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CA 02356334 2001-08-28
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COULISSEAU POUR LIGNE DE VIE
La présente invention se rapporte à un coulisseau
pour ligne de vie.
L'invention vise, plus particulièrement, un coulis-
seau destiné à être monté sur une ligne de vie fixée hori-
zontalement le long d'une paroi, ledit coulisseau étant
destiné à être relié par un câble à un harnais ou à une
ceinture, porté par un ouvrier travaillant le long de la
paroi afin de le protéger en cas de chute accidentelle.
L'un des buts de la présente invention est de réali-
ser un coulisseau qui peut aisément être monté sur la ligne
de vie, qui peut aisément glisser sur celle-ci et qui offre
une grande sécurité.
Le coulisseau, selon l'invention, est destiné à être
utilisé avec une ligne de vie horizontale comprenant un câ-
ble s'étendant le long d'une paroi et relié à celle-ci par
des supports, ledit coulisseau étant du type comprenant un
corps présentant une gouttière dans laquelle coulisse le
câble, une poignée destinée à recevoir l'une des extrémités
d'une longe dont l'autre extrémité est reliée à un harnais
de sécurité et une mâchoire mobile de manière à permettre
de former une fente dans la gouttière afin de pouvoir mon-
ter le coulisseau sur le câble, ledit coulisseau étant ca-
ractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour maintenir la
mâchoire légèrement écartée dans une première position in-
termédiaire de manière à ménager une fente correspondant à
l'épaisseur des supports du câble, des moyens pour comman-
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la
der l'écartement de la mâchoire pour agrandir la fente dans
une seconde position d'ouverture afin de pouvoir monter le
Couiisseau sur le câble et des moyens pour placer automati-
auement le coulisseau dans une position de sécurité si une
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traction est appliquée sur la poignée, la mâchoire mobile
étant basculée pour que la fente soit complètement obturée.
Grâce à cette disposition, on peut très aisément
monter le coulisseau sur le câble, celui-ci pouvant aisé-
ment glisser le long du câble, même au droit des supports,
et si l'utilisateur vient à chuter, la fente est refermée.
De préférence, suivant une caractéristique constructive, la mâ-
choire mobile est articulée sur un axe et comporte un talon
mobile à l'intérieur du corps contre l'action de moyens
élastiques tendant à amener la mâchoire mobile vers une po-
sition de fermeture de la fente, tandis que la poignée est
supportée par un axe mobile dans un canal du talon, le
corps comportant une came avec laquelle coopère l'axe de la
poignée, ladite came et ledit canal étant inclinés en sens
opposé par rapport à la verticale de manière que, lorsque
l'axe de la poignée est déplacé vers le bas, la mâchoire
tend à basculer vers la position de sécurité, tandis que
lorsque ledit axe de la poignée est déplacé vers le haut,
la mâchoire tend à basculer vers la position d'ouverture.
De préférence, suivant une autre caractéristique, le talon comporte
une lumière transversale dans laquelle coulisse, contre
l'action de moyens élastiques, un poussoir comportant une
échancrure susceptible d'être amenée en regard de l'axe de
la poignée de manière que ledit axe puisse être déplacé
vers le haut pour que la mâchoire puisse être basculée vers
la position d'ouverture.
De préférence, suivant encore une autre caractéristique construc-
tive, l' axe de la poignée est poussé vers le haut par des
moyens élastiques de manière à porter contre le poussoir,
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dans cette position la mâchoire étant maintenue dans la po-
sition intermédiaire.
De préférence, les moyens élastiques tendant à faire
basculer la mâchoire mobile vers la position de fermeture
de la fente sont constitués par une épaisseur de matière
plastique cellulaire élastique.
De préférence, les moyens élastiques tendant à pousser vers le haut
l'axe de la poignée dans le canal sont constitués par une épaisseur de matière
plastique cellulaire élastique insérée entre le fond du canal et ledit axe.
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L'invention va maintenant être décrite avec plus de
détails en se référant à un mode de réalisation particulier
donné à titre d'exemple seulement et représenté aux dessins
annexés, dans lesquels
Figure 1 est une vue en perspective d'un coulisseau,
selon l'invention, celui-ci étant dans la position intermé-
diaire.
Figure 2 est une vue en perspective, le coulisseau
étant en position ouverte.
Figure 3 montre en perspective le coulisseau dans la
position intermédiaire monté sur une ligne de vie.
Figure 4 et figure 5 sont des vues en perspective
avec des arrachements et montrant respectivement le coulis-
seau en position intermédiaire et ouverte.
Figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6
de la figure 1.
Figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne 7-7
de la figure 2.
Figure 8 est une vue similaire aux figures 6 et 7,
mais le coulisseau occupe une position active dans laquelle
l'utilisateur est sensé avoir chuté.
Le coulisseau représenté aux figures comprend un
corps 1 présentant, à sa partie supérieure, une gouttière 2
avec une fente 4 et délimitée par une mâchoire fixe 3 et
une mâchoire mobile 5, celle-ci s'articulant sur un axe 6
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et étant prolongée par un talon 7 mobile à l'intérieur du
corps 1 contre l'action d'un moyen élastique constitué ici
par une épaisseur de matière plastique cellulaire élasti-
que 8.
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Dans le talon 7 est pratiquée une lumière 10 délimi-
tée par des surfaces de guidage 13 et 14 pour un pous-
soir 11 monté coulissant dans ladite lumière contre l'ac-
tion des moyens élastiques B.
Le poussoir 11 est accessible de l'extérieur à tra-
vers la lumière 10 de la partie inférieure de la mâchoire 5
et présente, sur sa face tournée vers le bas, une
échancrure 12 et sur sa face opposée, une entaille 16.
L'axe 6 est supporté par des paliers 17 prévus dans
des joues 18 du corps 1.
Le corps 1 est pourvue de deux fentes 19 dans les-
quelles s'insèrent des pattes 20 solidaires d'une poi-
gnée 21 destinée à recevoir un mousqueton solidaire de
l'une des extrémités d'une longe dont l'autre extrémité est
fixée à un harnais de sécurité porté par un utilisateur.
Les pattes 20 sont solidaires d'un axe 25 qui passe
à travers un canal 26 du talon 7 et qui, à ses extrémités,
est guidé dans des cames 27 des joues 18, le fond du ca-
nal 26 étant garni d'une épaisseur 28 de matière plastique
élastique afin de constituer un élément élastique tendant à
maintenir l'axe 25 dans une position intermédiaire dans la-
quelle il bute contre le poussoir 11.
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Le canal 26 est incliné par rapport à la verticale
de manière que son fond soit plus rapproché des moyens
élastiques 8 que son extrémité supérieure.
Les cames 27 sont inclinées en sens opposé par rap-
port au canal 26, le fond du canal 26 et l'extrémité infé-
rieure de la came 27 coïncident dans une position dans la-
quelle la mâchoire 5 bute contre la mâchoire fixe 3, la
fente 4 étant fermée.
Comme représenté à la figure 3, le coulisseau est
destiné à être utilisé sur une ligne de vie constituée par
un câble, horizontal 30 s'étendant le long d'une paroi et
supporte, par un étrier 31 monté contre ladite paroi et sur
lequel sont fixées les pattes 33, un cavalier 32 traversé
par le câble 31 et prolongé par des manchons
tronconiques 34.
Le coulisseau peut occuper trois positions, une po-
sition intermédiaire (voir figures 1, 3 et 6) dans laquelle
la mâchoire 5 est légèrement éloignée de la mâchoire 3 de
manière à laisser subsister la fente 4, celle-ci ayant une
largeur inférieure au diamètre du câble 30, mais légèrement
supérieure à l'épaisseur des pattes 33 de manière que le
coulisseau puisse passer librement sur le cavalier 32
moyennant un pivotement sur les manchons 34. Il est à noter
que le coulisseau, selon l'invention, peut ainsi être
utilisé aussi bien pour un déplacement dans un sens que
dans l'autre puisque le corps 1 peut basculer librement
aussi bien dans un sens ou dans l'autre que sur les
pattes 20.
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La seconde position du coulisseau est une position
ouverte qui permet de monter le coulisseau sur le câble 30
(voir figures 2, 5 et 7), la mâchoire 5 étant basculée de
manière que la fente 4 soit assez large pour permettre le
passage à travers celle-ci du câble 30.
Enfin, la troisième position est une position de sé-
curité (voir figure 8). Cette position est automatiquement
obtenue si la poignée 21 est soumise à une traction en cas
de chute par exemple et dans ce cas, la mâchoire 5 est
serrée de manière à venir coopérer contre la mâchoire
fixe 3, la fente 4 étant ainsi fermée.
Le coulisseau, par construction, occupe la première
position et si on veut faire passer la mâchoire dans la se-
conde position, on appuie sur le poussoir 11 (voir figu-
res 5 et 7), l'axe 25, poussé par le basculement vers le
haut de la poignée 21, s'insère alors dans l'échancrure 12
en glissant dans le canal 26. Durant le glissement de
l'axe 25 celui-ci est guidé par les cames 27 qui sont
inclinées et commandent le basculement de la mâchoire 5 sur
son axe 6.
Pour ramener le coulisseau vers la première
position, il suffit de relâcher la poignée 21 et, sous
l'action des moyens élastiques 8, l'axe 25 échappe
l'échancrure 12, le poussoir revenant dans sa position
initiale sous l'action de l'épaisseur de la matière
élastique 8. On remarquera que, dans cette position
intermédiaire, l'axe 25 est légèrement éloigné du fond du
canal 26 grâce à l'épaisseur 28 (voir figure 6). Si une
traction est appliquée sur la poignée 21 (voir figure 8),
l'axe 25 est tiré vers le bas et comprime l'épaisseur
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souple et élastique 28 ; durant ce déplacement, la came 27
oblige le talon 7 à basculer dans le sens de la fermeture
de la fente 4 correspondant à la position de sécurité.
Lorsque la traction exercée sur la poignée 21 a
cessé, le coulisseau revient automatiquement dans la posi-
tion intermédiaire.
On conçoit qu'un tel dispositif offre une grande sé-
curité et que son utilisation particulièrement simple per-
met d'éviter tout risque de mauvaise manceuvre.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode
de réalisation qui vient d'être décrit et représenté. On
pourra y apporter de nombreuses modifications de détail
sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
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