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Patent 2395602 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2395602
(54) English Title: DEVICE AND ASSEMBLY FOR INTERVERTEBRAL STABILISATION
(54) French Title: DISPOSITIF ET ENSEMBLE INTERVERTEBRAUX DE STABILISATION
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61B 17/70 (2006.01)
  • A61F 2/44 (2006.01)
(72) Inventors :
  • GRAF, HENRY (France)
(73) Owners :
  • GRAF, HENRY (France)
(71) Applicants :
  • GRAF, HENRY (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2008-09-23
(86) PCT Filing Date: 2000-12-28
(87) Open to Public Inspection: 2001-07-12
Examination requested: 2005-05-27
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2000/003727
(87) International Publication Number: WO2001/049192
(85) National Entry: 2002-06-25

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
99/16662 France 1999-12-29

Abstracts

English Abstract

The invention concerns a stabilising device (150) designed to link two vertebrae, comprising at least two chambers (156, 158, 186, 188) arranged proximate to said vertebrae, said chambers containing a shock absorbing fluid. Means (192, 194) are provided for providing fluid communication with controlled flow between said two chambers, thereby adequately damping the patient's movements.


French Abstract



Image


Ce dispositif de stabilisation (150), destiné à relier deux vertèbres,
comprend au moins deux chambres (156, 158,
186, 188) placées au voisinage desdites vertèbres, lesdites chambres
renfermant un fluide d'amortissement. Il est prévu des moyens
(192, 194) de mise en communication fluidique à débit contrôlé de ces
chambres, ce qui permet d'amortir de façon satisfaisante les
mouvements du patient.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



14

REVENDICATIONS


1. Dispositif de stabilisation intervertébral (20 ; 52 ; 102 ; 102' ; 150),
destiné à relier deux vertèbres (2, 2'), caractérisé en ce que ledit
dispositif de
stabilisation comprend:
- au moins deux chambres (32, 34 ; 56 ; 58 ; 108, 110, 112, 114
124, 126, 128 ; 156, 158, 186, 188) destinées à être placées au voisinage
desdites vertèbres, lesdites chambres renfermant un fluide, et
- des moyens (36, 37 ; 60, 66 ; 64 ; 76 ; 116, 118 ; 130, 132, 134 ;
192, 194) de mise en communication fluidique desdites chambres avec un débit
de fluide contrôlé, les moyens de mise en communication comprenant au moins
un conduit (36, 37 ; 60, 65, 66 ; 116, 118 ; 124, 126 ; 192, 194) s'étendant
entre
lesdites chambres, un premier conduit (36B ; 65) assurant la communication
entre lesdites chambres (32B, 34B ; 56C, 58C) dans un premier sens, un
second conduit (37 ; 66) assurant cette communication dans un second sens,
opposé au premier, les sections de passage desdits premier et second conduits
étant différentes.


2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens
de mise en communication fluidique comprennent au moins une membrane
poreuse (64) s'étendant entre lesdites chambres (56B, 58B).


3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens
de mise en communication fluidique comprennent au moins un organe poreux
(76).


4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé
en ce que ledit dispositif de stabilisation comprend en outre au moins un
organe
de séparation (24 ; 76 ; 76' ; 174) desdites chambres, ledit organe étant
mobile
par rapport auxdites chambres sous l'effet du fluide.



15

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit dispositif
de stabilisation comprend en outre au moins un organe de séparation (24 ; 76 ;

76' ; 174) desdites chambres, ledit organe étant mobile par rapport auxdites
chambres sous l'effet du fluide.


6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit
organe de séparation mobile (24 ; 174) est solidaire d'une vis pédiculaire (18

18').


7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit organe
de séparation mobile est une tête (176) d'un piston (174) , une tige (180) de
ce
piston étant solidaire de ladite vis pédiculaire (18').


8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit organe
de séparation mobile est ledit organe poreux (76).


9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce qu'au moins une des chambres (56A, 58A ; 56B, 58B ; 56C, 58C; 56F
156, 158) est pourvue d'une paroi déformable.


10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que lesdites au moins deux chambres (56, 58 ; 108, 110, 112,

114 ; 124, 126) appartiennent à un implant intradiscal (52 ; 102 ; 102').


11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les
chambres comprennent des première (108, 110 ; 124) et seconde (112, 114
126) chambres disposées de part et d'autre de l'axe principal (A) de la chaîne

vertébrale, et en ce que les moyens de mise en communication fluidique sont
aptes à mettre en communication les première et seconde chambres.


12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que lesdites chambres (32, 34) appartiennent à un organe
d'amortissement (20) extradiscal.



16
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que ledit dispositif de stabilisation comprend au moins une
première des chambres (156, 158) appartenant à un implant intradiscal (152) et
au moins une deuxième des chambres (186, 188) appartenant à un organe
d'amortissement extradiscal (170), ladite deuxième chambre étant mise en
communication avec ladite première chambre par lesdits moyens de mise en
communication.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13,
caractérisé en ce que ledit fluide d'amortissement comprend un gaz (72).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14,
caractérisé en ce qu'au moins une des chambres (186) est pourvue d'un ressort
(190) travaillant en compression.

16. Ensemble de stabilisation intervertébral comprenant au moins deux
dispositifs de stabilisation intervertébraux (150, 150') conformes à l'une
quelconque des revendications 1 à 15, au moins des premier (150) et second
(150') dispositifs étant disposés de part et d'autre de l'axe principal (A) de
la
chaîne vertébrale.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



CA 02395602 2007-08-02

1
DISPOSITIF ET ENSEMBLE INTERVERTÉBREAUX DE STABILISATION
La présente invention concerne un dispositif et un
ensemble intervertébraux de stabilisation.
De manière habituelle, un tel dispositif est destiné à
remplacer tout-Oiu partie d'un disque intervertébral, lorsque
ce dernier a été détruit par la chirurgie ou la maladie.
L'invention se propose de réaliser un dispositif de
stabilisation qui assure un mouvement relatif entre les deux
vertèbres qu'il relie, suffisamment proche du mouvement
autorisé par un disque vertébral naturel, pour que n'appa-
raisse pas de dysfonctionnement majeur au niveau de l' ensemble
de la chaîne vertébrale.

La présente invention vise un dispositif de stabilisation intervertébral,
destiné à relier deux vertèbres, caractérisé en ce que ledit dispositif de
stabilisation comprend au moins deux chambres destinées à être placées au
voisinage desdites vertèbres, lesdites chambres renfermant un fluide, et des
moyens de mise en communication fluidique desdites chambres avec un débit
de fluide contrôlé, les moyens de mise en communication comprenant au moins
un conduit s'étendant entre lesdites chambres, un premier conduit assurant la
communication entre lesdites chambres dans un premier sens, un second
conduit assurant cette communication dans un second sens, opposé au
premier, les sections de passage desdits premier et second conduits étant
différentes.

L'invention a également pour objet un ensemble de
stabilisation intervertébral comprenant au moins deux
dispositifs de stabilisation intervertébraux tels que définis
ci-dessus, au moins des premier et second dispositifs étant
disposés de part et d'autre de l'axe principal de la chaîne
vertébrale.
L'invention va être décrite ci-dessous, en référence aux
dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non
limitatifs et dans lesquels :


CA 02395602 2007-08-02

la
- la figure 1 est une vue schématique de côté,
illustrant deux vertèbres voisines entre lesquelles sont
destinés à être placés différents dispositifs de stabilisation
conformes à l'invention ;
- la figure 2 est une vue de côté, à plus grande
échelle, illustrant un premier mode de réalisation d'un
dispositif de stabilisation conforme à l'invention ;


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- la figure 3 est une vue analogue à la figure 2,
illustrant une variante du dispositif de stabilisation décrit
sur cette figure 2 ;
- la figure 4 est une vue schématique de côté,
illustrant un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de
stabilisation conforme à l'invention ;
- les,=' figures 5 à 8 sont des vues analogues à la
figure 4, illustrant des variantes du dispositif de stabilisa-
tion décrit sur cette figure 4;
- la figure 9 illustre une variante de réalisation
d'une chambre appartenant à un dispositif de stabilisation
selon l'invention ;
- les figures 10 et 11 sont des vues de dessus,
illustrant deux dispositifs de stabilisation conformes à un
troisième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 12 est une vue de côté illustrant un
dispositif de stabilisation intervertébral conforme à un
quatrième mode de réalisation de l'invention ; et
- la figure 13 est une vue de dessus, illustrant un
ensemble de stabilisation intervertébral conforme à l'inven-
tion.
La figure 1 représente deux vertèbres respectivement
supérieure 2 et inférieure 2', destinées à être reliées par
l'intermédiaire de différents types de dispositifs de
stabilisation conformes à l'invention, qui seront décrits dans
ce qui suit. Chaque vertèbre comprend un corps vertébral 4,
4' prolongé par un pédicule 6, 6', une articulaire supérieure
8, 8' et une articulaire inférieure 10, 10'. On désigne par
12 l'espace intervertébral, par 14, 14' les facettes articu-
laires en regard, et par 16 et 16' les capsules articulaires.
On a également représenté, sur cette figure 1, deux vis
pédiculaires 18, 18' fixées dans les corps vertébraux 4, 4'
correspondants.
La figure 2 représente un dispositif de stabilisation
intervertébral conforme à un premier mode de réalisation de
l'invention, qui forme un organe extra-discal 20. Ce dernier,
qui est disposé à l'arrière de l'espace intervertébral 12, est
propre à amortir un déplacement entre les vertèbres 2, 2'.


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L'organe d'amortissement 20 comprend une cuve cylindrique
22 rigide, réalisée par exemple en métal, matière plastique,
ou céramique. Cette cuve reçoit, dans son volume intérieur,
un piston 24 qui est monté rotulant sur la tête 19 de la vis,
laquelle vis s.'étend au travers d'une ouverture 26 ménagée
dans la cuve 22. Les parois latérales du piston sont séparées
des parois intérieures -en regard de la cuve par l'intermé-
diaire de deux joints toriques 28. Par ailleurs, l'extrémité
inférieure de la cuve 22 est solidarisée à la tête 19' de la
vis inférieure 18'.
Les parois d'extrémité 30 de la cuve 22 définissent, avec
les parois d'extrémité en regard du piston 24, deux chambres
respectivement supérieure 32A et inférieure 34A. Ces dernières
sont mises en communication par un conduit 36A, s'étendant
selon la direction principale de la cuve 22. Ce conduit, qui
est par exemple réalisé en métal ou matière plastique, est
raccordé à la cuve 22 par sertissage, vissage ou encliquetage.
La section transversale de ce conduit 36A est sensiblement
inférieure à la section transversale de chaque chambre 32A,
34A. Ce conduit 36A possède par exemple un diamètre de passage
inférieur à 2mm, avantageusement compris entre 0,2 et 0,9 mm.
Les parois d'extrémité 30 de la cuve 22 sont en outre
pourvues de butées 38, réalisées en un matériau souple tel
qu'un polymère. Chaque chambre est remplie d'un fluide
d'amortissement. Ce fluide comprend au moins un liquide, tel
que de l'eau ou de l'huile.
Le fonctionnement de cet organe d'amortissement 20 est
le suivant. Lorsque le patient se penche en avant selon la
flèche F, ceci a pour effet d'éloigner l'une de l'autre les
vertèbres 2, 2' et donc les vis pédiculaires 18, 18'. De la
sorte, le piston mobile 24, de séparation des chambres, est
dirigé vers la paroi supérieure 30 de la cuve 22 et chasse
ainsi le fluide hors de la chambre supérieure 32A, en
direction de la chambre inférieure 34A. Cet écoulement, qui
se produit par le conduit 36A, est matérialisé par la flèche
f.
On conçoit que la vitesse de déplacement du fluide à
travers le conduit 36A, qui conditionne la vitesse de déplace-


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ment du piston 24 en direction de la paroi supérieure 30', est
réglable en fonction de la section du conduit, de la longueur
de ce dernier et de la viscosité du fluide employé. La
présence de ce fluide qui ' doit être chassé de la chambre
considérée afin de permettre un mouvement donné du patient,
confère une composante d'amortissement satisfaisante à ce
mouvement.
Lors d'un mouvement de grande amplitude du patient, la
butée supérieure 38 permet de limiter le mouvement précité,
par appui de la paroi en regard du piston 24 contre cette
butée 38. Le caractère élastique de cette dernière confère une
composante d'amortissement supplémentaire. En variante, on
peut prévoir qu'au moins une chambre contienne un corps
hydrophile, tel de l' hydrogel . Au fur et à mesure de la course
du piston, ce dernier appuie sur le corps hydrophile, de
manière à libérer progressivement le fluide qui y était
contenu.
. A l'inverse, lorsque le patient se penche vers l'arrière
selon la flèche F', le piston 24 est dirigé vers la paroi
inférieure 30' de la cuve 22, de sorte que le fluide est
chassé de cette chambre 34A par le conduit 36A, selon la
flèche f'.
La figure 3 représente une variante de réalisation de
l'organe d'amortissement 20 décrit à la figure 2.
Dans ce mode de réalisation, il fait appel à un conduit
supplémentaire 36B reliant les deux chambres 32B, 34B. De
plus, chaque conduit 36B, 37 est pourvu d'un clapet anti-
retour 40, 42 correspondant. De la sorte, le conduit 36B
permet uniquement un transfert de fluide de la chambre
supérieure 32B vers la chambre inférieure 34B, selon la flèche
f, alors que le conduit 37 assure un mouvement du fluide
uniquement depuis la chambre inférieure 34B vers la chambre
supérieure 32B, selon la flèche f'.
De manière avantageuse, les dimensions transversales du
conduit de passage 36B, assurant l'écoulement vers la chambre
inférieure, sont plus grandes que celles du conduit 37
assurant le passage vers la chambre supérieure 32. Ceci permet
de conférer une composante d'amortissement plus importante


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dans le sens de l'extension intervertébrale. En d'autres
termes, les mouvements de flexion du patient vers l'avant sont
amortis dans une mesure moindre que ceux d'extension vers
l'arrière.
5 La figure 4 illustre un dispositif de stabilisation
intervertébral conforme à un second mode de réalisation, qui
forme un implant disca-l 52 destiné à être inséré au moins
partiellement entre les corps vertébraux 4, 4' des vertèbres
2, 2' de la figure 1.
Cet implant comprend une poche 54, réalisée en un
matériau déformable mais substantiellement non extensible.
Cette poche 54 définit deux chambres respectivement avant 56A
et arrière 58A, qui sont reliées par un conduit 60A, ou
étranglement, mettant en communication le volume intérieur de
ces deux chambres. Ce conduit 60 présente des dimensions
transversales sensiblement inférieures à celles des chambres
56A, 58A.
L'implant 52 comprend également un enrobage formé par
deux coquilles 62. Chacune de ces dernières, qui présente une
section transversale sensiblement en arc de cercle, est
réalisée en un matériau rigide, tel que du titane. Ces
coquilles 62, qui sont placées de part et d'autre d'un plan
médian de la poche 54, sont destinées à entrer en contact avec
les corps vertébraux 4, 4'. Elles sont assujetties à la poche
54 par exemple par collage.
Chaque chambre 56A, 58A est remplie au moyen d'un fluide,
analogue à celui contenu dans les chambres 32, 34 précitées.
Une fois l'implant 52 mis en place, lorsque le patient se
penche vers l'avant selon la flèche F, ceci a pour effet de
comprimer la chambre avant 56A et donc de chasser le fluide
qui y était initialement contenu, en direction de la chambre
arrière 58A. Cet écoulement de fluide, qui s'effectue par le
conduit 60, est matérialisé par la flèche f.
A l'inverse, lorsque le patient se penche vers l'arrière
selon la flèche F', il se produit, selon un phénomène
analogue, un écoulement de fluide selon le conduit 60,
matérialisé par la flèche f'. L'intensité de l'amortissement
ainsi conférée lors des mouvements de flexion et d'extension


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du patient, dépend de la section de passage et de la longueur
du conduit 60, ainsi que des caractéristiques physico-
chimiques, en particulier de la viscosité, du fluide admis
dans les chambres 56A, 58A.
La figure 5 représente une variante de réalisation de
l'implant 52 de la figure 4. Dans cette variante, les deux
chambres 56B, 5.à sont reliées, non pas par un conduit, mais
par une membrane poreuse 64, constituant une interface entre
ces deux chambres. Cette membrane 64, qui peut s'étendre sur
toute la section transversale des chambres 56B, 58B, est par
exemple réalisée en une matière textile, telle du DACRON, ou
en un métal poreux. La présence des pores de cette membrane
64 permet de retarder, de façon analogue à l'emploi du conduit
60, le transfert de fluide entre les deux chambres. La
composante d'amortissement ainsi conférée dépend en particu-
lier de la taille et du nombre des pores de la membrane 64.
La figure 6 représente une variante supplémentaire de
réalisation de l'implant 52 décrit à la-figure 4. Sur cette
figure 6, les chambres 56C, 58C sont reliées, non seulement
par un premier conduit 65, mais également par un conduit
supplémentaire 66, parallèle au conduit 65. Chaque conduit est
pourvu d'un clapet anti-retour respectif 68, 70. De la sorte,
le conduit 65 permet un transfert de fluide uniquement depuis
la chambre avant 56C vers la chambre arrière 58C, alors que
le conduit supplémentaire 66 assure un transfert de fluide
uniquement dans le sens opposé.
De façon avantageuse, les dimensions transversales du
conduit 65 sont supérieures à celles du conduit supplémentaire
66, de sorte que le fluide est plus facilement à même de
s'écouler en direction de la chambre arrière 58C, ce qui
correspond au mouvement de flexion vers l'avant du patient.
En d'autres termes, ce mouvement de flexion vers l'avant est
amorti dans une mesure moindre que le mouvement inverse
d'extension vers l'arrière.
Comme le montre cette figure 6, au moins une des chambres
appartenant à l'implant, en l'occurrence la chambre avant 56C,
contient un volume de gaz 72, qui peut être par exemple de
l'air ou bien encore de l'azote.


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La présence de ce gaz 72 est avantageuse, dans la mesure
où elle induit un effet élastique lors de la mise en compres-
sion de la chambre 56C. En effet, lorsque cette dernière est
comprimée, c'est tout d'abord l'air 72 qui en est chassé, de
sorte que le mouvement correspondant n'est amorti que dans une
très faible mesure.
Une fois l.'-, âir chassé, c'est ensuite le fluide initiale-
ment contenu dans la chambre qui s'écoule dans le conduit 65,
ce qui confère une composante d'amortissement beaucoup plus
importante. De la sorte, lors de mouvements de faibles
amplitudes, seul l'air s'écoule au travers du conduit 65, de
sorte que ces mouvements ne sont que peu amortis. Ceci n'est
pas gênant car, du fait de leur faible amplitude, de tels
mouvements ne peuvent porter atteinte à l'intégrité physique
du patient. En revanche, lorsque les mouvements précités ont
une amplitude plus grande, du fluide s'écoule également par
le conduit 65, de sorte que ces mouvements sont amortis dans
une mesure beaucoup plus importante.
La figure 7 représente une variante supplémentaire de
l'implant 52. Dans cette variante, l'implant 52 est dépourvu
de poche, mais possède des parois d'extrémité 74 reliant de
façon étanche les coquilles.62. Ces parois 74 sont réalisées
en un matériau déformable mais sensiblement non extensible.
Par ailleurs, un tronc de cylindre 76, formant piston, est
logé dans le volume intérieur de l'implant 52. Ce tronc de
cylindre, dont l'axe principal est transversal par rapport à
celui de l'implant 52, forme un système poreux. Il renferme
par exemple un système de labyrinthe comportant de petites
cellules reliées entre elles par des pores, ce qui lui permet
de capter le fluide, de manière à provoquer un ralentissement
de l'écoulement de ce dernier.
Le mouvement du piston d'arrière en avant de l'implant
52 est limité, dans deux sens opposés, par des moyens de butée
78. Ce piston 76 définit, avec les parois 74 en regard, deux
chambres avant 56D et arrière 58D.
Lors de mouvements de flexion ou d'extension du patient,
le piston mobile 76, de séparation des chambres, se déplace
d'arrière en avant de l'implant 52. Ceci induit une compres-


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sion de l'une des chambres 56D, 58D, de sorte que du fluide
s'en échappe en direction de l'autre chambre, par l'intermé-
diaire des pores du piston 76.
La figure 8 représente une variante de réalisation de la
figure 7, dans laquelle le piston 76' est rigide et étanche.
Ce piston constitue, comme dans le mode de réalisation de la
figure 7, un pi,,-Qiot pour les deux coquilles 62, qui peuvent
pivoter l'une par rapport à l'autre autour de l'axe principal
transversal A de ce pivot. La circulation de fluide entre les
chambres 56E et 58E, qui n'est pas permise par le piston 76',
est assurée par l'intermédiaire d'au moins un canal 78 ménagé
dans une des coquilles rigides 62.
La figure 9 illustre une variante supplémentaire de
l'invention. Il y est montré une chambre 56F, susceptible
d'être utilisée dans l'un des implants décrits en référence
aux figures précédentes. Cette chambre 56F comprend un sac 80,
déformable mais non extensible, dont l'extrémité ouverte est
fixée, par exemple par sertissage, à un couvercle 82 rigide,
qui est monté coulissant dans une cuve 84 à fond fermé. Les
parois en regard du sac 80 et de la cuve 84 sont séparées par
un lubrifiant 86, tel qu'un gel de silicone.
Un conduit 88 traverse le couvercle 82, de manière à
mettre en communication le volume intérieur de.la chambre 56F
avec l'extérieur. En fonction des conditions de pression
s'exerçant sur la chambre 56F, du fluide s'en échappe ou bien
y est admis, de sorte que les bords du couvercle 82 montent
ou descendent, à coulissement, le long des parois latérales
de la cuve 84. Ce mode de réalisation est avantageux, dans la
mesure où il garantit une étanchéité très satisfaisante, étant
donné que cette étanchéité est assurée à la fois par les
parois déformables du sac et par les parois rigides de la cuve
84.
Comme le montre la figure 9 en lignes pointillées, deux
chambres 56F peuvent être reliées par les conduits 88, de
manière à former un organe extra-discal, du même type que
celui 20 des figures 2 et 3. Ces chambres 56F peuvent
également être entourées par des coquilles, analogues à celles
62. Dans ce cas, les conduits 88 s'étendent dans les coquilles


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et au moins une chambre peut être entourée par un ressort
hélicoïdal.
La figure 10 illustre un dispositif de stabilisation
intervertébral conforme à un autre mode de réalisation, qui
forme un implant discal 102. Ce dernier comprend deux éléments
respectivement gauche 104 et droit 106, disposés de part et
d'autre de l'ax,è princ-ipal A de la chaîne vertébrale qui,
lorsque le patient se trouve en position debout, est un axe
vertical passant par le plan médian P s'étendant d'arrière en
avant du patient.
Chaque élément 104, 106 comprend deux chambres respecti-
vement avant 108, 112 et arrière 110, 114. Les deux chambres
avant 108, 112 sont mises en communication par un conduit
avant 116, alors que les deux chambres arrière 110, 114 sont
reliées par un conduit arrière 118. Les différentes chambres
renferment un fluide analogue à un de ceux décrits ci-dessus,
de sorte que, en fonction des conditions de pression s'exer-
çant sur ces chambres, il s'instaure une communication
fluidique entre celles-ci.
Les chambres d'un même élément sont séparées au moyen de
membranes respectives 120, 122 qui peuvent être étanches, ou
bien poreuses comme la membrane 64 décrite ci-dessus. De la
sorte, les deux chambres 108, 110 et 112, 114 d'un élément
considéré peuvent être éventuellement mises en communication
fluidique.
En variante, la chambre avant droite 108 peut être mise
en communication fluidique avec la chambre arrière gauche 114,
la chambre avant gauche 112 étant dans ce cas mise en
communication fluidique avec la chambre arrière droite 110.
Ces relations fluidiques supplémentaires peuvent être
réalisées de façon additionnelle aux relations permises par
les conduits 116, 118.
La figure 11 représente un implant discal 102' comprenant
deux chambres arrière respectivement droite 124 et gauche 126,
ainsi qu'une chambre avant 128, s'étendant sur une partie
substantielle de la largeur du disque. Les chambres arrière
124, 126 sont mises en communication fluidique par l'intermé-
diaire d'un conduit 130. De plus, chacune de ces chambres 124,


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126 est mise en communication fluidique avec la chambre avant
126, par l'intermédiaire de conduits respectifs 132, 13*4.
Les implants 102, 102', décrits ci-dessus, induisent une
composante supplémentaire d'amortissement, lorsque le patient
5 se penche sur les côtés, étant donné qu'ils font appel à des
chambres disposées de part et d'autre de l'axe A.
La figure,12 représente un dispositif de stabilisation
intervertébral conforme à un mode supplémentaire de réalisa-
tion, qui est désigné dans son ensemble par la référence 150.
10 Ce dispositif comprend un implant discal 152, destiné à être
inséré au moins partiellement dans l'espace intervertébral 12.
Cet implant 152 comprend deux chambres respectivement avant
156 et arrière 158, entourées par deux coquilles 162,
analogues à celles 62 décrites ci-dessus.
Le dispositif 150 comprend également un organe d'amortis-
sement 170, disposé de façon analogue à celui 20 décrit
précédemment, à savoir à l'arrière de l'espace intervertébral
12. Cet organe 170 comprend une cuve rigide 172 à l'intérieur
de laquelle est disposé un piston 174, qui comprend une tête
176, formant extrémité supérieure, dont les dimensions
transversales sont voisines de celles de la cuve. Un joint
torique d'étanchéité 178 est monté entre les parois en regard
de la tête 176 et de la cuve 172.
La tête 176 du piston s'étend à partir d'une tige 180
verticale qui traverse, de façon étanche, la paroi inférieure
182 de la cuve 172, avec interposition d'un joint torique 184.
L'extrémité inférieure de la tige 180, opposée à la tête 176,
est montée à rotule sur la tête 19' de la vis inférieure 18'.
La tête 176 délimite des chambres respectivement supé-
rieure 186 et inférieure 188, de la cuve 172. La chambre
supérieure 186 reçoit un ressort 190, travaillant en compres-
sion, qui s'étend verticalement entre la paroi supérieure de
la cuve et la paroi en regard de la tête 176. L'emploi de ce
ressort 190 permet le rappel du piston 174 dans sa position
basse, qui correspond à une posture lordosée du patient,
physiologiquement avantageuse.
La chambre avant 156 de l'implant 152 est mise en
communication fluidique avec la chambre supérieure 186 de


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l'organe 170, par l'intermédiaire d'un conduit 192, alors que
la chambre arrière 158 est mise en communication fluidique
avec la chambre inférieure 188 par l'intermédiaire d'un
conduit supplémentaire 194. De la sorte, lorsque le patient
se penche vers l'avantselon la flèche F, du fluide est chassé
de la chambre avant 156 en direction de la chambre supérieure
186, ce qui contlribue à-faire descendre le piston 174 dans la
cuve 172, à l'opposé de la vis supérieure 18. Cette remontée
induit un déplacement de fluide, par le conduit 194, de la
chambre inférieure 188 vers la chambre arrière 158. Ce
mouvement de flexion est donc amorti par ces différents
écoulements de fluide.
L'amplitude de cet amortissement peut être modulée en
fonction des caractéristiques du fluide admis dans les
différentes chambres et de la section de passage des conduits
192, 194. On conçoit aisément que, lors d'un mouvement
d' extension du patient vers l' arrière, il se produit à la fois
des écoulements de fluide et un mouvement du piston 174, selon
des sens opposés à ceux précités.
En variante, on peut prévoir d'adjoindre deux conduits
supplémentaires, à chacun des conduits 192, 194, les quatres
conduits ainsi formés étant pourvus de clapets anti-retour
assurant l'écoulement du fluide dans un unique sens. On peut
également prévoir que la membrane 196 séparant les chambres
avant 156 et arrière 158 soit poreuse, de manière à permettre
un écoulement de fluide entre ces deux chambres. On peut
également prévoir de supprimer cette membrane 196, de manière
à former une unique chambre intradiscale, mise en communica-
tion avec la chambre inférieure 174 par le conduit 192,
l'autre conduit 194 étant alors supprimé. On peut également
prévoir que la tête 176 du piston 174 soit poreux, comme celui
76 décrit ci-dessus.
On peut également prévoir que les deux chambres supé-
rieure 186 et inférieure 188 soient mises en communication
fluidique par un conduit, analogue à celui 36 décrit ci-
dessus. Ces chambres 186, 188 peuvent être mises en communica-
tion par plusieurs conduits s'étendant dans la paroi de la
cuve 172. Ces conduits peuvent être disposés les uns au-


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dessous des autres, de sorte que la tête 176 du piston, au fur
et à mesure de son mouvement, obture successivement les
débouchés de ces conduits. En fin de mouvement, il subsiste
donc, dans une chambre considérée, un volume de fluide
résiduel qui ne peut être chassé et constitue un volume
d'amortissement. La cuve peut comporter une double paroi
définissant un~~iogement annulaire de réserve de fluide. La
cuve peut également être réalisée partiellement en un matériau
poreux, tel qu'une céramique.
L'emploi d'une tige 180 de piston 174 traversant des
parois de la cuve 172 est avantageux. En effet, cette tige 180
et donc le piston 174, peuvent être reliés à la vis 18' tout
en prévoyant que cette dernière se trouve à l'extérieur de la
cuve 172. Ceci est intéressant en termes d'étanchéité, dans
la mesure où il est nécessaire de prévoir uniquement un organe
d'étanchéité au voisinage de l'ouverture de la cuve, au
travers de laquelle s'étend la tige précitée.
Prévoir un dispositif de stabilisation intervertébral,
comprenant un implant discal et un organe d'amortissement,
disposé à l'arrière de l'espace intervertébral, est également
avantageux. En effet, l'implant intervertébral permet de
restaurer la hauteur du disque. De plus, étant donné que cet
implant renferme un fluide, il est apte à conférer aux deux
corps vertébraux voisins une certaine liberté de mouvement
mutuelles. Par ailleurs, l'organe d'amortissement extra-discal
permet de réguler les mouvements autorisés par l'implant
discal.
Comme le montre la figure 13, le dispositif de stabilisa-
tion 150 peut être disposé de façon décalée par rapport à
l'axe principal A, à savoir que l'implant 152 et l'organe 170
sont disposés d'un même côté du plan P. Un tel agencement
permet de remédier à des effondrements asymétriques de
l'espace intervertébral, en vue de derrière. -
On peut associer au dispositif de stabilisation 150, un
dispositif supplémentaire 150', placé de l'autre côté de l'axe
A et du plan P, de manière à former un ensemble de stabilisa-
tion intervertébral. Ce dispositif 150' représenté en traits
mixtes, peut être analogue à celui 150, étant entendu qu'il


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est possible de lui conférer des dimensions différentes, en
particulier en ce qui concerne la hauteur de l'implant 152',
de façon à compenser un léger effondrement asymétrique du
disque, en vue de derrière.
L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et
représentés. En effet, on peut prévoir de relier, par
l'intermédiaire.'d'un di-spositif de stabilisation interverté-
bral conforme à l'invention, deux vertèbres qui ne sont pas
voisines.
Les moyens de mise en communication fluidique décrits ci-
dessus contrôlent l'écoulement du fluide car ils induisent une
limitation du débit de ce fluide, lors de son écoulement entre
les chambres ainsi reliées. Ceci peut s'opérer en conférant
à ces moyens de mise en communication des dimensions transver-
sales réduites, ou bien encore une longueur importante. Ces
moyens induisent une restriction, un ralentissement de
l'écoulement du fluide et/ou une perte de charge de ce
dernier. Le débit de fluide entre les chambres est conservé
à une valeur inférieure à une valeur limite, ce qui garantit
que le passage du fluide d'une première chambre vers une
seconde chambre n'est pas trop rapide. Un certain amortisse-
ment des mouvements de la colonne du patient est ainsi créé.
Prévoir que deux chambres adjacentes sont séparées par
un organe mobile, tel qu'un piston, est particulièrement
avantageux. En effet, ceci permet de réaliser des objets,
extradiscaux et/ou intradiscaux, qui sont efficaces, peu
encombrants et qui ne sont soumis que dans une faible mesure
aux problèmes d'étanchéité.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 2008-09-23
(86) PCT Filing Date 2000-12-28
(87) PCT Publication Date 2001-07-12
(85) National Entry 2002-06-25
Examination Requested 2005-05-27
(45) Issued 2008-09-23
Deemed Expired 2010-12-29

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Application Fee $300.00 2002-06-25
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2002-12-30 $100.00 2002-11-15
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2003-12-29 $100.00 2003-11-18
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2004-12-28 $100.00 2004-11-16
Request for Examination $800.00 2005-05-27
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2005-12-28 $200.00 2005-11-22
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2006-12-28 $200.00 2006-09-21
Maintenance Fee - Application - New Act 7 2007-12-28 $200.00 2007-09-28
Final Fee $300.00 2008-07-09
Maintenance Fee - Patent - New Act 8 2008-12-29 $200.00 2008-09-19
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Representative Drawing 2002-11-21 1 20
Abstract 2002-06-25 2 76
Claims 2002-06-25 3 114
Drawings 2002-06-25 6 220
Description 2002-06-25 13 728
Cover Page 2002-11-21 1 47
Description 2007-08-02 14 739
Claims 2007-08-02 3 108
Representative Drawing 2008-09-10 1 24
Cover Page 2008-09-10 1 52
PCT 2002-06-25 8 311
Assignment 2002-06-25 5 131
Fees 2002-11-15 1 34
Fees 2003-11-18 1 31
Fees 2004-11-16 1 29
Prosecution-Amendment 2005-05-27 1 35
Prosecution-Amendment 2005-06-21 5 131
Prosecution-Amendment 2007-02-22 2 83
Prosecution-Amendment 2007-08-02 8 253
Correspondence 2008-07-09 1 42