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B.0614Ex
FER A REPASSER COMPORTANT UNE SEMELLE
DE FORME PARTICULIERE
La présente invention se rapporte à un fer à repasser et plus particulièrement
à
un fer à repasser comportant une semelle de forme particulière.
La plupart des fers à repasser comportent une semelle présentant une pointe à
l'extrémité avant du fer, un bord arrière large et plat, et des bords latéraux
faiblement convexes partant des extrémités du bord arrière vers la pointe
avant. Une telle forme de semelle présente cependant l'inconvénient de
n'autoriser le repassage que dans une direction privilégiée, de l'arrière vers
l'avant, le bord arrière plat étant propice à la formation de plis lorsque le
fer est
déplacé d'avant en arrière.
II est connu, des documents FR 1 341 921 et GB 1 399 826, des fers à
repasser comportant une semelle munie d'une pointe à chacune des extrémités
longitudinales du fer. De tels fers présentent l'avantage d'offrir la même
facilité
de repassage d'avant en arrière et d'arrière en avant. Cependant, les formes
des semelles divulguées dans ces documents présentent l'inconvénient de
posséder deux pointes d'extrémités identiques et donc de n'offrir à
l'utilisateur
qu'une seule forme de pointe pour assurer les divers travaux de repassage. Or,
la diversité des articles à repasser, tels que vestes, pantalons, chemises,
caleçons, etc. conduit souvent à repasser des formes précises pour lesquelles
il serait plus facile, pour effectuer un repassage rapide et sans pli de ces
formes, d'avoir une semelle munie de différents types de pointes afin que
l'utilisateur puisse choisir la pointe ayant la forme la plus adaptée.
II est également connu, du document FR 2 680 183, un fer à repasser
possédant une semelle à trois pointes comportant deux pointes identiques
pour le repassage des formes précises et une troisième pointe munie d'un
angle plus large pour le repassage des grandes surfaces. Cependant, une telle
semelle ne présente que deux pointes de formes différentes et ne possède pas
une forme optimisée présentant une pluralité de zones de travail de formes
différentes pour s'adapter au mieux aux différentes formes des pièces à
repasser.
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Aussi, un but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en
proposant un fer à repasser comportant une semelle multifonction dont la
forme est optimisée pour offrir de nombreuses zones de travail de formes
différentes afin que l'utilisateur ou l'utilisatrice puisse utiliser, parmi
ces zones,
celle qui est la plus adaptée au travail de repassage à effectuer.
A cet effet, l'invention a pour objet un fer à repasser comprenant une semelle
comportant une surface de repassage, caractérisé en ce que la semelle
comporte trois pointes présentant des angles différents et en ce que deux des
pointes de la semelle sont, d'un côté, reliées entre elles par une courbe
convexe
délimitant un bord de la semelle et, de l'autre côté, reliées à la troisième
pointe
par des courbes sensiblement droites ou faiblement convexes délimitant les
autres bords de la semelle.
Une telle semelle présente l'avantage de posséder trois pointes différentes
qui
pourront être utilisées différemment par l'utilisateur lors du repassage de
formes
précises.
Une telle semelle présente également l'avantage de posséder un bord d'attaque
en forme de courbe convexe qui permet le repassage de grandes surfaces, par
un balayage rapide du bras, sans faire de plis. En effet, il est important,
pour
minimiser le risque de formation de plis lors du repassage, que le bord
d'attaque de la semelle ne soit pas perpendiculaire à la direction du
déplacement du fer. La forme convexe du bord de la semelle répond donc
parfaitement à ce besoin.
Enfin, les bords du fer sensiblement droits seront naturellement utilisés pour
suivre les bords rectilignes des vêtements, tels que les bords des manches de
chemise ou des jambes de pantalon, de manière à assurer dans ces zones une
plus grande longueur de repassage et donc une meilleure efficacité.
Selon une autre caractéristique du fer à repasser selon l'invention, les trois
pointes ne sont pas équidistantes et le bord convexe de la semelle relie les
deux
pointes les plus éloignées.
Selon d'autres modes particuliers de réalisation, le fer à repasser selon
l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des combinaisons prises
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isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles
- la semelle comporte un axe longitudinal passant par les deux pointes les
plus
éloignées, la troisième pointe et le point A du bord convexe le plus éloigné
de
l'axe longitudinal étant sensiblement situés à égale distance de l'axe
longitudinal ;
- la troisième pointe est, par rapport à l'axe longitudinal, disposée
symétriquement au point A du bord convexe.
- la semelle comporte un axe longitudinal passant par les deux pointes les
plus éloignées, la projection orthogonale de la troisième pointe sur cet axe
longitudinal se situant sensiblement au 2/3 de la distance séparant les
première et deuxième pointes.
On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention,
d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de
l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux
dessins
annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue générale, de côté, d'un fer à repasser selon un mode
particulier de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue de dessous de la semelle du fer de la figure 1 ;
La figure 1 représente un fer à repasser à vapeur comportant une semelle 1
chauffante, une poignée 2 et un câble d'alimentation électrique 3. La poignée
2
présente une forme ergonomique permettant la préhension du fer suivant
différentes directions avec une grande facilité. Le fer est équipé d'une
chambre
de vaporisation, non représentée, et la semelle 1, représentée plus en détail
sur la figure 2, comporte des ouvertures 4 pour l'évacuation de la vapeur.
Conformément à un mode particulier de réalisation du fer à repasser selon
l'invention, la semelle 1 présente une forme particulière à trois pointes P1,
P2,
P3, les pointes d'extrémités P1 et P2 étant disposées sur l'axe longitudinal L
du
fer et la troisième pointe P3 étant fortement décalée par rapport à l'axe
longitudinal L.
La semelle 1 comporte, d'un côté de l'axe longitudinal L, des bords D1 et D2
sensiblement rectilignes s'étendant respectivement entre les pointes P1 et P3
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et entre les pointes P3 et P2. La semelle 1 comporte, de l'autre côté de l'axe
longitudinal L, un bord C fortement convexe rejoignant les pointes P1 et P2,
la
forme du bord C étant tel que le point A, correspondant au point le plus
éloigné
de l'axe longitudinal L, est disposé sensiblement symétriquement à la pointe
P3
par rapport à l'axe longitudinal L.
De manière préférentielle, l'axe transversal T, passant par la pointe P3 et
par le
point A, coupe l'axe longitudinal L à environ 2/3 de la distance séparant la
pointe P1 de la pointe P2, de sorte que le bord C convexe présente une partie
à fort rayon de courbure entre le point A et la pointe P2 et une partie à plus
faible rayon de courbure entre le point A et la pointe P1. Avantageusement, la
distance séparant le point A de la pointe P3 est environ égale à la moitié de
la
distance séparant le pointes P1 et P2.
La semelle 1 ainsi obtenue comporte une pointe P1 présentant un angle a1
proche de 60°, une pointe P2 présentant un angle a2 proche de
100° et une
pointe P3 présentant un angle a3 proche de 135°. Un tel éventail
d'angles au
niveau des pointes de la semelle permet à l'utilisateur de choisir la pointe
la
mieux adaptée à ses besoins lors du repassage de formes précises.
La semelle 1 présente également l'avantage de comporter des bords D1 et D2
sensiblement droits permettant à l'utilisateur de suivre naturellement les
bordures rectilignes des vêtements à repasser en offrant une grande longueur
de repassage.
Enfin, le bord C convexe de la semelle 1, permet le repassage de grande
surface par un mouvement de balayage de la main en minimisant les risques
de formation de plis. En effet, les éventuelles ondulations formées à la
surface
du tissu lors du repassage sont chassées latéralement par le bord C convexe.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation
décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent
possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou
par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine
de protection de l'invention.
