et/ou de nacres et/ou de
charges et/ou
de paillettes habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques, et/ou
de leurs
mélanges.
Les particules formant la phase pulvérulente peuvent en outre être enrobées
d'un liant.
Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées,
minérales ou organiques, insolubles dans le milieu, destinées à colorer et/ou
opacifier la
composition.
Les pigments peuvent être de taille usuelle ou nanométrique. On peut citer
parmi les pigments et les nanopigments minéraux, les dioxydes de titane, de
zirconium
ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, les
nanotitanes, les
nanozincs, le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le
noir de
carbone et les laques comme les sels de calcium, de baryum, d'aluminium ou de
zirconium, de colorants acides tels que les colorants halogéno-acides,
azoïques ou
anthraquinoniques.
Les pigments peuvent notamment être enrobés par des composés siliconés
tels que des polydiméthylsiloxanes et/ou par des polymères, notamment des
polyéthylènes. On peut ainsi citer les pigments SA ou SI vendus par la société
MAPRECOS.
Par charges, il faut comprendre des particules incolores ou blanches,
minérales ou de synthèse, lamellaires ou non lamellaires, destinées à donner
du corps ou
de la rigidité à la composition, et/ou de la douceur, de la matité et de
l'uniformité au
maquillage.
Les charges peuvent être de nature minérale ou de synthèse, lamellaires ou
non lamellaires. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les
poudres de Nylon,
de poly-(3-alanine et de polyéthylène, le Téflon, la lauroyl-lysine, l'amidon,
le nitrure de
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bore, l'oxychlorure de bismuth, les poudres de polymères de
tétrafluoroéthylène, les
poudres de polyméthylméthacrylate, les poudres de polyuréthanne, les poudres
de
polystyrène, les poudres de polyester, les microsphères creuses synthétiques
telles que
l'EXPANCEL~ (NOBEL INDUSTRIES), les microéponges comme le POLYTRAP~
(DOW CORNING) et les microbilles de résine de silicone TOSPEARLS~('~OSHIBA),
les oxydes de zinc et de titane, les oxydes de zirconium ou de cérium, le
carbonate de
calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium,
l'hydroxyapatite, les
mierosphères de silice creuses SILICA BEADS~(MAPRECOS), les microcapsules de
verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques
carboxyliques
ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone,
par
exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc,
le myristate
de magnésium.
Par nacres, il faut comprendre des particules irisées qui réfléchissent la
lumière.
Parmi les nacres envisageables, on peut citer la nacre naturelle, le mica
recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigments naturels ou
d'oxychlorure de
bismuth ainsi que le mica titane coloré.
Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre des
paillettes.
La poudre de l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement
utilisé dans le domaine concerné, des antioxydants, des huiles essentielles,
des
conservateurs, des neutralisants, des tensio-actifs eau dans huile et huile
dans eau, des
vitamines, des actifs antirides.
Le fluide contenu dans la phase "liquide" peut être sous forme aqueuse ou
huileuse, notamment sous forme d'huiles essentielles, de gel, notamment des
particules
de gel cubique, d'émulsion eau dans l'huile (E/Ii), ou huile dans eau (Ii/E).
Le fluide peut être contenu dans des vësicules ou micro-capsules, dont les
garnis sont notamment en époxy, en polyéthylène, en gélatine ou en polyester,
ou dans
des microéponges ou microsphères. Le fluide peut être également contenu dans
des
cires poreuses telles que des polyacrylates.
Le fluide, notamment lorsqu'il s'agit d'eau, peut être contenu dans une
structure anhydre du type de celle décrite dans la demande de brevet EP-A-0
855177.
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A titre d'exemple encore, la phase "liquide" comprend une dispersion
aqueuse de vésicules constituées par une membrane de phase lipidique
encapsulant une
phase aqueuse. Les vésicules utilisables peuvent également être pourvues d'un
enrobage
cristal liquide lamellaire.
De préférence, la composition contient au moins un actif. Un tel actif peut
être hydrophile, lipophile, ou un mélange des deux.
Parmi les différents principes actifs pouvant être incorporés, on peut
notamment citer
- les agents antioxydants ou anti-radicaux libres tels que les protéines et
les
enzymes, la lactoperoxydase et la lactoferrine, les peptides et leurs dérivés,
les
séquestrants, les flavonoïdes, la chlorophylline, l'éthoxyquine, la guanosine,
les
tocophérols et leurs dérivés, le palmitate d'ascorbyle, et le (3-carotène, la
vitamine E et
ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés, la vitamine A et ses dérivés,
- les agents hydratants ou humectants tels que l'acide hyaluronique et son
sel de sodium, le (3-glycérophosphate, le glycérol, le sorbitol, le panthénol,
- les filtres UV tels que les produits commercialisés sous les
dénominations "EUSOLEX 232"~ par la société MERCK, "PARSOL 1789"~ et
"PARSOL MCX"~ par la société GIVAUDAN-ROURE, "MEXORYL SX"~ par la
société CHIMEX et "UNIVUL T150"~ par la société BASF,
- les kératolitiques tels que les enzymes protéolytiques, l'acide salicylique
et ses dérivés tels que l'acide n-dodécanoyl-5 salicylique, et l'acide
rétinoïque et ses
dérivés,
- les accélérateurs de bronzage tels que la caféine, et les dérivés de
tyrosine
tels que le tyrosinate de glucose et le sel disodique de la N-L-malyl
tyrosine,
- les dépigmentants tels que l'acide kojique, l'acide glycolique, la vitamine
C et notamment l'ascorbyle phosphate de magnésium, et l'arbutine et ses
dérivés,
- les colorants naturels tels que les matières colorantes extraites de
végétaux comme la chlorophylline et le [3-carotène ou extraites d'animaux
comme le
carmin de cochenille, et le caramel,
- les auto-bronzants tels que la dihydroxyacétone, et les indoles,
- les liporégulateurs tels que le y-octanoyl, l'extrait de Centelle asiatica
contenant de la génine et de l'acide asiatique, la caféine, et la
théophylline,
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- les agents anti-vieillissement et antirides tels que les hydroxyacides
comme l'acide glycolique, l'acide n-octanoyl salicylique, le rétinol et ses
dérivés comme
l'acétate, la palmitate et le propionate de rétinol, et les rétinoïdes, _
- les agents anti-inflammatoires et cicatrisants tels que l'acide 18 (3-
glycyrrhétinique et ses sels comme notamment son sel d'ammonium, l'a-
bisabolol, les
corticoïdes, l'extrait de Centella asiatica, l'aloe vera,
- les antibactériens et antifongiques tels que le chlorure de benzalkonium,
la chlorhexidine,1'hexetidine, l'hexamidine,
- les insectifuges tels que les diéthyl et diméthyltoluamides,
- les déodorants tels que l'hexachlorophène et le triclosan produit et
commercialisé sous la dénomination "IRGASAN DP 300"~ par la société
CIBA GEIGY,
- les agents conditionneurs pour la peau tels que les polymères cationiques
et les cations.
A titre indicatif, la phase "liquide" peut représenter de 1 à 50 %, de
préférence de 2 à 30 %, et de préférence encore de 5 à 20 % en poids de la
composition.
En revenant au dispositif 10, on voit sur la figure 1 que le corps 24a est
fermé inférieurement par une paroi de fond 24b, pleine.
Le récipient 11 comporte un col 13 d'axe X, constitué par une pièce
rapportée, le col 13 définissant un logement 14 destiné à recevoir un
applicateur 15
comprenant un élément d'application 16 et un organe de préhension 17, lequel
constitue
également un capuchon de fermeture du col 13.
Le capuchon 17 comporte une jupe d'étanchéité 18 s'appliquant de manière
étanche sur la surface intérieure du col 13.
Le capuchon 17 comporte également une jupe extérieure 19, pourvue d'un
filetage propre à s'engager sur un filetage complémentaire 20 réalisé sur la
surface
extérieure du col 13, à sa partie supérieure.
Une paroi perméable 23 sépare le logement 14 de l'espace intérieur 12
contenant le produit P.
La quantité de produit contenue dans le récipient 11 est choisie de telle
sorte
qu'une quantité substantielle d'air soit présente dans le récipient, au-dessus
du produit.
L'espace intérieur du récipient contenant le produit est ainsi rempli
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initialement à moitié par exemple, ou aux trois-quarts.
Dans l'exemple de réalisation décrit, la paroi perméable 23 est réalisée d'un
seul tenant par moulage de matière plastique avec le col 13.
La paroi perméable 23 présente une face intérieure 30 tournée vers l'espace
intérieur 32 et une face extérieure 31 délimitant le fond du logement 14.
Une pluralité d'ouvertures 25, dont le diamètre est de l'ordre du millimètre
dans l'exemple décrit, traversent la paroi perméable 23, ces ouvertures 25
étant réparties
uniformément.
L'élément d'application I6 est constitué par une mousse.
La surface frontale 16a de l'élément d'application 16, située en regard de la
face extérieure 31 de la paroi perméable 23, repose au contact de cette
dernière sans
compression axiale sensible.
La surface latérale 16b de l'élément d'application 16 repose contre la paroi
latérale du col 13 en étant comprimée radialement.
La surface 16a est apte à reculer et à s'écarter de la paroi 23 sous l'effet
d'une surpression créée dans le récipient 11.
Le fonctionnement du dispositif 10 va maintenant être décrit en référence
aux figures 12 à 15.
On suppose que le récipient 11 est stocké tête en bas, c'est-à-dire que le
produit P repose sur la paroi perméable 23, comme illustré sur la figure 12.
L'utilisateur retourne le récipient 11 et comprime la paroi souple du corps
24a, comme illustré sur la figure 13, faisant passer l'espace intérieur 12
contenant le
produit, initialement à la pression atmosphérique, d'un premier volume à un
second,
inférieur au premier, créant ainsi une surpression dans cet espace intérieur
12.
Lorsque l'utilisateur relâche sa pression, l'espace intérieur retourne à son
volume initial, c'est-à-dire le premier volume, du fait de la mémoire de forme
du
récipient.
Le produit retenu par capillarité et/ou attraction électrostatique du côté de
la
face intérieure 30 de la paroi perméable 23, ainsi que dans les ouvertures 25,
se trouve
chassé dans le logement 14 au contact de l'élément d'application 16, sous
l'effet de la
surpression dans l'espace intérieur 12, comme illustré par les flèches sur la
figure 15.
L'élément d'application 16 se charge ainsi en produit, et peut être retiré
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ensuite pour l'application, comme illustré sur ia figure 14, le produit étant
présent sur sa
face frontale 16a.
Si le récipient 11 n'est pas stocké tête en bas, l'utilisateur peut amener du
produit au contact de la face intérieure 30 de la paroi perméable en remuant
le récipient.
Du produit se dépose alors sur la paroi perméable 23, laquelle est apte à en
retenir par capillarité et/ou par attraction électrostatique une certaine
quantité.
La surpression qui est créée ensuite permet de favoriser le transfert du
produit depuis la face intérieure 30 vers la face extérieure 31, pour charger
l'élément
d'application 16.
On notera que dans l'exemple décrit, une légère dépression est créée dans le
logement 4 lors du retrait de l'élément d'application 16, du fait que la
surface latérale
16b de ce dernier s' applique sur la paroi latérale du col 13.
La surpression peut être créée dans l'espace intérieur contenant le produit,
de divers moyens.
A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 2 un dispositif 40 dans
lequel
le produit est contenu dans un récipient 41.
Ce dernier comporte une partie déformable 42 en forme de soufflet, laquelle
relie la partie supérieure 43 et la partie inférieure 44 du récipient.
Pour créer une surpression dans l'espace intérieur contenant le produit,
l'utilisateur appuie sur la partie supérieure 43 alors que le dispositif
repose tête en bas
par l'élément de préhension 45 de l'applicateur sur une surface d'appui, comme
illustré.
On a représenté sur la figure 3, un dispositif 50 dans lequel le récipient 51
comporte un corps 52 sensiblement non déformable, pourvu en partie supérieure
d'un
poussoir 54 relié au corps 52 par un soufflet 53.
Ce soufflet peut être réalisé d'un seul tenant avec le corps 52 ou être
constitué par une pièce rapportée.
Pour exercer la surpression, l'utilisateur appuie sur le poussoir 54 alors que
le récipient 51 repose tête en bas par l'élément de préhension 45 de
l'applicateur, ce qui
replie le soufflet 53.
Le dispositif 60 représenté sur la figure 4 comporte un récipient 61
comprenant un corps 62 et un col 63 relié au corps 62 par une partie
déformable 64 en
forme de soufflet.
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Un insert 66 ayant une forme générale en doigt de gant est monté dans le col
63 pour définir un logement 67 de réception d'un applicateur 69.
Cet applicateur comporte un élément d'application 69a et un capuchon de
fermeture 69b constituant également un élément de préhension.
Le capuchon 69b comporte une jupe intérieure d'étanchéité 69c apte à
s'appliquer de manière étanche sur la surface intérieure de l'insert 66 pour
assurer une
fermeture étanche du récipient, l'insert 66 étant lui-même engagé de manière
étanche
dans la partie supérieure du col 63.
Une paroi perméable 65, sensiblement plane, est réalisée dans le fond de
l'insert 66 sous la forme d'une grille.
La face frontale 69d de l'élément d'application 69a peut ne pas être au
contact de la paroi perméable 65, comme représenté.
La face frontale 69d peut reculer sous l'effet d'une surpression dans le
récipient 61, ce qui favorise une bonne répartition du produit à la surface de
l'élément
d'application.
Pour créer la surpression dans l'espace intérieur 68 contenant le produit,
l'utilisateur appuie sur le capuchon 69b, ce qui replie sur elle-même la
partie 64 en
forme de soufflet.
Le dispositif 70 représenté sur la figure 5 comporte un récipient 72 sur le
col
74 duquel est monté une tête de réception de l'applicateur, cette tête de
réception
comprenant un soufflet extérieur 75 et une partie intérieure 76 pouvant
recevoir un
élément d'application 77.
Pour créer la surpression, l'utilisateur appuie sur le capuchon de fermeture
78, ce qui provoque la compression du soufflet 75 et la descente de la partie
intérieure
76 dans le récipient 72.
L'utilisation d'un insert tel que l'insert 66 est avantageuse car on peut
aisément monter sur un même type de récipient différents inserts, selon la
nature du
produit à distribuer et celle de l'élément d'application.
L'insert peut être réalisé de diverses manières, la paroi perméable pouvant
étre constituée, entre autres, par un tissé, un film plastique perforé, un
tamis soudé ou
surmoulé.
A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 6 un insert 80 comportant
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une paroi latérale 81 cylindrique de révolution, d'axe X, pourvue à son
extrémité
supérieure d'un rebord 82 dirigé vers l'extérieur, servant à la fixation sur
le récipient, et
à son extrémité inférieure d'un rebord annulaire 83, dirigé vers l'intérieur,
servant à la
fixation d'un tamis 84, fixé sur la face inférieure du rebord 83.
Dans l'exemple de la figure 7, l'insert 90 comporte une paroi latérale 91
symétrique de révolution, d'axe X, pourvue à son extrémité supérieure d'un
rebord
annulaire 92 dirigé vers l'extérieur, servant à la fixation sur le col du
récipient, et à son
extrémité inférieure d'un fond ajouré 93, ce fond étant traversé par une
pluralité
d'ouvertures 94.
Un tamis 95 est rapporté sur la paroi de fond 93.
Les mailles du tamis 95 présentent une section plus faible que celle des
ouvertures 94 de la paroi 93.
La paroi 93 sert à la fois de support mécanique pour le tamis 95 et favorise
l'accumulation de produit au contact de ce tamis 95 ou dans son voisinage, de
sorte que
lorsque la surpression est créée dans l'espace intérieur contenant le produit,
le produit
présent dans les ouvertures 94 est chassé au travers du tamis 95.
L'insert 100 représenté sur la figure 8 comporte une paroi latérale 101
symétrique de révolution d'axe X, prolongée vers l'extérieur à son extrémité
supérieure
par un rebord annulaire 102 servant à la fixation sur le récipient et fermée à
son
extrémité inférieure par une paroi de fond 103 comportant des ouvertures 104.
De manière à favoriser la rétention de produit au contact de la face
inférieure 105 de la paroi de fond 103, un élément tel qu'une couche de mousse
106 à
cellules ouvertes de grandes dimensions est rapporté sur l'insert 100 sous la
paroi de
fond 103.
Dans l'exemple de la figure 9, l'insert 110 comporte une paroi latérale 111
symétrique de révolution autour de l'axe X, comportant un rebord annulaire 112
en
partie supérieure et une paroi de fond ajourée 113.
Un organe de retenue 115 est assujetti à l'insert, cet organe de retenue
comportant une paroi pleine 116 disposée sous la paroi de fond 113 et
ménageant un
intervalle 117 avec celle-ci, dans lequel du produit peut être retenu.
L'organe de retenue 115 comporte une paroi latérale 118 fixée sur la paroi
latérale 111 de l'insert, pourvue d'ouvertures latérales 119 permettant à du
produit de
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gagner l'intervalle 117 précité.
La paroi 116 présente une forme sensiblement conique, de sorte que la
hauteur de l'intervalle 117 décroît au fur et à mesure que l'on se rapproche
de Taxe X.
L'organe de retenue joue également un rôle de déflecteur en guidant la
S circulation d'air dans l'intervalle 117.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui
viennent d'être décrits.
On peut notamment créer la surpression à l'intérieur de l'espace intérieur
contenant le produit d'une autre manière que par la déformation d'une paroi
flexible du
récipient.
On peut ainsi utiliser par exemple un piston 120 monté à coulissement dans
une cheminée 121 du récipient, comme illustré sur la figure 10.
On peut, sans sortir du cadre de la présente invention, réaliser un dispositif
de conditionnement et d'application comportant deux applicateurs ayant chacun
un
élément d'application se logeant dans un logement dont le fond est constitué
par une
paroi perméable, comme illustré sur la figure 11.
On voit sur la figure 11 que les deux éléments d'application 140, 14I
peuvent être de même nature mais de taille différente.
En outre, on voit sur la figure 11 que la réduction de volume du récipient
peut s'effectuer au moyen d'un soufflet 142, situé entre les deux logements
recevant les
deux éléments d'application 140 et 141.
La réduction du volume intérieur du récipient pourrait également s'effectuer
autrement qu'au moyen d'un soufflet, comme illustré sur la figure 20.
Sur cette figure, on a représenté un dispositif qui comporte une partie
supérieure identique à celle du dispositif représenté sur la figure 1, un
récipient
comprenant un corps 151 s'élargissant vers le bas, comportant en partie
inférieure une
paroi perméable 152 donnant sur un logement contenant un second élément
d'application 153.
Ce dernier est monté sur le récipient 151 de manière analogue au premier
élément d'application 16.
La réduction du volume intérieur s'effectue en exerçant une pression latérale
sur le récipient 151, ce dernier étant à mémoire de forme.
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Pour favoriser l'accumulation de produit au voisinage de l'élément
d'application, la paroi perméable peut comporter un dêcrochement 160 comme
illustré
sur la figure 17.
Sur cette figure, on voit que la paroi perméable, référencée 23', forme grâce
au décrochement 160 un espace 161 dans lequel du produit P peut s'accumuler:
La paroi perméable peut encore comporter, comme illustré sur la figure 18,
une ou plusieurs nervures sur sa face extérieure, aptes à venir au contact de
la face
frontale de l'élément d'application.
Sur la figure 18, on a représenté une paroi perméable 23" qui diffère de la
paroi 23 précédemment décrite par la présence sur la face extérieure 31 d'une
nervure
annulaire 165 entourant une région centrale ajourée.
L'élément d'application 16 vient en appui sur cette nervure 165, ce qui crée
un espace 166 entre la paroi perméable 23" et l'élément d'application 16, dans
lequel du
produit peut s'accumuler.
Le récipient peut être réalisé avec un fond muni d'un col 170, comme
représenté sur la figure 19.
Ce col 170 peut être fileté ou non et il est fermé par un bouchon amovible
171.
L'utilisateur peut retirer le bouchon 171 pour accéder directement au produit
P contenu à l'intérieur du récipient si cela est nécessaire, le produit étant
alors retiré par
exemple au moyen d'un doigt, ou d'un applicateur tel qu'un pinceau ou autre,
non
représenté.
Le dispositif peut comporter deux éléments d'application comme cela a déjà
été décrit en référence aux figures 11 et 20.
Ces deux éléments d'application peuvent ne pas être de même nature.
A titre d'exemple, on a reprêsenté sur la figure 21 un récipient qui comporte
en partie inférieure une paroi perméable 180 donnant sur un logement contenant
un
élément d'application 190 teI qu'un pinceau.
Le dispositif peut comporter une valve unidirectionnelle de reprise d'air
permettant une reprise d'air dans le récipient, lorsque l'élément
d'application est en
place.
A titre d'exemple nullement limitatif, on a représenté sur la figure 16 une
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valve de reprise d'air 130 montée sur une paroi 131 du récipient, de manière à
obturer au
repos un orifice 132 par lequel l'air peut rentrer dans le récipient en cas de
dépression
dans ce dernier.
