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CA 02397878 2002-07-17
WO 01/52938 PCT/FRO1/00132
DISPOSITIF ANTI-CHUTE
La présente invention concerne un dispositif anti-chute, destiné
à assurer la sécurité d'une personne amenée à se déplacer en hauteur, ou,
d'une manière générale, à prévenir la chute d'une charge quelconque
amenée à être déplacée en hauteur.
Ce dispositif est du type prévu pour être engagé et être déplacé
normalement le long d'un support de rétention, tel qu'un câble, une corde
ou un rail, et pour se bloquer sur ce support en cas de chute de la personne
ou de ladite charge. Ce blocage peut également se produire lorsqu'une
traction nécessaire pour permettre le déplacement du dispositif sur une
portion inclinée dudit support de rétention, n'est plus exercée.
L'invention est en particulier utilisable pour assurer des
personnes travaillant en hauteur ou des personnes se livrant à des activités
sportives ou touristiques au cours desquelles une assurance contre les
chutes est nécessaire.
Il existe des dispositifs de ce genre destinés à être utilisés
uniquement le long d'un câble vertical et ne pouvant coulisser que dans un
seul sens par rapport à ce support de rétention. Le déplacement d'un tel
dispositif dans le sens inverse du sens normal de déplacement nécessite
une action manuelle de l'utilisateur.
D'autres dispositifs sont destinés à être utilisés uniquement le
long d'un câble horizontal. Ces dispositifs ne comprennent pas de système
de blocage et le câble constitue l'unique assurance contre la chute.
L'utilisation de tels dispositifs est interdite dès lors que l'inclinaison du
câble dépasse 15 degrés.
Il existe un autre dispositif pouvant être déplacé, dans un sens
ou dans le sens inverse, le long d'un câble comprenant une ou plusieurs
portions verticales et/ou horizontales et/ou inclinées. Ce dispositif
comprend :
- un corps qui présente une partie recourbée, dite ci-après
"patin", propre à être engagée et à être déplacée le long d'un câble ;
- deux cames de blocage montées pivotantes sur le corps,
propres, dans une position d'effacement, à autoriser le défilement du câble
entre elles et le patin, et, dans une position active, à serrer le câble entre
elles et le patin de manière à interdire le déplacement du dispositif le long
du câble ; et
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- un système d'actionnement des cames, formé par deux
biellettes reliées l'une à l'autre par une extrémité et par deux tringles
reliées
à ces biellettes d'une part et aux cames d'autre part ; ces biellettes et
tringles délimitent entre elles une ouverture allongée, parallèle au câble, au
travers de laquelle peut être engagé l'organe d'attachement de l'utilisateur
au dispositif, en particulier un mousqueton.
Les cames de ce dispositif sont normalement maintenues en
position active. Une traction sur le mousqueton, perpendiculairement au
câble, permet d'amener ces cames en position d'effacement, pour autoriser
le déplacement du dispositif.
En cas de chute de l'utilisateur le long d'un câble vertical ou
incliné, le mousqueton se déplace vers l'une des extrémités de ladite
ouverture, et n'exerce donc plus ladite traction, de sorte que les cames
reviennent en position active, bloquant ainsi le dispositif.
Ce dispositif a pour inconvénient d'avoir une structure
relativement complexe, lourde et onéreuse, résultant en particulier de la
structure résistante que doivent avoir les biellettes et tringles précitées,
ainsi que les broches permettant le pivotement de celles-ci, pour résister
aux efforts générés par la chute de l'utilisateur.
De plus, la conformation de ladite ouverture est telle que les
cames ne pivotent en position active que lorsque le mousqueton atteint
l'extrémité correspondante de cette ouverture. Cette conformation rend
possible un désengagement du dispositif d'autour du câble lorsque, en
début de chute, ladite traction du mousqueton perpendiculairernent au
câble cesse. De plus, ce dispositif n'apparaît pas susceptible de se bloquer
correctement en dessous d'une inclinaison du câble de 45 degrés.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients
essentiels.
L'invention a en particulier pour objectif de fournir un dispositif
anti-chute pouvant être utilisé avec des supports de rétention horizontaux,
verticaux ou inclinés, ou comprenant des portions horizontales, verticales
et/ou inclinées ; ce dispositif doit pouvoir fonctionner dans les deux sens de
déplacement le long du support de rétention, doit pouvoir facilement
franchir les structures permettant d'assurer l'ancrage du support de
rétention, doit pouvoir être mis en place en tout point d'un support de
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rétention, et doit conserver une structure relativement simple, légère et peu
onéreuse.
L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif anti-chute
impliquant une action volontaire d'un utilisateur pour permettre le
déplacement du dispositif le long du support de rétention, et se bloquant
immédiatement lorsque, sur une portion inclinée dudit support de rétention,
cette action volontaire cesse.
Le dispositif concerné comprend, de manière connue en soi, un corps
et deux cames telles que précitées, et un système d'actionnement d'au moins
une de ces cames.
L'invention propose un dispositif anti-chute, destiné à assurer la
sécurité d'une personne amenée à se déplacer en hauteur, ou, d'une manière
générale, à prévenir la chute d'une charge quelconque amenée à être
déplacée en hauteur, comprenant un corps qui présente une partie
recourbée, dite ci-après "patin", propre à être engagée et à être déplacée le
long d'un support de rétention flexible ou rigide; deux cames de blocage
montées pivotantes sur le corps, propres, dans une position d'effacement, à
autoriser un défilement du support de rétention entre elles et le patin, et,
dans
une position active, à serrer le support de rétention entre elles et le patin
de
manière à interdire déplacement du dispositif le long du support de rétention;
et un système d'actionnement d'au moins une des cames en cas de chute de
l'utilisateur ou de la charge, amenant cette ou ces cames en position active;
dispositif caractérisé en ce que le corps présente une ouverture allongée,
dont la longueur est orientée parallèlement au support de rétention lorsque le
dispositif est engagé sur ce support de rétention, cette ouverture étant
destinée à recevoir un organe connecteur permettant l'amarrage de
l'utilisateur ou de la charge au dispositif; les deux cames sont placées à
distance l'une de l'autre; et le système d'actionnement des cames comprend
au moins un doigt solidaire de l'une des cames, chaque doigt faisant saillie
du
côté opposé au patin et ayant une longueur telle qu'il se trouve sur une
trajectoire que suit ledit organe connecteur dans ladite ouverture en cas de
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chute de l'utilisateur ou de la charge, de sorte que l'organe connecteur agit
sur ce doigt en cas d'une telle chute de manière à amener la came reliée à ce
doigt en position active.
Le corps comprend ainsi une ouverture recevant le connecteur, ce qui
élimine les biellettes et tringles précitées ; l'action du connecteur
directement
contre l'un ou l'autre desdits doigts permet un pivotement immédiat d'une
came en cas de chute, même lorsque le support de rétention est faiblement
incliné, sans risque d'ouverture du dispositif.
En outre, les deux cames espacées stabilisent le dispositif le long du
support de rétention, ce qui permet une utilisation de ce dispositif dans l'un
ou
l'autre des sens de déplacement de ce dispositif le long du support de
rétention. Cet espacement des cames permet également d'éviter tout
basculement du dispositif par rapport au support de rétention, susceptible de
causer un coincement intempestif de ce dispositif lors du franchissement
d'une structure d'ancrage du support de rétention.
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De préférence, au moins une came n'est pas placée
normalement dans sa position d'effacement précitée mais, grâce à des
moyens à ressort qui lui sont associés, est placée normalement dans une
position de léger serrage du support de rétention, suffisant pour empêcher
le déplacement libre du dispositif le long de ce support de rétention ; le
dispositif est alors équipé d'un organe d'actionnement de cette came ; cet
organe présente une partie contre laquelle peut porter ledit connecteur et
une partie reliée au doigt précité de la came, et est conformé pour,
lorsqu'une traction est exercée sur le connecteur dans une direction
sensiblement perpendiculaire au support de rétention, déplacer ce doigt
depuis la position de léger serrage précitée jusqu'à la position d'effacement
de la came, et pour, en cas de chute de l'utilisateur, ne pas gêner la venue
du connecteur en appui contre ce doigt.
Le déplacement du dispositif est ainsi normalement empêché, ce
qui est avantageux lorsque le support de rétention est vertical ou incliné ;
pour libérer le déplacement du dispositif, l'utilisateur exerce une traction
sur ledit connecteur perpendiculairement au support de rétention.
Dès que ladite traction sur le connecteur cesse, la ou les cames
retrouvent leur position de léger serrage du support de rétention, ce qui a
pour effet d'immobiliser le dispositif le long du support de rétention ; en
cas
de chute de l'utilisateur ou de la charge, cette immobilisation permet au
connecteur vient immédiatement porter contre le doigt d'une came pour
assurer le blocage du dispositif. Un fonctionnement très efficace et très sûr
de ce dispositif est ainsi obtenu.
Selon une première forme de réalisation de l'invention dans ce
cas, chaque came comprend un doigt pour son actionnement et le dispositif
comprend deux biellettes montées pivotantes sur ledit corps, à savoir
- une première biellette dont une partie, située d'un côté de
l'axe de pivotement de la biellette, s'étend au niveau de la zone médiane de
ladite ouverture et dont l'autre partie, située de l'autre côté de cet axe de
pivotement, vient en prise avec l'un desdits doigts, et
- une deuxième biellette, dont une partie, située d'un côté de
l'axe de pivotement de la biellette, s'étend au niveau de la zone médiane de
ladite ouverture et dont l'autre partie, située de l'autre côté de cet axe de
pivotement, vient en prise avec l'autre desdits doigts.
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Le connecteur, lorsque ladite traction est exercée sur lui, porte
contre les parties des biellettes situées au niveau de la zone médiane de
l'ouverture, ce qui amène ces biellettes à déplacer les cames vers leur
position d'effacement.
5 Selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, dans le
même cas, chaque came comprend un doigt pour son actionnement et le
dispositif comprend un lien souple reliant ces deux doigts l'un à l'autre, la
longueur de ce lien étant telle que le connecteur, lorsque ladite traction est
exercée sur lui, porte contre la zone centrale du lien afin de déplacer les
doigts vers leur position correspondant à la position d'effacement des
cames.
Avantageusement, le rebord du corps du dispositif délimitant la
partie inférieure de ladite ouverture présente une zone de forme concave
dans laquelle le connecteur est engagé lorsque ladite traction sensiblement
perpendiculaire au support de rétention est exercée sur lui.
Le connecteur est ainsi maintenu dans cette zone concave
lorsque cette traction est exercée, ce qui réduit fortement le risque d'un
blocage intempestif du dispositif au cours du déplacement de ce dispositif
le long du support de rétention ou au cours du franchissement d'une
structure d'ancrage du support de rétention.
De préférence, cette zone concave est bordée par deux zones
convexes contribuant à limiter le déplacement intempestif du connecteur
dans ladite ouverture.
Avantageusement, le patin et chaque came sont conformés de
manière à permettre, dans une position angulaire déterminée de cette
came, l'engagement latéral du support de rétention entre ce patin et cette
came.
Le dispositif peut ainsi être engagé sur le support de rétention
en tout point de celui-ci, simplement en amenant une came puis l'autre
dans cette position angulaire déterminée.
De préférence, dans ce cas, chaque came et le doigt relié à elle
sont conformés de telle sorte que ce doigt se trouve à proximité du doigt
de l'autre came dans cette position angulaire déterminée, et de telle sorte
que cette même position angulaire déterminée ne puisse être atteinte qu'à
condition que le connecteur ait été retiré de ladite ouverture.
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Il est donc nécessaire de retirer le connecteur pour amener
successivement les cames dans leurs positions angulaires déterminées, ce
qui interdit tout retrait du dispositif hors du support de rétention tant que
le
connecteur est attaché à ce dispositif. Une sécurité supplémentaire contre
tout risque de mauvaise manipulation du dispositif est ainsi obtenue.
Avantageusement, le dispositif comprend au moins une butée
amovible associée à une came, ou deux butées amovibles dont chacune est
associée à l'une des cames, cette butée interdisant, lorsqu'elle est active,
la venue de la came dans une position angulaire déterminée permettant
l'engagement latéral du support de rétention entre ce patin et cette came,
et ne faisant pas obstacle, dans sa position effacée, à la venue de la came
dans cette position angulaire déterminée.
Cette butée constitue une sécurité supplémentaire puisque
puisqu'elle implique une action volontaire de l'utilisateur pour réaliser
l'effacement de la came en vue de la mise en place ou du retrait du
dispositif sur support de rétention.
Pour sa bonne compréhension, l'invention est à nouveau décrite
ci-dessous en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre
d'exemple non limitatif, trois formes de réalisation possibles du dispositif
qu'elle concerne.
La figure 1 est une vue de côté d'un édifice sur lequel une
personne doit travailler en hauteur, cet édifice étant équipé d'un support de
rétention pour assurer cette personne contre les chutes ;
la figure 2 est une vue de face d'un dispositif anti-chute selon
une première forme de réalisation, pouvant être engagé et être déplacé sur
ledit support de rétention, cette figure représentant également en coupe le
connecteur permettant l'amarrage de l'utilisateur à ce dispositif ;
la figure 3 est une vue de côté de ce dispositif, le support de
rétention étant vu en coupe ;
la figure 4 en est une vue similaire à la figure 2, de dos
la figure 5 en est une vue de face, dans une position de
fonctionnement, le dispositif étant représenté avec retrait d'un flasque et
d'une biellette qu'il comprend, pour la clarté du dessin ;
la figure 6 en est une vue de côté similaire à la figure 3, lors du
franchissement d'une structure permettant l'ancrage du support de
rétention à l'édifice ;
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la figure 7 en est une vue similaire à la figure 5, dans une autre
position de fonctionnemencr ;
la figure 8 en est une vue similaire à la figure 5, en cours de sa
mise en place sur le support de rétention ou de son retrait par rapport à
celui-ci ;
la figure 9 en est une vue similaire à la figure 5, en position de
blocage sur une portion de support de rétention inclinée ;
la figure 10 en est une vue similaire la figure 5, en position de
blocage sur une portion de support de rétention verticale ;
les figures 11 à 18 en sont des vues selon une deuxième forme
de réalisation, ces figures étant similaires, respectivement, aux figures 2 à
5 et 7 à 10 ; et
les figures 19 à 26 en sont des vues selon une troisième forme
de réalisation, ces figures étant similaires, respectivement, aux figures 2 à
6et8à10.
La figure 1 représente un édifice 1 sur lequel une personne doit
travailler, en étant placée en hauteur, de sorte que cette personne doit être
assurée contre les chutes. A cet effet, l'édifice 1 est équipé d'un support
de rétention 2 relié, par des structures d'ancrage 3, selon les zones
concernées, à des échelles 4, à un muret 5, à la paroi inclinée 6 d'un
édicule 7 ou à une terrasse 8. Dans l'exemple représenté, une extrémité du
support de rétention 2 est fixée à une échelle 4 et l'autre extrémité est
reliée à une paroi verticale 9 par l'intermédiaire d'un ridoir 10.
Le support de rétention 2 présente ainsi une portion verticale 2a
que l'utilisateur doit parcourir dans le sens de la montée pour atteindre la
terrasse 8, une portion inclinée 2b, une portion verticale 2c que
l'utilisateur
doit parcourir dans le sens de la descente pour atteindre la terrasse 8, et
une portion horizontale 2d.
En référence à la figure 6, il apparaît que chaque structure
d'ancrage 3 comprend un manchon 11 entourant le support de rétention 2,
une embase 12 fixée à l'édifice 1 ou à une échelle 4, et une partie de
liaison 13 reliant ce manchon 11 à cette embase 12.
Le dispositif 20 représenté aux figures 2 à 4 est destiné à être
engagé sur- le support de rétention 2 et à être déplacé le long des portions
2a à 2d de celui-ci ; ce dispositif 20 sert de point d'amarrage à un
connecteur 21 de type mousqueton de sécurité, destiné à être relié,
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directement ou par l'intermédiaire d'une longe, à un harnais que porte
l'utilisateur.
Ainsi que cela apparaît, ce dispositif comprend un corps 25,
deux pièces 26 montées pivotantes dans ce corps 25, deux biellettes
pivotantes 27 et deux ensembles de verrouillage 28.
Le corps 25 est formé par deux flasques 30, 31 et par une
pièce recourbée 32, dite ci-après "patin", solidaire du flasque 30. Ce patin
32 est propre à être engagé sur le support de rétention 2 et à être déplacé
le long de celui-ci.
Les deux flasques 30, 31 ont des formes identiques, allongées
dans une direction parallèle au support de rétention 2. Chacun présente une
ouverture 35 allongée, parallèle au support de rétention 2, et les deux
ouvertures 35 des deux flasques sont placées en regard l'une de l'autre.
Ces ouvertures 35 sont propres à recevoir le mousqueton 21, ainsi que le
montre notamment la figure 3.
Les flasques 30, 31 reçoivent des garnitures 36 permettant, au
niveau de leurs extrémités, de rendre leurs bords non agressifs pour
l'utilisateur.
Les bords des flasques 30, 31 délimitant les ouvertures 35 en
partie inférieure présentent une zone concave médiane 37, bordée par deux
zones convexes 38.
Les deux flasques 30, 31 sont reliés l'un à l'autre par deux axes
rivetés 40, qui servent également d'axes de pivotement pour lesdites
pièces 26.
Ces dernières sont placées côte à côte. Chacune d'elles
présente une partie formant une came 41 et une partie formant un doigt
42, ces parties 41 et 42 étant dénommées ci-après "came" et "doigt" par
simplification.
Chaque came 41 est associée à un ressort engagé sur son axe,
qui la maintient normalement dans la position montrée à la figure 5. Elle
présente une paroi de serrage 45 arrondie, délimitée, du côté du flasque
31, par un rebord 46 et comprend, sur son côté interne, c'est-à-dire tourné
vers l'autre came, une face inclinée 47. Chaque came 41 présente en outre
un rebord 48 tourné vers la face interne du patin 32.
La forme de ces cames 41 est telle que :
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- dans la position de pivotement des pièces 26 montrée à la
figure 5, les cames 41 opèrent un léger serrage du support de rétention 2,
suffisant pour immobiliser le dispositif 20 le long du support de rétention
2;
- dans la position de pivotement des pièces 26 montrée aux
figures 6 et 7, la paroi 45 est maintenue à distance du support de rétention
2 et permet le déplacement du dispositif 20, tandis que le rebord 46 est
maintenu à une distance du patin 32 qui est inférieure au diamètre du
support de rétention 2 mais supérieure à l'épaisseur de la partie 13 d'une
structure 3 ;
- dans la position de pivotement de la pièce 26 montrée sur la
gauche de la figure 8, la face 47 de la came 41 vient en regard du patin 32
et est placée à une distance de celui-ci légèrement supérieure au diamètre
du support de rétention 2, ce qui permet l'engagement du support de
rétention 2 entre la came 41 et le patin 32 ;
- les pièces 26 situées sur la gauche de la figure 9 et en partie
inférieure de la figure 10, opèrent, dans leurs positions de pivotement
représentées, un serrage intensif du support de rétention 2, bloquant le
déplacement du dispositif 20 le long de ce support de rétention 2 en cas de
chute de l'utilisateur.
Les doigts 42 présentent une longueur telle qu'ils s'étendent au
travers des ouvertures 35. La forme de leurs bords internes est telle que,
dans la position des pièces 26 montrées aux figures 2 à 4, qui est celle
également montrée à la figure 7, il existe un espace entre ces doigts 42, au
travers duquel peut être engagé le mousqueton 21. Cette même forme est
telle que, ainsi que le montre la figure 8, le mousqueton 21 doit être retiré
d'entre les doigts 42 pour permettre de faire pivoter l'une des pièces 26,
puis l'autre, dans la position de la pièce 26 représentée sur la gauche de la
figure 8, permettant l'engagement ou dégagement du dispositif 20 par
rapport au support de rétention 2.
La forme des bords extérieurs de ces doigts 42 est arrondie,
pour la raison exposée ci-dessous.
L'une des biellettes 27 est montée pivotante sur le fiasque 30
tandis que l'autre biellette 27 est montée pivotante sur le flasque 31, ainsi
que cela apparaît aux figures 3 ou 6. Ces pivotements sont réalisés au
moyen de pions 50 faisant saillie des faces internes des flasques 30, 31.
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Les figures 5 à 10 représentent la biellette 27 montée sur le
flasque 30, l'ensemble flasque 31-biellette 27 étant retiré pour la clarté du
dessin. Il apparaît que chaque biellette 27 comprend une partie renflée,
s'étendant, d'un côté de son axe de pivotement, dans la partie médiane de
5 l'ouverture 35, et une partie courbe, s'étendant de l'autre côté de l'axe de
pivotement et comportant un galet 52 à son extrémité libre. Ce galet 52
est propre à rouler contre le bord extérieur du doigt 42 correspondant.
Dans la position normale de pivotement des pièces 26 montrée
à la figure 5, les parties des biellettes 27 situées dans la partie médiane de
10 l'ouverture 35 recouvrent la zone 37 et maintiennent le mousqueton 21 en
dehors de cette zone 37. Lorsque l'utilisateur exerce une traction sur le
mousqueton 21 dans une direction sensiblement perpendiculaire au support
de rétention 2, le mousqueton 21 fait pivoter les biellettes 27 et s'engage
dans la zone 37, comme montré aux figures 6 et 7. Cette traction sur le
mousqueton 21 peut être exercée soit directement, en cas d'amarrage
sternal pour franchir une portion verticale du support de rétention 2, soit
sur la longue, dans les autres portions du support de rétention 2.
Le dispositif peut alors être déplacé le long du support de
rétention 2 et franchir les structures 3.
La figure 8 montre que les biellettes 27 peuvent s'effacer par
pivotement, pour ne pas gêner le positionnement des pièces 26 en vue de
permettre l'engagement ou le dégagement du dispositif 20 par rapport au
support de rétention 2. Ces biellettes 27 peuvent également s'effacer par
pivotement pour ne pas gêner la venue d'une pièce 26 en position de
serrage intensif, comme montré pour la pièce 26 de gauche sur la figure 9
ou pour la pièce 26 inférieure sur la figure 10.
Chaque ensemble de verrouillage 28 comprend, quant à lui, un
curseur 55 et une bille 56. Le curseur 55 est déplaçable dans une rainure
aménagée dans le patin 32 et est maintenu normalement, par un ressort
(non représenté), dans les positions montrées à la figure 4.
Les billes 56 sont engagées dans des trous coniques aménagés
dans cette pièce 32, qui débouchent dans la face interne de cette pièce 32
et dans le fond de ladite rainure. Ces trous se trouvent en regard des
positions normales des curseurs 55 montrées à la figure 4.
Chaque bille 56 est mobile entre une position sortie, visible sur
la figure 3, dans laquelle elle est normalement maintenue par le curseur 55
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associé, et une position effacée ; dans sa position sortie, la billes 56 fait
saillie au-delà de la face interne de la pièce 32, jusqu'à se trouver sur la
trajectoire du rebord 48 correspondant mais est retenue par le trou dans
lequel elle se trouve ; dans sa position effacée, la bille 56 est entièrement
rétractée dans ce trou.
Ainsi que cela apparaît à la figure 7, chaque ensemble de
verrouillage est positionné de telle sorte que le rebord 48 de la came
correspondante vient buter contre la bille 56 dans la position des pièces 26
représentée sur cette figure, ce qui a pour effet de limiter le pivotement de
ces pièces 26 vers l'intérieur.
Pour amener l'une des pièces 26, puis l'autre, dans sa position
d'engagement/dégagement du dispositif 20 par rapport au support de
rétention 2, il est nécessaire d'effacer la bille 56 en déplaçant le curseur
55
selon les flèches imprimées sur la pièce 32, visibles à la figure 4.
En pratique, l'utilisateur désirant monter ou descendre une
échelle 4 amarre son harnais au dispositif 20 par l'intermédiaire du
mousqueton 21. Tout en montant, il exerce une légère traction sur le
mousqueton 21, suffisante pour amener les pièces 26 dans la position
montrée à la figure 7, ce qui permet le déplacement du dispositif 20.
En cas de chute, cette traction n'est plus exercée, ce qui
immobilise immédiatement le dispositif 20 sur le support de rétention 2,
puis le mousqueton 21 vient porter contre le doigt 42 inférieur, comme le
montre la figure 10, ce qui amène au blocage total et immédiat de ce
dispositif 20.
Pour franchir une portion horizontale 2d ou inclinée 2b du
support de rétention 2, l'utilisateur s'amarre au dispositif 20 en utilisant
la
longe, sur laquelle il exerce une traction pour permettre le déplacement du
dispositif 20 le long du support de rétention 2 et le franchissement des
structures 3. Les pièces 26, par leur espacement, stabilisent le dispositif
20 ; la zone 37 et les zones 38 stabilisent le mousqueton 21 pour éviter
tout blocage intempestif du dispositif 20.
Les figures 11 à 18 représentent une forme de réalisation du
dispositif 20 très similaire à celle qui vient d'être exposée. Les éléments
déjà décrits, . qui se retrouvent dans cette deuxième forme de réalisation
sont désignés par les mêmes références numériques.
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Ainsi que le montrent ces figures, le dispositif 20 n'est pas
équipé de biellettes 27 mais comprend une câblette souple 60 reliant les
doigts 42 l'un à l'autre. Cette câblette 60 permet le pivotement des doigts
42 selon les différentes positions précitées montrées aux figures 14 et 15,
et ne fait pas obstacle au pivotement des pièces 26 en cas de chute, dans
les positions montrées aux figures 16 à 18.
Les figures 19 à 26 représentent une forme de réalisation du
dispositif 20 dans laquelle se retrouvent des éléments déjà décrits,
désignés par les mêmes références numériques.
Dans ce cas, le dispositif 20 est unidirectionnel, en ce sens qu'il
ne permet un blocage que dans un sens de coulissement le long du câble 2.
Une seule des cames 41 comprend un doigt 42, et ce doigt 42 est équipé
d'un anneau 70, monté pivotant par rapport à lui. Cet anneau 70 permet,
ainsi que cela se déduit de la figure 22, d'amener cette came 41 en
position autorisant le coulissement du dispositif 20 le long du câble 2
lorsqu'une traction est exercée sur le mousqueton 21 perpendiculairement
à ce câble 2. Il apparaît sur la figure 24 que le mousqueton 21 doit être
retiré de l'anneau 70 pour permettre d'amener cette came 41 dans la
position représentée permettant l'introduction du câble 2 entre elle et le
patin 32.
La deuxième came 41 sert essentiellement au guidage du
dispositif 20. Elle est maintenue normalement dans la position montrée sur
la figure 22 et peut être pivotée dans une position permettant l'engagement
du câble 2 entre elle et le patin 32.
Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux formes de
réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au
contraire toutes les variantes. Ainsi, le déplacement du dispositif le long du
support de rétention peut se faire par coulissement, glissement ou
roulement ; ce support de rétention peut être flexible ou rigide, et être
notamment constitué par un câble, une corde ou un rail.
