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CONDUIT DETECTABLE EN MATIERE SYNTHETIQUE ET SES MOYENS DE
RACCORDEMENT
La présente invention concerne un conduit comportant de
manière générale un fourreau en matière thermoplastique, obtenu par
extrusion de cette dernière, délimitant au moins pour partie une cavité
interne, par exemple vide pour le passage d'un câble ou tuyau, par tous
moyens appropriés, notamment par tirage, poussage, portage ou
soufflage. Ce conduit est associé à un conducteur électrique de détection,
détectable par voie électromagnétique, de manière à localiser le conduit
io défini précédemment, après son enfouissement.
Un conduit tel que défini précédemment permet en particulier
d'y disposer librement tout câble de transport d'énergie électrique ou de
transmission de signaux ou d'informations, par exemple fibres optiques, ou
encore tout tuyau de transport de tout fluide ou liquide, y compris sous
pression. Mais le conducteur électrique de détection permet en plus de
localiser le conduit, et par conséquent le câble ou tuyau qu'il contient, une
fois enfouis, par exemple en faisant passer un courant électrique alternatif
dans le conducteur de détection, et en détectant le rayonnement
électromagnétique ainsi émis avec un récepteur accordé sur la fréquence
2o de l'émetteur.
Selon les spécifications techniques, la matière thermoplastique
du conduit est par exemple un polyéthylène haute densité ou basse
densité, un polychlorure de vinyle ou encore un polypropylène, un
polyamide, etc... Et la surface interne du conduit peut être rainurée, ou
présenter tout relief discontinu approprié, de manière à limiter le
frottement avec le câble ou tuyau, lors du déplacement de ce dernier à
l'intérieur du conduit par poussage, tirage, portage ou soufflage.
On a déjà proposé un conduit tel que précédemment défini
comportant, de manière noyée dans la matière thermoplastique, et par
3o conséquent de manière isolée par cette dernière, un conducteur électrique
de détection, limité à son âme métallique, et s'étendant de manière
continue selon la longueur du conduit.
Une telle solution apparaît en pratique difficile à mettre en
oeuvre, lorsqu'il s'agit de raccorder deux éléments de conduit, en
connectant électriquement les deux conducteurs de détection appartenant
aux deux éléments de conduit respectivement. En effet, outre la nécessité
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d'obtenir un raccord étanche entre les deux éléments de conduit, il faut
également connecter électriquement les deux conducteurs de détection qui
peuvent être décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, nonobstant
l'alignement des deux éléments de conduit à raccorder.
L'invention a donc pour objet une solution permettant une
connexion électrique des deux conducteurs de détection de deux éléments
de conduit à raccorder, quelle que soit la position angulaire relative desdits
conducteurs, par exemple selon deux génératrices respectivement
différentes desdits éléments de conduit, et ceci en assurant une continuité
1o interne entre tes deux éléments de conduit à raccorder, c'est-à-dire sans
entraver le passage ultérieur d'un câble ou tuyau à l'intérieur des éléments
ainsi raccordés.
On connaît par l'abrégé de la demande de brevet japonais
05'i06766 un conduit en matière synthétique composé d'un fourreau
délimitant la cavité interne de réception des câbles ou tuyaux, et d'un tube
de petit diamètre, fendu longitudinalement, saillant à l'extérieur, disposé
parallèlement au fourreau et recevant, après enfouissement du conduit, un
conducteur isolé de détection engagé à travers la fente. La saillie du tube
s'oppose à l'enfouissement par une machine automatique, tandis que la
2o mise en place ultérieure du conducteur dans le tube nécessite une
opération supplémentaire qui augmente le temps de pose et peut, par les
moyens d'écartement des bords de la fente, blesser l'isolant du fil. Enfin,
la fente permet au conducteur électrique isolé d'être en contact direct
avec le milieu ambiant, électriquement conducteur, et par exempte avec
les eaux d'infiltration.
Un autre objet de l'invention est de fournir un conduit pouvant
étre mis en fouille par une machine d'enfouissement automatique,
réduisant les temps de pose tout en assurant la protection mécanique et
électrique du conducteur de détection pendant l'enfouissement et
3o ultérieurement.
Conformément à la présente invention, la solution au problème
précédent est apportée par l'association de deux propositions
complémentaires, mais pouvant étre considérées indépendamment l'une dé
l'autre.
Selon la première proposition, la cavité et l'alvéole sont
monolithiques et délimitées dans un fourreau cylindrique obtenu par
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extrusion, sans proéminence extérieure, et l'alvéole formé entre la cavité
et la paroi extérieure du conduit est séparé de la cavité par une cloison
reliant deux gëriératrices internes du fourreau pour ëtre étanche sur la
longueur du conduit, vis à vis de la cavité et de l'extérieur, cet alvéole
contenant, librement et sans serrage, une longueur de conducteur
électrique isolé supérieure à la longueur du conduit.
Selon la seconde proposition, on prévoit une pièce de raccord
de deux éléments de conduit tels que précédemment définis, comprenant
- une première branche et une deuxième branche tubulaire, en
lo vis-à-vis, comportant chacune des moyens d'accouplement avec une
extrémité d'un élément de conduit ;
- et une troisième branche disposée de manière orthogonale aux
première et deuxième branches, communiquant avec ces dernières, et
comportant des moyens de fermeture ;
- ainsi que des moyens isolés de sortie ou de connexion
électrique, montés sur lesdits moyens de fermeture, pour les deux brins
appartenant aux deux conducteurs électriques de détection des deux
éléments de conduit, lesdits brins étant disposés majoritairement à
l'intérieur de la troisième branche.
2o Grâce à l'invention, le conducteur électrique de détection peut
étre manipulé indépendamment du conduit, en particulier tiré ou poussé, et
ceci pour effectuer toute connexion électrique appropriée en 'dehors du
conduit proprement dit, c'est-à-dire hors de sa section interne utile pour le
tirage ou le poussage d'un câble ou tuyau. La liberté du conducteur
électrique de détection permet d'amener en coincidence, par exemple
selon une même génératrice du conduit, les deux brins à connecter
électriquement.
De préférence, chacune des extrémités du conduit présente une
portée épaulée externe de positionnement d'un embout amovible
3o d'orientation du conducteur électrique de détection sortant de l'alvéole
pour t'amener dans une- position de sortie du conduit distincte de celle de
sortie de l'alvéole, cet embout étant en forme de douille dont le diamètre
interne et le diamètre externe ont les mëmes valeurs que les diamètres
correspondants du conduit.
Dans une forme d'exécution, l'embout d'orientation comporte
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- une gorge interne ménagée dans son épaisseur, débouchant
vers le conduit et formant logement de guidage du conducteur électrique
de détection,
- une série de fentes radiales distribuées à l'intérieur de
l'embout et débouchant dans ladite gorge interne, et longitudinalement
vers le conduit,
- et une série de trous longitudinaux débouchant à l'extérieur
et dans la gorge, en correspôndance avec les fentes radiales et aptes
chacun à être traversé par ie conducteur.
io Ainsi, et alors que les conducteurs de détection peuvent sortir
en bas, en haut ou latéralement de chaque conduit, selon la position
donnée à celui-ci dans la fouille, l'embout de chaque conduit permet de
ramener ce conducteur vers la zone de connexion ou de sortie, constituée
par la troisième branche de la pièce de raccord, et cela sans que le
conducteur ne gêne le passage ultérieur d'un câble ou tuyau.
Avantageusement, au moins la première et la deuxième branche
de la pièce de raccord comportent un épaulement formant butée
d'engagement pour une portée complémentaire ménagée sur l'embout
d'orientation de l'extrémité de conduit engagé dans la branche.
2o Pour permettre la connexion du conducteur de détection d'un
conduit posé, mais destiné à ne recevoir qu'ultérieurement son contenu,
céble ou tuyau, le conduit coopère avec une pièce terminale étanche
comprenant deux branches tubulaires en vis à vis, comportant chacune
des moyens d'accouplement, soit avec une extrémité d'un élément de
conduit, soit avec un bouchon creux, chaque branche comportant un
alésage axial avec un épaulement interne formant butée d'engagement
pour l'embout d'orientation d'un conduit, un épaulement d'entrée pour un
joint d'étanchéité et une gorge pour un joint torique, tandis que ledit
bouchon présente une jupe apte à pénétrer dans chacune des branches et
3o une téta apte à venir en appui sur l'extrémité de cette branche et à
coopérer avec des moyens d'étanchéité.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la
description qui suit en référence au dessin annexé dans lequel : '
- la figure 1 représente, de manière éclatée et en perspective,
un conduit ou élément de conduit selon l'invention, avec un embout
d'orientation du brin d'un conducteur électrique de détection,
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- la figure 2 représente, toujours en perspective, l'élément de
conduit et l'embout d'orientation montés l'un sur l'autre ; cette figure
montre en particulier le mode de passage et logement du brin libre du
conducteur électrique de détection, en vue de l'amener en correspondance
5 ou coïncidence avec le brin fibre d'un autre conducteur électrique de
détection appartenant à un autre élément de conduit selon l'invention,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du conduit et
de son embout d'orientation, assemblés l'un sur l'autre, conformément à
la figure 2;
io - la figure 4 est une vue de face en élévation du même
assemblage que celui représenté aux figures 2 et 3;
- la figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'une première
forme d'exécution d'une pièce de raccord en T, conforme à l'invention,
permettant d'accoupler de manière étanche deux éléments de condilit
selon l'invention, en vis-à-vis, de manière étanche, tout en permettant la
sortie isolée de leurs deux conducteurs de détection et leur connexion sur
un détecteur extérieur,
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale à échelle
agrandie de la partie supérieure de la figure 5, montrant une forme de
2o réalisation des moyens du raccordement permettant la connexion en ligne
des deux brins d'un conducteur de détection, par exemple en cas de
réparation, après destruction partielle d'un conduit.
- les figures 7 et 8 sont des vues en coupes longitudinales
d'une autre forme d'exécution de la pièce de raccord, lorsqu'elle est en
configuration, respectivement, de sortie des conducteurs électriques de
détection, et de connexions de ces conducteurs,
- la figure 9 est une vue en plan par-dessus en élévation d'une
forme d'exécution d'un moyen de maintien des conducteurs dans la pièce
de raccord,
- la figure 70 est une vue en coupe longitudinale d'un bouchon
utilisable dans la forme d'exécution de figure 7, mais équipé d'un
connecteur de sortie en remplacement d'un presse étoupe,
- la figure 11 est une vue en coupe longitudinale d'une autre
forme d'exécution de la pièce de raccord, celle-ci étant équipée de
manchons électrosoudables,
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- les figures 12 à 14 sont des vues en coupe verticale montrant
trois installations mettant en oeuvre le conduit selon l'invention, des pièces
de raccord et une pièce terminale,
- la figure 15 est une vue en coupe longitudinale à échelle
agrandie de la pièce terminale de l'installation de figure 14.
Comme représenté plus particulièrement aux figures 1 et 3, un
conduit 1 selon l'invention comporte un fourreau cylindrique 2 en matière
thermoplastique, obtenu par extrusion de cette dernière, sans proéminence
extérieure, délimitant, d'une part une cavité interne 3, vide de tout
1o élément, destinée au poussage ou au tirage d'un câble ou tuyau, et
d'autre part un alvéole 5, intégré de manière monolithique avec la cavité
interne 3, c'est-à-dire dans la matière thermoplastique elle-même,
s'étendant de manière continue selon la longueur du conduit 1.
L'alvéole 5 et la cavité interne 3 sont séparés par une cloison 8
reliant deux génératrices internes du fourreau 2, de telle sorte que l'alvéole
5 demeure étanche selon la longueur du conduit 1, vis-à-vis de l'extérieur
et de la cavité 3.
Le conducteur électrique 4 de détection est isolé
électriquement. II comprend à cette fin une âme métallique 6 et une gaine
7 en matériau isolant électrique (cf. figure 3), tel que
polytétrafluoréthylène filé. II s'étend librement et sans serrage à
l'intérieur
de l'alvéole 5, avec un brin 4a émergeant à chaque extrémité du conduit
1.
La gaine 7 du conducteur électrique 4 de détection est, de
préférence, obtenue par enrubannage d'un matériau isolant électrique, par
exemple en polyamide ou polytétrafluoréthylène, autour de l'âme
métallique 6.
Comme le montre bien la figure 1, la section transversale
interne de l'alvéole 5 est bien inférieure à celle de la cavité interne 3, et
à
3o une valeur qui est comprise, par exemple, entre 10 et 25 mm~. Sa forme
va de l'ellipse au cercle au fur et à mesure que croît la section interne de
la cavité interne 3, de manière à ne pas trop réduire la section utile de
cette cavité.
Comme le montre la figure 3, le conduit 1 comprend une bande
visible de repérage 9, disposée à l'extérieur du fourreau 2, selon une
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génératrice du conduit 1 alignée avec l'alvéole 5, et ceci pour identifier de
l'extérieur la position de cet alvéole 5.
La longueur du conducteur électrique 4 de détection, disponible
dans un élément de conduit 1, est supérieure à celle dudit élément et a
une valeur comprise entre 102 et 110 % de la longueur de celui-ci. Le
conducteur 4 est mis en place par poussage à l'intérieur de l'alvéole 5,
lors de la production par extrusion du conduit 1. A cette fin, la section
interne de l'alvéole 5, et en particulier sa largeur, sont dimensionnées en
fonction du surplus de conducteur de détection 4 à stocker par unité de
io longueur du conduit 1.
Bien entendu, un conduit 1 selon l'invention est obtenu en
pratique par le raccord d'éléments finis 11 et 12, par exemple grâce à la
pièce de raccord en T 10 décrite ci-après par référence à la figure 5.
La pièce de raccord en T 10 de deux éléments de conduit 11 et
12 comprend de manière monobloc
- une première branche 21 et une deuxième branche 22, en
vis-à-vis, et par exemple alignées ou coaxiales, comportant chacune des
moyens d'accouplement 30, décrits ci-après, avec une extrémité 11 a,
12a, d' un élément de conduit 11,12 ;
- et une troisième branche 23 disposée de manière orthogonale,
par exemple de maniëre perpendiculaire aux deux branches 21 et 22, ces
dernières communiquant avec ladite troisième branche 23.
Les moyens de fermeture de la troisième branche 23
comportent
- un bouchon 50,
- un tronçon de conduit 13 prélevé d'un élément du conduit 1,
avec des moyens d'accouplement 30, d'une part, de son extrémité 13a
sur la troisième branche 23 de la pièce de raccord, et, d'autre part, de son
autre extrémité 13b sur le bouchon 50.
3o Par moyens d'accouplement 30, on entend, dans cette forme
d'exécution de la pièce du raccord, la coopération des éléments suivants,
comme montré à la figure 5
- la disposition d'un filetage externe 21 a, 22a, 23a, ou 50a,
respectivement, sur les branches 21 à 23 et sur le bouchon 50 ;
- la disposition d'un joint torique 33 d'étanchéité entre un
élément de conduit 11, 12, ou 13, et une partie fixe 21, 22, 23, ou 50 ;
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- une pièce de serrage 32, étanche et ayant une portée conique
externe ;
- et un écrou 31 se vissant sur le filetage externe
précédemment défini, et présentant une portée conique interne coopérant
avec celle de la pièce de serrage 32.
Chacune des extrémités du conduit 1 présente une partie
épaulée externe, 1 b figure 1 et 11 b, 12b figure 5, de positionnement d'un
embout amovible 60 d'orientation du brin 4a du conducteur de détection 4
sortant de l'alvéole 5. Cet embout est en forme de douille cylindrique et
1o présente un diamètre extérieur et un diamètre intérieur de mëmes valeurs
que ceux du conduit pour que ses surfaces, respectivement, interne et
externe, soient dans le prolongement de celles du conduit et ne gênent ni
l'enfouissement par une machine automatique, ni la mise en place dans le
conduit d'un càble ou tuyau. La portée épaulée 1 b, 11 b, 12b est équipée
d'un filetage 15 coopérant avec un filetage complémentaire 16 ménagé à
l'intérieur de la partie de l'embout 60 venant sur ladite portée. Le filetage
est à grand pas, afin que la liaison s'effectue sur une fraction de tour et
par exemple sur 1 /$°"'° de tour.
Comme mieux montré par l'ensemble des figures 1 à 4,
l'embout d'alignement 60 comporte
- une gorge interne 63, ménagée dans son épaisseur,
débouchant en direction du conduit et apte à recevoir et contenir le brin 4a
du conducteur électrique de détection sortant de l'alvéole 5,
- une série de fentes radiales 64 psnac~pc anm ilairpmpnt
débouchant à l'intérieur de !'embout dans la gorge interne 63, et
longitudinalement vers le conduit;
- une série de trous longitudinaux 66 débouchant à l'extérieur
et dans la gorge 63 et disposés en correspondance avec les fentes radiales
64,
- et une portée 67, qui est ici conique.
Lors de l'assemblage de la pièce de raccord 10 avec les deux
éléments 11 et 12 du conduit, tes portées 67 des embouts 61, 62
d'orientation des brins 41 a, 42a des conducteurs électriques 41, 42
disposés dans lesdits éléments 11 et 12, viennent chacune en contact
avec un épaulement 17 ménagé dans la branche 21 vu 22
correspondante. Cet épaulement, formant butée d'engagement, est réalisé
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afin qu'il n'occulte pas les trous longitudinaux 66 de l'embout
correspondant.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 à 4, les
dispositions précédemment décrites de l'embout d'alignement permettent
de faire passer le brin 4a du conducteur de détection 4, d'une génératrice,
par exemple inférieure, à une autre génératrice, par exemple
diamétralement opposée, et ceci en faisant passer le brin 4a, à la sortie de
l'alvéole 5, dans une fente radiale 64, puis selon une demi circonférence
dans la gorge 63, et enfin dans un trou longitudinal 66. L'embout permet
io ainsi d'amener le brin 4a dans la troisième branche 23 de la pièce de
raccord 10.
Comme le montre particulièrement la figure 5, à la sortie des
embouts d'alignement 61 et 62, les brins 41 a et 42a demeurent dans le
prolongement des éléments de conduits 11 et 12, sans en affecter la
section interne utile, c'est-à-dire sans modifier la section de passage de la
cavité 3 d'un élément 11 à un autre élément 12. Ces deux brins cheminent
ensuite à l'intérieur de la troisième branche 23 et de l'autre élément de
conduit 13, ce dernier comportant un remplissage 75 en matériau
viscoélastique, par exemple une mousse, assurant le maintien de ces brins,
2o par exemple pour qu'ils ne soient pas déplacés lors de l'introduction dans
la cavité 3 d'un câble ou tuyau par un moyen pneumatique.
Dans la forme d'exécution de figure 5, le bouchon 50 est muni
de moyens 70 de sortie étanche des deux brins 41 a,42a, traversant ce
bouchon. Ces moyens de sortie sont constitués par des corps tubulaires
filetés 71 avec capot 72 et joint axial d'étanchéité 73. Hors du bouchon,
les deux brins sont connectés à un tableau de raccordement 18, visible
figure 13.
A la figure 6, représentant la connexion des brins 41 a et 42a,
suite au raccordement en ligne de deux tronçons d'un même conduit
3o sectionné par accident, par exemple par une pelleteuse, ou provenant de
deux éléments 11 et 12 du conduit, les moyens mis en oeuvre sont tes
mémes, à l'exception du bouchon 51, qui est borgne pour protéger des
moyens de connexion 52. Ces derniers sont constitués par un fourreau 53
dans lequel les deux extrémités des brins sont introduites et liées par une
vis transversale 54. L'ensemble est enfermé dans une gaine étanche 55,
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en matière plastique thermorétractable, rétractée sur le fourreau et sur une
partie des brins, également plaqués contre le conduit 13 par la mousse 75.
Les formes d'exécution représentées aux figures 7 et 8 mettent
en oeuvre la même pièce de raccord 10, les mémes éléments 11 et 12 de
5 conduit avec leurs embouts 61, 62, les mêmes moyens d'accouplement
30 que la forme d'exécution décrite en référence à ia figure 5, mais s'en
différencient par les moyens coopérant avec la troisième branche 23. En
effet, cette troisième branche ne coopère pas avec un tronçon de conduit
13, mais avec un bouchon borgne 19 ou un bouchon percé 20. A cette
lo fin, la branche 23 comporte intérieurement un alésage 24 de même
diamètre que les alésages ménagés dans ies branches 21 et 22 pour
recevoir les éléments de conduits 11 et 12, un épaulement interne 25 et
un épaulement extrême 26 formant portée pour un joint 27. Les bouchons
19 et 20 sont creux et composés d'une tête 28 et d'une jupe 29 dont le
diamètre extérieur lui permet de pénétrer dans l'alésage 24 de la branche
23 et, en conséquence, dans l'une ou l'autre des branches 21 et 22. La
tête 28 est épaulée pour venir prendre appui sur le joint 27 lorsqu'elle est
elle-méme soumise à un effort de plaquage par un écrou 31 a se vissant
sur le filetage 23a de la branche 23. Dans cette position et dans les deux
2o formes d'exécution des figures 7 à 8, l'extrémité inférieure de la jupe 28
est à distance de l'épaulement 25 de la branche 23 pour former un
logement contenant un moyen de maintien des brins 41 a, 42a des
conducteurs de détection. Ce moyen de maintien est constitué, comme
montré à la figure 9, par un disque 34 en matière rigide comportant des
fentes 35 ou orifices 36 permettant de coincer ces brins pour éviter qu'ils
soient aspirés lors de la mise en place dans les conduits 11 et 12, par des
moyens pneumatiques, d'un câble ou d'un tuyau.
A la figure 7, les deux brins 41 a et 42a passent à travers un
presse étoupe 37 dont le corps se visse dans un alésage fileté 38 ménagé
3o dans la tête 28 du bouchon 20.
Dans la forme de réalisation représentée à la figure 10, dans
l'alésage 38 du bouchon 20, se visse l'embase 43a d'un connecteur 43.
Cette embase comporte des broches femelles 44 qui sont connectées aux
brins 41 a, 42a. Le corps 43b du connecteur est solidaire de broches mâles
46 sur lesquelles sont soudés les fils 47 d'un câble électrique armé.
L'étanchéité est assurée par un joint 48 disposé entre la tête 28 du
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bouchon 20 et une collerette de l'embase 43a et par un joint 49 coopérant
avec un presse étoupe 56 vissé sur le corps 43b du connecteur 43.
Dans la forme d'exécution représentée à la figure 8 et
correspondant à une pièce de raccord 10 permettant uniquement de
raccorder les brins 41 a, 42a, ce raccordement s'effectue par les moyens
52 décrits en référence à la figure 6, à savoir un fourreau 53 avec vis de
serrage radiale 54, protégé par une daine en matière svnthétiaue
thermorétractée 55.
Les pièces de raccord des figures 7 et 8 présentent l'avantage
1o de posséder un encombrement vertical moins important que celles décrites
en référence aux figures 5 et 6, ce qui est particulièrement avantageux
lorsque, comme montré à la figure 12, plusieurs pièces de raccord 10 sont
disposées et superposées dans une même chambre de branchement 57.
La figure 12 montre que les pièces de raccord 10 peuvent aussi
être utilisées pour conduire à un tableau de raccordement 18, des câbles
armés 59 provenant de deux réseaux A et B différents, par exemple pour
effectuer la détection simultanée d'une partie de chacun des deux
réseàux.
La figure 13 montre que, avec une pièce de raccord 10 du type
2o de celle décrite en référence aux figures 5, 7 ou 10, le conducteur, et par
exemple le câble armé 47 sortant du connecteur 43, peut être noyé dans
le terrain « S » avant de pénétrer dans une chambre de détection 65
équipée d'un tableau de connexion 18. Quant aux pièces de raccord 10
utilisant des bouchons borgnes 19 et n'assurant que la connexion des
brins 41 a, et 42a, elles peuvent, en raison des moyens d'étanchéité dont
elles sont équipées, être enfouies dans le terrain.
La pièce de raccord 10a montrée à la figure 11 est de type
électrosoudable. Au moins chacune de ses deux premières branches 21 et
22 comporte, incluse dans sa matière constitutive, une résistance
3o électrique 80 enroulée en spirale et dont les extrémités sont raccordées à
une borne 81 saillant de la branche correspondante.
Ainsi, après mise en place de fa pièce de raccord 10a et des
éléments de conduit 11 et 12 équipés de leurs embouts 61, 62, pour
assurer la liaison de ces divers éléments il suffit de connecter la borne 81
à une source d'alimentation électrique appropriée afin d'élever la
température de la résistance 80 jusqu'à ce qu'elle porte la matière
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constitutive de sa branche et, par conduction, la matière constitutive de
l'élément de conduit et de l'embout 61, à leur température de
plastification. A l'état plastique, les matières se fusionnent en assurant
leur liaison intime et indémontable.
La troisième branche 23 est entourée par un manchon
électro-soudable 82 en matière thermoplastique contenant également une
résistance 83. Lorsque cette résistance est alimentée électriquement, elle
porte à leur température de plastification la matière constitutive de la
troisième branche 23, et la matière d'un tronçon de conduit 13 disposé
1o dans son prolongement et assure la liaison étanche entre ces divers
éléments.
La fermeture de cette troisième branche met en oeuvre un
tronçon tubulaire central 84, ayant pour fonction de maintenir fe disque 34
de maintien des brins 41a et 42a, et d'un bouchon borgne 85 coiffant
l'élément tubulaire 84 et le tronçon de tube 13. Le bouchon est fixé sur le
tube 13 au moyen d'un ensemble écrou 31 b - coin conique 32, tandis que
l'étanchéité de la liaison est assurée par un joint 86 serré entre la jupe du
bouchon 85 et la partie extérieure du tronçon de conduit 13.
Les pièces de raccord 10 ou 10a peuvent également étre mises
en oeuvre pour assurer la sortie ou la connexion électrique de conducteurs
de détection 4 provenant d'un conduit posé mais non encore équipé de
son câble ou tuyau. Dans ces conditions particulières, la branche non
utilisée, et par exemple la branche 21, peut être équipée, en remplacement
du conduit 11, d'un bouchon 19 ou 20 maintenu par les moyens
d'accouplement 30. La même fonction peut aussi être assurée par une
pièce terminale étanche 89 permettant, comme montré figure 14, de relier
le brin 42a à un câble armé 47 allant à un boîtier de connexion 18 disposé
dans une chambre de connexion 90.
Dans la forme d'exécution représentée à la figure 15, cette
3o pièce terminale comprend deux branches tubulaires 91 et 92 disposées en
vis à vis, c'est-à-dire alignées et voire même coaxiales. Chacune de ces
branches est similaire aux branches 21 et 22 de la pièce de raccord en T
10 et comporte des moyens d'accouplement 30, constitués ici par u~
écrou 31 a, une pièce de serrage étanche 32, un joint d'étanchéité 33 et
un filetage 91a, 92a ménagé sur la branche correspondante. Les deux
branches sont symétriques et comportent chacune, un alésage axial apte à
CA 02321880 2000-08-21
WO 99/46529 PCT/FR99/00532
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recevoir un élément de conduit 11, 12 ou la jupe 29 du bouchon 20, cet
alésage comportant intérieurement un épaulement 17, et à son extrémité,
un épaulement 93 pouvant recevoir un joint d'étanchéité 27 coopérant
avec ia tête 28 du bouchon 20 précédemment décrit. Ce bouchon peut
coopérer soit avec un presse étoupe 37, comme représenté, soit avec le
connecteur 43 représenté à la figure 10. On notera que, si le brin 42a du
conducteur de détection n'a pas besoin d'être relié au boïtier de connexion
18, le bouchon 20 peut être remplacé par un bouchon borgne 19.
II ressort de ce qui précède que, grâce à la structure du
lo conduit, aux pièces de raccord 10, 89, aux divers moyens d'accouplement
30, aux moyens de connexion 52, aux moyens de sortie des fils 37, 43 et
aux bouchons 19, 20, l'installateur peut résoudre tous les cas qu'il
rencontre lors de l'installation de conduits détectables pour des réseaux de
câbles ou tuyaux enterrés.
