Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 02560685 2006-09-20
WO 2005/094645 PCT/FR2005/000775
Article culinaire présentant i~.ne résistance
à la rayure amêliorée
La présente invention concerne un article
culinaire comprenant un revêtement anti-adhésif déposé sur
un support métallique, tel qu'en aluminium ou en alliage
d'aluminium.
Les revêtements anti-adhésifs couramment
utilisés pour revêtir des articles culinaires sont rêalisés
à base de résine fluorocarbonée, telle que du
polytétrafluoroéthylène (PTFE).
S'ils sont connus pour leurs propriétés anti-
adhésives ainsi que pour leur résistance chimique et
thermique, les revêtements à base de PTFE présentent
toutefois l'inconvénient d'être particulièrement sensibles à
la rayure, en particulier dans la zone correspondant à la
surface sollicitée de l'article culinaire.
De ce fait, il se produit généralement une usure
précoce d'articles culinaires dotés de ce type de
revêtements.
Pour remédier à cet inconvénient majeur et
obtenir des revêtements anti-adhésifs présentant une
résistance améliorée à la rayure, diverses techniques ont
été dêveloppées, dont certaines ont fait l'objet de demandes
de brevet comme celles citées ci-après . ces techniques
proposent pour un article culinaire formé d'un support
métallique, un revêtement anti-adhésif déposé sur ce support
métallique et comprenant au moins deux couches à base de
résine fluorocarbonée, l'une des au moins deux couches étant
une couche discontinue formant des motifs.
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Le document EP 0 285 161 décrit un revêtement
comprenant, à partir du support métallique, une première
couche disposée sur ledit support et recouverte, le cas
échéant, d'une seconde couche de PTFE pure ou chargée. Sur
cette première, ou seconde couche, est ensuite déposée une
troisième couche dite "armature".
Cette armature est formée d'éléments oblongs
agencés en réseau, dont la composition comprend du PTFE et
de 5 à 20~ en poids, de préférence de 10 à 15~ en poids, de
charges, notamment de poudre métallique ou minérale.
L'armature est ensuite recouverte d'une dernière
couche de PTFE pur ou faiblement chargé, qui noie totalement
l'armature.
La surface en contact avec les aliments est en
conséquence plane et ne comporte donc pas de zones de
déflexion permettant de dévier de manière efficace les
forces engendrées par les objets métalliques.
Un tel revêtement présente encore une certaine
sensibilité à la rayure. En outre, il consomme une quantité
importante de matière chargée destinée à former l'armature.
Par ailleurs, pour remédier à cette sensibilité
à la rayure, le document EP 0 580 557 propose un revêtement
anti-adhésif comprenant une couche de matériau anti-adhésif
qui présente une épaisseur discontinue et non constante. Une
telle couche discontinue est appliquée sur une première
couche continue et d'épaisseur constante sur l'ensemble de
la surface du support.
Cette couche discontinue est déposée au moins
sur la partie centrale du fond de l'article culinaire selon
un motif qui peut être irrégulier ou régulier, sous forme de
réseau, de points ou d'éléments graphiques.
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Dans le cadre de cette dernière technique de
réalisation, un inconvénient majeur se produit. La dernière
couche du revêtement est formée par la couche discontinue
qui crée en quelque sorte des zones de "relief".
On observe qu'il se forme des craquelures sur la
couche discontinue qui nuisent, dans le temps, à la qualité
du revêtement, ce dernier perdant rapidement ses propriétés
anti-adhésives.
Le problème posé est de réaliser un article
culinaire du type précité, qui remédie à l'ensemble des
inconvénients mentionnés ci-dessus, cet article culinaire
étant par conséquent doté d'un revêtement anti-adhésif
présentant une résistance à la rayure améliorée et
conservant ses propriétés d'ami-adhérence dans le temps en
évitant la formation de craquelures, tout en limitant la
consommation de matière.
Une solutïon au problème posé est un article
culinaire formé d'un support métallique et d'un revêtement
anti-adhêsif déposé au moins sur la surface du support
2o métallique constituant l'intérieur de l'article culinaire,
le revêtement anti-adhésif comprenant au moins deux couches
à base de résine fluorocarbonée, l'une des au moins deux
couches, qui recouvre au moins la surface de sollicitation
de l'intérieur de l'article culinaire, étant une couche
discontinue formant des motifs. Suivant l'invention, toute
coupe transversale de l'article culinaire, au moins au
niveau de sa surface de sollicitation, présente des
interruptions rêgulières dans le plan de la couche
discontinue et chaque motif présente, en vue de dessus de
l'intérieur de l'artïcle culinaire, une surface d'au moins
1 mm2.
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La couche discontinue présente donc des motifs
disposés de manière telle que des zones de déflexion
lïmitent l'action des forces engendrées par des objets
métalliques ou agressifs et ce, sans que ne se créent des
zones de "relief" marquées.
Dans une version avantageuse de l'invention, la
composition de la couche discontinue formée des motifs
comprend au moins une résine fluorocarbonée ainsi que des
charges.
La présence de charges dans la composition des
motifs permet de renforcer la résistance de l'ensemble de la
couche dïscontinue et, par conséquent, de renforcer la
résistance globale du revêtement anti-adhésif de l'article
culinaire.
Dans le cas particulier où les charges
comportent des pigments, on peut avantageusement réaliser un
article culinaire dans lequel la couche discontinue forme un
décor qui devient visible à travers le revêtement anti-
adhésif, dans le cas où les couches du revêtement anti-
2o adhésif situées au-dessus de la couche discontinue sont
transparentes.
Un tel décor, en particulier lorsqu'il est
limité à la surface sollicitée de l'article culinaire,
permet à l'utïlisateur de positionner au mieux les denrées
alimentaires en vue de leur cuisson sur ladite surface de
cuisson de l'article culinaire.
En outre, dans l'hypothèse où des rayures
seraient malgré tout créées au niveau de la surface
sollicitée de l'article culinaire, celles-ci seraient
nettement moins visibles à l' oeil nu grâce à l' aspect visuel
conféré par le décor.
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D'autres avantages et particularités de
l'invention résulteront de la description qui va suivre,
faite en référence aux figures annexées .
- la figure 1 représente une vue schématique du
5 dessus d'un article culinaire conforme à l'invention,
- la figure 2 représente une vue schématique en
coupe transversale selon toute coupe transversale II-II de
l'article culinaire de la figure l,
- la figure 3 représente une vue schématique
agrandie en coupe transversale d'un autre mode de
réalisation d'un article culinaire conforme à l'invention.
Les éléments communs aux différentes figures
sont repérés par des références identiques.
Sur la figure ~1, on a représenté une vue
schématique du dessus d'un article culinaire 1.
Cet article culinaire 1 comprend une zone
centrale 1a, qui correspond à la surface de sollicitation de
l'article culinaire 1, qui est celle apte à recevoir et à
être en contact avec les aliments et donc avec des objets
métalliques, et qui correspond pratiquement en gênéral au
fond lc de l'article culinaire 1. Toutefois, cette surface
de sollicitation la pourrait être plus grande que la surface
du fond ou au contraire plus réduite.
Par ailleurs, une couronne périphérique 1b
correspond au bord de l'article culinaire 1 et entoure
ladite surface de sollicitation 1a.
En référence à la figure 2, l'article culinaire
1 est formé d'un support métallique 2 et d'un revêtement
anti-adhésif 3 déposé sur le support métallique 2.
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Le support métallique 2 est de manière courante
rêalisé en aluminium, en alliage d'aluminium, en acier
inoxydable ou en titane.
Le revêtement anti-adhésif 3 comprend au moins
deux couches à base de résine fluorocarbonée, l'une des au
moins deux couches, recouvrant au moins la surface de
sollicitation 1a de l'intérieur de l'article culinaire 1,
étant une couche discontinue 5 formant des motifs 6, 6'.
Sur la figure 2, le revêtement anti-adhésif 3
comprend une première couche 4 continue et d'épaisseur
constante, recouvrant l'ensemble de la surface intérieure ld
du support métallique 2 et sur laquelle est déposée la
couche discontinue 5 sur au moins la zone de la surface de
sollicitation 1a, suivant un plan P3 parallèle au plan du
fond P2, et dont les motifs 6, 6' sont séparés par des
interruptions 9 dans le matériau constituant la couche
discontinue 5.
Dans un autre mode de réalisation, ces deux
couches 4 et 5 peuvent être inversées, la couche discontinue
5 pouvant alors être située directement sur le support
métallique 2 et, en toute hypothèse, sous la première couche
4 continue et d'épaisseur constante.
Le revêtement anti-adhésif 3 selon l'invention
est tel que toute coupe transversale II-II, c'est-à-dire
perpendiculaire au plan P~ défini par la surface du fond de
l'article 1, que cette coupe transversale soit rectiligne,
c'est-à-dire formée d'un unique segment de droite et ne
pouvant donc pas être constituée par une ligne brisée, ou
qu'elle soit courbe, présente des interruptions régulières 9
dans le plan P3 supérieur et parallèle à Pz de la couche
discontinue 5, se traduisant d'une part par une épaisseur
non constante du revêtement anti-adhésif 3 et d'autre part
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par un "décor" ne comportant aucune ligne rectiligne,
courbe, parallèle ou sécante avec d'autres lignes.
En outre, chaque motif 6, 6' prêsente, en vue de
dessus de l'intérieur de l'article culinaire 1, une surface
d'au moins 1 mm~. Une telle exigence de surface minimale
permet de créer des zones de déflexion aptes à repousser
l'action des forces engendrées par des objets métalliques.
Cette valeur de surface minimale convient en outre pour une
mise en oeuvre industrielle.
De préférence, la surface de chaque motif 6, 6'
est comprise entre 1 et 10 mm2. Ces valeurs de surface
permettent effectivement d'optimiser la cohésion de la
couche discontinue 5 avec les autres couches formant le
revêtement anti-adhésif, et notamment avec la première
couche 4 continue et' d' épaisseur constante . On limite ainsi
très nettement le risque de formation de craquelures à
l'endroit ou, de manière plus générale, au voisinage des
motifs 6, 6' .
Ce phénomène de cohésion entre les couches est
encore renforcé par la forme conférée aux motifs 6, 6', en
particulier lorsqu'ils présentent une figure géométrique
simple telle que points, cercles, pol~gones réguliers ou
irréguliers, etc.
Dans une version avantageuse de l'invention, la
proportion de surface recouverte par le "décor" constitué
par l' ensemble des motifs 6, 6' est supérieure à 15% de la
surface totale sollicitée 1a de l'article culinaire 1.
Plus préférentiellement, cette proportion de
surface recouverte par l'ensemble des motifs 6, 6' est
comprise entre 15 et 40% de la zone centrale 1a formant la
surface totale sollicitée de l'article culinaire 1.
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Les motifs 6, 6' peuvent être appliqués par tout
moyen classique couramment utilisé pour l'application des
revêtements anti-adhésifs à base de résine fluorocarbonée. A
titre d'exemple non limitatif, on peut citer l'application
par sérigraphie, par tampographie, par rouleau ou encore
l'application au rideau.
Toutefois, pour des raisons d'économie de
matière, la couche discontinue 5 formée et constituant les
motïfs 6, 6' est préférentiellement appliquée par
sérigraphie, notamment lorsque l'opération d'emboutissage
est réalisée après formation du revêtement anti-adhésif 3
sur le support métallique 2 plan.
Dans le cas où le revêtement anti-adhésif 3 est
formé sur le support métallique 2 préalablement embouti
selon la forme finale choisie pour l'article culinaïre 1, un
mode d'application par tampographie est préférentiellement
envisagé.
La composition de la couche discontinue 5
constituant les motïfs 6, 6' comprend au moins une résine
fluorocarbonée.
Les résines fluorocarbonées convenant pour la
composition de la première couche 4 et de la couche
discontinue 5 sont notamment décrites dans le document
US 5,536,583.
On citera plus préférentiellement le
polytétrafluoroéthylène (PTFE), pur ou en combinaison avec
un copolymère de tétrafluoroéthylêne et de
perfluoropropylvinyléther (PFA).
La composition de la couche discontinue 5
formant les motifs 6, 6' comprend en outre des pigments,
visant à conférer une couleur aux dits motifs 6, 6'.
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A titre d'exemples non limitatifs, on peut
envisager d'utiliser un ou plusieurs pigments choisis parmi
le noir de fumée, l' oxyde de titane TiO~, les paillettes de
mica ou les paillettes de silice, lesdites paillettes étant
recouvertes par des oxydes métalliques.
Parmi les oxydes métalliques, on peut citer
l'oxyde de titane Ti02 ou l'oxyde de fer Fe~03.
Rien n'interdit toutefois d'envisager l'emploi
de pigments thermochromïques, et notamment l'oxyde de fer
Fe203 et/ou le rouge de pérylène, décrits dans le document
WO 00/22395.
Plus préférentiellement, la proportion pondérale
des pigments est déterminée en fonction de l'aptitude à
couvrir des dits pigments.
Cette proportion pondérale est couramment
comprise entre 0,5 à 15% de la composition de la couche
discontinue 5 formant les motifs 6, 6'. Cette proportion
pondérale peut être réduite pour être comprise entre 0,5 et
7,5% de la composition de la couche discontinue 5, en
particulier lorsque l'on utilise des pigments sous forme de
paillettes, et/ou lorsque l'on envisage une application par
sérigraphie de cette couche discontinue 5.
Sur la figure 3, on a représenté un revêtement
anti-adhésif 7 formé de trois couches, la première couche 4
et la couche discontinue 5 étant similaires à celles
représentées à la figure 2.
La couche discontinue 5 est recouverte par au
moins une couche de finition 8, également à base de résine
fluorocarbonée telle que décrite ci-dessus.
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On pourrait tout à fait envisager le dépôt d'une
ou plusieurs autres couches de finition au-dessus de la
couche de finition 8 de la figure 3.
Lorsque l'on utilise des pigments colorés dans
5 la composition des motifs 6, 6' de la couche discontinue 5
et que la couche de finition 8 est transparente, les motifs
6, 6' de la couche discontinue 5 forment un décor qui est
vïsible à travers la couche de finition 8.
En fonction du choix de couleur retenu pour les
10 pigments, on peut avantageusement diminuer la perception du
jaunissement éventuel qui pourrait se former à l'usage au
niveau du revêtement anti-adhésif 3, 7.
On peut tout à fait envisager de réaliser un
article culïnaire comportant un revêtement conforme à la
présente invention et comprenant en outre, dans la couche
discontinue 5 ou dans une autre couche, dans la première
couche 4 continue et d'épaisseur constante ou dans toute
autre couche supplémentaire, un décor à base de résine
fluorocarbonée et comprenant au moins une substance chimique
qui change de couleur de manière réversible en fonction de
la température.
Un dêcor conforme à la définition ci-dessus a
notamment été décrït dans la demande WO 00/22395 au nom de
la demanderesse.
