Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 02537512 2006-03-02
WO 2005/024154 PCT/EP2004/052039
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PLANCHER
La présente invention concerne un plancher comprenant des
planches montées sur une charpente comprenant des solives, lesdites
planches et solives comprenant sur chacun de leurs flancs latéraux au
moins une rainure latérale, lesdites planches étant reliées aux solives à
l'aide d'organes d'accouplement, chaque organe d'accouplement
comprenant une première aile agencée pour prendre prise dans la rainure
latérale de la solive et une deuxième aile agencée pour prendre prise dans
la rainure latérale de la planche, la première et la deuxième aile étant
io décalées en hauteur l'une par rapport à l'autre et reliëes entre elles par
un
montant, ladite deuxième aile est composée de deux parties qui s'étendent
de part et d'autre du montant dans une première et deuxième direction
sensiblement opposées l'une à l'autre.
De tels planchers sont connus et commercialisés par la
société ECTORS B.V.B.A. à Sint-Truiden sous la marque zero-connect.
Ces planchers sont par exemple utilisés sur des terrasses. Pour placer un
tel plancher on étend d'abord les solives sur le sol ou une toiture. Ensuite,
les planches sont fixées aux solives à l'aide des organes d'accouplement.
La première aile de l'organe d'accouplement prend prise dans la solive
2o alors que la deuxième aile prend prise dans la planche. Le plancher peut
ainsi être construit sans devoir visser ou clouer, ce qui rend le montage
facile et rapide et permet ëgalement de faciliter le démontage.
Un inconvénient des planchers connus est que l'organe
d'accouplement ne permet pas un ancrage solide dans la solive. En effet, la
2~ première aile n'a qu'une courte longueur et ne prend appui que sur une
petite surface. Ceci peut alors occasionner un détachement de l'organe
d'accouplement non seulement lors du montage, ce qui entrave le montage,
mais également lorsque le plancher est posé, ce qui entrave la fiabilité de la
construction.
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L'invention a pour but de réaliser un plancher où la liaison
entre les solives et les planches est plus fiable et cause moins de
problèmes lors du montage du plancher.
A cette fin, un plancher suivant l'invention est caractérisé en
ce que ladite première aile est composée de deux parties qui s'étendent de
part et d'autre du montant dans un même plan s'étendant suivant une
troisième direction sensiblement perpendiculaire à la première et à la
deuxième direction. Le fait que la première aile comporte deux parties
permet de réaliser une liaison avec la solive qui s'étend sur une plus grande
1o surface. Une liaison plus fiable tant lors du montage que dans le temps est
ainsi obtenue. De plus, puisque la première aile s'étend sensiblement
perpendiculaire à la deuxième, la liaison est réalisée dans des plans
opposés, ce qui rend sensiblement plus difficile le décrochage de l'organe
d'accouplement lorsque le plancher est posé.
Une première forme de réalisation préférentielle d'un plancher
suivant l'invention est caractérisée en ce que les deux parties de la
deuxième aile sont situées dans le prolongement l'une de l'autre. Ceci
permet d'équilibrer la liaison entre deux planches adjacentes.
Une deuxième forme de réalisation préférentielle d'un
2o plancher suivant l'invention est caractérisée en ce que chaque partie
d'aile
est formée par une aile ayant une géométrie en bi-plan. La géométrie en bi
plan permet de donner une certaine élasticité à l'aile et de faciliter ainsi
son
introduction dans la rainure latérale.
De préférence chaque aile comporte sur sa face frontale un
2s ergot. La présence d'un ergot renforce l'accrochage dans la rainure
latérale.
Une troisième forme de réalisation préférentielle d'un
plancher suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit montant s'étend
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au delà du plan dans lequel est situé la deuxième aile. Ainsi un espace est
créé entre deux planches adjacentes.
Une quatrième forme de réalisation préférentielle d'un
plancher suivant l'invention est caractérisée en ce que la charpente
s comporte un plot agencé pour une mise à hauteur du plancher par rapport à
un sol sur lequel le plot est placé, ledit plot étant muni d'une pièce
intermédiaire agencée pour positionner la solive par rapport au plot. Le plot
permet de mettre le plancher à niveau par rapport au sol.
De préférence la solive est pourvue d'une autre rainure
longitudinale et la pièce intermédiaire est pourvue de perforations, de telle
façon à ce que lorsque la solive est placée sur le plot ladite autre rainure
et
les perforations sont situées à même hauteur. Geci facilite la fixation du
plot
et des solives.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des
dessins qui représentent une forme de réalisation d'un plancher suivant
l'invention. Dans les dessins
la figure 1 illustre une vue détaillée d'une fraction d'un
plancher monté sur un plot;
la figure 2 montre une vue détaillée d'un organe
2o d'accouplement;
la figure 3 montre une vue en coupe à travers d'une solive;
la figure 4 montre une vue en coupe à travers d'une planche;
et
la figure 5 une vue détaillée de la pièce intermédiaire montée
sur la téte d'un plot.
Dans les dessins, une même référence a été attribuée à un
même élément ou à un élément analogue.
Le plancher 1 suivant l'invention, illustré à la figure 1,
comporte une série de planches 3 disposëes sur des solives 2. La liaison
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entre planches et solives est réalisée à l'aide d'organes d'accouplement 4.
Chaque organe d'accouplement 4 est disposé entre deux planches 3
adjacentes et prend prise dans ces deux planches. L'organe
d'accouplement prend également prise dans la solive 2. Cette dernière
peut être posée sur un plot 6 à l'aide d'une pièce intermédiaire 5. II faut
toutefois noter que l'emploi de plots n'est pas indispensable pour la
réalisation d'un plancher suivant l'invention. Les plots sont une solution
optionnelle qui est utilisée soit si l'on désire rehausser le niveau du
plancher
par rapport au sol sur lequel ils est posé ou si le sol est en pente ou inégal
1o et que l'on désire avoir le plancher à un même niveau.
La fixation des planches aux solives est réalisée à l'aide
d'organes d'accouplement illustrés à la figure 2. Chaque organe 4
d'accouplement comporte une première aile 9-a et 9-b qui forme l'extrémité
du pied 7 de l'organe. La première aile est composée de deux parties 9-a
is et 9-b qui s'étendent dans un même plan de part et d'autre d'un montant 8
placé sensiblement perpendiculaire par rapport au pied 7. Les deux parties
9-a et 9-b de la première aile sont séparées par un espace 15 ayant une
largeur qui correspond à celle du montant 8.
L'organe d'accouplement comporte également une deuxième
2o aile 11, 12 qui est décalée en hauteur par rapport à la première aile. La
deuxième aile comporte une première partie 11 et une seconde partie 12
séparées entre elles par le montant 8. La première partie 11 s'étend dans
une première direction (flèche a) et la seconde partie 12 dans une
deuxième direction (flèche b) qui sont sensiblement opposées l'une à
25 l'autre et perpendiculaires par rapport au montant. Les premières et
deuxièmes directions sont quant à elles sensiblement perpendiculaires à
une troisième direction (flèche c) suivant laquelle s'étend la première aile
9.
Les ailes, le montant et le pied sont de préférence formés
d'une seule pièce, de préférence en matière synthëtique ce qui empêche la
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rouille. Bien entendu d'autres matières peuvent être utilisées comme de
l'acier ou du bois.
Chaque aile 9, 11, 12 possède de préférence une géométrie
en bi-plan formée par les ailettes 9-c et 9-d, respectivement 11-c et 11-d,
12-c et 12-d. Les ailettes ainsi obtenues sont alors séparées en hauteur par
un espace 13. Chaque ailette comporte de préférence sur sa face frontale
un ergot 10. L'ergot possède de préférence un front arrondi, qui s'étend
sensiblement perpendiculaire par rapport au plan de l'aile. La géométrie en
bi-plan permet de donner plus d'élasticité à l'aile, facilitant ainsi le
montage
dans les planches ou la solive et améliorant la prise après montage.
Le montant s'étend au delà du plan dans lequel est située la
deuxième aile grâce à une saillie 16. Ceci permet de laisser une distance,
égale à l'épaisseur de la saillie, entre deux planches adjacentes.
Comme illustré aux figures 1, 3 et 4, la solive 2 comporte sur
is chacun de ses flancs latéraux une première rainure 18 et de préférence une
seconde rainure 19. Chaque planche 3 comporte sur chacun de ses flancs
latéraux une rainure 20. Les rainures 18, 1~9 et 20 s'étendent de préférence
sur toute la longueur de la solive ou de la planche, ce qui facilite la pose
de
l'organe d'accouplement. Les rainures 18 et 20 ont une géométrie
2o sensiblement en forme d'oméga (S2,) comportant une partie de fond plus
large que la partie d'entrée.
Pour monter le plancher suivant l'invention, on applique
d'abord les solives soit directement sur le sol ou sur un toit, soit sur des
plots 6 disposës au prëalable. Après placement des solives les organes
25 d'accouplement sont introduits à l'aide de leurs premières ailes 9 dans la
première rainure 18 de la solive. Bien entendu il est également possible de
d'abord appliquer les premières ailes et d'ensuite placer les solives.
L'élasticité que procure la géométrie en bi-plan facilite l'introduction de la
première aile dans la rainure 18. L'ergot 10 quant à lui va coopérer avec la
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géométrie en S~ de la rainure pour venir prendre prise dans la partie la plus
large. Le front arrondi de l'ergot va faciliter l'introduction dans la
rainure.
Enfin, après introduction, l'élasticité des ailes va provoquer une remise à
l'état de repos des ailes, appliquant ainsi une force à l'intérieur de la
rainure
permettant de bien maintenir en place la première aile dans la rainure et
garantissant une liaison fiable entre solive et organe d'accouplement.
Ensuite les planches sont disposées sur les solives et bien de
telle faon que plancher et solives sont dans des directions sensiblement
perpendiculaires entre elles: La rainure 20 de la planche est poussée
io contre la deuxième aile de telle façon à ce qae cette dernière vienne
s'introduire dans la rainure 20. Bien entendu l'épaisseur de la planche et la
position de la rainure sont choisies de telle façon à correspondre au
positionnement de la deuxième aile sur l'organe d'accouplement. La
géométrie en bi-plan et en omëga produit les mêmes avantages que ceux
décrits au préalable pour la solive.
Puisque la deuxième aile comporte deux parties qui
s'étendent de part et d'autre du montant, l'organe d'accouplement permet
de fixer deux planches adjacentes à la solive. De plus, puisque les
premières et deuxièmes ailes s'ëtendent dans des directions
2o perpendiculaires entre elles, un éventuel mouvement des planches n'aura
pas d'effet sur la fixation de l'organe d'accouplement à la solive.
Comme illustré aux figures 1 et 5, les planches et les solives
peuvent être montëes sur des plots 6 à l'aide d'une pièce intermédiaire 5,
elle même fixée au plot, par exemple à l'aide d'une goupille 26. La pièce
intermédiaire est pourvue de perforations 25 appliquées sur des montants
27 qui délimitent un premier canal agencé pour être traversé par une solive.
Les perforations sont placées à une telle hauteur que lorsque la solive est
placée sur le plot, la rainure 19 et les perforations sont situées à même
hauteur. Ainsi, on peut fixer la solive à la pièce intermédiaire et donc au
plot
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en introduisant par exemple des goupilles dans les perforations et la rainure
19.
La pièce intermêdiaire comporte également une première 23
et une seconde 24 encoche pour recevoir une extrémité d'une solive. Les
s encoches étant positionnées face à face et perpendiculaires par rapport au
canal.
