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DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE LAME DE BOUTEUR A L'AVANT OU A
L'ARRIERE D'UN TRACTEUR.
L'invention est relative à un dispositif de montage d'une lame, du type
lame de bouteur, à l'avant ou à l'arrière d'un tracteur, en particulier un
tracteur
agricole, équipé d'un relevage à trois points à savoir deux points bas pouvant
étre soumis à l'action de moyens de relevage du tracteur, et un point haut
médian, la lame ou un support de lame comportant trois points d'accrochage à
savoir deux points d'accrochage bas et un point d'accrochage haut médian
propres à être reliés aux trois points du relevage du tracteur.
Les lames de bouteur (ou bulldozer) sont utilisées pour divers travaux
agricoles, notamment pour former des tas d'ensilage, en particulier de maòs.
Un
mouvement sensiblement vertical de montée ou descente de la lame est assuré
par le relevage du tracteur, auquel est fixée la lame.
II est possible de prévoir une liaison directe entre la lame et les trois
points du relevage, sans support de lame, auquel cas l'orientation angulaire à
droite ou à gauche de la lame, par rotation autour d'un axe vertical, n'est
pas
possible.
Lorsque l'utilisateur souhaite pouvoir orienter angulairement à droite
ou à gauche la lame autour d'un axe vertical, cette lame est montée sur un axe
vertical prévu sur un support avec des moyens de commande permettant de
modifier l'orientation de la lame autour de l'axe vertical. C'est le support
qui est
alors relié aux trois points du relevage.
Lorsqu'un tracteur, équipé d'une lame de bouteur, aborde une pente
relativement forte, il arrive fréquemment que le bord inférieur de la lame,
même
levée au maximum par le relevage du tracteur, racle la surface de la pente.
C'est le cas par exemple pour la pente d'accès à un tas d'ensilage dont la
hauteur peut atteindre deux mètres ou plus.
Cet inconvénient est d'autant plus sensible que la lame se trouve plus
déportée par rapport à l'essieu voisin du tracteur. Or, la tendance actuelle
est à
construire des tracteurs dont le nez est davantage déporté vers l'avant par
rapport à l'essieu avant, ce qui accentue ce problème.
II importe, en outre, de maintenir fa course verticale du relevage trois
points du tracteur dans une plage normalisée, de l'ordre de 650 à 900 mm, pour
garder la polyvalence du relevage avec d'autres outils à accrocher au
tracteur.
L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif de montage de
lame qui soit compatible avec l'attelage du relevage à trois points normalisé
tout
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en permettant d'augmenter la course de levage de la lame, et tout en évitant
d'augmenter sensiblement le déport longitudinal de la lame. Le dispositif de
montage doit en outre rester d'un coût réduit.
Selon l'invention, un dispositif de montage d'une lame de type lame
de bouteur, à l'avant ou à l'arrière d'un tracteur en particulier agricole,
équipé
d'un relevage à trois points, du genre défini précédemment, est caractérisé en
ce qu'il comprend entre chaque point bas d'accrochage de la lame, ou de son
support, et le point bas associé du relevage, un bras de liaison qui est
articulé à
une extrémité sur la lame, ou son support et, à son autre extrémité, sur le
point
bas associé du relevage et au moins un vérin dont une extrémité est reliée par
articulation à au moins un des bras, et dont l'autre extrémité est reliée par
articulation à la lame ou à son support, la variation de longueur du vérin
permettant une variation supplémentaire de hauteur de la lame.
De préférence, l'axe géométrique du vérin est situé dans un plan
vertical longitudinal et, en position basse de la lame, l'angle formé par cet
axe
géométrique et les bras est un angle obtus. En position basse et en position
haute, les bras peuvent former un angle aigu avec la verticale, le vérin
formant
aussi un angle aigu avec la verticale.
Selon une première possibilité, les deux bras sont solidarisés par une
traverse. Dans ce cas, un seul vérin médian peut étre prévu dont une extrémité
est articulée sur la traverse. Cette traverse peut constituer la base d'un
cadre
triangulaire, formant interface, dont le sommet comporte deux accrochages de
troisième point, l'accrochage le plus proche de la lame étant prévu pour
atteler
une bielle de liaison entre ce point et le point d'accrochage de la lame ou de
son support, tandis que le deuxième accrochage est prévu pour être relié au
point haut médian du relevage.
Avantageusement, les bras et le vérin sont prévus pour permettre
une course supplémentaire verticale d'au moins environ 650 mm.
Le dispositif peut comporter au moins une mise en butée mécanique
de la lame contre un bras en position basse de la lame, pour protéger le vérin
contre des contraintes créées par la poussée de la lame et amplifiées par la
géométrie de type genouillère. Le réglage de profondeur lors du travail de la
lame est obtenu avec le relevage du tracteur.
Selon une variante, les deux bras sont indépendants et commandés
séparément chacun par au moins un vérin, le ou les vérins des deux bras
indépendants pouvant être alimentés en parallèle ou en alimentation croisée.
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Lorsque les vérins sont alimentés en parallèle ils provoquent une
montée supplémentaire de la lame comme exposé précédemment. Lorsque les
vérins sont alimentés par une alimentation croisée, l'un se déploie alors que
l'autre se rétracte ce qui provoque un mouvement d'oscillation de la lame
autour d'un axe horizontal longitudinal.
Les vérins des deux bras indépendants sont avantageusement
alimentés en série avec une conduite reliant les deux côtés tige des vérins,
tandis que le côté fond de chaque vérin est relié à un distributeur pour un
mouvement d'oscillation de la lame autour d'un axe horizontal longitudinal.
Pour obtenir un montage permettant une inclinaison à un coût
acceptable, on exploite les possibilités de mouvement offertes par les
liaisons à
rotule d'un relevage de tracteur agricole. Pour cela, les bras de liaison ont
une
course limitée afin de ne pas excéder les capacités d'orientation des rotules,
de
l'ordre de 8°. Chaque bras de liaison est articulé à son extrémité
tournée vers le
relevage sur une rotule d'un point de ce relevage. L'un des bras est articulé
à
son autre extrémité sur la lame ou sur le support de lame par l'intermédiaire
d'un palier avec axe cylindrique, tandis que l'autre bras est articulé, à son
extrémité éloignée du relevage avant, sur la lame par l'intermédiaire d'une
rotule. Cette solution élimine la contrainte de coulissement sur les axes
d'attelage inférieurs et il en résulte une fiabilité améliorée.
Le circuit hydraulique d'alimentation des vérins comprend un
distributeur principal d'alimentation comportant une position flottante
permettant
de relier à la bâche deux orifices reliés respectivement à la chambre côté
fond
des deux vérins ; l'un des vérins comporte un pont de liaison entre le côté
tige
et le côté fond du vérin au moyen d'une conduite dans laquelle est intercalée
une valve électrique commandée à distance, les deux côtés tige des vérins
étant reliés entre eux ; des moyens de commande du distributeur et de la valve
sont prévus pour assurer les mouvements souhaités de la lame.
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci
dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus
explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits
avec
référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.
Sur ces dessins
Fig.1 est une vue schématique de côté illustrant la montée d'une
pente par un tracteur équipé, selon l'état de la technique, d'une lame de
bouteur attelée au relevage avant du tracteur.
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Fig. 2 est une vue schématique de côté d'un tracteur équipé d'une
lame de bouteur et du dispositif de montage selon l'invention.
Fig.3 est une vue en perspective de trois quarts arrière de la lame et
du dispositif de montage détaché du relevage avant.
Fig.4 est une vue de côté du relevage avant équipé du dispositif de
montage et de la lame en position basse relativement au dispositif de montage.
Fig.S montre, semblablement à Fig.4, l'ensemble avec la lame en
position haute par rapport au dispositif de montage, le relevage avant du
tracteur étant resté dans la même position.
Fig. 6 est une vue de trois quarts arrière d'une lame avec une
variante du dispositif de montage selon l'invention à deux bras indépendants.
Fig. 7 est une vue de face de la lame de Fig. 6 en position inclinée,
par rotation autour d'un axe longitudinal horizontal.
Fig. 8 est une vue partielle schématique en élévation de l'arrière de la
lame de Fig. 6 avec schéma du circuit hydraulique.
Fig.9 est une vue schématique partielle de dessus par rapport à
Fig.B, et
Fig. 10 est une vue de dessus d'une lame montée sur un support de
manière à être orientable autour d'un axe vertical, le support étant équipé
d'un
dispositif de montage selon l'invention .
En se reportant à Fig. 1 des dessins on peut voir un tracteur agricole
1 équipé d'un relevage avant L à trois points à savoir deux points bas 2a, 2b
situés transversalement de part et d'autre d'un prolongement imaginaire du
tracteur et un point haut médian 3. Les points 2a, 2b sont confondus en
projection orthogonale sur le plan vertical de Fig. 1. Les deux points bas 2a,
2b
sont soumis à l'action de moyens de relevage 4. Une bielle de liaison 5 est
articulée sur le point haut 3. Des relevages avant de ce type sont connus,
voir
par exemple un relevage selon le brevet US n° 5 542 477 de Mr. Hubert
DEFRANCQ, ou les relevages avant fabriqués et commercialisés par la société
française LAFORGE adresse : Pôle d'Activités, Route de Soissons F - 02190
GUIGNICOURT.
Une lame 6, du type lame de bouteur (bulldozer), comporte sur sa
paroi arrière trois points d'accrochage à savoir deux points bas 7a, 7b et un
point haut médian 8. Selon l'état de la technique, illustré par Fig.1, les
points
d'accrochage 7a, 7b sont saisis et maintenus par les points bas 2a, 2b du
relevage, tandis que le point haut médian 8 est relié au point haut 3 du
relevage par la bielle 5 de longueur constante, de préférence réglable.
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Lorsque les moyens de relevage 4 sont mis en action, la lame 6 peut
être soulevée jusqu'à une position haute maximale représentée en tirets sur
Fig.1.
La norme applicable aux relevages trois points prévoit une course
verticale comprise dans des limites déterminées, actuellement 650 à 900 mm.
Cette norme doit être respectée pour conserver la polyvalence d'un relevage
avant ou arrière avec d'autres outils agricoles.
Pour certains travaux, notamment lors de la formation d'un tas
d'ensilage de maïs ou autre, le tracteur équipé de la lame doit monter une
pente P pour accéder à la partie supérieure du tas. II apparait que la lame 6
même en position haute peut accrocher la pente P si l'angle a de pente est
supérieur à une limite relativement faible. Le déport D suivant la direction
longitudinale du bord avant de la lame 6 par rapport à l'essieu avant est un
facteur important : plus le déport D est élevé pour une même position haute de
la lame 6, plus l'angle a de pente P doit être faible pour éviter le raclage
ou
l'accrochage du bord inférieur de la lame.
Selon l'invention, comme illustré sur Fig. 2, un dispositif de montage
M de la lame 6 est prévu et comprend, entre chaque point bas d'accrochage
arrière 7a, 7b de la lame et le point bas associé 2a, 2b du relevage, un bras
de
liaison 9a, 9b articulé à une extrémité 10a, 10b aux points 7a, 7b sur la
paroi
arrière de la lame. A son autre extrémité 11 a, 11 b, le bras 9a, 9b, est
articulé au
point correspondant 2a, 2b du relevage avant.
Le dispositif M comporte en outre au moins un vérin 12, de
préférence à double effet, dont une extrémité, par exemple l'extrémité de la
tige
orientée vers le bas, est reliée par une articulation 13 à l'un des bras 9a,
9b, ou
à une pièce 15 (Fig.3) solidaire d'au moins l'un de ces bras. L'autre
extrémité
du vérin 12, par exemple l'extrémité du corps cylindrique orienté vers le
haut,
est reliée par une articulation 14 à la paroi arrière de la lame 6, par
exemple par
une chape solidaire de cette paroi.
L'articulation 13 de l'extrémité de la tige du vérin 12 est plus proche
de l'extrémité (point) 10a, 10b de liaison à la lame 6, que de l'extrémité
(point)
11 a, 11 b de liaison au relevage L. De préférence, selon la projection
orthogonale sur le plan de Fig.2, la distance entre l'articulation 13 et les
points
1 Oa, 1 Ob est inférieure au tiers de la distance entre les points 1 Oa, 11 a
ou entre
1 Ob et 11 b.
Dans la position basse de la lame 6 illustrée sur Fig.2, l'angle ~3
formé, dans le sens de progression, entre le bras 9a et l'axe géométrique du
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vérin 12 est un angle obtus avantageusement supérieur à 100°. L'axe
géométrique du vérin 12 est voisin de la verticale, l'angle y formé entre cet
axe
géométrique et la verticale étant avantageusement inférieur à 20°.
Cette disposition, du type à genouillère pour le vérin 12, permet de
réduire l'encombrement suivant la direction longitudinale du dispositif
d'attelage
M et donc de limiter l'augmentation du déport longitudinal D.
Selon le mode de réalisation de Fig.3 à Fig.6, les deux bras inférieurs
9a, 9b (voir Fig.3) sont solidarisés par une traverse 15. Le vérin 12 est
monté à
mi-largeur de la lame 6 et son articulation inférieure 13 est prévue au milieu
de
la traverse 15 à mi-distance des bras 9a, 9b. Des moyens d'alimentation et
d'évacuation de liquide sous pression sont prévus de manière classique pour le
vérin 12 et ne sont pas décrits plus en détail.
Un cadre 16 (Fig.3) en forme de triangle isocèle, à base horizontale,
est prévu. Ce cadre est articulé en partie basse aux points d'extrémités 11a,
11 b. Son sommet comporte une potence 17 faisant saillie vers l'avant, dans
laquelle sont prévus deux points d'accrochage 18, 19, décalés
longitudinalement. Le point d'accrochage 18 situé vers l'avant est relié par
une
bielle 20 de longueur constante, de préférence non réglable, au point haut
médian d'accrochage 8 de la lame 6. Le point arrière 19 est destiné à être
relié
par la bielle 5 au point haut médian 3 du relevage avant. Les deux points bas
2a, 2b du relevage avant viennent s'atteler aux points d'accrochage 11 a, 11 b
des extrémités.
Le triangle intermédiaire 16 permet que la géométrie de la liaison
trois points du relevage avant ne soit pas affectée par 1e mouvement vertical
de
la lame. Les deux points d'accrochage 18, 19 en position haute permettent de
faciliter le décrochage de la lame 6 tout en assurant le maintien du triangle
16.
Les points d'accrochage bas 11 a, 11 b peuvent être formés par un
axe sur lequel est engagée une boule comportant un alésage traversé par l'axe.
La boule forme rotule pour la liaison avec des mains d'attelage constituant
généralement les points bas 2a, 2b du relevage.
Une butée basse 21a, 21b, est prévue sur la lame 6 pour se bloquer
en position basse (Fig.4) de la lame contre une zone de butée complémentaire
du bras correspondant 9a, 9b. La butée 21a, 21b, peut être formée par une
plaquette soudée sur deux joues 22a, 22b solidaires de la paroi arrière de la
lame 6, et encadrant l'extrémité avant de chaque bras 9a, 9b. Les joues 22a,
22b comportent des trous formant paliers pour les points d'articulation 10a,
10b.
Ainsi, en position basse de la lame 6, le verrouillage mécanique 21 a, 21 b
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permet d'éviter que le vérin 12 subisse des contraintes de poussée très
élevées
en raison de l'effet genouillère.
Une béquille 23 est montée coulissante, suivant une direction
sensiblement verticale, dans un manchon cylindrique fixé sur la base du
triangle
16. Un système de blocage par goupille de la béquille 23 en position haute
(Fig.4) et basse est prévu. En position basse, la béquille 23 permet de
maintenir
la lame 6 en position relevée sur le sol lorsqu'elle est désolidarisée du
relevage.
De préférence les bras 9a et 9b sont parallèles à la bielle 20 de sorte
que, vus de côté comme illustré sur Fig.2 et 3, les points 1 Oa, 10b ;11 a, 11
b ;
18 et 8 constituent les sommets d'un parallélogramme déformable par
modification de la longueur du vérin 12. L'intérêt du parallélogramme est
d'assurer un déplacement de la lame 6 parallèlement à elle-même. fl est à
noter
que le dispositif peut fonctionner méme si le quadrilatère ayant pour sommets
les points 1 Oa,1 Ob ; 11 a,11 b ; 18 et 8 n'est pas un parallélogramme. Dans
ce
cas, la déformation du quadrilatère sous l'action du vérin 12 entraîne une
modification de l'orientation de la lame 6. Cependant, il est impératif de ne
pas
en changer les caractéristiques, une fois définies, pour assurer un
fonctionnement correct des butées 21 a, 21 b.
Ceci étant, le fonctionnement du dispositif est le suivant.
La position basse (Fig.4) de la lame 6, relativement au cadre 16, est
obtenue lorsque la tige du vérin 12 est rentrée donnant à l'ensemble du vérin
une longueur minimale. Dans cette configuration, les butées 21a,21b prévues à
l'arrière de la lame 6 sont en appui contre les bras 9a, 9b. Pour faire
descendre
la lame 6 et modifier le travail du sol ou d'une surface, on utilise alors le
relevage avant L du tracteur.
Lorsque l'utilisateur souhaite relever la lame 6 relativement au cadre
16, le vérin 12 est alimenté de manière à faire passer la lame 6 en position
haute par rapport au cadre intermédiaire 16, comme illustré sur Fig.S.
En observant fa position basse des bras 9a sur Fig.4 et leur position
haute sur Fig.S il apparaît que ces bras sont proches de la verticale
descendante sur Fig.4 ou montante sur Fig.S. On obtient ainsi un maximum de
course verticale avec un minimum de longueur de bras 9a, 9b. Le vérin 12 reste
voisin de la verticale.
Avec des bras 9a, 9b dont la longueur serait de l'ordre de 40 cm, la
course de levage supplémentaire peut être de l'ordre de celle assurée par le
relevage avant. L'augmentation de fa course de levage de la lame 6 permise
par le dispositif M est largement supérieure à celle nécessitée par
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l'augmentation du déport longitudinal D due au dispositif de montage M. Elle
est
d'environ trois fois l'accroissement du déport dû au dispositif M.
Pour aborder une pente P, le relevage avant du tracteur est placé en
position haute ainsi que la lame 6 par rapport au cadre 16, de sorte que les
deux courses verticales s'ajoutent. Ainsi le tracteur 1 pourra, par exemple,
monter une forte pente P sans risque d'accrochage du bord inférieur de la lame
lorsqu'elle est en position haute maximale. Bien entendu, l'intérét de
l'augmentation de la course verticale n'est pas limité à cet exemple.
En se reportant à Fig.6, on peut voir une variante de réalisation qui
permet de faire osciller la lame 6 d'un angle limité, de l'ordre de ~
8° autour
d'un axe longitudinal horizontal, parallèle au sens d'avancement du tracteur.
Fig.7 montre, en vue de face, la lame 6 ainsi inclinée dont le côté droit se
trouve
plus bas que le côté gauche.
Le dispositif de montage M1, constituant interface entre la lame 6 et
les trois points du relevage avant, comporte encore deux bras de liaison 9a,
9b
entre les points d'accrochage 7a, 7b de la lame et le relevage. Mais, selon
cette
variante, les deux bras 9a, 9b sont indépendants, n'étant pas reliés par une
traverse. Chaque bras 9a, 9b peut donc pivoter de manière différente.
A chaque bras 9a, 9b est associé un vérin 12a, 12b, de préférence à
double effet, dont la disposition géométrique par rapport à la lame 6 et aux
bras
9a, 9b est semblable à celle des figures précédentes. Chaque vérin 12a, 12b a
donc son axe géométrique situé dans un plan vertical longitudinal ; en
position
basse de la lame l'axe géométrique du vérin forme, vers l'avant, un angle
obtus
avec le bras correspondant, le vérin étant proche de la direction verticale.
De
préférence, la tige de vérin est dirigée vers le bas et le cylindre est dirigé
vers le
haut. Les axes géométriques des vérins 12a, 12b sont parallèles entre eux
lorsque les bords rectilignes supérieur et inférieur de fa lame 6 sont
horizontaux.
L'un des bras, par exemple 9a, est articulé au point 7a solidaire de la
lame par un ensemble axe cylindrique-palier cylindrique.
L'autre bras 9b est lié à la lame 6 par une articulation à rotule 25 qui
permet, notamment, un mouvement d'oscillation du bras 9b sensiblement
parallèlement au plan horizontal
Le vérin 12b, associé au bras 9b, est lié à son extrémité supérieure à
la lame 6 par une rotule 24 permettant, notamment, un mouvement de
balancement de l'axe géométrique du vérin 12b autour du centre de la rotule 24
dans un plan passant sensiblement par les axes géométriques des vérins.
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Les variations de l'écartement des extrémités arrière des bras 9a, 9b
induites par les mouvements d'oscillation, sont ainsi éliminées grâce au
montage à rotules 24 et 25 . L'extrémité inférieure de la tige du vérin 12b
est
reliée par l'articulation 13b, qui peut être à rotule, ou par un ensemble axe
cylindrique - palier cylindrique, avec le bras 9b.
Le troisième point haut d'accrochage 8 de la lame 6 est prévu à
l'arrière d'une sorte de pyramide fixée à la lame 6.
L'alimentation hydraulique des vérins 12a, 12b est assurée par le
circuit de Fig.8 permettant une alimentation en parallèle des vérins pour
obtenir
une montée verticale de la lame 6 ou une alimentation croisée des vérins pour
une oscillation de la lame comme illustré sur Fig.7.
Le circuit de Fig.10 comprend un distributeur V dont un orifice
d'entrée reçoit le liquide sous pression en provenance d'une pompe A et dont
un orifice de sortie est relié à une bâche B. Deux orifices du distributeur V
sont
reliés respectivement par des conduites 26 et 27 aux côtés fond des vérins
12a,
12b. Les deux côtés tige des vérins sont reliés entre eux par une canalisation
28 ; un pont est réalisé entre le côté tige et le côté fond d'un vérin, par
exemple
le vérin 12a, au moyen d'une conduite 29 dans laquelle est intercalée une
valve
électrique 30 commandée à distance.
Le distributeur V est de préférence à quatre positions, deux positions
c,d, par exemple extrêmes, correspondant respectivement à l'alimentation en
parallèle des côtés fond des vérins et à l'alimentation croisée, une position
e
correspondant à la fermeture complète et une autre position f étant une
position
flottante avec liaison des côtés fond des vérins à la bâche.
Le fonctionnement est le suivant.
Lorsque la valve électrique à commande électrique 30 est ouverte, en
plaçant le distributeur sur la position d, on envoie de l'huile sous pression
côté
fond et côté tige du vérin 12a. On obtient ainsi l'extension du vérin 12a car
la
section active du côté fond est supérieure à celle du côté tige, ce qui
provoque
la sortie de la tige du vérin 12a. Le liquide sous pression est dirigé par la
conduite 28 dans la chambre côté tige du vérin 12b dont la chambre côté fond
se trouve reliée à la bâche B. Le vérin 12b se rétracte.
Ce principe d'alimentation hydraulique sous pression sur le vérin 12a
avec valve à commande électrique 30 permet un recalage de l'oscillation en cas
de fuite hydraulique, généralement du côté tige des vérins.
Après fermeture de la valve 30 à commande électrique, les
mouvements opposés des tiges des vérins 12a, 12b, sous l'effet de l'envoi
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d'huile par le distributeur V d'un sens ou de l'autre, entraînent un mouvement
d'oscillation de la lame 6 autour d'un point O à mi-distance des bras 9a, 9b.
Le
mouvement d'oscillation est limité à environ 8° de part et d'autre de
l'horizontale.
5 Les mouvements angulaires opposés des bras 9a, 9b entraînent une
augmentation de la distance entre les articulations de ces bras avec les
vérins.
Le montage du bras 9b relié par une rotule 25, côté lame 6, permet d'éliminer
les contraintes de coulissement qui seraient engendrées par cette modification
de l'écartement.
10 Pour obtenir un mouvement d'oscillation de la lame 6 en sens
inverse, on commande la fermeture de la valve 30 et on place le distributeur V
dans la position c de manière à inverser le mouvement de l'huile sous
pression.
La pression est admise côté fond du vérin 12b tandis que le côté fond du vérin
12a est relié à la bâche. Sous l'action de l'huile sous pression, la tige du
vérin
12b sort en refoulant, par la conduite 28, de l'huile sous pression vers la
chambre côté tige du vérin 12a. La chambre côté fond de ce vérin 12a étant
reliée à la bâche, la tige du vérin 12a va rentrer. II y a oscillation dans
l'autre
sens, de façon symétrique.
Pour obtenir une remise en parallèle du dispositif, on ouvre la valve
30 et on place le distributeur V en position flottante f avec la lame 6
soulevée.
En position flottante f, les deux orifices du distributeur V sur lesquels sont
branchées les conduites 26, 27 sont reliés à la bâche. Par gravité les deux
tiges
du vérin 12a, 12b rentrent dans les cylindres et la lame 6 s'abaisse.
Si l'on souhaite décaler la lame 6 vers le haut, on place également le
distributeur V en position flottante f et la valve électrique 30 est ouverte.
On fait
descendre le relevage avant du tracteur de façon à poser la lame 6 sur le sol
et
on fait appuyer sur cette lame par le relevage L commandé à la descente. Les
tiges des vérins 12a, 12b sortent, les vérins recevant de l'huile pour
maintenir la
lame 6 en position élevée une fois le distributeur V et la valve 30 fermés.
Ce fonctionnement particulier fournit une solution efficace d'oscillation
de la lame, de correction de fuite d'huile et de positionnement de la lame 6
par
rapport au tracteur. De plus, ce mode de fonctionnement est peu sensible à
l'usure grâce au mode de liaison à rotule disponible sur le relevage avant du
tracteur.
Dans les exemples qui précèdent le dispositif de montage M est
prévu directement sur la paroi arrière de la lame 6 qui n'est pas orientable
dans
un plan horizontal.
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Fig.10 montre une lame 6a montée pivotante autour d'un axe vertical
31 porté par un support 32 comprenant, à l'avant, une plaque triangulaire
solidaire d'un châssis 33 muni de trois points d'accrochage arrière : deux
points
bas latéraux 34a, 34b et un point haut médian 34c.
L'orientation de la lame 6a dans un plan horizontal est commandée
par des vérins 35a, 35b.
Le dispositif de montage de l'invention est disposé entre le châssis 33
du support et les trois points du relevage avant du tracteur. Sur Fig.10 on a
représenté schématiquement les bras 9a, 9b du dispositif de montage reliés
aux points d'accrochage bas du châssis 33. Les vérins 12a, 12b n'ont pas été
représentés. Ces vérins seraient montés, d'une manière semblable à celle
illustrée sur les figures précédentes, entre le châssis 33 et les bras 9a, 9b.
Les exemples de réalisation ont été décrits avec un relevage avant et
une lame montée à l'avant du tracteur. Les explications données restent
valables pour un montage de la lame à l'arrière du tracteur sur le relevage
arrière, le tracteur travaillant et progressant alors en marche arrière.
