Language selection

Search

Patent 2531877 Summary

Third-party information liability

Some of the information on this Web page has been provided by external sources. The Government of Canada is not responsible for the accuracy, reliability or currency of the information supplied by external sources. Users wishing to rely upon this information should consult directly with the source of the information. Content provided by external sources is not subject to official languages, privacy and accessibility requirements.

Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2531877
(54) English Title: ROLLING APPARATUS FOR ROLLER SKATE USERS
(54) French Title: APPAREIL ROULANT POUR UTILISATEURS DE PATINS A ROULETTES
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A63C 17/26 (2006.01)
  • A63C 3/04 (2006.01)
  • A63C 11/10 (2006.01)
  • B62D 51/06 (2006.01)
(72) Inventors :
  • HUMEAU, MICHEL (France)
(73) Owners :
  • HUMEAU, MICHEL (France)
(71) Applicants :
  • HUMEAU, MICHEL (France)
(74) Agent: NA
(74) Associate agent: NA
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2004-06-28
(87) Open to Public Inspection: 2005-01-06
Examination requested: 2009-06-26
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2004/001649
(87) International Publication Number: WO2005/000433
(85) National Entry: 2005-12-23

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
0307837 France 2003-06-27
0404597 France 2004-04-29

Abstracts

English Abstract

The invention relates to a rolling apparatus for roller skate users, which is independent of the roller skates. The upper end of the inventive apparatus comprises two handles (1) which are mounted separately side by side or which are separated by a handlebar (8). According to the invention, each of the handles is intended to be held simultaneously by each hand of the skater in order to control the steering of at least one connecting arm (2) that extends therefrom either directly or by means of a handlebar (8). The lower end of the apparatus is solidly connected to the axle (4) of at least one wheel (3), either directly or by means of a fork (7) comprising at least one arm. Moreover, the aforementioned wheel (3) is provided with a certain inertia and a tyre comprising a tread (6) that is intended to travel along the ground (5) at a distance of several tens of centimetres in front of the skates. The wheel has a strong grip which is obtained, in particular, by increasing the pressure thereof on the ground (5). For said purpose, the wheel is made to support the weight of the different carrying loads which are disposed close to the mid-point of the axle (4) thereof and, preferably, in front of same, in order to act as a counterbalance for the connecting arm (2) and the handlebar (8) which are at least partially supported by the arm of the skater. In this way, the apparatus takes advantage of the pull force exerted by the user's arms and reduces the energy dissipated in the unnecessary rotation of his/her shoulders, in order to improve the skater's movement. In addition, the apparatus guarantees an extremely powerful braking system and maintains balance. The invention can be used for industrial applications in the field of sport, recreation and non-polluting passenger and utility transport means.


French Abstract




Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, indépendant de ces
derniers, comportant à l'extrémité haute deux poignées (1) montées séparées,
cote à cote, ou espacées par un guidon (8), destinées chacune à être tenue
simultanément par chaque main du patineur et à commander l'orientation d'au
moins un bras de liaison (2) les prolongeant directement ou par
l'intermédiaire d'un guidon (8), dont l'extrémité inférieure est solidarisée
directement, ou par l'intermédiaire d'une fourche (7) comportant au moins un
bras, à l'axe (4) d'au moins une roue (3) pourvue d'une inertie certaine et
d'un pneumatique muni d'une bande de roulement (6) destinée à rouler sur le
sol (5) à quelques dizaines de centimètres devant les patins, présentant un
forte adhérence obtenue notamment en augmentant sa pression au sol (5) en lui
faisant supporter le poids de charges diverses et utiles disposées à proximité
de l'aplomb de son axe (4) et de préférence en avant de celui-ci pour faire
contrepoids du bras de liaison (2) et du guidon (8) supportés en partie par
les bras du patineur, de sorte que l'appareil améliore sensiblement la
progression du patineur par la traction de son corps au moyen de ses bras et
par l'économie d'une énergie dissipée dans la rotation inutile de ses épaules,
assure un freinage extrêmement puissant, et préserve des déséquilibres.
L'invention est susceptible d'applications industrielles dans le domaine du
sport, des loisirs et des moyens de transports non polluants, tant de type
individuels qu'utilitaires.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.




REVENDICATIONS

1. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, destiné à être
utilisé en association avec
des patins (p) à roulettes notamment de type « quad » à paires de roues
parallèles ou de type
« en ligne » à roues alignées, du type constitué d'un dispositif comportant,
en situation
d'utilisation normale, en extrémité haute et arrière deux poignées (1)
orientées de préférence
sensiblement transversalement à l'axe longitudinal de l'appareil, destinées
chacune à être tenue
simultanément et librement devant le patineur (u) par chaque main
approximativement à la
hauteur des hanches avec les bras (b) pliés, la paume des mains tournée de
préférence vers le
sol, sans rigidité ni contrainte par rapport au patineur (u), pour commander
directement par
déplacement ou par changement d'orientation, d'inclinaison ou de hauteur de
son axe
longitudinal, l'orientation et/ou la rotation et/ou le pivotement d'au moins
un bras de liaison (2)
prolongeant ces poignées (1) qui lui sont symétriques, et d'un axe (4) de roue
(3), ledit bras de
liaison (2) étant symétrique au plan médian de la roue (3) perpendiculaire à
l'axe (4) de celle-ci
et nettement incliné en arrière vers le patineur (u) et ayant l'extrémité
inférieure solidarisée
directement, ou par l'intermédiaire d'au moins une fourche (7) comportant au
moins un bras, à
un seul axe (4) supportant une seule roue (3) d'un diamètre de 14 cm au moins
à laquelle sont
associés des moyens de freinage (19) commandés manuellement, un tel appareil,
susceptible
d'utiliser des masses de lestage pour améliorer la motricité de la roue,
présentant en utilisation
normale et habituelle la roue (3) poussée sur le sol (5) par le patineur (u)
au moyen des
poignées (1) dans l'axe de son trajet à plusieurs dizaines de centimètres
devant ses patins à
roulettes (p) tout en conservant totalement le contrôle de l'orientation du
bras de liaison (2) et
de la roue (3) au moyen desdites poignées (1),
caractérisé en ce qu'il comporte, afin d'accroître l'amplitude de l'effet de
la propre propulsion du
patineur (u) sans utiliser de moyens motorisés et tout en supprimant quasiment
la totalité des
déséquilibres et des chutes, des moyens aptes à fournir à la roue (3) un
moment d'inertie et/ou
une inertie et/ou un effet gyroscopique et/ou une adhérence au sol (5) accrus,
développant une
résistance premièrement à un dérapage latéral de la roue (3) pour augmenter la
propulsion des
patins (p) à roulettes par une meilleure poussée dans la prise de carre et
pour obtenir une
traction de l'appareil par effet de godille en effectuant des prises de carre
avec la roue (3),
deuxièmement à un blocage de la roue (3) lors du freinage, et troisièmement à
l'accélération
brusque en avant ou en arrière de la rotation de la roue (3) causée par un
déséquilibre du
patineur (u) en avant ou en arrière, constitués au moins de moyens de réglage
permettant de
pré-régler l'angle (158) formé avec le sol (5) par une ligne passant par l'axe
(4) de la roue (3) et
l'axe des poignées (1) à la valeur recherchée par le patineur (u) pour obtenir
le maximum des
effets précités notamment en fonction de sa taille et du coefficient de
frottement de la roue (3)
avec le sol (5), cette valeur étant de 43 ° environ (+ ou - 10
°) lorsque les poignées (1) sont
situées au niveau des hanches du patineur (u), des moyens de verrouillage de
ce réglage (11,
12) assurant durant l'utilisation de l'appareil le blocage decet angle (158) à
la valeur préréglée,
et d'une rotation libre de la roue (3) sur son axe (4) lorsque l'appareil est
poussé par le patineur
en dehors des phases volontaires de freinage, en combinaison avec une masse et
un moment


2

d'inertie propres de la roue (3) d'une valeur minimale obtenue par une
répartition des masses
de l'appareil dans laquelle la masse de la roue (3) complète représente au
moins 20 % de la
masse totale de l'appareil basique.
2. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication 1, caractérisé en
ce que les moyens de réglage de l'angle (158) à la valeur recherchée
comportent au moins un
bras de liaison (2) télexopique composé d'un tube mâle coulissant dans un tube
femelle, et en
ce que les moyens de verrouillage de ce réglage comportent un collier de
serrage (11)
déformable sous l'effet d'un levier à excentrique (12) pressant l'extrémité
fendue du tube
femelle contre le corps du tube mâle pour assurer à la fois le blocage des
tubes dans la position
désirée, et leur libération pour les amener par coulissement à cette position,
et sont de
préférence associés à une goupille automatique (17) passant à la fois sous
l'effet d'un ressort en
permanence dans un orifice pratiqué à proximité de l'extrémité coulissante du
tube mâle, et
lorsqu'elle est coïncidente dans l'un des orifices percés en ligne dans le
tube femelle.
3. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de freinage
comportent au moins
deux dispositifs de freinage (19) de type « frein » agissant tous les deux sur
la même roue (3),
commandés conjointement ou distinctement par des moyens tels qu'au moins une
manette (18)
située au niveau d'au moins une poignée (1).
4. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication 4, caractérisé en
ce que les deux freins sont de même type et sont disposés soit de part et
d'autre des bras de la
fourche (7), soit selon des longueurs de rayon différentes sur la jante de la
roue (3), soit en
combinant ces deux dispositions de sorte à procurer par cette simple
disposition une puissance
et une progressivité différente l'un par rapport à l'autre.
5. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que sont interposées en au moins
une zone située
entre les poignées (1) et l'axe (4) de la roue (3) des moyens permettant de
réduire par
compression progressive élastique la distance entre ces deux parties de
l'appareil lors des
phases de freinage à l'encontre de moyens de rappel élastique, ces moyens
étant constitués par
un bras de liaison (2) dont la section et la matière permettent un léger
cambrage opéré dans la
phase de déformation élastique du matériau le constituant, ou par un élément
amortisseur (150)
interposé dans l'axe du bras de liaison (2) et travaillant dans le même axe en
compression et en
détente élastique.
6. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que lorsque l'appareil est
incliné de telle sorte que
l'angle (158) formé avec le sol (5) par une ligne passant à la fois par l'axe
(4) de la roue (3) et
par l'axe des poignées (1) ait une valeur de 43 ° environ (+ ou - 10
°), l'axe de chaque poignée
(1) a une orientation correspondant sensiblement à celle d'un tube enserré par
la main
correspondante lorsqu'elle se trouve en avant à la hauteur du pubis et des
hanches à 10-15 cm
environ du corps du patineur (u), le poignet non plié orienté dans le
prolongement de l'avant-
bras, les bras (b) étant pliés et les coudes maintenus latéralement à
proximité du corps.
7. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux poignées (1) sont
montées


3

pivotantes sur leur axe longitudinal selon au moins une fraction de tour, de
manière libre ou
associée à des moyens de rappel élastique ou de friction, pour permettre
exclusivement au
patineur (u), par des mouvements rotatifs et successifs des poignets exercés
sur les poignées
(1) elles-mêmes, de procurer à l'appareil des impulsions vers l'avant,
lesquelles associées à
l'effet d'inertie propre à l'appareil, fournit des phases d'accélération par
traction vers l'avant
produites de façon distincte et complémentaire de la propulsion obtenue par le
mouvement des
jambes sur les patins (p) et sans faire usage d'éventuels moyens motorisés.
8. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens permettant de
fournir une
adhérence accrue à la roue (3), constitués de moyens permettant de transporter
de manière non
permanente des charges (66) occasionnelles très variées telles que denrées,
effets personnels,
bagages, colis, correspondances postales, marchandises, instruments de
musique, ou attirails,
sont caractérisés en ce qu'ils comportent pour s'adapter aux formes et
dimensions très variables
des charges (66) à la fois des moyens portants non-contenants (43) solidarisés
à l'appareil, et
des moyens contenants amovibles solidarisables aux moyens portants non-
contenants pour y
déposer librement les charges (66) à l'intérieur, les moyens portants et les
moyens contenants
étant disposés sur l'appareil de telle sorte que la majeure partie de la masse
de la charge (66)
occasionnelle soit supportée par l'axe (4) de la roue (3).
9. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication précédente,
caractérisé en ce que les moyens portants non-contenants (43) sont munis de
moyens de
retenue verticale verrouillables (70) par une simple pression sur les moyens
contenants
amovibles ou sur la charge (66) contenue pour la solidariser aux moyens
portants (43); et
déverrouillables par des moyens de commande (57) pour désolidariser la charge
(66) contenue
dans les moyens contenants.
10. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une des
revendications 8 ou 9,
caractérisé en ce que les moyens contenants comportent des moyens de pliage
sur eux-mêmes
permettant d'en réduire la hauteur, de sorte lorsqu'ils sont repliés d'une
part d'améliorer le
coefficient de pénétration dans l'air de l'appareil, et d'autre part fixer
directement dessus les
charges (66) dont les dimensions excèdent leurs dimensions intérieures.
11. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens permettant de fournir
une adhérence
accrue à la roue (3), de type constitués de moyens permettant de transporter
des charges (66),
sont positionnés sur l'appareil de sorte à disposer le centre de gravité de la
charge (66) en avant
de l'aplomb de l'axe (4) de la roue (3), de manière variable et réglable pour
placer le centre de
gravité de l'appareil en arrière de l'axe (4) de la roue (3).
12. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications 8 à 11, caractérisé en ce que les moyens permettant de fournir
une adhérence
accrue à la roue (3), de type constitués de moyens permettant de transporter
des charges (66),
comportent des moyens d'amortissement et/ou d'absorption des chocs et des
vibrations causés
à la charge (66) par les irrégularités du sol (5) et/ou par les mouvements
d'avant en arrière et
d'arrière en avant, permettant d'obtenir lors des mouvements avant et arrière
des bras (b) ou


4

des mouvements rotatifs des poignets, une accentuation de l'effet de
propulsion par un effet de
détente de l'élément amortisseur associé à l'inertie de la charge (66).

13. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications8 à 12, caractérisé en ce que les moyens permettant de fournir
une adhérence
accrue à la roue (3), de type constitués de moyens permettant de transporter
des charges (66),
comportent des moyens permettant de rendre la charge (66) mobile par rapport à
l'appareil
selon l'axe avant arrière de déplacement de l'appareil, soit librement selon
les mouvements
imprimés par le patineur (u) aux poignées (1), soit de manière réglable,
contrôlable et
verrouillable pour placer le centre de gravité de l'appareil en arrière de
l'axe (4) de la roue (3).

14. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications 8 à 13, caractérisé en ce que les moyens permettant de fournir
une adhérence
accrue à la roue (3), de type constitués de moyens permettant de transporter
des charges (66),
sont constitués d'un siège (96) destiné à y asseoir un jeune enfant.

15. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication précédente,
caractérisé en ce que le siège (96) d'enfant et/ou son support portant (43)
et/ou l'appareil
comportent des moyens permettant de le solidariser à l'appareil en position
orientée soit vers
l'avant, soit vers l'arrière de l'appareil.

16. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications 8 à 15, caractérisé en ce que l'appareil et/ou les moyens
permettant de
transporter des charges (66), constitué par exemple d'un siège pour enfant
(96), comportent
des moyens de stabilisation latérale (97) venant en contact avec le sol (5)
lorsque l'inclinaison
de la roue (3) chargée atteint un niveau difficile à contrôler au moyen des
poignées (1), de sorte
à s'opposer au basculement latéral de l'appareil lorsqu'il est chargé, ces
moyens de stabilisation
étant munis au point de contact avec le sol (5) de moyens de roulage (98) ou
de glissement
pour adoucir le contact avec le sol (5) lorsque l'appareil roule.

17. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication précédente,
caractérisé en ce que les moyens de stabilisation latérale (97) comportent des
moyens de
réglage en longueur, en hauteur et/ou en inclinaison pour pré-régler leur
seuil d intervention,
notamment en fonction de la nature et/ou du poids de la charge (66) et de la
force musculaire
du patineur (u), et/ou des moyens de repliage par pivotement vers la roue (3)
lorsqu'ils ne sont
pas utilisés, associés à des moyens de verrouillage et de déverrouillage.

18. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
permettant de le
stationner en position assez proche de la verticale en conservant la roue (3)
au sol (5).

19. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est pourvu en outre de
moyens de
verrouillage ou de blocage, d'au moins un organe de freinage (19) en position
de travail pour
immobiliser la roue (3) durant le stationnement, de préférence associés à des
moyens de rappel
élastique en position de repos.

20. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications 1, 4, 5, 19, caractérisé en ce que la commande du freinage est
partiellement au
moins transmise par des moyens de transmission de type à la fois souples et
rétractables et/ou


5

compressibles en longueur permettant une réduction de leur encombrement lors
du « pliage »
de l'appareil par rétraction de la longueur de son bras de liaison (2), et/ou
un réglage de leur
longueur en fonction de celle du bras de liaison (2), et/ou un réglage de la
longueur du bras de
liaison (2) télescopique lors de son déploiement à une longueur prédéterminée
par la longueur
des moyens de transmission rétractables.

21. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
présentant une surface
significative et une forme aérodynamique adaptée pour d'une part améliorer
très sensiblement
l'aérodynamisme à la fois du patineur (u) et de l'appareil, et d'autre part
contraindre l'air glissant
à la surface des dits moyens durant le déplacement à exercer une pression
supplémentaire sur
la roue (3) s'ajoutant à leur poids propre pour augmenter son adhérence.

22. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication 21, caractérisé en
ce que les moyens contraignant l'air à exercer une pression sur la roue (3) de
l'appareil durant le
déplacement sont munis de moyens de réglage en position permettant de modifier
leur
géométrie, et/ou de régler leur hauteur et/ou leur largeur en fonction de la
hauteur et de la
largeur du patineur (u).

23. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des
moyens permettant de
l'accrocher en position sensiblement verticale, disposés dans son axe
longitudinal à proximité
des poignées (1) ou du guidon (8) au-dessus de son centre de gravité en
position verticale, soit
à un quelconque support libre pour le stationner ou le ranger, soit à un
élément fixe extérieur en
introduisant un câble antivol à l'intérieur d'au moins un anneau solidarisé au
corps de l'appareil,
soit à un objet, soit à la partie supérieure (105) d'un chariot de
supermarché, pour le conserver
avec soi en faisant les courses, ces moyens consistant dans ce cas en un
crochet semi-éliptique
ouvert (20) disposé sur le bras de liaison (2) au-dessus du centre de gravité
de l'appareil
lorsque ce dernier est en position verticale, pour qu'il ne bascule pas, et
solidarisé à celui-ci par
des vis (55), son ouverture étant parallèle au plan médian de la roue (3)
perpendiculaire à l'axe
(4) de celle-ci de sorte que cette dernière se plaque contre le chariot, et
les bords extérieurs de
l'ouverture du crochet (20) ayant un profil incliné par rapport à l'axe du
bras de liaison (2)
élargissant l'ouverture, de sorte à faciliter l'accrochage au bord (105) du
chariot et à ce que le
poids de l'appareil le plaque systématiquement contre le chariot quel que soit
le diamètre du fil
constituant le bord (105) du chariot, ce qui supprime tout jeu générateur de
mouvements, de
frottements et de claquements intempestifs quand le chariot se déplace.

24. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des
moyens de
franchissement facile et sans choc de la bordure des trottoirs dans la
continuité du trajet (t),
sans y marquer d'arrêt ou de ralentissement important, ces moyens constituant
eux-mêmes, par
la position de leur masse très en avant de l'axe (4) de la roue (3), un moyen
permettant
d'augmenter l'adhérence de la roue (3).

25. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon la
revendication précédente,
caractérisé en ce que l'appareil et/ou les moyens de franchissement des
trottoirs comporte des
moyens de débrayage (24, 25, 26, 31) du dispositif de franchissement, pour
permettre entre


6

autres le stationnement de l'appareil en position sensiblement verticale,
notamment lorsque le
bras de liaison (2) est basculé au devant de l'aplomb de l'axe (4) de la roue
(3)
26. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de freinage sont
constitués de
moyens de récupération d'énergie au niveau de fa roue (3), transformant
l'énergie cinétique de
l'ensemble appareil - patineur partiellement en énergie mécanique, électrique,
électromagnétique, ou pneumatique simultanément emmagasinée dans des moyens de
stockage, ainsi que des moyens de libération de la dite énergie, et en ce que
ledit organe de
freinage est réversible et utilise l'énergie lorsqu'elle est libérée pour
propulser la roue (3), ces
moyens de récupération, de stockage et de réutilisation d'énergie constituant
eux-mêmes par
leur poids propre un moyen permettant d'augmenter l'adhérence de la roue (3).
27. Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes, selon l'une
quelconque des
revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens permettant de
fournir une inertie
et/ou un effet gyroscopique, et/ou une adhérence accrus à la roue (3), sont
constitués d'un
moteur autonome et de sa transmission situés dans le moyeu de la roue (3),
associés à des
moyens de commande actionnés par au moins une main du patineur (u) et mus par
une source
d'énergie indépendante du type carburant dans un réservoir, ou du type
électricité contenue
dans une batterie d'accumulateurs, cet organe de propulsion de la roue (3)
constituant lui-même
par son poids propre un moyen permettant d'au

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.




CA 02531877 2005-12-23
Appareil roulant pour utilisateurs de patins à roulettes.
La présente invention consiste en un appareil améliorant à de nombreux égards
l'utilisation et les
possibilités des patins à roulettes, par rapport à l'usage qui en est fait
actuellement. Elle est donc
destinée à être utilisée uniquement en association avec des patins à
roulettes.
Elle a notamment pour objectif de résoudre pour une grande part les problèmes
d'équilibre, pour
réduire très sensiblement le risque de chutes, ce qui intéresse
particulièrement les patineurs
débutants.
Elle a aussi et surtout pour but d'améliorer significativement les
performances, notamment en
termes de vitesse et d'endurance, ce qui intéresse notamment les patineurs
expérimentés.
Elle a aussi pour but de sécuriser la pratique du patin à roulettes, notamment
en offrant un freinage
supérieur à celui d'un cycle classique, comme une bicyclette par exemple, et
en mettant à la
disposition du patineur d'autres organes de sécurité, ce qui intéresse toutes
les populations de
patineurs.
Elle a également pour but de solutionner d'autres problèmes liés au patinage à
roulettes, tel
l'apprentissage et le portage, ce qui intéresse non seulement tous les
patineurs, mais aussi ceux qui
ne le sont pas encore et qui peuvent ainsi facilement et prudemment le
devenir.
Enfin, elle permet d'augmenter les possibilités d'emploi là où le patin à
roulettes est peu usité,
notamment dans le domaine de la circulation sur la voie publique, des moyens
de locomotion et de
transports d'objets ou de charges.
Dans l'art antérieur, on trouve le brevet américain US 5 938 240 visant le
même but décrivant une
tige télescopique munie à une extrémité d'une roulette, et de l'autre de
moyens permettant de la
solidariser au bras du patineur tandis que sa main se saisit d'une poignée
intermédiaire munie d'un
levier de frein agissant sur la roulette pour la bloquer.
II prolonge le bras du patineur de manière rigide pour lui permettre de
prendre un appui jusqu'au
sol. C'est en définitif une béquille dont l'extrémité est munie d'une roulette
évitant un contact brutal
avec le sol, permettant au patineur débutant de rétablir son équilibre en
s'appuyant en cas de
besoin sur la roulette qu'il peut bloquer au moyen du frein commandé par sa
main. Mais cela ne
vaut en principe que pour les déséquilibres vers l'avant, et certains
latéraux.
En patinant très lentement, le patineur peut prendre appui sur le sol en
faisant rouler la roulette,
mais dès qu il prend un peu d'équilibre et de vitesse, il doit relever
l'appareil, ne serait ce que pour
ne pas être déséquilibré si la roulette de très faible diamètre bute dans une
anfractuosité.
Pour fonctionner, le blocage de la roulette avec le frein est indispensable,
d'où la présence
obligatoire d'un dispositif de freinage. Le patineur peut ainsi s'appuyer le
temps qu il souhaite sur
cette béquille, laquelle fait office de jambe de force du fait de sa
solidarisation au bras du patineur.
Son usage est exclusivement réservé à I initiation du patineur, car on ne peut
imaginer par exemple
utiliser cet appareil pour se freiner lancé dans une descente à 50 km/h. De
par sa position désaxée
par rapport au patineur et à son trajet, le moindre contact de la roulette
avec le sol à une vitesse
soutenue entraîne un déséquilibre du patineur en le faisant pivoter.
De plus, il est complètement déséquilibré lorsqu'il veut s'élancer en
patinant, chacun de ses bras
ayant un comportement différent, l'un étant libre, l'autre chargé de cet
appareil. Son usage est
ainsi très restreint.



CA 02531877 2005-12-23
Le principe de la présente invention est totalement différent et utilise
d'autres techniques.
Tout d'abord, elle utilise une roue d'un diamètre nettement supérieur et non
pas une simple
roulette, car la roue requiert pour satisfaire aux buts recherchés une inertie
certaine et une forte
adhérence dont est privée une roulette rigide de faible poids et diamètre.
Cette roue est destinée à rouler constamment devant le patineur, dans l'axe de
son trajet, et à
rester en contact permanent avec le sol. Elle est tenue et contrôlée par le
patineur devant lui au
moyen de ses deux mains par I intermédiaire de poignées ou d'un guidon, situés
à l'autre extrémité
de I 'appareil, non pas une seule au milieu du bras.
Les deux poignées n'ont pas vocation, comme c'est toujours le cas sur les
cycles d'au moins deux
roues, les monocycles en étant démunis, d'assurer la rotation de la roue pour
contrôler la direction
et d'offrir un appui résistant aux mains et aux bras.
Les mains ne s'appuient pas sur le guidon mais au contraire le soutiennent, et
la fonction de
direction n'est qu'accessoire puisque celle-ci peut être obtenue par les
jambes. Les poignées sont
essentiellement utiles pour l'équilibre, en maintenant les bras dans une bonne
position d'équilibre et
pour leur éviter des mouvements incontrôlés causant des déséquilibres ou les
aggravant, et pour
une assistance à l'avancement par tractions des bras.
Ces deux fonctions essentielles des poignées ne se retrouvent ni dans
l'utilisation d'un cycle à deux
roues au moins, ni dans celle de l'appareil décrit dans le brevet américain.
II est également important de relever que la liaison du dispositif au patineur
est libre et articulée, ce
2o qui lui laisse le maximum de liberté et d'aisance en lui conférant une très
grande maniabilité, à la
différence du brevet américain exigeant pour fonctionner l'absence de toute
articulation entre le
coude et la roulette, et une parfaite solidarité du dispositif avec l'avant
bras du patineur.
A l'inverse de ce brevet, il n'est pas possible avec l'appareil de s'appuyer
sur la roue ne serait ce
qu'une fraction de seconde sans la bloquer au moyen du frein. II n'agit pas
comme une béquille ou
une jambe de force, mais comme un volant d'inertie, un ralentisseur de
mouvements et
d'accélérations brusques, un balancier.
Pour que l'invention américaine puisse jouer son rôle, il est nécessaire que
le patineur ait le réflexe
de s'appuyer dessus, au bon moment et au bon endroit pour rétablir son
équilibre. De plus, son
action n'est pas pédagogique, car le patineur ne tire aucun enseignement du
rattrapage d'un
déséquilibre interrompu par un appui contre un tuteur qui lui fera défaut s'il
en est démuni à
l'avenir.
Le principe de l'équilibre avec l'appareil de la présente demande tient du
désamorçage des
déséquilibres et non pas seulement de l'entrave aux chutes. Un déséquilibre
sur des patins à
roulettes peut être orienté vers l'avant, vers l'arrière, latéralement, ou en
rotation des épaules.
Les déséquilibres avant et arrière sont dus à un appui excessif respectivement
sur les roues avant
ou arrière, du à un déplacement du centre de gravité au-delà de la zone
d'appui déterminé par les
roulettes extrêmes. II s'ensuit une violente accélération que le débutant ne
parvient à maîtriser,
faute de disposer par manque d'expérience du temps nécessaire pour le faire.
C'est ainsi qu'il chute
avant d'avoir disposé du temps pour rétablir la position de son centre de
gravité.
De plus, le déséquilibre est le plus souvent provoqué ou amplifié par une
mauvaise position des bras
qui déplacent le centre de gravité en un point situé hors de la zone d'appui
des roulettes extrêmes.
Les deux poignées symétriques de l'appareil français ont d'abord pour rôle de
positionner les mains



CA 02531877 2005-12-23
et par conséquent les bras du patineur de manière symétrique et équilibrée à
une hauteur
souhaitable pour une bonne position du centre de gravité, et de maintenir
cette position même en
cas de déséquilibre, de sorte à ne pas l'amplifier par un déplacement
inapproprié, incontrôlé, voire
intempestif des bras qui jouent un rôle majeur dans la position du centre de
gravité en raison de
leur masse importante et très mobile.
Au contraire, le brevet américain n'impose ni une position adéquate et
symétrique des bras, ni
n'empêche leurs mouvements intempestifs, même pour le bras fixé à l'appareil,
puisque la roulette
n'est pas destinée à rouler au sol en permanence et qu'elle peut être aisément
soulevée du sol dans
un mouvement de déséquilibre arrière notamment. Outre les déséquilibres
arrière contre lesquels il
t0 n'apporte pas vraiment de solution, l'appareil américain ne semble pas
apporter non plus de solution
aux déséquilibres en rotation ou certains déséquilibres latéraux. II ne peut
en fait présenter d'intérêt
limité et seulement pour des déséquilibres vers (avant.
Avec la présente invention, dès l'apparition d'un déséquilibre aussi bien vers
l'avant que vers
l'arrière, l'inertie de la roue posée en permanence au sol, obtenue par son
poids et/ou ses
dimensions, et/ou la répartition de sa masse, ou encore la charge qu'elle
supporte, s'oppose
instantanément à la brusque accélération sus-évoquée qui se trouve alors
freinée, offrant ainsi une
fraction de seconde supplémentaire au cerveau du patineur pour corriger lui-
même le déséquilibre,
aidé en cela par une certaine constance dans la disposition des masses du
corps, les bras restant
dans une position sensiblement identique du fait des poignées.
Voici résumée la manière dont l'appareil, même démuni de tout système de
freinage, réagit contre
d'une part des déséquilibres en avant et en arrière
- causés par les mouvements intempestifs et parfois incontrôlés des bras du
patineur, en les
synchronisant, en maintenant les deux mains du patineur en avant, sensiblement
sur un même plan
et à une hauteur du sol déterminée par la longueur du bras de liaison, et en
absorbant leur
balancement, dû au pas alternatif du patineur, avec I inertie de l'appareil et
de la roue, et aussi avec
l'effet gyroscopique de la rotation de la roue, ajoutée à celle que les bras
du patineur s'opposent
mutuellement,
- causés par un excès d'appui sur les roulettes avant ou arrière, en
désamorçant le déséquilibre dès
sa naissance par I inertie de la roue opposée à l'accélération brusque générée
par le déséquilibre
naissant,
- et causés par une inclinaison excessive du tronc du patineur vers l'avant ou
l'arrière, en plaçant
par le réglage de la hauteur des mains son buste en position idéale et en
limitant ses mouvements
dans toutes les directions en opposant I inertie de l'appareil et de la roue,
et d'autre part des déséquilibres latéraux
- causés par une brusque rotation du patineur sur lui-même, en y opposant à la
fois l'inertie de
l'appareil et la résistance de la roue au dérapage latéral,
- et causés par un excès d'inclinaison du patineur lors de virages à faible
rayon, cela en offrant,
après avoir rapidement incliné la roue pour la déporter latéralement du coté
du virage, ce qui la
freine jusqu'à l'arrêter, d'une part un appui mobile avec le sol formant à la
fois une retenue et un
repère à I inclinaison du patineur, et d'autre part un point de pivot
constitué par la roue immobilisée
autour duquel le patineur réalise son virage en conservant un rayon assez
constant et ses avant-
bras en position idéale,



CA 02531877 2005-12-23
le tout libérant le patineur de ses crispations et de son appréhension des
chutes, et améliorant en
cela son style et son plaisir.
II faut souligner que l'intervention bénéfique de la roue est immédiate et
indépendante de tout
réflexe du patineur, ce qui n'est pas le cas du brevet américain où le
patineur doit trouver le temps
et le réflexe de poser la roulette au sol si elle ne s'y trouve pas, de la
bloquer et de s'appuyer
dessus.
L'inertie de la roue agit en fait dans l'axe longitudinal comme le fait
latéralement le balancier d'un
funambule. En outre, le déséquilibre étant entièrement géré et rétabli par le
cerveau du patineur,
sans qu'il ait eu à utiliser un appui rigide comme dans le brevet américain,
la méthode de
rétablissement se mémorise pour l'avenir et rapidement les temps de réflexe
diminuent. Si bien
qu'à bref délai, ayant acquis les bons gestes et réflexes sans avoir dû subir
les chutes, le patineur
devient capable de gérer efficacement les mêmes déséquilibres sans l'aide de
l'appareil, comme le
fait couramment un patineur expérimenté.
Pour les déséquilibres latéraux et en rotation, la roue oppose sa résistance
au dérapage latéral du
fait qu'elle est reliée au patineur par ses deux bras, et qu'elle s'oppose
ainsi à une rotation
involontaire des épaules.
Si le brevet américain décrit un appareil destiné aux seuls débutants, il n'en
est pas de même de la
présente invention destinée aux patineurs de tous les niveaux. Aux débutants,
il apporte l'équilibre,
l'apprentissage de la bonne position et des bons réflexes. Aux patineurs
expérimentés il offre les
moyens d'améliorer leurs performances, notamment en matière d'augmentation de
la vitesse, de la
stabilité à haute vitesse, et de la réduction de la fatigue résultant d'une
propulsion plus rationnelle
et efficace et offrant une autonomie supérieure.
Le diamètre et la bande de roulement de la roue de l'invention, bien supérieur
à celui de la roulette
du brevet américain, sont déterminants tant pour donner l'inertie et
l'adhérence requises que pour
apporter le bon roulement nécessaire à l'amélioration des performances,
l'appareil n'étant pas réduit
au simple et seul apprentissage de la pratique du patin à roulettes.
On trouve également dans l'art antérieur une demande de brevet allemand DE
10043857 décrivant
un appareil destiné à la pratique du patin à roulettes, mais poursuivant un
objectif différent.
L'intérêt n'est pas notamment d'améliorer la propulsion ni la vitesse du
patineur, mais de lui
permettre de rouler en position assise sur un siège fixé sur un bras
comportant une roue tenue par
une fourche à une extrémité, et à l'autre un guidon muni de deux poignées
coaxiales, l'une d'elle
étant équipée d'une manette commandant un frein placé sur la roue. Deux
plaques incurvées
solidaires du bras permettent un appui sur les cuisses du patineur lorsqu'il
prend place sur le siège.
Cette position ne permet pas de se propulser avec les jambes. L'appareil ne
peut donc être employé
que dans les descentes. Son intérêt semble donc assez limité, d'autant que
faute de pouvoir se
propulser, la vitesse atteinte, qui ne peut dépasser celle d'un patineur
classique, ne peut en
constituer l'intérêt.
La figure 2 de ce brevet montre en trois étapes la manière dont le patineur
prend place sur appareil.
A la première étape, l'appareil est placé en avant du patineur comme l'est
habituellement l'appareil
de la présente demande de brevet, mais pas pour les mêmes raisons, ni le même
usage, ni les
mêmes résultats puisque l'appareil allemand est destiné essentiellement à
fonctionner sous et entre
les jambes du patineur, la roue se trouvant derrière lui.



CA 02531877 2005-12-23
On ne trouve pas dans la description et les dessins de ce brevet plus que dans
les brevets
américains cités les caractéristiques et les fonctionnalités de la présente
invention. Notamment,
l'appareil allemand, qui est d'ailleurs antériorisé par le brevet US4386794,
ne requiert ni adhérence
ni inertie pour atteindre le but recherché. Ni l'une ni l'autre ne sont du
reste décrites dans les
brevets cités. Même placé en avant du patineur pour lui servir de simple
appui, il n'a pour cela pas
besoin d'inertie ou d'adhérence. L'appareil ne comporte d'ailleurs pas de
moyens pour augmenter
I inertie et l'adhérence de la roue lorsqu il est utilisé en avant du
patineur. Au contraire, sur le dessin
n° 1 la roue apparaît avec un moyeu d'un diamètre important, des rayons
fins et peu nombreux, et
une jante fine. Sa masse ne semble non seulement pas importante, mais plutôt
concentrée vers le
moyeu, ce qui concourt à un faible moment d inertie. De même, les éléments qui
le composent
(siège, guidon à doubles poignées, supports de cuisses) sont disposés assez
loin de l'aplomb de
l'axe de la roue, si bien que la masse du tiers inférieur de ce dispositif est
relativement faible par
rapport à sa masse totale.
En outre, si elle convient pour le but recherché, la disposition strictement
coaxiale des poignées
orientées perpendiculairement au bras, qui n'a d'autre but que de servir de
support aux mains ou à
orienter la roue lorsqu'elle est au devant du patineur, n'est pas adaptée à
l'obtention des objectifs
atteints par la présente demande. Cette disposition n'est pas ergonomique pour
effectuer les
mouvements des mains, des poignets et des bras que nécessite l'usage de la
présente invention, et
entraverait l'efficacité de ces mouvements tout en causant une gêne et une
fatigue excessive au
patineur. Du reste, qu'il soit placé en avant ou en arrière du patineur, le
dispositif décrit n'a pas pour
fonction de propulser le patineur, ni ne décrit de moyens pour le faire.
Lors de l'utilisation normale, les poignées ne permettent plus de contrôler
l'orientation de la roue, la
direction étant assurée comme décrit dans le brevet par les patins à
roulettes, le guidon n'étant plus
que de simple support d'appui pour les mains.
Enfin, la position de la roue en avant du patineur n'est pas adaptée, car une
grande partie du poids
de l'appareil est supportée par les bras du patineur, ce qui lui cause
rapidement une fatigue inutile
et inconfortable allant à l'encontre du but poursuivi s'il s'agit de le
sécuriser.
Enfin, on trouve un brevet WO 00/44607 décrivant un appareil équipé d'un
guidon, d'un bras de
liaison, de deux roues placées l'une derrière l'autre, d'un moteur électrique
et d'accumulateurs
pour tracter un patineur, sans qu'il ait à dépenser de l'énergie musculaire
pour se mouvoir. En
premier lieu, cet appareil est muni de deux roues et de deux axes successifs,
parallèles et non
coaxiaux, alors que la présente invention ne requiert au minimum qu'une seule
roue et un seul axe
pour fonctionner. En second lieu, cet appareil est inutilisable sans moteur ou
sans énergie
électrique et il ne peut satisfaire aux objectifs de la présente invention.
Elle se présente sous la forme d'un appareil roulant pour utilisateurs de
patins à roulettes, destiné à
être utilisé en association avec des patins à roulettes de type «quad» à
paires de roues parallèles ou
de type «en ligne» à roues alignées notamment. En situation d'utilisation
normale, il est du type
constitué d'un dispositif comportant en extrémité haute et arrière deux
poignées orientées de
préférence sensiblement transversalement à l'axe longitudinal de l'appareil,
destinées chacune à être
tenue simultanément et librement devant le patineur par chaque main
approximativement à la
hauteur des hanches avec les bras pliés, la paume des mains étant de
préférence tournée vers le
sol, sans rigidité ni contrainte par rapport au patineur, pour commander
directement, notamment



CA 02531877 2005-12-23
par déplacement ou par changement d'orientation ou de hauteur de leur axe
longitudinal,
l'orientation et/ou la rotation et/ou le pivotement d'au moins un bras de
liaison prolongeant ces
poignées et d'un axe de roue, bras de liaison nettement incliné en arrière
vers le patineur, dont
l'extrémité inférieure est solidarisée directement, ou par I intermédiaire
d'au moins une fourche
comportant au moins un bras, à un axe orienté sensiblement transversalement
par rapport au bras
de liaison et supportant au moins une roue d'un diamètre de 14 cm au moins à
laquelle sont
associés des moyens de freinage, cet appareil étant destiné à rouler dans
l'axe du trajet du patineur
et permettant à ce dernier de prendre appui sur le sol et de limiter ses
déséquilibres.
Les poignées sont capables d'orienter directement le bras de liaison dans
toutes les directions, y
compris simultanément en rotation et en pivotement.
II comporte, afin de présenter en utilisation normale et habituelle la roue
maintenue au sol en avant
du patineur au moyen des poignées à plusieurs dizaines de centimètres devant
les patins à roulettes
tout en conservant totalement le contrôle de l'orientation du bras de liaison
et de la roue au moyen
desdites poignées, des moyens aptes à fournir une inertie accrue à la roue
et/ou à l'appareil et une
adhérence accrue de la roue avec le sol, de sorte à développer une résistance
d'une part à un
dérapage latéral notamment lors de la propulsion des jambes et d'autre part à
un blocage de la roue
lors du freinage, pour permettre respectivement
- de limiter sensiblement la rotation naturelle des épaules du patineur lors
du mouvement de
propulsion avec les jambes, dit «pas du patineur», en opposant la résistance
de la roue à un
dérapage latéral auquel la soumet le couple de forces exercé au niveau des
poignées dans le plan
axial du bras de liaison par le mouvement naturel de rotation des épaules, ce
qui procure ainsi un
appui mobile relativement résistant aux bras du patineur conférant à la fois
une amélioration
sensible de son équilibre et de l'efficacité de la propulsion de ses jambes au
moyen des patins se
traduisant pàr une vitesse de déplacement accrue,
- d'augmenter la vitesse de déplacement du patineur par la traction de son
corps au moyen de ses
membres supérieurs, lors de mouvements de plus ou moins grande amplitude avant
arrière des bras
ou de rotation des poignets utilisant principalement I inertie de l'appareil
et/ou de la roue, ou
éventuellement de mouvements de pompage des bras utilisant simultanément
l'inertie de l'appareil
et/ou de la roue et l'adhérence de la roue, ou éventuellement encore d'un
mouvement de godille
utilisant l'adhérence et I înertie de la roue,
- et d'empêcher lors du freinage le blocage de la roue qui causerait un
dérapage faisant perdre
l'efficacité du freinage et le contrôle de la direction, notamment si le
freinage est appuyé.
L'adhérence et l'inertie sont accrues de préférence sans augmenter le poids
supporté par le patineur
De préférence, l'appareil est mû exclusivement directement ou indirectement
par l'énergie
provenant de la force musculaire du patineur, même si cette énergie a fait
l'objet d'un stockage.
Selon un mode de réalisation préférentiel l'axe de la roue et la roue sont
uniques pour un moindre
poids et une meilleure manoeuvrabilité. Mais il est réalisable notamment avec
deux roues, placées
côte à côte, proches ou espacées sur un même axe ou sur des axes coaxiaux
considérés comme un
même axe. L'axe ou les axes sont sensiblement orientés perpendiculairement au
bras de liaison.
Les moyens permettant d'améliorer l'adhérence de la roue sont par exemple
constitués par
l'utilisation d'un pneumatique, d'une bande de roulement composée de matériau
agrippant tel que
du caoutchouc et/ou sensiblement lisse et/ou comportant des sculptures lignées
et/ou relativement



CA 02531877 2005-12-23
large, par le ponçage ou le brossage de la surface de la bande roulement, par
l'augmentation de la
pression de la ou des roues sur le sol, par exemple en leur faisant supporter
au moins une charge
supplémentaire s'ajoutant au poids propre de l'appareil, disposée sur
l'appareil de préférence à
proximité de sa roue et plus particulièrement de son axe, ou résultant d'une
pression de l'air.
D'une manière avantageuse, ces différents moyens peuvent être utilisés
cumulativement pour
obtenir la meilleure adhérence possible.
De préférence, le diamètre de la roue est compris entre 20 et 45 cm et celui
de la bande de
roulement dont le profil est préférentiellement arrondi est compris entre 3 et
5 cm pour offrir une
bonne adhérence, ne pas se bloquer dans les saignées et aspérités de la route
et présenter une
inertie certaine. Mais des résultats relativement satisfaisants, même s'ils
sont partiels, peuvent être
obtenus sans respecter ces caractéristiques.
Le moyeu de la roue dans lequel passe l'axe de la roue peut être relié à la
jante notamment par des
rayons, des barreaux ou bâtons, ou un disque plein.
Pour utiliser l'appareil, le patineur le tient devant lui en contrôlant la
trajectoire et l'inclinaison de la
roue circulant en contact avec le sol dans l'axe de son trajet à environ 60 à
120 cm devant ses
patins (selon la taille du patineur), une main tenant chaque poignée. Les
poignées sont
généralement tenues à une hauteur située aux environs de celle des hanches ou
du pubis. Les
mains enserrent fermement les poignées, mais sans crispation et avec une
certaine souplesse des
poignets. Les bras sont pliés et tenus proches du corps, les coudes ne s'en
écartant pas comme au
guidon d'une bicyclette, si bien que son encombrement est réduit au minimum.
En position de fonctionnement courant, l'appareil est orienté de telle sorte
que l'angle formé avec le
sol par une ligne passant à la fois par l'axe de la roue et par l'axe des
poignées ait une valeur de
43 ° environ (+ ou - 10 °). Cet angle et sa tolérance
déterminent une plage d'inclinaison de
l'appareil où il donne globalement les meilleurs résultats dans différentes
fonctions. Mais des
résultats pouvant être moindres, partiels ou incomplets sont cependant obtenus
au-delà ou en deçà
de ces valeurs. Elles ne sont donc pas absolues, d'autant qu'elles varient en
fonction de
paramètres influant sur l'adhérence de la roue tels que l'état et la nature du
sol, le taux d'humidité
de sa surface et la charge supportée par l'axe de la roue. De plus, au cours
de l'utilisation, le
patineur est fréquemment amené à modifier cet angle pendant de courtes durées,
mais de manière
importante.
L'appareil ne peut être confondu avec un monocycle dont il ne possède ni la
selle, ni les pédales,
tandis qu'il comporte deux poignées reliées et/ou un guidon, ce qui n'est pas
le cas d'un monocycle.
En outre, le bras reliant le guidon à la fourche est nettement plus long et
moins rigide que sur un
monocycle, n'ayant pas à subir les mêmes charges, efforts et contraintes. De
plus, son usage est
très différent, l'utilisateur ne prenant pas place dessus l'appareil.
Pour avoir le maximum d'efficacité sur la pression de la roue au sol, la
charge supplémentaire doit
être disposée le plus près possible de l'aplomb de l'axe de la roue pour que
sa masse offre la
pression maximum à la roue sur le sol.
Utilisé de la sorte, l'appareil subit des efforts importants, notamment en
torsion, que ce soit au
niveau du guidon, de la fourche, et surtout du bras de liaison. II doit être
très solide et résistant,
notamment en torsion, d'autant qu'il est difficile de ne le proposer qu'en une
seule pièce.
Selon un mode préférentiel de réalisation, le bras de liaison comporte des
moyens de repliage



CA 02531877 2005-12-23
verrouillables, tels que des éléments télescopiques et/ou articulés, de sorte
d'une part à réduire
l'encombrement de l'appareil lorsqu il n'est pas utilisé et d'autre part à
régler la longueur dudit bras
de liaison en fonction de la taille du patineur et en ce que s'agissant de la
fourche, du bras de
liaison, et du guidon, deux de ces éléments au moins sont séparables et
assemblés entre eux par
des moyens de liaison positive encastrée verrouillables et déverrouillables
n'offrant aucun degré de
liberté en position verrouillée pendant l'utilisation de l'appareil en
fonctionnement normal,
notamment en rotation suivant l'axe de la liaison.
Ce résultat peut-être obtenu notamment par une section autre que circulaire
des liaisons de ces
éléments entre eux, et notamment une section elliptique, ovale, en forme de
goutte d'eau ou
comportant au moins un angle ou une courbe irrégulière pour s'opposer à toute
rotation, ou
d'ergots et de fentes, de clavettes et d'entailles, de goupilles, de vis ou
d'orifices complémentaires et
coopérant entre eux.
Un simple serrage des éléments entre eux ne peut suffire, même puissant comme
c'est le cas sur
une bicyclette où les mouvements du guidon sont normalement transmis à la roue
car sa rotation
est libre et elle n'est par soumise à des contraintes latérales. Quand on la
soumet à une contrainte
latérale, en la bloquant entre les pieds par exemple, on s'aperçoit que l'on
peut alors tourner le
guidon sans que ce mouvement lui soit transmis, l'effort seuil déclenchant un
degré de liberté
n'étant pas très élevé dans ce type de liaison.
Plus la roue est située en avant du patineur, plus efficace est le freinage
pour le même effort.
Cependant, plus la roue se trouve éloignée du patineur, et plus elle perd son
adhérence. Plus
également les bras du patineur supportent le poids de l'appareil. Pour obtenir
le freinage le plus
efficace possible, il convient d'augmenter l'adhérence de la roue en lui
faisant supporter au moins
une charge supplémentaire, et pour augmenter la puissance du freinage, cette
charge ne saurait
être plus efficace à poids égal qu'un second organe de freinage, même si sa
masse peut sembler
réduite, elle est très significative en terme d'amélioration de l'adhérence.
D'autant que le diamètre extérieur de la roue offrant de bonnes performances
sans trop
d'encombrement pour un appareil destiné à un adulte se situe entre 35 et 45
cm. Pour un modèle
destiné à un enfant, le diamètre performant se situe entre 25 et 35 cm. Sur de
tels diamètres, un
frein courant de roue de cycle à patins de friction est nettement moins
efficace, à effort identique,
que sur une roue de plus grand diamètre couramment montée sur les cycles
d'adultes.
C'est pourquoi dans une réalisation préférentielle de l'invention, les moyens
de freinage comportent
au moins deux dispositifs de freinage agissant chacun sur au moins une roue
commune ou
différente, commandés conjointement ou distinctement par des moyens tels qu'au
moins une
manette située au niveau d'une poignée, de sorte à augmenter sensiblement la
puissance et la
progressivité du freinage tout en assurant une sécurité en cas de défaillance
de l'un d'eux.
Ces dispositifs de freinage peuvent être actionnés soit alternativement, soit
simultanément, soit
alternativement puis simultanément ou l'inverse.
Ce double dispositif de freinage a non seulement pour objectif ou effet de
charger l'axe de la roue,
mais aussi de sécuriser le patineur et l'appareil en cas de défaillance d'un
dispositif de freinage,
d'augmenter la puissance du freinage, d'offrir une progressivité et/ou une
puissance différente pour
chacun des dispositifs de freinage, d'offrir une plus grande progressivité par
une utilisation
alternative puis simultanée, de raccourcir le temps de réaction lorsque les
dispositifs sont soumis à



CA 02531877 2005-12-23
l'action néfaste de la pluie, de faciliter l'utilisation des commandes tant
pour les droitiers que pour
les gauchers, et de permettre une conformité de l'appareil au Code de la Route
français imposant en
son article 8315-3 aux cycles, au nombre desquels compte le patineur utilisant
l'appareil, d'être
munis de deux dispositifs de freinage efficaces.
De façon préférentielle, les deux dispositifs de freinage sont de même type et
sont disposés soit de
part et d'autre des bras de la fourche, soit selon des longueurs de rayon
différentes sur la jante de
la roue de sorte à procurer par cette simple disposition une action et une
progressivité différente
l'un par rapport à l'autre.
De façon avantageuse également, l'organe de freinage placé en avant de la
fourche est disposé à
proximité immédiate de celle-ci, tandis que celui disposé en arrière peut en
être éloigné, sa position
à cet égard dépendant de la longueur des patins de friction, de sorte à ce que
les patins avant et les
patins arrière ne se touchent pas pour ne pas interférer ni se gêner. Cette
disposition particulière a
notamment l'avantage de dégager de l'espace au-dessus de la roue pour y
disposer des charges
plus importantes. Préférentiellement également, et dans le même esprit, le
frein avant est disposé
le plus bas possible, tandis que le frein en arrière de la fourche est disposé
le plus haut possible.
Cette disposition permet également d'obtenir une progressivité différente sur
les deux freins, le bras
de levier qu'ils exercent sur les patins de friction ayant une longueur
différente et donc un effet
différent.
Pour améliorer l'adhérence de la roue lors du freinage en s'opposant à son
décollement du sol par
absorption des rebonds causés par les aspérités du sol,.sont interposées en au
moins une zone
située entre les poignées et l'axe de la roue des moyens permettant de réduire
par compression
progressive élastique la distance entre ces deux parties de l'appareil lors
des phases de freinage à
l'encontre de moyens de rappel élastique, constitué par exemple par un bras de
liaison dont la
structure permet un cambrage opéré dans la phase de déformation élastique du
matériau le
constituant, ou par des éléments- amortisseurs interposés.
De tels éléments amortisseurs ne visent que l'amélioration de la tenue de
route et ne peuvent avoir
pour effet d'améliorer le confort des utilisateurs comme c'est le cas sur
d'autres véhicules.
Si les poignées sont disposées orientées dans un plan sensiblement parallèle
au trajet ou transversal
à l'axe de la roue, leur extrémité libre doit être inclinée vers le bas pour
convenir à l'ergonomie de la
main et du poignet. Mais au cours de l'utilisation de l'appareil, le patineur
est fréquemment amené à
faire fréquemment varier la hauteur de tenue des poignées, certes pendant une
courte durée, mais
avec un assez grande variation d'amplitude. Si bien que cette disposition des
poignées n'est pas
adaptée, car elle nécessite une variation de l'inclinaison vers le bas
importante en fonction de la
hauteur où elles sont tenues, au risque à défaut d'être très inconfortables.
On lui préfère donc une
disposition où les poignées sont montées dans un plan sensiblement parallèle à
celui de l'axe de la
roue, transversal à l'axe du trajet en ce qu'elle offre plus de tolérance dans
des tenues à différentes
hauteurs, sans créer de contraintes majeures d'ergonomie pour les mains, les
bras et les poignets.
Elle permet également et surtout de mieux contrôler I inclinaison de la roue
et d'exercer avec plus
de puissance un couple de forces sur les poignées pour obtenir une assistance
à l'avancement. De
préférence, pour améliorer le confort et l'ergonomie, chaque poignée est
montée sur l'appareil selon
une orientation sensiblement identique à celle de l'axe d'un morceau de tube
tenu librement et
enserré par la main correspondante alors qu'elle se trouve en avant à la
hauteur du pubis et des



CA 02531877 2005-12-23
hanches à 10-15 cm environ du corps, le poignet non-plié étant dans le
prolongement naturel de
l'avant-bras, les bras étant pliés et les coudes maintenus latéralement à
proximité du corps,
l'appareil étant en position de fonctionnement orienté de telle sorte que
l'angle formé avec le sol par
une ligne passant à la fois par l'axe de la roue et par l'axe des poignées ait
une valeur de 43 °
5 environ (+ ou - 10 °). Cet angle et sa tolérance déterminent une
plage d'inclinaison de l'appareil où
il donne globalement les meilleurs résultats dans différentes fonctions. Mais
des résultats pouvant
être moindres, partiels ou incomplets sont cependant obtenus au-delà ou en
deçà de ces valeurs.
Elles ne sont donc pas absolues, d'autant qu'elles varient en fonction de
paramètres influant sur
l'adhérence de la roue tels que l'état et la nature du sol, le taux d'humidité
de sa surface et la
10 charge supportée par l'axe de la roue. C'est ainsi que l'extrémité libre
des poignées est orientée vers
l'arrière et vers le bas.
Selon cette disposition, durant l'utilisation de l'appareil, les coudes
restent proches du corps en
position naturelle peu encombrante, et la tenue de la poignée est ergonomique
pour la main qui
l'enserre, afin que cette dernière exerce autour un appui régulier sans subir
de pression plus
importante et inconfortable notamment au niveau de la base du pouce, ni
contraindre les coudes à
s'écarter du corps.
L'orientation des poignées d'un guidon de bicyclette est différente, car la
position du corps assis et
incliné vers l'avant n'est pas la même, et la hauteur des mains comme la
position des bras sont
également différentes, les coudes étant souvent écartés du corps pour avoir
plus de force à la fois
2o dans le contrôle du guidon et pour pédaler.
D'une manière avantageuse, les poignées sont montées pivotantes sur leur axe
longitudinal selon au
moins une fraction de tour, de manière libre ou associée à des moyens de
rappel élastique, de
friction, ou de verrouillage, de sorte à permettre au patineur par des
mouvements rotatifs et
successifs des poignets exercés sur les poignées elles-mêmes de procurer des
impulsions vers
l'avant à l'appareil, lesquelles associées à l'effet d'inertie propre à
l'appareil fournissent des phases
d'accélération par traction vers l'avant produite de façon distincte et
complémentaire de la
propulsion obtenue par le mouvement des jambes sur les patins.
Pour augmenter l'adhérence de la ou des roues par accroissement de sa pression
sur le sol,
l'appareil comporte des moyens permettant de disposer au moins une charge soit
de lestage, soit à
transporter, dont la masse est en majeure partie supportée par l'axe de la
roue, par exemple à
proximité ou de part et d'autre de l'aplomb de l'axe de la roue, de manière
sensiblement équilibrée,
ces moyens étant par exemple constitués d'un porte-charges formé d'un coffre,
d'un casier ou d'une
grille, d'au moins un crochet, anneau ou orifice fileté ou non constituant des
supports de charges,
ou d'embouts filetés permettant de visser des masses de lestage coaxiales à la
roue aux extrémités
de son axe.
Prioritairement, on utilise une charge ayant une utilité ou une autre fonction
pour le patineur, outre
sa fonction de lestage. Elle peut ainsi avantageusement être constituée par un
accessoire, un
équipement, des effets ou des bagages à transporter par exemple.
Préférentiellement, les moyens permettant de recevoir au moins une charge à
proximité de l'aplomb
de l'axe de la roue sont montés sur l'appareil de sorte à disposer le centre
de gravité de la charge
en avant de l'aplomb de l'axe de la roue, de préférence de manière variable et
réglable, de sorte à
rapprocher le centre de gravité de l'appareil de l'aplomb de l'axe de la roue
en faisant au moins



CA 02531877 2005-12-23
11
partiellement contrepoids des éléments situés entre le patineur et l'axe de la
roue, bras de liaison et
guidon notamment, pour qu'une partie au moins de la masse de ces éléments et
de la charge soit
supportée par l'axe de la roue afin d'augmenter son adhérence tout en
soulageant d'autant les bras
du patineur.
Le centre de gravité de la charge peut ainsi être disposé plus ou moins en
avant de l'aplomb de l'axe
en fonction de sa masse et de celle du bras de liaison et du guidon.
Dans un mode préférentiel de réalisation de I invention, les moyens permettant
de faire supporter
une charge supplémentaire à l'axe de roue comportent des moyens
d'amortissement et/ou
d'absorption des chocs et des vibrations causés soit par le relief du sol soit
par les mouvements
d'avant en arrière, de sorte que la charge ne les subisse qu'au plus
atténuées, tels par exemple
l'utilisation dans la structure du porte-charges d'un matériau présentant une
certaine élasticité, de
l'acier par exemple, et/ou d'au moins une courbure plus ou moins prononcée,
et/ou d'une position
en porte à faux par rapport à un point de solidarisation à l'appareil obtenu
par exemple par une
fixation fournie par au plus deux points de fixation coaxiaux opposés munis
chacun de moyens
s'opposant efficacement à la rotation du porte-charges autour de ces points de
fixation, permettant
d'obtenir lors de mouvements avant et arrière des bras ou de mouvements
rotatifs des poignets,
une accentuation de l'effet de propulsion par un effet de détente de l'élément
amortisseur associé à
l'inertie de la charge.
Pour amplifier l'effet d'inertie de l'appareil et augmenter ainsi son effet de
propulsion, les moyens
permettant de faire supporter une charge supplémentaire à l'axe de la roue
comportent des moyens
permettant de rendre la charge mobile selon l'axe avant arrière de déplacement
de l'appareil,
librement selon les mouvements imprimés par le patineur aux poignées, tels que
par exemple le
montage de la charge sur au moins une coulisse ou au moins un bras articulé ou
élastique et de
préférence associé à des moyens d'amortissement en fin de course avant et
arrière.
La charge peut être constituée par la masse d'objets transportés ou par une
masse de lestage. Elle
se déplace d'avant en arrière et inversement à chaque mouvement d'avant en
arrière des bras, et
selon la volonté du patineur, son effet en fin de course arrière peut-être
amorti tandis que le l'effet
d inertie peut être amplïfié en fin de course avant, notamment à la faveur de
l'effet de détente de
bras de support élastiques. Elle joue ainsi le rôle de moteur à inertie.
La charge peut également être rendue mobile d'avant en arrière et inversement
de manière
réglable, contrôlée et verrouillable pour ajuster le centre de gravité de la
charge par rapport à l'axe
de la roue ou répartir les masses de part et d'autre de l'axe de la roue, soit
automatiquement par un
dispositif approprié, soit à la discrétion du patineur. Ces moyens peuvent
être composés d'un
moteur électrique actionné par des moyens de commande disposés à proximité
d'au moins une
poignée, entraînant en avant ou en arrière au moyen d'une vis sans fin par
exemple le porte-
charges monté sur des coulisses. Le porte-charges peut également être monté
sur au moins une
coulisse verrouillable et être déplacé manuellement en avant ou en arrière
après déverrouillage.
Ces moyens de déplacement réglables, contrôlable et verrouiliables permettent
notamment d'ajuster
la position du centre de gravité de la charge par rapport à l'axe de la ou des
roues, pour l'équilibrer
de part et d'autre ou compenser partiellement par effet de contrepoids la
masse du bras de liaison
et du guidon, ainsi que les différents éléments ou accessoires qu'ils
supportent, de sorte à réduire le



CA 02531877 2005-12-23
12
poids supporté par les bras du patineur au minimum nécessaire pour lui assurer
un contrôle aisé de
la charge ainsi équilibrée sur la ou les roues, quel que soit son poids.
Pour disposer la charge sensiblement à l'horizontale pendant le déplacement ou
à l'arrêt en fonction
du gabarit ou des préférences du patineur, l'appareil comporte des moyens de
réglage d'inclinaison
d'avant en arrière et inversement, soit du porte-charges par rapport au bras
de liaison, soit du bras
de liaison par rapport au porte-charges.
Préférentiellement et pour que la fixation des charges ou des accessoires sur
le porte-charges soit
simple et rapide, il est muni de moyens de retenue verticale verrouillables
par une simple pression
sur la charge pour la solidariser au porte-charges, et déverrouillables par
des moyens de commande
pour désolidariser la charge, levier par exemple, associés à des moyens de
retenue latérale et
longitudinale de la charge.
Ces moyens consistent par exemple en au moins un crochet ou au moins une tige
mobile autour
d'un axe ou fixe, muni de moyens de rappel en position de verrouillage, un
ressort par exemple,
dont le pivotement est commandée par un moyen actionnable à la main, levier,
poignée ou manette
I S par exemple, pour le déverrouiller tout en le plaçant en position
d'attente par des moyens
d'armement du verrouillage.
La charge ou l'objet à fixer est quant à elle solidaire de moyens
complémentaires, au moins une
tige ou au moins un crochet, respectivement fixes ou mobiles destinés à
prendre place dans le
crochet ou à bloquer la tige du porte-charges, après qu'une pression manuelle
le fait agir sur les
moyens d'armement du verrouillage qui libèrent ainsi le crochet ou la tige qui
retient prisonnier la
tige ou le crochet complémentaire en position de verrouillage sous faction des
moyens de rappel.
La charge ou l'objet à fixer sont également munis de moyens de guidage latéral
et d'appui
coopérant avec le porte-charges sur lequel ils reposent, pour assurer un
maintien latéral de la
charge.
Le moyen de support d'une charge supplémentaire peut également être constitué
d'un siège destiné
à recevoir un jeune enfant, et ce siège et/ou l'appareil peut comporter des
moyens permettant de le
fixer sur l'appareil en position orientée soit vers l'avant, soit vers
l'arrière de l'appareil.
De préférence, l'appareil et/ou le siège pour enfant et/ou le porte-charges
comportent des moyens
de stabilisation latérale venant en contact avec le sol lorsque I înclinaison
de la roue chargée atteint
un niveau difficile à contrôler au moyen des poignées, de sorte à s'opposer au
basculement latéral
de (appareil lorsqu'il est chargé, ces moyens de stabilisation étant munis au
point de contact avec le
sol de moyens de roulage ou de glissement pour adoucir le contact avec le sol
lorsque l'appareil
roule, par exemple une roulette montée pivotante pour prendre toutes les
orientations, ou orientée
de sorte à rouler lors de son contact avec le sol, ou encore un déflecteur
dont la partie supérieure
est courbe comme la spatule d'un ski pour favoriser son glissement sur le sol
sans risque de
l'accrocher.
Les moyens de stabilisation sont préférentiellement munis de moyens de réglage
en longueur, en
hauteur et/ou en inclinaison pour dëterminer leur seuil d'intervention,
notamment en fonction de la
nature et/ou du poids de la charge, et de la force musculaire du patineur, et
de moyens de repliage
lorsqu'ils ne sont pas utilisés, par exemple par pivotement vers la roue,
éventuellement avec des
moyens de verrouillage et de déverrouillage.



CA 02531877 2005-12-23
13
La structure du siège, et notamment les prolongements latéraux dans lesquels
prennent place les
jambes de l'enfant, peuvent constituer ces stabilisateurs ou participer à leur
mise en oeuvre.
De manière intéressante pour le confort de l'enfant, le siège, son support ou
le porte-charges est
muni de moyens réglables permettant d'en faire varier I inclinaison vers
l'avant ou vers l'arrière.
Pour faciliter la disposition sur l'appareil de charges ou d'objets divers, ie
porte-charges est constitué
directement ou non d'un panier, d'un casier ou d'un coffre comportant des
moyens de pliage sur lui-
même pour en réduire la hauteur, rapidement de préférence, de sorte à
permettre la disposition de
charges librement à l'intérieur lorsqu il est en position dépliée, ou à
l'extérieur en les disposant et
en les fixant directement dessus lorsqu'il est en position repliée, notamment
lorsque leurs
t 0 dimensions excèdent les siennes, la position repliée en cas
d'inutilisation améliorant en outre
sensiblement l'encombrement et le coefficient de pénétration dans l'air de
l'appareil.
Préférentiellement, ce panier ou casier est en matière synthétique et comporte
des moyens
permettant de maintenir serrées entre elles les parties repliées de sorte
qu'elles ne s'entrechoquent
pas en roulant. Ces moyens peuvent consister en des crochets élastiques
déformables, métalliques
de préférence pour rester solides et discrets par un faible diamètre.
L'extrémité recourt~ée du levier
permettant de déverrouiller les moyens de retenue verticale de la charge sur
le porte-charges peut
aussi jouer ce rôle à la faveur de son rappel élastique.
Pour réduire le risque de vol et la perte des objets transportés, le casier ou
le panier peut être muni
d'un couvercle souple ou rigide s'ouvrant de préférence vers l'avant pour être
actionné quand
l'appareil stationne sur ses béquilles, ou encore d'un filet de préférence
légèrement élastique et
extensible pour se conformer à la forme des objets lorsqu'ils font saillie au-
dessus de l'ouverture du
panier ou du casier.
Même lorsqu il transporte des charges, l'appareil ne peut être confondu ou
assimilé à une brouette.
Notamment, celle-ci est destinée à être utilisée à pied, en marchant, non pas
en patinant avec des
patins à roulettes. Contrairement à l'appareil, la brouette qui est destinée à
une utilisation à basse
vitesse, en marchant, n'est pas munie de dispositif de freinage. En outre,
elle est tirée ou poussée,
mais elle n'a pas vocation à propulser, surtout sur terrain plat ou en montée.
Ses poignées sont
orientées dans le même axe que le trajet et sont inclinées au repos
horizontalement ou vers le haut
en fonctionnement pour être tenues en mains paume vers les jambes et bras
tendus latéralement le
long des jambes, alors que celles de l'appareil sont portées en avant, bras
pliés, ce qui suppose une
orientation et une inclinaison différente. Même lorsque la brouette est vide,
les poignées ne peuvent
être tenues plus haut ou en avant, le poids à leur niveau étant important du
fait de la position du
centre de gravité, tandis qu il n'est que de 0.5 à 2 kg environ avec
l'appareil,
L'appareil est aussi pourvu de moyens de verrouillage ou de blocage d'au moins
un organe de
freinage en position de travail pour immobiliser la roue durant le
stationnement, de sorte à pouvoir
l'appuyer debout ou incliné contre un quelconque appui. Ces moyens de
verrouillage ou de blocage
sont munis d'un moyen de rappel élastique en position de repos, par exemple un
crochet monté
pivotant à l'extrémité libre d'une poignée retenant une manette de commande de
frein tirée vers la
poignée en position de travail, muni d'un ressort libérant la manette du
crochet dès qu'elle est
tirée de nouveau suffisamment pour que le crochet s'en libère.
Préférentiellement, ces moyens de verrouillage ou de blocage consistent en un
fil métallique ou
plastique plié à la forme de la manette de frein et formant un crochet fermé,
dont les extrémités



CA 02531877 2005-12-23
14
sont repliées l'une vers l'autre et sont introduites dans des orifices
pratiqués en vis à vis à
l'extrémité d'au moins une poignée, muni d'un coté de l'articulation d'un
ressort dont une branche
s'appuie contre un bras du crochet tandis que l'autre est introduite dans un
petit orifice pratiqué
dans l'extrémité de la poignée.
Ainsi, en tirant la manette pour placer au moins un frein en position de
travail, le crochet peut être
basculé sous la poignée avec l'auriculaire jusqu'à venir se positionner sous
la manette, laquelle peut
alors être relâchée par la main pour se trouver retenue par le crochet.
Pour déverrouiller, il suffit de tirer de nouveau la manette suffisamment pour
que le crochet s'en
libère seul sous l'action du ressort et reprenne sa position de repos.
l0 L'appareil peut également être stationné de manière plus pratique et rapide
en n'importe quel lieu,
même dépourvu d'un quelconque support d'appui.
Pour cela, l'appareil comporte des moyens permettant de le stationner en
position sensiblement
verticale en conservant la roue au sol, par exemple au moins une béquille
formée d'une tige ou d'un
tube dont la ou les extrémités libres prennent appui au sol lorsque l'appareil
est basculé vers l'avant,
en formant au moins deux points d'appui avec le sol disposés triangulairement
avec celui de contact
de la roue avec le sol, ces béquilles étant facultativement reliées entre
elles par des moyens, tels
qu'une barre ou un tube, permettant à la fois de les rigidifier, de faire
office de pare-chocs,
notamment pour protéger les jambes d'un jeune enfant assis dans un siège au-
dessus de la roue, et
de supporter au moins un accessoire de conduite ou de sécurité tel qu'un phare
ou un feu avant.
Ce mode de stationnement est très rapide et simple à mettre en oeuvre sans
demander la moindre
manipulation particulière.
Les moyens formant béquille peuvent aussi être placés à l'arrière de la roue,
fixés au bras de liaison.
Mais de préférence, ces moyens sont disposés au-dessus et en avant de la roue.
De manière
avantageuse, ils prolongent les moyens permettant de disposer une charge à
proximité de la roue,
notamment un porte-charges. De la sorte, ils peuvent bénéficier de l'effet
d'amortissement des
chocs dont ces moyens peuvent être munis.
L'extrémité des béquilles venant en contact avec le sol est munie d'un tampon
de protection, en
matière synthétique ou en caoutchouc.
L'appareil comporte également des moyens escamotables permettant au patineur
de s'asseoir
dessus ou de s'y appuyer lorsqu ils sont déployés, notamment lorsque
l'appareil est stationné en
position sensiblement verticale, de sorte à se reposer.
De préférence, l'appareil est facilement démontable, et le bras de liaison est
télescopique, à la fois
pour être ajusté à la taille du patineur, et pour réduire l'encombrement
lorsque l'appareil est replié
ou démonté.
Les moyens de transmission du freinage reliant le guidon à la roue assurés par
des gaines classiques
par exemple constituent incontestablement une gêne et une contrainte
d'encombrement lors du
démontage, ou lorsque le bras de liaison est fortement raccourci pour un
patineur de petite taille.
Pour résoudre cet inconvénient, la commande du freinage est partiellement au
moins transmise par
des moyens de transmission de type souples et rétractables permettant une
réduction de leur
encombrement lors du «pliage» de l'appareil par rétraction de la longueur de
son bras de liaison,
et/ou un réglage de leur longueur en fonction de celle du bras de liaison,
et/ou un réglage de la
longueur du bras de liaison télescopique à une longueur prédéfinie lors de son
déploiement, telle



CA 02531877 2005-12-23
qu'une chaînette résistante passant de préférence à I intérieur du bras de
liaison, dont le nombre de
maillons utilisés prédétermine la longueur du bras de liaison à déployer.
Pour fixer rapidement une charge supplémentaire à l'appareil, ou un
accessoire, la charge est fixée à
l'appareil au moyen d'au moins une fixation élastique déformable préformée à
la forme du support
5 et solidaire de la charge, engagée sur le support par une pression manuelle
entraînant sa
déformation suivie d'un retour élastique sensiblement à sa forme d'origine
après son engagement
sur le support, tels qu'un clip enserrant un tube, celui du guidon, du bras de
liaison ou de la fourche
par exemple.
L'appareil comporte aussi des moyens de soutient de charges supplémentaires,
ces moyens
10 assurant également au moins une autre fonction, telle un élément
sensiblement rectangulaire
présentant deux canaux et comportant sur sa face centrale extérieure un
orifice fileté, tandis que la
face opposée, sensiblement conformée à son support, est solidarisée à la face
inférieure du bras de
liaison par soudure par exemple, permettant de fixer au moins un accessoire
tel un porte bidon ou
porte canette au moyen de l'orifice fileté, de soutenir et guider les moyens
de transmission de la
15 commande du freinage en les passant à I intérieur, et/ou de s'opposer à la
rotation d'un clip
élastique de fixation d'un autre accessoire.
Dans un mode de réalisation de l'invention, l'appareil comporte des moyens
tels que carénage ou
élément déflecteur, béquet, fixes ou repliables, à géométrie fixe ou variable,
présentant une surface
significative et une forme aérodynamique adaptée pour contraindre l'air
glissant à leur surface
durant le déplacement à exercer une pression supplémentaire sur la roue de
l'appareil s'ajoutant à
leur poids propre pour augmenter son adhérence, tout en améliorant
l'aérodynamisme de l'appareil
et du patineur.
Pour s'adapter au gabarit du patineur, les moyens contraignant l'air à exercer
une pression sur la
roue de l'appareil durant le déplacement sont munis de moyens de réglage en
position permettant
de régler leur hauteur et/ou leur inclinaison verticale et horizontale et/ou
leur largeur, ou leur
inclinaison autour de l'axe de la roue, notamment en fonction du gabarit du
patineur et de
l'orientation angulaire de l'appareil.
Pour qu'il soit pratique à utiliser, à ranger et à protéger contre le vol,
l'appareil comporte en outre
des moyens permettant de l'accrocher en position sensiblement verticale, soit
à un quelconque
support libre pour le stationner ou le ranger, par exemple un anneau ou un
crochet disposé dans
son axe longitudinal à proximité des poignées ou du guidon au-dessus de son
centre de gravité en
position verticale, soit à un élément fixe extérieur en introduisant un câble
antivol au travers d'un
anneau solidarisé par soudure par exemple au corps de l'appareil, soit à un
objet tel un chariot de
supermarché, notamment à la partie supérieure de sa face avant, par exemple un
crochet ouvert
disposé préférentiellement vers le milieu du bras de liaison et solidarisé à
celui-ci au-dessus du
centre de gravité lorsque l'appareil est en position verticale, pour qu'il ne
bascule pas.
Pour des considérations esthétiques, ce crochet peut être réalisé en matière
plastique transparente,
du Plexiglas~ par exemple. Son ouverture est disposée sur un plan parallèle à
celui de la roue de
sorte qu'elle puisse venir s'appuyer parallèlement contre le bas du chariot,
le guidon se trouvant
quant à lui perpendiculaire à l'avant du chariot, mais au-dessus de celui-ci,
de sorte qu'il n'entrave
pas l'accrochage.



CA 02531877 2005-12-23
16
Pour ne pas être entravé dans la circulation urbaine, l'appareil comporte en
outre des moyens lui
permettant de franchir aisément et sans heurt la bordure des trottoirs,
constituant eux-mêmes un
moyen de lestage propre à augmenter l'inertie et l'adhérence, constitués par
exemple d'un dispositif
du type patin comprenant une plaque rectangulaire, allongée et relativement
étroite, disposée
longitudinalement dans l'axe et à l'avant de la roue de l'appareil, en oblique
par rapport au sol, dont
l'extrémité supérieure placée la plus en avant est de préférence recourbée
vers le haut comme la
spatule d'un ski et fixée à l'appareil par des moyens de liaison élastiques ou
non, et dont l'extrémitë
inférieure est située à proximité immédiate de la roue et à quelques
centimètre du sol.
En abordant de face la bordure d'un trottoir, le dessous de la plaque de
franchissement vient au
contact de l'angle de la bordure, et la plaque glisse sur cet angle jusqu'à
son extrémité inférieure.
Lorsque la roue qui suit vient au contact de la bordure, l'angle est
tangentiel et la roue peut alors
facilement la franchir.
Pour amortir le contact de la plaque avec l'angle de la bordure, le dispositif
comporte des moyens
d'amortissement tels que des fixations de ia plaque de franchissement
élastiques et déformables.
I S Cet effet est préférentiellement obtenu en fixant l'extrémité de la
fixation rigide du haut de la plaque
de franchissement au porte-charge pourvu de moyens d'amortissement élastique.
Cependant, un tel dispositif placé en avant de la roue n'autorise plus le
stationnement par
basculement de l'appareil vers l'avant, au-delà de l'aplomb de l'axe de la
roue, la plaque de
franchissement venant alors en contact avec le sol.
Pour supprimer cet inconvénient, l'appareil et/ou les moyens lui permettant de
franchir aisément et
sans heurt fa bordure des trottoirs comporte des moyens de débrayage du
dispositif de
franchissement, notamment pour permettre le stationnement de l'appareil en
position sensiblement
verticale avec le bras de liaison basculé au devant de l'aplomb de l'axe de la
roue.
En utilisant ce dispositif, le troisième point de contact résistant avec le
sol n'est plus constitué par le
point de contact de la roue au sol, mais par l'extrémité inférieure de la
plaque de franchissement, la
roue prenant place au-dessus de lui.
Selon une variante de réalisation de I invention, les moyens de freinage sont
constitués de moyens
de récupération d'énergie au niveau de la roue, constituant eux-mêmes un moyen
de lestage propre
à augmenter I înertie et l'adhérence, transformant l'énergie cinétique de
l'ensemble appareil -
patineur partiellement en énergie mécanique, électrique, électromagnétique, ou
pneumatique
simultanément emmagasinée dans des moyens de stockage tels que respectivement
un ressort, une
batterie d'accumulateurs électriques ou un réservoir d'air comprimé par
exemple, ainsi que des
moyens de lit~ération de la dite énergie, et en ce que ledit organe de
freinage est réversible et utilise
l'énergie lorsqu'elle est libérée pour propulser la roue.
Le but recherché n'est pas nécessairement d'emmagasiner une quantité
importante d'énergie pour
rendre l'appareil automobile et autonome, mais de constituer un tampon
provisoire permettant
d'aider un peu le patineur dès la montée suivante en utilisant l'énergie
récupérée lors du dernier
arrêt ou ralentissement, plutôt que de la laisser se perdre.
Si ce frein se révèle insuffisant, parce que les moyens de stockage sont
saturés et/ou que le
freinage nécessite plus de puissance, le patineur peut alors actionner un
second frein au moins
commandé par une manette située à proximité de l'autre poignée.



CA 02531877 2005-12-23
17
Selon une autre variante de réalisation, l'appareil comporte en outre au moins
un organe de
propulsion de la roue constituant lui-même un moyen de lestage propre à
augmenter I inertie et
l'adhérence, et des moyens de commande destinés à être actionnés par au moins
une main du
patineur, constitué de moyens motorisés autonomes par exemple situés dans le
moyeu de la roue,
mus par une source d'énergie indépendante du type carburant dans un réservoir,
ou du type
électricité contenue dans une batterie, lesdits moyens de stockage étant
disposés soit à proximité de
la roue soit de manière sensiblement équilibrée par rapport à l'aplomb de
l'axe de la roue pour que
l'essentiel de leur poids soit supporté par l'axe de la roue, par exemple
contre l'extérieur ou à
Intérieur d'au moins un des bras de la fourche, ou de préférence de manière
réglable d'avant en
arrière au devant de l'aplomb de l'axe de la roue, par exemple entre les
béquilles.
D'une manière avantageuse, l'organe de freinage transformant l'énergie et/ou
l'organe de propulsion
de la roue est placé à l'intérieur de la roue ou de la jante, dans le moyeu
par exemple, les moyens
de stockage de l'énergie pouvant ou non être disposés de manière réglable en
avant de l'aplomb de
l'axe de la roue, de sorte notamment à augmenter la pression de la roue au sol
et ainsi son
adhérence particulièrement nécessaire dans le mode de propulsion.
Pour que le freinage ou la propulsion soient progressifs, l'appareil comporte
des moyens
d'embrayage et/ou de variation du rapport de transmission entre la roue et
l'organe de freinage
et/ou l'organe de propulsion, tel par exemple un galet rotatif, venant en
friction contre la roue ou un
disque solidaire de celle-ci, déplaçable sur des glissières pour faire varier
la longueur du rayon de
rotation de la roue par rapport au galet. D'une façon préférentielle, le
disque unit l'axe de la roue à
la jante, aux lieu et place des traditionnels rayons
Cette variation peut être obtenue par une manette située sur le guidon ou la
poignée, exerçant une
traction sur un câble lorsqu'elle est tirée par la main du patineur vers la
poignée, ayant pour effet
dans un premier temps d'amener en contact jusqu'à une butée pré-réglable un
galet solidaire et
monté à l'extrémité libre du rotor d'un générateur électrique réversible,
selon une pression pré-
réglée par la position de la butée, avec un disque solidaire de la jante de la
roue présentant
préférentiellement une surface apte à augmenter le coefficient de friction,
des stries en relief
convergeant vers l'axe de la roue par exemple. Le galet est pourvu de moyen
pour augmenter son
coefficient de friction tels qu'une bande de roulement constituée d'un
revêtement en matière
agrippante striée ou non, caoutchouc par exemple.
Dans un second temps, la traction poursuivie sur la manette déplace
linéairement sur quelques
centimètres le long du bras de liaison ou de l'un des bras de la fourche, le
corps du générateur
électrique fixé à un support mobile dans un rail de guidage fixe et solidaire
du bras de liaison ou de
l'un des bras de la fourche, selon l'intensité de la traction exercée sur la
manette. Ce déplacement
s'effectue en direction du bord extérieur du disque tout en maintenant l'axe
du galet perpendiculaire
à ce bord et orienté vers l'axe de la roue. De la sorte, la puissance du
freinage est augmentée par
réduction du couple de la roue en contrepartie de l'accroissement de la
résistance
électromagnétique du générateur électrique, concourant à une plus grande
production de courant
électrique et résultant de l'accélération de la rotation du rotor. A l'inverse
en phase de propulsion, la
vitesse de rotation de la roue diminue en contrepartie d'une augmentation du
couple du générateur
réversible. Leur retour en position de repos en fin de freinage ou de
propulsion du corps du



CA 02531877 2005-12-23
18
générateur vers l'axe de la roue d'une part et du galet à proximité immédiate
du disque d'autre part,
étant assuré pour chacun par des moyens de rappel élastique, un ressort par
exemple.
Pour faciliter le démontage de l'appareil, le dispositif de transmission de la
commande à l'organe de
freinage, le câble par exemple, est séparé en deux parties ou fixé au levier
mobile de l'organe de
freinage par une attache rapide ou des moyens sécables permettant l'union et
la désunion rapide
des deux parties, par exemple un élément mâle à ergots élastiquement
déformables se bloquant
derrière des moyens de retenue, butées par exemple, d'un élément femelle après
y avoir été
introduit, et déverrouillable par pincement des ergots l'un vers l'autre pour
les libérer des moyens de
retenue.
t0 L'appareil a vocation à être utilisé sur la chaussée où il côtoie les
autres véhicules. Pour la sécurité
du patineur, il comporte au moins un moyen de signalisation visuelle
extensible latéralement et
destiné à tenir à distance les autres véhicules, tel un fanion de couleur
fluorescente situé à
l'extrémité d'un élément télescopique logé par exemple à l'intérieur d'une
poignée et déployé dans
le prolongement de celle-ci.
15 L'extrémité libre de l'élément télescopique est de préférence métallique
pour dissuader les usagers
de ne pas respecter la distance réglementaire de sécurité, au risque de rayer
la peinture de leur
véhicule. L'appareil peut comporter en outre au moins un organe de sécurité
fixé déporté
latéralement de l'axe longitudinal de l'appareil, orientable et/ou repliable
notamment par rotation
autour de l'axe de sa fixation à l'appareil, muni d'un miroir pour offrir au
patineur une vision arrière
20 sans se retourner, un rétroviseur par exemple, combiné à au moins un autre
moyen de sécurité
conférant une meilleure repérabilité pour la sécurité du patineur, tel qu'un
feu rouge fixe ou
clignotant orienté et visible vers l'arrière, un feu blanc fixe ou clignotant
orienté et visible vers
l'avant, un feu orange clignotant orienté et visible vers l'avant et/ou
l'arrière, une signalisation
visuelle telle que catadioptre, matériau réfléchissant la lumière,
phosphorescent ou fluorescent
25 orientée et visible vers l'avant et/ou l'arrière, cet organe constituant
lui-même un moyen de lestage
propre à augmenter significativement l'inertie et l'adhérence malgré un poids
relativement faible.
Le déport de l'appareil est obtenu par l'utilisation d'une tige fixée par une
articulation à au moins un
des bras de la fourche, ou au bras de liaison. De préférence, cette tige est
articulée sur son support
de sorte à se rabattre vers l'appareil pour amortir le choc en cas de heurt
d'un corps étranger ou
30 lorsqu'il n'est pas utilisé, pour réduire l'encombrement. La conjonction
d'une fonction de sécurité
visuelle avec un rétroviseur se justifie par le fait que les deux doivent être
déportés vers l'extérieur
pour ne pas être masqués par le corps du patineur, s'agissant notamment du feu
rouge qui doit
être visible de l'arrière. De préférence s'il n'en est installé qu'un seul,
c'est du coté de la circulation.
Etant destiné à améliorer les possibilités d'emploi des patins à roulettes,
notamment comme moyen
35 de transport autonome à part entière, l'appareil peut être équipé de
dispositifs de sécurité et d'aide
à la conduite, et notamment de moyens d'informations, de signalisation et de
sécurité visuels et
auditifs, tant à l'intention des autres usagers que du patineur, pouvant
utiliser l'énergie électrique
récupérée et stockée lors du freinage, tels qu'un projecteur d'éclairage, un
dispositif lumineux fixe
ou clignotant, une surface attirant l'attention visuelle de couleur
fluorescente, phosphorescente,
40 réfléchissante, réflectorisante, un avertisseur sonore, manuel, électrique,
électromécanique ou
électronique, un bruiteur utilisant la rotation de la roue pour renseigner les
piétons sur la vitesse de



CA 02531877 2005-12-23
19
déplacement, au moins un rétroviseur de préférence repliable, un compteur de
vitesse et
kilométrique communicant par ondes avec un capteur d'informations situé au
niveau de la roue.
Les compteurs actuellement connus pour les patins à roulettes ne donnent pas
satisfaction car
l'afficheur d'informations souvent placé sur l'un des patins est difficilement
lisible et accessible aux
manipulations durant le patinage. De plus, les informations fournies ne sont
pas fiables dès lors que
les roulettes n'effectuent pas exactement le même trajet que celui du patineur
du fait qu'elles ne
sont pas en contact permanent avec le sol et qu'elles roulent obliquement par
rapport au trajet du
patineur. Le compteur basant ses calculs sur la rotation de la roue de
l'appareil supprime donc ces
inconvénients et fournit de justes informations.
Lorsqu il comporte deux bras de liaison, il comporte des moyens permettant
d'actionner au moins un
organe de freinage, soit en écartant l'un de l'autre, soit en rapprochant l'un
vers l'autre les bras de
liaison. II comporte en outre de moyens permettant de fixer un seuil de
déclenchement à cette
action, de sorte à ce qu'elle supprime des déclenchements intempestifs dus aux
mouvements de
propulsion des jambes ou de traction des bras.
L invention va maintenant être décrite dans plusieurs modes de réalisations
donnés à titre d'exemple
seulement, à l'aide des dessins suivants
La figure 1 montre l'appareil de profil selon I invention.
La figure 2 montre le principe d'articulation d'un carénage par rapport à la
roue
La figure 3 montre la roue avant de l'appareil de profil avec des équipements
La figure 4 montre de face l'extrémité d'une poignée équipée d'un crochet pour
bloquer la manette
de frein
La figure 5 montre en coupe transversale un support de charge assurant
plusieurs fonctions
La figure 6 montre de profil un crochet pour suspendre l'appareil à un chariot
de supermarché
La figure 7 montre en coupe transversale le crochet de la figure 6
La figure 8 montre de profil la roue avant, l'appareil se trouvant stationné
en position sensiblement
verticale vers l'avant.
La figure 9 montre vue de dessus un modèle de porte-charges prolongé par des
béquilles.
La figure 10 montre en coupe le point de solidarisation sur l'extrémité de la
fourche à l'appareil du
porte-charges de la figure 9
La figure il montre vu de profil le point de solidarisation sur l'extrémité de
la fourche à l'appareil du
porte-charges de la figure 9
La figure 12 montre en coupe le point de solidarisation sur l'extrémité de la
fourche à l'appareil du
porte-charges de la figure 9 muni de moyens de réglage de son inclinaison
La figure 13 montre vu de profil le point de solidarisation sur l'extrémité de
la fourche à l'appareil du
porte-charges de la figure 9 muni de moyens de réglage de son inclinaison
La figure 14 montre en coupe transversale le porte-charges de la figure 9 muni
de moyens de
d'accrochage rapides de la charge, et des moyens correspondants solidaires de
la charge à fixer.
La figure 15 montre vu de dessus le porte-charges de la figure 9 muni de
moyens de d'accrochage
rapides de la charge.
La figure 16 montre en coupe transversale un dispositif d'accrochage rapide et
les moyens
correspondants solidaires de la charge à fixer.
Les figures 17, 18 et 19 montrent en détail des parties de la figure 16



CA 02531877 2005-12-23
La figure 20 montre vue de face une variante de réalisation de I invention
munie d'un frein et de
moyens pour réaliser des figures et des acrobaties.
La figure 21 montre un assemblage renforcé du bras de liaison à un guidon
pliable.
La figure 22 montre schématiquement en vue de dos un siège enfant au-dessus de
la roue muni de
5 moyens de stabilisation latérale.
La figure 23 montre vu de profil un dispositif de variation de couple d'un
organe de freinage
réversible.
La figure 24 montre à la fois un assemblage par du bras de liaison à la
fourche, et une section en
goutte d'eau du bras de liaison et de la tête de fourche.
t0 Les figures 25 à 28 montrent schématiquement vu du dessus le principe
d'assistance à l'avancement
de différents mouvements.
La figure 29 montre de face une autre disposition des stabilisateurs.
La figure 30 montre de profil une charge mobile montée sur des bras flexibles.
La figure 31 montre de profil une charge mobile suspendue à des bras flexibles
ou articulés.
15 La figure 32 montre de face en détail un stabilisateur de la figure 29 fixé
sur un bras de fourche.
La figure 33 montre de face la charge mobile des figures 30 et 31, et des
masses fixes de lestage.
La figure 34 montre de profil une charge mobile montée sur des coulisses.
La figure 35 montre en coupe suivant l'axe BB de la figure 36 une variante de
l'invention munie de
deux roues.
20 La figure 36 montre en coupe suivant l'axe AA de la figure 35 la variante
de l'invention de la figure
35.
A la figure 1, l'appareil présente une roue 3 d'un diamètre de 40 cm environ
composée d'une jante
10 en alliage d'aluminium à trois branches courbes, et un pneumatique 3 muni
d'une bande de
roulement 6 lisse en caoutchouc roulant sur le sol 5 autour d'un axe 4 de roue
3 monté sur
roulement à billes. La bande de roulement a été poncée avec du papier de verre
et brossée avec
une brosse métallique pour augmenter son adhérence. La roue 3 est montée sur
une fourche 7 à
deux bras fixée au tube inférieur du bras de liaison 2 avec une liaison sans
degré de liberté,
conforme à celle illustrée à la figure 24. La longueur de la fourche 7 est de
30 cm et le diamètre de
ses bras de 22 mm. II s'agit de tubes d'aluminium cintrés et soudés, dont
l'extrémité libre est aplatie
et percée au diamètre de l'axe 4 de la roue 3. Les bras de la fourche 7
comportent des orifices
filetés 153 pratiqués dans des pièces circulaires 154 faisant saillie et
soudées au bras de la fourche 7
permettant d'y fixer deux dispositifs de freinage 19 à patins de friction
agissant sur la jante 10 de
type V-brake, et des accessoires (pompe, porte-bidon, rétroviseur, etc.).
L'assemblage au tube
inférieur du bras de liaison 2 est maintenu serré par un collier de serrage à
excentrique 13 inférieur
commandé manuellement par un levier 12, du type de ceux utilisés pour bloquer
la hauteur des
tiges de selles de bicyclette. La fourche 7, le bras de liaison 2 et le guidon
8 notamment sont
réalisés en aluminium poli et traité contre l'oxydation. Le bras de liaison 2
est rectiligne et
télescopique comportant deux tubes dont l'un coulisse exactement dans l'autre,
avec interposition
d'un tube intermédiaire en matériau facilitant le glissement du tube de
diamètre inférieur dans
l'autre, plastique par exemple. Mais pour des considérations esthétiques, il
peut présenter au moins
une courbure, celle-ci entravant toutefois les possibilités de télescopie. Le
tube inférieur a un
diamètre de 35 mm et le tube supérieur de 28 mm. Le blocage de la longueur du
bras de liaison 2



CA 02531877 2005-12-23
21
est également assuré par un collier de serrage à excentrique 11 supérieur
commandé manuellement
par un levier 12. Le tube inférieur comporte des fentes longitudinales 102 à
chacune de ses
extrémités d'une largeur de 3 mm environ sur une longueur de 35 mm, de sorte à
permettre une
déformation du tube sous l'action des colliers de serrage 11 et 13, et serrer
la pièce insérée dedans
pour qu'elle y reste prisonnière. Les fentes 102 sont au minimum au nombre de
deux, mais la
déformation est plus facile et plus régulière s'il y a trois fentes 102
équidistantes, et la tenue de la
pièce est meilleure, quoique la résistance à la rupture soit moindre. Pour ne
pas que ces fentes 102
constituent une amorce de rupture ou de déchirure du tube, elles sont
terminées une découpe
circulaire 103 augmentant l'ouverture au point de fragilisation du tube causé
par la fente 102. Les
colliers de serrage 11 et 13 sont fixés au tube inférieur par une vis. Le
collier de serrage supérieur
11 comporte un ergot dont il est solidaire, disposé axialement sur sa face
intérieure. Sa longueur
correspond à la largeur du collier de serrage 11, et son épaisseur à l'une des
fentes 102, et à celle
identique d'une rainure longitudinale dont est muni le tube supérieur du bras
de liaison 2. La
hauteur de l'ergot correspond à la somme de l'épaisseur du tube inférieur et
de la profondeur de la
rainure, auxquelles s'ajoute I épaisseur de élément intermédiaire pour le
glissement interposé entre
les deux. De la sorte, lorsque le collier de serrage 11 est serré, l'ergot
prend place à la fois dans la
fente 102 et dans la rainure du tube supérieur, et empêche toute rotation du
tube supérieur par
rapport au tube inférieur, même quand le collier il est desserré, permettant
alors un libre
déplacement longitudinal pour régler la longueur du bras de liaison 2.
L'extrémité coulissante du
tube supérieur comporte à 2 cm de son extrémité et dans l'alignement de la
rainure une goupille
automatique 17 de 8 mm de diamètre venant prendre place d'ans l'un de
plusieurs orifices alignés
correspondants pratiqués à intervalles réguliers ou non dans le tube
inférieur. Lorsque la goupille
automatique 17 prend place dans un orifice, poussée par un ressort situé à
l'intérieur du tube, les
tubes sont bloqués en rotation et longitudinalement, même sans serrage du
collier 11. Pour les
débloquer, il est nécessaire d'appuyer sur la goupille automatique 17 avec un
doigt pour qu'elle
échappe à l'orifice où elle se trouve. Cette goupille automatique 17 permet à
la fois de retenir le
tube supérieur pour qu il ne sorte pas complètement du tube inférieur
lorsqu'il arrive en fin de
course, de repérer le réglage de la longueur du bras de liaison 2, et de
sécuriser en cas de
desserrage accidentel du collier de serrage 11 supérieur pendant un freinage
par exemple, le
repliage inopiné et dangereux du bras de liaison 2 pouvant ainsi s interrompre
par l'auto-blocage de
la goupille 17. La longueur totale du tube inférieur est de 55 cm et celle du
tube supérieur de 52
cm. Le tube supérieur est solidarisé par soudure à un guidon 8 pliable composé
de deux poignées 1
reliées ensemble par un tube fendu 94 dont la fermeture commandée par un
levier avec
excentrique 91 resserre et maintient une extrémité des deux poignées 1. A
cette extrémité, comme
le montre la figure 21, celle-ci comporte une goupille automatique 92 venant
se loger dans un
orifice pratiqué dans le tube 94 de liaison pour assurer leur alignement avant
leur blocage. Le tube
94 de liaison est soudé avec l'extrémité haute du tube supérieur du bras de
liaison. En raison des
efforts et des contraintes causées par les couples de forces exercés sur les
poignées pour obtenir
une assistance à l'avancement, le guidon 8 doit présenter une grande
résistance à la torsion et
notamment au niveau de sa jonction avec le bras de liaison 2. S'agissant des
soudures avec le tube
94 de jonction des poignées 1, elles sont renforcées par au moins une plaque
d'aluminium
triangulaire 90 formant jambe de force. Les poignées 1 sont réunies par un fil
élastique extensible



CA 02531877 2005-12-23
22
passant à l'intérieur du tube de liaison 94 et noué à leur extrémité libre
derrière l'orifice d'un embout
en plastique faisant à la fois retenue de l'élastique et obturateur du tube
des poignées pour
améliorer la finition. Lorsqu'elles sont extraites du tube de liaison, elles
sont ainsi retenues par ce fil
élastique, et peuvent être rangées par accrochage au bras de liaison 2 au
moyen de clips 39
élastiques déformables en matière synthétique solidaires d'un troisième clip
14 élastique déformable
enserrant le bras de liaison 2, muni d'un ergot prenant place dans une fente
de serrage 102 pour
empêcher sa rotation autour du tube. La largeur du guidon 8 est de 51 cm. Les
tubes ont une
section de 22 mm. De préférence, les poignées 1 sont espacées de sorte que
chaque main puisse
venir en appui au milieu de chaque cuisse, ce qui est utile pour se
familiariser aux premiers
t0 freinages. Les poignées 1 sont revêtues de mousse synthétique facilitant
leur préhension et
évacuant la transpiration. Chacune des poignées 1 est munie d'une manette 18
de freinage
commandant chacune un dispositif de freinage 19 par l'intermédiaire de câbles
15 passant à
l'intérieur des supports 21 qui les maintiennent contre le bras de liaison 2
en les guidant jusqu'aux
freins 19. L'une des poignées 1 est pourvue en son extrémité d'un crochet 37
permettant de retenir
la manette 18 correspondante pour maintenir un frein 19 en position de travail
pour bloquer le roue
3 pendant le stationnement en appui contre un support. Comme le montre la
figure 4, le crochet 37
est équipé d'un ressort de rappel 38 pour se libérer dès qu'on actionne la
manette 18. Le tube
inférieur est muni à chacune de ses extrémités d'une bande réfledorisante 16
de 2 cm de large sur
toute sa circonférence pour réflectoriser dans toutes les directions. II
comporte aussi des supports
21 en aluminium soudés pour permettre l'accrochage d'accessoires tels qu'un
support 64 de bidon
22. II comporte également un crochet 20 fixé par 4 vis 55, permettant de le
suspendre à un chariot
de supermarché pour le conserver avec soi en faisant ses courses. II est
réalisé en matière
synthétique transparente pour des raisons d'esthétique. Un porte-charges 43
comportant deux bras
identiques se prolongeant sensible jusqu'à l'aplomb avant de la roue 3 est
disposé au-dessus de
celle-ci. II est monté en porte-à-faux et est solidarisé à l'appareil au
niveau de l'axe 4 de la roue 3
par l'une de ses extrémités 56 comportant des moyens pour empêcher sa rotation
autour de ce
point de fixation. II comporte deux courbures, dont une particulièrement
prononcée pour augmenter
l'élasticité de sa structure. II est composé de matériau élastique, matière
synthétique résistante ou
acier, en tube ou en barre pleine, de sorte à ce que son élasticité tenant à
son architecture et à sa
matière amortisse les vibrations et le relief du sol 5. Les bras du porte-
charges 43 sont munis
chacun d'au moins un anneau fermé 111 circulaire, elliptique ou rectangulaire
avec des angles
arrondis permettant d'y introduire un crochet de Sandow ou une sangle plate
pour arrimer les
charges disposées sur le porte-charges 43. Le poids total de l'appareil de
base sans accessoires est
d'environ 3.5 kg.
A la figure 2, un carénage 35 aérodynamique est disposé sur l'appareil pour
augmenter ses
performances en matière d'adhérence et de pénétration dans l'air. Sa fixation
antérieure 36 est axée
sur un rayon de la roue 3 et solidarisée à l'appareil au niveau de l'axe de sa
roue 3, si bien qu'il peut
pivoter autour de cet axe pour en faire varier la hauteur à l'arrière en
fonction du gabarit du
patineur sans jamais qu'une position le fasse venir en contact avec la roue 3.
A la figure 3, le porte-charges 43 est prolongé par des béquilles 33
permettant de stationner
l'appareil en position sensiblement verticale vers l'avant, son centre de
gravité passant alors en
avant de l'aplomb de l'axe 4 de la roue 3. Ces béquilles 33 sont constituées
d'un tube prolongeant



CA 02531877 2005-12-23
23
les bras du porte-charges 43. De la sorte, le béquillage profite de
l'élasticité du porte-charges 43
pour amortir le choc, si le béquillage est un peu brutal. l'extrémité des bras
du porte-charges 43
s'encastre à l'intérieur des tubes des béquilles 33 où ils restent maintenus
par simple friction ou par
d'autres moyens. Les tubes des béquilles 33 peuvent tout aussi bien
s'encastrer à l'intérieur des bras
du porte-charges 43 s ils sont tubulaires. L'extrémité des béquilles 33 est
coiffé et protégé par un
tampon en caoutchouc 32.
Dans cette figure, l'appareil comporte également un dispositif pour franchir
aisément les bordures
de trottoir 30. Ce dispositif comprend une plaque 23 lisse sur ses deux faces
de 25 cm de long sur 9
cm de large et de 1 cm d'épaisseur environ, en matériau synthétique, recourbée
à son extrémité
antérieure et supérieure, reliée à quelques centimètres de cette extrémité
supérieure à l'extrémité
d'au moins une fixation supérieure par une articulation 24 sur un plan munie
d'un ressort de rappel
29. L'autre extrémité de cette fixation est reliée par une articulation 24 sur
un plan à l'extrémité des
bras du porte-charges 43 pour utiliser l'élasticité de ce dernier, de sorte à
amortir les chocs lors du
contact avec la bordure de trottoir 30. Cette fixation supérieure est elle-
même articulée et
fonctionne comme un compas d'ouverture verrouillable. Elle est composée de
deux segments 26
articulés entre eux sur un plan par une de leur extrémité, l'autre étant
reliée pour un segment à la
plaque de franchissement 23, et pour l'autre segment au porte-charges 43.
L'articulation entre eux
est libre d'un coté en position de fermeture du compas, mais bloquée de
l'autre coté en position de
verrouillage par des butées 25 placées en vis à vis et s'opposant lors de
l'ouverture dans une
position proche mais excédant l'alignement des trois points d'articulation 24.
Le pliage ou la
fermeture du compas est commandé par une manette située à proximité d'une
poignée 1,
indépendante des manettes 18 de freins 19 par l'intermédiaire d'un câble
passant à l'intérieur d'une
gaine 31, de sorte que le compas soit rigide en position de verrouillage pour
rendre le dispositif de
franchissement opérationnel, et que les deux segments 26 s'articulent l'un par
rapport à l'autre en
position de fermeture après déverrouillage du compas obtenu par une traction
manuelle sur la
manette ayant pour effet de transmettre cette traction à l'un des segments 26,
de préférence à
proximité de son articulation 24 avec l'autre, en séparant les butées 25 et
jusqu'à ce que les trois
articulations ne soient plus alignées dans la position opposée à celle
qu'elles avaient pendant le
verrouillage, de sorte que le compas se fermant, la plaque 23 de
franchissement articulée en son
point de fixation inférieur 24 effectue un pivotement en appui sur le sol 5 au
fur et à mesure du
basculement de l'appareil vers l'avant, jusqu'à ce que l'extrémité 32 des
béquilles 33 viennent en
contact avec le sol 5. Un ressort 29 peut replacer le compas en position de
verrouillage, notamment
si le poids propre de la plaque 23 de franchissement n'y suffit pas, dès que
l'appareil est redressé
vers l'arrière par le patineur pour être utilisé, le dispositif de
franchissement devenant alors
automatiquement opérationnel. II y a également au moins une fixation
inférieure de la plaque 23 de
franchissement. Elle est quant à elle rigide, réalisée en métal, une tige
pleine, un tube ou une
plaque nervurée, et elle est relié par une articulation 24 sur un plan à la
plaque 23 tandis que l'autre
extrémité est fixée de manière rigide et fixe au support de fixation du porte-
charges 43, sur une
patte 109 prévue à cet effet. Cette extrémité de la fixatiôn inférieure est
pourvue de moyens 120
s'opposant à son pivotement autour de la vis qui l'assujettit à la patte 109.
En l'espèce, il s'agit
d'une saillie solidaire de la fixation inférieure disposée transversalement et
venant en appui contre
l'épaisseur de la patte 109. Sur les figures 3 et 8, la gaine 31 a été mise en
évidence, mais elle



CA 02531877 2005-12-23
24
passe en fait discrètement dans l'épaisseur du porte-charges 43. Les bras de
la fourche 7 sont
munis sur leur face extérieure d'orifices filetés 153 permettant d'y fixer des
charges
supplémentaires, des accessoires notamment tels que stabilisateur, pompe ou
porte-bidon assurant
à la fois leur fonction nominale et une fonction de lestage ayant outre
l'intérêt d'augmenter
l'adhérence et I inertie, celui d'abaisser le centre de gravité. L'orifice
fileté 153 est réalisé dans une
rondelle épaisse 154 dont la face en contact avec le bras de fourche 7 est
concave pour s'y
conformer. La rondelle 154 est soudée sur sa périphérie au bras de fourche 7.
Dans cette variante, le frein 19 situé en avant de la fourche 7 est monté plus
proche du bras de la
fourche 7 et plus bas que le frein 19 situé en arrière de la fourche 7. Pour
obtenir cette disposition,
le support du frein 19 avant, comportant un axe sur lequel le frein 19 pivote,
est plus court que celui
du frein 19 arrière et est solidarisé à la fourche 7 par soudure à un niveau
inférieur à celui du frein
19 arrière.
A la figure 4, le tube du guidon 8 est percé de deux trous en vis à vis à
quelques millimètres de son
extrémité au diamètre du fil d'un crochet 37 métallique dont les extrémités
sont recourbées l'une
vers l'autre et introduites à I intérieur des orifices, articulant ainsi le
crochet 37 sur cet axe
transversal par rapport à la poignée 1 et à la manette 18 de frein à la forme
de laquelle le crochet
37 est conformé dans sa partie inférieure. L'une des extrémités d'un ressort
de rappel 38 est insérée
dans un petit orifice réalisé dans le guidon 8 tandis que l'autre est
recourbée à la forme du fil et
agit sur une branche du crochet 37 en le relevant, ce qui constitue sa
position de repos. La position
de travail est obtenue en tirant la manette 18 et en basculant dessous le
crochet 37 au moyen de
l'auriculaire. Elle reste alors bloquée tout comme le frein dans cette
position de travail jusqu'à une
nouvelle traction sur la manette 18 qui libérera le crochet 37 sous l'action
du ressort 38.
A la figure 5, un support 21 en aluminium d'une largeur de 2 cm et d'une
longueur identique est
soudé sur le tube inférieur du bras de liaison 2, et guide en les retenant
contre le bras de liaison 2
les gaines 15 de commande des freins 19, tout en présentant un orifice filetée
permettant de fixer
par une vis 54 un accessoire, en l'espèce un porte-bidon 53, et en s'opposant
à la rotation d'un clip
élastique déformable 51 fixé par des rivets 65 à un accessoire 52, une sacoche
par exemple.
A la figure 6, un crochet 20 de forme sensiblement semi-circulaire est fixé au
tube inférieur du bras
de liaison 2 au moyen de 2 vis 55 de chaque coté pour empêcher sa rotation, et
présente une
découpe dont un bord intérieur est oblique, celui opposé au bras de liaison 2,
de sorte à serrer
contre ce dernier le support 105 pour éviter le jeu et des mouvements
néfastes, en l'espèce la barre
supérieure de l'avant d'un chariot métallique de supermarché.
A la figure 7, on voit que les vis de fixation 55 sont placées en vis à vis.
Le crochet 20 peut-être
réalisé en métal ou en matière synthétique.
A la figure 8, le compas d'ouverture est fermé et les segments 26 ne sont pas
alignés. La plaque 23
de franchissement repose contre le sol 5 après avoir pivoté pendant le
béquillage sur l'articulation
24 de sa fixation inférieure. Durant cette opération, la roue 3 est venue
prendre place au-dessus de
la partie inférieure de la plaque 23. Les deux embouts 32 d'extrémité des
béquilles 33 sont en
appui sur le sol 5 et l'appareil est en stationnement sensiblement vertical
sur trois points d'appui,
seule la partie inférieure de la plaque présentant une résistance pour
constituer le troisième point
d'appui. La fermeture du compas a été déclenchée par une traction sur la
manette ayant
déverrouillé le compas par relèvement des segments 26 par l'intermédiaire du
câble passant dans la



CA 02531877 2005-12-23
gaine 31. Pour que le câble exerce une traction simultanée sur les segments
situés de part et
d'autre du porte-charges 43, des moyens sont mis en oeuvre pour assurer une
traction simultanée et
équivalente sur chacun des deux compas, tel un palonnier dont les extrémités
sont reliées d'une
part à chacun des compas, et d'autre part à l'extrémité du câble 31 d'une
manière non coulissante.
5 A la figure 9, le porte-charges 43 est prolongé vers l'avant de béquilles 33
réunies entre elles pour
une meilleure rigidité par des tubes avant 58 et arrière 112 de même section
que les béquilles 33.
La traverse avant 58 peut supporter des charges en contrepoids du bras de
liaison 2 et du guidon 8,
un phare avant 121 notamment, assurant l'éclairage du sol 5 en trajet
nocturne. II est
préférentiellement monté au moyen d'un clip élastique déformable pour être
orienté et réglé à
10 souhait, et être facilement enlevé pour le remplacement des piles. Cette
traverse sert également
d'appui résistant à la butée de la gaine 31 de déverrouillage des compas. Les
bras du porte-charges
43 sont indépendants, mais ils sont assemblés au moyen de tiges filétées 47 à
leurs extrémités par
l'intermédiaire d'un dispositif 46 d'accrochage/décrochage rapide des charges.
Un dispositif de
blocage rapide des charges non conçues pour coopérer avec le dispositif 46 est
articulé sur la
15 traverse arrière 112 sur laquelle il pivote. Des moyens de rappel, en
l'espèce un ressort 117
contraint le presseur 114 constitué d'une grille en matière synthétique ou
métallique dont une partie
116 au moins est déformable, la partie centrale de préférence, de sorte à
s'adapter à des formes
diverses ou irrégulières. En position de repos, des butées 113 solidaire du
presseur 114 viennent en
appui contre une partie des bras du porte-charges 43, mais sans faire saillie
au-dessus de sorte que
20 la présence du presseur 114 en position de repos soit sans effet néfaste
sur la disposition de
charges sur le porte-charges 43. De par sa position d'ouverture, le presseur
114 s'oppose au
glissement des charges sur le porte-charges 43, soit lors du béquillage, soit
lors du freinage.
Aux figures 10 et 11, on voit que les moyens de fixer le porte-charges 43
consistent en une plaque
56 métallique sur laquelle est solidement soudée le départ d'un bras du porte-
charges 43. Deux
25 replis 175 en vis à vis enserrent étroitement et sans jeu l'extrémité de la
fourche 7, de part et
d'autre de sa partie aplatie sur une longueur de 30 mm environ et sur une
épaisseur de 3.5 mm. Les
replis présentent une résistance importante à la déformation. La plaque 56 est
fixée à la fourche 7
au moyen de l'écrou de l'axe 4 de la roue 3.
Aux figures 12 et 13, la plaque 56 présente en outre des moyens de réglage
permettant de faire
varier I inclinaison du porte-charges 43. Ces moyens sont constitués de cales
coniques 60 prenant
place dans un espace déterminé entre le repli et le bord aplati de l'extrémité
de la fourche 7.
L'extrémité large de la cale 60 reçoit l'extrémité d'une vis 61, et est
soumise au vissage ou au
dévissage de la vis 61 de réglage à six pans creux permettant de faire avancer
ou reculer la cale
dans cet espace, et ainsi de faire varier les points où elle prend appui
contre les replis de la plaque
et la partie aplatie du bras de la fourche 7.
Aux figures 14 à 19 sont présentés des moyens de solidarisation, de guidage et
de maintien des
charges sur le porte-charges 43. Une plaque 40 métallique ou en matière
synthétique rectangulaire
de faible épaisseur, destinée à coopérer à cette solidarisation rapide, est
solidarisée par des rivets à
la charge 66. Elle présente deux tiges rondes 41 repliées à l'équerre à leurs
extrémités fixées
solidement à la plaque 40. La plaque 40 comporte sur ses bords longitudinaux
deux profilés
incurvés 42, de préférence semi-circulaires, dont le rayon est légèrement
supérieur à celui des bras
du porte-charges 43. Ces profilés 42 sont destinés à recouvrir le dessus des
bras du porte-charges



CA 02531877 2005-12-23
26
43 pour répartir le poids de la charge 66 sur ces bras, et assurer son
maintien latéral. L'extrémité
avant des profilés est préférentiellement plus profonde et évasée pour servir
de moyen de guidage
en aveugle sans nécessiter de positionner visuellement les profilés 42 au-
dessus des bras du porte-
charges 43. Le porte-charges 43 est solidarisé en position transversalement
centrée à un profilé en
matière synthétique 46 par quatre tiges dont l'extrémité au moins est filetée
et bloquée par vissage
dans des petites pattes métalliques soudée au-dessous des bras du porte-
charges 43, tandis que
l'autre l'est dans des orifices pratiqués dans le profilé 46. Celui-ci
contient et maintien au moins une
plaque métallique 45 comportant des découpes formant des crochets 70
dimensionnés pour recevoir
dans leur ouverture 71 les tiges rondes 41. A l'ouverture 71 de ces crochets
70 correspondent des
entailles transversales 48 du profilé 46 lorsque la plaque 45 est armée en
position d'attente de
solidarisation de la charge 66. Cette plaque 45 est maintenue mobile à I
intérieur du profilé 46 entre
des guides de coulissement et des butées limitant le débattement du
coulissement. La plaque 45 est
reliée à un ressort de traction 77 assez puissant tenu par son autre extrémité
à l'extrémité intérieure
et avant du profilé 46. La partie arrière du profilé 46 présente une lumière
allongée 67 dans laquelle
coulisse un axe 76 passant à travers la plaque 45 à proximité de son extrémité
arrière. La position
de cet axe 76 est commandée par un levier 57 situé à l'arrière, présentant des
moyens de
préhension 140 pour les doigts, et permettant d'armer la solidarisation
rapide. Ce levier 57 est
monté pivotant sur l'axe 76 dont le débattement est limité par la longueur de
la lumière 67. En
tirant en arrière au niveau de ses moyens de préhension sur l'extrémité du
levier 57, il pivote sur
l'axe et son autre extrémité prends appui contre l'extrémité arrière du
profilé 46, ce qui a pour effet
de déplacer l'axe vers l'arrière, ce qui entraîne la plaque 45 dans ce
mouvement. Une petite plaque
72 en matière synthétique montée pivotante devant le crochet 70 avant sur un
axe 75 est alors
rappelée vers le haut par un ressort 73 jusqu'à ce que sa butée 74 vienne se
placer contre la face
inférieure du crochet avant 70. En relâchant le levier 57, le ressort 77
oppose le nez du crochet
avant 70 à la petite plaque 72 venue se positionner devant lui grâce à sa
butée 74. Cette petite
plaque maintient ainsi la position de la plaque 45 alors que les ouvertures 71
de crochets 70 sont
alignées avec les entailles transversales 48. Lorsque la tige 41 arrière est
présentée dans l'entaille
48, il suffit d'appuyer sur la tige 41 avant automatiquement positionnée en
face de l'entaille 48
avant et de la petite plaque 72 pour que celle-ci soit repoussée vers le bas
en libérant le ressort 77,
lequel tire vers l'avant la plaque 45 dont les crochets 70 emprisonnent les
tiges 41 alors placées au
fond des entailles 48 dans l'ouverture 71 des crochets 70. Les deux tiges 41
étant ainsi retenues,
elle s ne peuvent échapper aux crochets 70 et la solidarisation est effective
et efficace. Pour les
libérer, il suffit d'actionner le levier 57 qui tire les crochets 70 en
arrière tout en réarmant pour une
prochaine solidarisation.
A la figure 20, les poignées 1 sont unies par un guidon 8 plat. Un fanion
fluorescent 17 est disposé à
l'extrémité libre d'un élément télescopique 16 logé lorsqu'il est replié dans
la poignée gauche 1,
c'est à dire coté circulation des véhicules. De part et d'autre de la fourche
7 et dans le prolongement
de l'axe 4 de la roue 3, s'étendent deux tubes 131 portant des stries 132 et
pourvus de moyens de
retenue 133 à leur extrémité libre. Ces butées 133 s'opposent au glissement
des patins à roulettes
destinés à prendre place sur les tubes striés 131 lors de la réalisation
d'acrobaties. L'autre extrémité
du tube 131 comporte une articulation 135 du tube 131 avec le bras de la
fourche 7 afin de le
replier pour un moindre encombrement lorsqu'il n'est pas utilisé. Pour bloquer
les tubes 131 en



CA 02531877 2005-12-23
27
position d'utilisation, ils comportent des moyens de verrouillage 134, par
exemple une goupille 134
pénétrant horizontalement dans le bras de la fourche 7.
A la figure 22, le siège 96 d'enfant est muni de stabilisateurs 97 rigides qui
en sont solidaires, munis
chacun à leur extrémité d'une roulette 98 venant rouler contre le sol 5 en cas
d'inclinaison de la
roue 3 au-delà d'un certain seuil.
Le dispositif de variation illustré à la figure 23 comporte un générateur
électrique réversible 85
pourvu d'un galet 84 présentant une bande de roulement 6 revêtue d'une surface
striée et
agrippante en caoutchouc, monté solidaire et dans l'axe du rotor axé sur le
rayon 83 de la roue 3,
et disposé à proximité immédiate mais sans y toucher d'un disque 81 solidaire
de l'axe 4 et de la
jante 10 de la roue 3 et présentant des stries 80 en relief convergeant vers
l'axe 4 de la roue 3
dans une zone périphérique du disque 81 destinée à venir en contact avec le
galet 84.
Le galet 84 est maintenu dans cette position par la fixation du générateur
électrique réversible 85 en
deux points 82 solidaires d'une glissière coulissant dans un rail 155 fixe,
solidaire et axé sur l'un des
bras de la fourche 7.
La variation est obtenue en actionnant une manette 18 fixée au guidon 8 face à
une poignée,
exerçant une traction sur un câble 15 ayant pour effet dans un premier temps
d'amener en contact
jusqu'à une butée pré-réglable la bande de roulement 6 du galet 85 avec le
disque 81 selon une
pression pré-réglée par la position de la butée, et dans un second temps en
poursuivant la traction
sur la manette 18, de déplacer linéairement sur quelques centimètres le long
du bras de la fourche 7
le corps du générateur réversible 85 selon l'intensité de la traction exercée
sur la manette 18, pour
le déplacer en direction du bord extérieur du disque 81 tout en maintenant
l'axe du galet 85
perpendiculaire à ce bord et axé sur le rayon 83 de la roue 3, de sorte à
augmenter d'une part la
puissance du freinage par réduction du couple de la roue 3 en contrepartie de
l'accroissement de la
résistance électromagnétique du générateur électrique 85 produisant alors une
plus grande quantité
de courant électrique résultant de l'augmentation de la vitesse de rotation du
rotor, et d'autre part
en phase de propulsion de réduire la vitesse de rotation de la roue 3 en
contrepartie d'une
augmentation du couple.
Le retour dans leur position de repos en fin de freinage ou de propulsion du
corps du générateur
réversible 85 vers l'axe 4 de la roue 3 d'une part, et de la bande de
roulement du galet 84 à
proximité immédiate du disque 81 d'autre part, est assuré pour chacun par des
moyens de rappel
élastique, un ressort par exemple.
A la figure 24, la tête de la fourche 7 possède un diamètre permettant de
l'encastrer dans le tube
inférieur du bras de liaison 2 dont la section est ronde. Elle présente au
moins un ergot 100
longitudinal en surépaisseur dont l'extrémité libre est arrondie pour
faciliter son engagement à
l'intérieur d'une entaille 99 correspondante dans le tube inférieur du bras de
liaison 2 avec laquelle
elle doit coopérer pour une liaison dépourvue de jeu en rotation, même sans
serrage d'un collier,
tout en permettant une translation longitudinale. Le tube inférieur du bras de
liaison 2 est muni de 3
fentes 102 présentant en fond une découpe circulaire 103 pour réduire le
risque de déchirure du
métal. La section en goutte d'eau 101 par exemple, permet d'obtenir plus
simplement, par sa seule
géométrie, une liaison avec ces caractéristiques.
Dans les figures 25 à 28, les flèches indiquent la direction des forces
exercées par le patineur u.
La figure 25 montre schématiquement une assistance à l'avancement par
mouvement des bras b



CA 02531877 2005-12-23
28
prenant appui sur la roue 3 en exerçant un couple de forces sur les poignées 1
dans le plan axial du
bras de liaison 2, tout en maintenant la roue 3 sensiblement perpendiculaire
au sol 5. Comme le
montre le schéma A, lorsque le patineur u est en propulsion sur le patin p
droit par exemple, son
bras b droit exerce une poussée vers l'avant dans l'axe du bras de liaison 2,
tandis que le bras b
gauche exerce une tirée équivalente dans le même axe. Ce couple de forces
exercé dans l'axe du
bras de liaison 2 (schéma B) n'a pas pour effet de modifier l'inclinaison de
la roue 3 ni sa direction.
En revanche, il tend à faire déraper la roue 3 latéralement. L'adhérence de la
roue 3 joue donc ici
un rôle essentiel pour empêcher son déplacement latéral pour donner un appui
solide aux bras b du
patineur u. Cet appui mobile dans le sens du trajet t et résistant
latéralement permet au patin p qui
progresse latéralement en oblique dans le sens opposé de le faire avec
beaucoup plus d'efficacité et
de puissance. Ce phénomène est encore plus sensible dans les montées où la
progression en
oblique s'effectue plus latéralement, avec un angle plus ouvert par rapport à
l'appui, si bien qu'il se
révèle encore plus efficace. De plus, le haut du corps étant bien en appui, il
est insensible aux
déséquilibres causés dans les montées par un pas très latéral donnant peu
d'appui avant arrière, et
amplifiés par une faible vitesse réduisant I inertie et aggravant des chocs
dus aux irrégularités du sol
5. Ce mouvement utilise essentiellement l'adhérence au sol 5 de la roue 3,
mais aussi son effet
gyroscopique résultant de son inertie en rotation.
La figure 26 montre schématiquement une assistance à l'avancement par
mouvements avant arrière
des bras b. Au schéma C, le patineur u replie ses bras b en maintenant la roue
3 dans l'axe de son
trajet t et sensiblement perpendiculaire au sol 5 au moment où il porte son
poids sur un patin p
orienté dans l'axe du trajet t. Puis schéma D il déploie ses bras b dans un
mouvement brusque, soit
jusqu'à étirement total, soit avec une moindre amplitude, mais dans tous les
cas en arrêtant
nettement ce mouvement tout en se maintenant sur le même patin p pareillement
orienté pour offrir
la moindre résistance à l'avancement, de sorte à lancer l'appareil en avant
dans l'axe du trajet t
avec plus ou moins de force. Parvenu en fin de course du mouvement de
déploiement des bras b,
l'inertie de l'appareil tire les bras b du patineur u en avant. L'adhérence de
la roue 3 joue également
un rôle car elle ne doit pas patiner lors de la brusque impulsion, ni lors de
son retour au contact du
sol lorsqu'elle l'a quitté sous l'effet de la brusque retenue en fin de
course, car elle transmet alors
dans une traction en avant l'énérgie accumulée par son inertie lors de
l'impulsion. Au schéma E, le
patineur u replie de nouveau ses bras b au moment où il porte son poids sur
l'autre patin p pour
renouveler cette propulsion à chaque pas.
Lorsque les mouvements sont de moindre amplitude, ils peuvent être plus
rapides et nombreux, les
bras b étant alors moins repliés et moins déployés. On peut aussi obtenir cet
effet par des petits
pompages obtenus par de simples mouvements de rotation des poignets,
fournissant une traction
par inertie moindre, mais aussi avec constance et moins de fatigue.
Cette assistance à l'avancement entraîne un mouvement de patinage assez
symétrique et régulier.
Mais selon une variante, le pas est alors dissymétrique : En portant son poids
sur la jambe lui
donnant le meilleur équilibre, la droite par exemple, le patineur u se
propulse avec le patin p tout en
déployant brusquement ses bras b et en maintenant longuement cette position,
son poids étant
porté au maximum sur la partie arrière du patin p maintenu orienté dans l'axe
du trajet t pour
profiter le plus possible de l'impulsion donnée par l'inertie de l'appareil et
de la propulsion du patin p
(schéma D). Lorsque la vitesse commence à diminuer, il prend appui sur l'autre
jambe, replie ses



CA 02531877 2005-12-23
29
bras b le temps d'une courte propulsion avec son patin p gauche (xhéma E),
puis réitère l'action
décrite ci-dessus en se propulsant de nouveau longuement sur la jambe droite
(xhéma D). Dans ce
pas particulier propre à l'utilisation de l'appareil, la propulsion du patin p
gauche est beaucoup, plus
brève orientée latéralement que celle du patin p droit.
Au lieu de plier les bras b pour «récupérer» la distance qu'il parcourt en
avançant avec ses patins
vers la roue 3, le patineur u peut aussi brusquement tirer la roue vers lui.
Cela a pour effet de le
ralentir brusquement, mais sans que son énergie ne se dissipe en chaleur comme
s'il utilisait un
organe de freinage pour faire la même chose. II transfère ainsi son énergie
cinétique dans l'inertie
de l'appareil qui en est ainsi chargé et il peut la récupérer dès qu il le
relance en avant avec ses bras
to B. Ce transfert d'énergie, qui permet de gérer son énergie en jouant sur
quelques dixièmes ou
centièmes de seconde est très utile et permet une extrême fluidité et une
maniabilité exceptionnelle
notamment pour se déplacer dans une foule, les quelques centièmes de secondes
de différé étant
souvent suffisants pour saisir l'opportunité d'un passage sans qu il soit
ainsi besoin de freiner et de
perdre l'énergie correspondante qu'il faudrait ensuite produire de nouveau, ce
qui coûterait en
temps et en fatigue. L'appareil se révèle être ainsi le véhicule terrestre le
plus maniable et le plus
rapide qui soit au monde pour se déplacer dans une foule, même compacte,
l'encombrement
apparent du bras de liaison 2 ne procurant aucune gêne à cet égard, bien au
contraire, tant il est
instantanément orientable et escamotable dans toutes les directions.
La figure 27 montre schématiquement une assistance à l'avancement par
mouvements des bras b
imprimant un mouvement de godille à la roue 3. Pour ce faire et comme le
montre le schéma G, les
bras b exercent un couple de forces sur les poignées 1 dans le plan axial du
bras de liaison 2, tout
en tournant légèrement le guidon 8 dans le sens direct de sorte à orienter la
roue 3 vers le sol en
direction de l'axe du trajet t, alors que le patineur u est en appui sur le
patin p droit. La résistance
au dérapage latéral s'opposant au couple de forces tend alors à faire
progresser la roue 3 en oblique
vers l'avant en direction de l'axe du trajet t, ce qui tire d'autant vers
l'avant les bras b du patineur u.
Cette traction résulte également de I inertie de la roue 3, la concentration
des masses à sa
périphérie tendant à entraïner vers l'avant lorsqu'on freine la roue 3 en
l'inclinant. Lorsqu'en
effectuant cette progression la roue 3 a franchi l'axe du trajet t, les bras b
effectuent les mêmes
mouvements cette fois dans les directions opposées, le patineur u passant
alors en appui sur son
patin p gauche. Le même mouvement de godille donnant à la roue 3 un mouvement
hélicdidal peut
également être réalisé en appui sur les deux jambes, les patins orientés dans
l'axe du trajet t et
sensiblement au même niveau, sans qu'ils effectuent de pas propulseurs (schéma
H). C'est
particulièrement intéressant lorsque la voie disponible au sol 5 ne permet pas
d'assurer le pas du
patineur u, entre deux files de voitures par exemple. Dans les deux cas, cette
assistance à
l'avancement donne un mouvement régulier et symétrique. Ce mouvement de
godille utilise
essentiellement l'adhérence et l'inertie de la roue 3. II n'est obtenu
efficacement que pour une
inclinaison assez prononcée de la roue 3 par rapport à la verticale, celle-ci
dépendant notamment de
l'angle formé avec le sol par une ligne passant à la fois par l'axe 4 de la
roue 3 et par l'axe des
poignées 1 qui doit être inférieur à environ 57°. Au-dessus de cette
valeur, l'effet de godille n'est
que plus faiblement produit. L'effet de godille est bien obtenu pour un angle
158 de 43 ° (+ ou -
10 °) correspondant à l'angle d'utilisation habituel de l'appareil.
Cependant, plus l'angle augmente,
et plus la traction de l'effet de godille diminue tandis qu'au contraire elle
augmente en réduisant cet



CA 02531877 2005-12-23
angle. En effet, plus l'angle formé par le bras de liaison 2 avec le sol est
faible, plus la chasse est
importante et plus la rotation du guidon 8 est analogue à la rotation d'un
volant de voiture, et est
traduite à la roue 3 principalement par son inclinaison par rapport au sol et
à la verticale, en
conservant une orientation assez proche de l'axe du trajet t. Au contraire, si
l'angle formé par le
5 bras de liaison 2 avec le sol est important, la chasse est réduite et la
rotation du guidon 8 ressemble
davantage à celle obtenue sur une bicyclette, se traduisant à la roue 3
principalement par son
orientation par rapport à l'axe du trajet t, en conservant une inclinaison par
rapport au sol 5 assez
proche de la verticale. Pour la même orientation du guidon 8, le rayon de
braquage est plus
important dans le premier cas que dans le second, ce qui permet d'obtenir
instantanément
10 beaucoup de possibilités dans la conduite, simplement en combinant
l'orientation du guidon 8 avec
la hauteur des mains, celle-ci modifiant sensiblement l'angle de chasse. De
même, l'ensemble
appareil - patineur constituant en quelque sorte un véhicule à trois roues,
présente une maniabilité
extraordinaire, la direction étant assurée par l'essieu avant avec les bras b
ou par les essieux arrière
avec les jambes ou en conjugaison des deux, ce qui, ajouté à la variation
instantanée de l'angle de
15 chasse, offre une multitude de combinaisons, du virage obtenu par
l'orientation des patins sans
modifier l'orientation de la roue 3, au demi-tour sur place par pivotement
sans rayon de braquage,
en passant par le contre-braquage de la roue 3 par rapport aux patins p
formant un appui résistant
permettant même à basse vitesse une inclinaison sensible du corps du patineur,
ce qui lui offre des
sensations particulières et nouvelles proches de celles ressentie en virage
coupé en ski ou en surf de
20 neige.
La figure 28 montre schématiquement une assistance à l'avancement par
mouvement combinant
les mouvements des figures 25, 26 et 27. Alors qu'il est en appui et en
propulsion sur un patin p, le
droit par exemple, le patineur u déploie brusquement ses bras b et lance ainsi
en avant l'appareil,
non plus dans l'axe de son trajet t, mais légèrement en oblique vers la gauche
(schéma I). Parvenu
25 en fin de course, il profite de la traction générée par l'inertie de
l'appareil et ensuite en se portant
sur le pied gauche pour se propulser avec ce patin p, il imprime de ses bras b
un couple de forces
sur les poignées 1 dans le plan axial du bras de liaison 2, tout en tournant
légèrement le guidon 8
dans le sens rétrograde pour orienter la roue 3 vers le sol en direction de
l'axe du trajet t (schéma
J). Puis tout en maintenant ce couple de forces, il replie ses bras b et
profite à la fois d'un effet de
30 semi-godille de la roue 3 et d'un effet de traction par pompage des bras b
à partir de l'appui
résistant constitué par la résistance au dérapage latéral de la roue 3 ainsi
inclinée vers le sol
(schéma K). Parvenu en fin de propulsion au moyen de son patin p gauche, ses
bras b étant alors
repliés, il se porte sur son patin p droit pour se propulser de ce pied et
renouvelle avec les bras b
l'action décrite au schéma I. Ce mouvement d'assistance à l'avancement utilise
dans la phase I
l'inertie de l'appareil et de la roue 3 et l'adhérence de la roue 3, puis dans
les phases J et K
l'adhérence et l'inertie de la roue 3. Le mouvement général est dissymétrique,
tant au niveau des
bras b que des jambes, et s'opère d'un coté ou de l'autre de l'axe du trajet
t, au gré du patineur u.
L'utilisateur peut patiner comme habituellement, seulement avec les jambes, de
manière passive en
se limitant à pousser l'appareil devant lui, comme il le ferait avec
l'appareil décrit dans le brevet
allemand DE 10043857. L'appareil constitue alors comme une poussette une masse
à déplacer
devant soi, ce qui réduit la vitesse de déplacement. En patinant d'une manière
dynamique comme
décrit ci-dessus dans un mouvement synchronisé des bras b et des jambes, le
patineur u développe



CA 02531877 2005-12-23
31
plus de puissance que sans, ce qui augmente significativement sa vitesse,
grâce à une dépense
d'énergie accrue, tant en montée qu'en descente et sur terrain plat.
Qu îl soit symétrique ou non, le pas général pratiqué par l'utilisateur est
spécifique à l'usage de
l'appareil en mode dynamique, ce qui en fait un sport et un loisir à part
entière faisant travailler
harmonieusement l'ensemble du corps, donnant des possibilités, des résultats,
des performances et
des sensations assez différentes de ceux résultant de la pratique
traditionnelle du patin à roulettes.
Pour jouer pleinement son rôle, la roue 3 doit avoir un moment d'inertie
important. Pour y parvenir,
on aura tendance à augmenter son poids et son diamètre. Mais pour des
questions pratiques,
l'appareil de base ne doit pas atteindre des dimensions ni un poids importants
de sorte à être
facilement portable ou transportable lorsque la roue 3 n'est pas posée au sol,
dans les escaliers par
exemple. Aussi la roue 3 doit-elle conserver un diamètre raisonnable et être
relativement légère en
privilégiant son inertie. Par ailleurs, les effets ne peuvent être obtenus
valablement pour des
diamètres extérieurs inférieurs à 14 cm, et il faut compter au moins 18 à 20
cm pour commencer à
obtenir des résultats intéressants. Et pour parvenir à de biens meilleures
performances tenant
notamment compte des contraintes de roulage, il est souhaitable d'utiliser un
diamètre extérieur
avoisinant les 40 cm pour un adulte. Pour y parvenir à un moment d'inertie
important et pour un
poids donné de l'ordre de 1.5 Kg par exemple, la masse doit être disposée le
plus possible vers la
périphérie de la roue 3. Ce résultat peut-être notamment obtenu en utilisant
un pneu assez large
et/ou avec une bande de roulement épaisse, une chambre à air, une jante large,
épaisse et massive
à sa périphérie, des rayons peu nombreux mais épais et massifs surtout vers la
périphérie, et un
moyeu le plus faible et léger possible. L'inertie de la roue 3 et son effet
gyroscopique peuvent
encore être renforcés par l'adjonction de petites masses de lestage ou des
masselottes amovibles
disposées à proximité de sa périphérie ou du pneumatique. Ainsi pour fournir
une inertie minimale
de la roue 3, la répartition des masses sur l'appareil doit être telle que la
condition suivante soit
remplie : La masse de la roue 3 complète doit être au moins égale à 20 % de la
masse totale de
l'appareil de base dépourvu d'accessoires et de masses de lestage 151. Mais il
s'agit vraiment d'un
minimum et le taux de 25 % donne des résultats plus perceptibles. Un taux de
30 % donne des
résultats satisfaisants et un taux de 35 % donne des résultats intéressants.
Ils deviennent très
intéressants à partir d'un taux de 40%, mais ils s'améliorent encore
sensiblement pour des taux
supérieurs de 45 % ou même de 50 %. Autour de 55 ou 60 %, les résultats sont
excellents.
De telles caractéristiques sont diamétralement opposées à celles des roues de
cycles classiques pour
lesquels on recherche au contraire un faible moment d'inertie pour améliorer
les accélérations, par
l'emploi de rayons nombreux mais fins et légers, d'une jante fine, creuse et
légère à sa périphérie et
un pneumatique étroit et léger.
De même pour augmenter l'adhérence de la roue 3, l'appareil doit concentrer
ses masses le plus
près possible de celle-ci ou les reporter sur l'axe 4 de la roue 3 par effet
de contrepoids.
Ainsi pour fournir une adhérence minimale de la roue 3, la répartition des
masses sur l'appareil doit
être telle que la condition suivante soit remplie : La masse de la partie
inférieure de l'appareil
comprenant les éléments qui y sont situés, notamment au moins une partie de la
roue 3 et
éventuellement des supports de charges, accessoires ou masses de lestage 151,
représentant le
tiers inférieur de la longueur totale de l'appareil tenu verticalement avec le
bras de liaison 2
complètement déployé, doit être au moins égale à 25 % de la masse totale de
l'appareil



CA 02531877 2005-12-23
32
éventuellement équipé d'accessoires, de supports de charges ou de masses de
lestage 151. Mais
c'est là vraiment un strict minimum et le taux de 30 % apparaît presque
nécessaire. A partir d'une
valeur de 35 %, les résultats sont un peu meilleurs mais il ne faut pas moins
de 40 % pour qu ils
soient satisfaisants. Pour une valeur de 45 %, les résultats suffisent, mais
deviennent pratiquement
bons à 50 % ou 55 %. Pour qu ils soient très bons, il faut compter un taux de
60 %, et à 65 % ou
70 %, ils sont excellents. Mais les appréciations sur ces pourcentages peuvent
être affectées par la
position des masses par rapport à l'axe 4 de la roue 3, selon qu'elles sont
disposées devant ou
derrière.
A figure 29, les stabilisateurs ont été disposés le long de la roue 3
indépendamment du siège 96
t0 d'enfant, de sorte qu'ils sont utilisables pour stabiliser d'autres charges
66.
Comme le montre la figure 32, ils sont composés d'un tube rond 162 coudé
sensiblement à l'équerre
à l'extrémité de la plus petite partie duquel est montée une roulette 163
fixée par une vis 164,
tandis que la plus grande longueur est montée pivotante à l'intérieur d'un
tube 159 fixé par deux vis
165 vissées dans des orifices taraudés 153 pratiqués dans des supports 154
soudés sur la face
extérieure des bras de la fourche 7. Le tube 159 comporte une lumière 160
oblongue sur environ un
quart de la circonférence du tube 159 dans laquelle prend place une vis (161)
sans tête à 6 pans
creux vissée et bloquée dans le tube 162. Celui-ci peut ainsi facilement
pivoter sur environ un quart
de tour correspondant à la longueur de la lumière, et prendre rapidement soit
une position de repli
en étant orienté vers la roue 3 lorsqu'il n'est pas utilisé, soit en étant
orienté vers le sol 5 pour une
position opérationnelle dans laquelle le contact de la roulette 163 avec le
sol tend à le maintenir.
A la figure 30, une charge 66 constituée d'un lest est tenue à chacune de ses
extrémités au-dessus
de la roue 3 par un bras flexible en acier 167 s'étendant verticalement de
l'axe 4 de la roue 3 auquel
il est fixé par un écrou serrant la plaque 56 sur laquelle son extrémité
inférieure est soudée, sans
possibilité de pivotement du fait des moyens de blocage 175 enserrant les
bords de l'extrémité
aplatie du bras de fourche 7 comme le montre la figure li. A chaque mouvement
d'avant en arrière
des bras b, la masse se déplace d'avant en arrière selon un rayon égal à la
longueur des bras
flexibles 167 en étant amortie en fin de course avant et arrière par l'effet
de ressort des bras
flexibles 167. Par l'effet de détente du ressort contenu dans la flexibilité
du bras 167, la charge 66
est projetée en avant, ce qui imprime une traction supplémentaire aux bras b
du patineur u
lorsqu'elle arrive en butée avant. Selon une variante, I interposition d'une
butée ou d'un câble 176
relié du bras flexible 167 au support fileté 154 permet d'améliorer cette
traction en neutralisant
l'amortissement de fin de course avant produite par la flexibilité du bras
167.
A la figure 31, une charge 66 est suspendue de chaque coté de la roue 3 soit
par un bras flexible
fixé à l'axe 4 de la roue 3 et fonctionnant de manière analogue à celui de la
figure 30, soit par un
bras rigide 166 articulé sur l'axe 4 de la roue 3, muni de préférence de
moyens d'amortissements de
fin de course constitués par un double ressort enroulé autour de l'axe 4 de la
roue 3.
Ces charges mobiles sont illustrées de face à la figure 33, en combinaison
avec des masses de
lestage fixes 151 comportant une partie filetée se vissant à l'extrémité de
l'axe 4 de la roue 3. Selon
une variante, elles peuvent être fixée de manière encore plus rapide avec un
assemblage à
baïonnette. Bien entendu, ces masses et charges de lestage sont de préférence
employées seules.
Les masses mobiles 66 permettent une propulsion plus rapide. Les masses fixes
151 sont
particulièrement intéressantes pour les débutants car elles augmentent
l'inertie sans effet de rebond



CA 02531877 2005-12-23
33
ou de détente, et s'opposent efficacement aux déséquilibres importants et
répétés propres aux
débutants.
A la figure 34, la charge 66 est mobile sur des coulisses 168 munies de fin de
courses amorties 169
et supportées par l'axe 4 de la roue 3 par deux bras rigides 170 dont la
rotation autour de l'axe 4
est empêchée par une bride rigide 179 fixée au moyen de vis par une extrémité
à l'un des bras 170
et par l'autre au support fileté 154 solidaire du bras de fourche 7. Les
effets obtenus sont similaires
à ceux de la charge 66 de la figure 30, avec toutefois l'avantage de fournir à
masse de lestage égale
une force d'inertie rectiligne mieux orientée dans la direction du trajet t.
La figure 36 montre une variante de I invention comportant un axe 4 constitué
de deux parties
coaxiales sur chacune desquelles est montée une roue 3 d'un diamètre de 50 cm
environ, distante
de l'autre de 70 cm environ. Les axes coaxiaux 4 sont maintenus par des
fourches 7 dissymétriques
à un bras, extérieurement à celles-ci. Les deux fourches forment un berceau
surbaissant par rapport
à l'axe 4 des roues 3 le point d'assemblage avec le bras de liaison 2. Cet
assemblage comporte des
moyens d'articulation autour d'un axe 156 maintenu par deux flasques 171
parallèles munies de
moyens de réglage verrouillables de l'inclinaison du bras de liaison 2 venant
prendre place entre
elles, le déverrouillage de ces moyens de réglage étant préférentiellement
actionné par des moyens
de commande disposés à proximité d'au moins une poignée 1, pour réduire
l'encombrement de
l'appareil à l'arrêt en redressant le bras de liaison 2 sensiblement à la
verticale d'un seul geste. Les
plans contenant les roues 3 sont disposés parallèlement et symétriquement au
plan contenant le
bras de liaison 2. Deux glissières 172 munies de moyens de verrouillage et de
commande de
déverrouillage sur lesquelles peut être assujettie une charge 66 permettent de
déplacer la charge 66
d'avant en arrière et inversement pour faire supporter au niveau des poignées
1 seulement un poids
de 1 à 1.5 kg environ utile à un bon contrôle de l'appareil. Ainsi équilibré,
l'appareil bascule vers
l'arrière en appui au sol 5 en lâchant les poignées 1 et vers l'avant si le
bras de liaison 2 est
redressé vers l'avant perpendiculairement aux glissières 172. Cette
configuration de l'appareil selon
l'invention permet le transport de charges 66 plus lourdes et plus
volumineuses sans qu'il soit besoin
d'utiliser des stabilisateurs 97.
Bien entendu, I invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ici
décrits à titre d illustrations et
d'exemples.
Les éléments et moyens qui ont été décrits et illustrés pour obtenir un
accroissement de l'inertie de
l'appareil et de la roue, et de l'adhérence de la roue pourraient être
utilisés indépendamment d'un
dispositif décrit dans la revendication 1 qui n'en comporterait pas. Ainsi,
même s'ils peuvent être
utilisés à d'autres fins, de tels moyens pourraient être adaptés à un
dispositif connu comme par
exemple celui du brevet allemand DE 10043857, ce qui aurait pour effet de
conférer ou de
permettre de conférer audit dispositif connu qui en est actuellement privé les
caractéristiques
essentielles de la présente invention.
L'invention est susceptible d'applications industrielles dans le domaine du
sport, des loisirs et des
moyens de transports non polluants, tant de type individuels qu'utilitaires.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

For a clearer understanding of the status of the application/patent presented on this page, the site Disclaimer , as well as the definitions for Patent , Administrative Status , Maintenance Fee  and Payment History  should be consulted.

Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date Unavailable
(86) PCT Filing Date 2004-06-28
(87) PCT Publication Date 2005-01-06
(85) National Entry 2005-12-23
Examination Requested 2009-06-26
Dead Application 2011-06-28

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2010-06-28 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $200.00 2005-12-23
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2006-06-28 $50.00 2006-06-23
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2007-06-28 $50.00 2007-06-14
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2008-06-30 $50.00 2008-06-26
Request for Examination $400.00 2009-06-26
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2009-06-29 $100.00 2009-06-26
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
HUMEAU, MICHEL
Past Owners on Record
None
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

To view selected files, please enter reCAPTCHA code :



To view images, click a link in the Document Description column. To download the documents, select one or more checkboxes in the first column and then click the "Download Selected in PDF format (Zip Archive)" or the "Download Selected as Single PDF" button.

List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2005-12-23 1 33
Claims 2005-12-23 6 369
Drawings 2005-12-23 8 214
Description 2005-12-23 33 2,273
Representative Drawing 2006-03-29 1 11
Cover Page 2006-03-29 1 55
Assignment 2005-12-23 8 253
PCT 2005-12-23 22 1,384
Assignment 2005-12-23 7 228
Correspondence 2006-03-16 1 20
Correspondence 2006-03-17 1 26
Fees 2006-06-23 1 22
Correspondence 2009-11-16 1 23
Fees 2007-06-14 1 43
Fees 2008-06-26 1 46
Prosecution-Amendment 2009-06-26 2 56
Fees 2009-06-26 3 103
Correspondence 2009-11-18 4 118