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SUPPORT DE LIAISON DE BALAI D'ESSUIE-GLACE PLAT
La présente invention concerne un élément destiné
à faire partie intégrante de la structure porteuse d'un
balai d'essuie-glace plat, afin d'assurer notamment des
fonctions de support de la lame d'essuyage, et de
liaison avec tout bras d'actionnement de forme
appropriée.
L'invention trouve une application
particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans
le domaine des dispositifs d'essuie-glaces de véhicules
automobiles.
Par rapport aux balais droits majoritairement
employés à l'heure actuelle, un balai d'essuie-glace
plat présente la particularité d'être dépourvu de
structure à palonniers. Cette nouvelle génération de
balai d'essuie-glace dispose toujours d'une lame
racleuse souple, mais l'armature externe chargée de la
supporter est ici remplacée par une structure flexible
qui est directement intégrée à la lame.
De manière classique, la lame d'essuyage et la
structure flexible sont solidarisées ensemble par
l'intermédiaire d'un support de liaison qui a en outre
pour fonction de permettre le couplage du balai
d'essuie-glace plat correspondant avec tout bras
d'actionnement de forme appropriée, et ce d'ailleurs
quel que soit le mécanisme d'entraînement choisi. On
rappellera à cet égard qu'il existe différentes sortes
de bras balais, comme par exemple les bras crochets,
les bras à pivot latéral, les bras à clipsage
longitudinal, etc. Quoi qu'il en soit, le support de
liaison se doit de présenter une grande rigidité pour
pouvoir garantir la tenue de l'ensemble, et c'est
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pourquoi il est généralement réalisé en zamak (marque
déposée).
Ce type de support de liaison présente toutefois
l'inconvénient d'être particulièrement onéreux, en
raison notamment du prix de revient intrinsèque du
matériau qui est relativement élevé, mais surtout du
coût de fabrication très important qui est inhérent à
la mise en oeuvre d'un incontournable procédé de
moulage.
Pour remédier à cette difficulté, il est possible
d'utiliser un support de liaison en tôle métallique,
qui consiste schématiquement en un assemblage d'une
pluralité de pièces indépendantes, réalisées
individuellement en tôles embouties et/ou pliées.
Cependant, il s'avère dans la pratique qu'un tel
support de liaison n'est pas toujours en mesure de
résister efficacement aux efforts de torsion et/ou de
cisaillement qui sont générés lors de la mise en uvre
d'un balai d'essuie-glace plat. La structure composite
du support de liaison est bien sûr directement
responsable de cette faiblesse majeure.
Aussi le problème technique à résoudre, par
l'objet de la présente invention, est de proposer up
support de liaison de balai d'essuie-glace plat,
destiné à être solidaire d'une lame d'essuyage pour en
assurer le couplage avec un bras d'entraînement,
notamment d'un dispositif d'essuie-glace de véhicule
automobile, support de liaison qui permettrait d'éviter
les problèmes de l'état de la technique en offrant
notamment une rigidité structurelle sensiblement
améliorée, tout en garantissant un prix de revient
relativement bas.
La solution au problème technique posé consiste,
selon la présente invention, en ce que le support de
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liaison comporte deux flancs en tôle qui sont reliés en
partie supérieure par au moins une portion de tôle
commune auxdits flancs en tôle, formant traverse
supérieure, et qui sont reliés en partie inférieure par
au moins une paire de portions de tôle solidarisées
ensemble, formant traverse inférieure, les deux
portions de tôle d'une même traverse inférieure faisant
parties intégrantes respectivement de chaque flanc en
tôle.
L'invention telle qu'ainsi définie présente
l'avantage de bénéficier une extrême rigidité. La
structure monobloc du support de liaison procure en
effet intrinsèquement une résistance optimale aux
efforts de torsion et/ou de cisaillement.
Par rapport aux pièces moulés de l'art antérieur,
et même par rapport aux assemblages de pièces de tôle,
un support de liaison conforme à l'invention s'avère
par ailleurs toujours moins onéreux à fabriquer,
puisqu'il est réalisé simplement par emboutissage et
pliage d'une unique tôle métallique, et qu'il ne
requiert l'assemblage d'aucune pièce de structure
additionnelle.
Un autre bénéfice significatif réside dans le gain
important qui peut être obtenu en terme d'encombrement.
Un support de liaison conforme à l'invention étant
structurellement dépourvu de fond, il est possible
d'abaisser au maximum le point de fixation avec le bras
d'actionnement. La hauteur de l'ensemble peut alors
être minimisée de manière optimale. Or toute
amélioration sensible de la compacité peut s'avérer au
final particulièrement avantageuse, tant d'un point de
vue esthétique, qu'en terme de facilité d'intégration.
La présente invention concerne également les
caractéristiques qui ressortiront au cours de la
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description qui va suivre, et qui devront être
considérées isolément ou selon toutes leurs
combinaisons techniques possibles.
Cette description, donnée à titre d'exemple non
limitatif, est destinée à mieux faire comprendre en
quoi consiste l'invention et comment elle peut être
réalisée. Elle est par ailleurs donnée en référence aux
dessins annexés dans lesquels:
La figure 1 illustre un balai d'essuie-glace plat
qui est monté à l'extrémité d'un bras crochet
d'actionnement, ledit balai d'essuie-glace plat
comportant un support de liaison conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention.
La figure 2 fait apparaître en détail la zone de
raccordement entre le balai d'essuie-glace plat et le
bras crochet de la figure 1.
La figure 3 est un éclaté montrant le support de
liaison des figures 1 et 2, avec son adaptateur pour
bras crochet.
La figure 4 représente le support de liaison des
figures 1 à 3 en perspective arrière de dessus.
La figure 5 est une vue similaire à la figure 4,
mais en perspective arrière de dessous.
La-figure 6 constitue une vue similaire aux
figures 4 et 5, mais en perspective avant de dessus.
La figure 7 fait apparaître l'ensemble de la
figure 2 en coupe sagittale.
La figure 8 montre l'ensemble de la figure 2 en
coupe transversale au niveau de l'axe roulé.
La figure 9 illustre, en perspective de dessus, un
support de liaison conforme à un second mode de
réalisation de l'invention.
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La figure 10 montre le support de liaison de la
figure 9 en coupe longitudinale et en perspective de
dessus.
La figure 11 est une vue en coupe transversale
5 d'un balai d'essuie-glace plat doté du support de
liaison des figures 9 et 10.
La figure 12 représente un boîtier amovible à même
de recouvrir le support de liaison des figures 9 à 11.
La figure 13 montre le support de liaison des
figures 9 à 11 recouvert du boîtier amovible de la
figure 12.
La figure 14 est une perspective en coupe
longitudinal qui fait apparaître l'emboîtement entre le
support de liaison des figures 9 à 11 et le boîtier
amovible de la figure 12.
La figure 15 représente en perspective avant, et
de dessus, un support de liaison conforme à un
troisième mode de réalisation de l'invention.
La figure 16 constitue une vue similaire à la
figure 15, mais en perspective de dessous.
La figure 17 est une perspective avant de dessus,
d'un balai d'essuie-glace plat pourvu du support de
liaison des figures 15 et 16, et de son bras
d'entraînement associé.
La figure 18 illustre en perspective avant et de
dessus, un support de liaison conforme à un quatrième
mode de réalisation de l'invention.
La figure 19 est une vue similaire à la figure 18,
mais en perspective de dessous.
La figure 20 montre en perspective avant et de
dessus, un balai d'essuie-glace plat pourvu du support
de liaison des figures 18 et 19, ainsi que son bras
d'entraînement associé.
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Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont
été désignés par des références identiques. De même,
seuls les éléments essentiels pour la compréhension de
l'invention ont été représentés, et ceci sans respect
de l'échelle et de manière schématique.
La figure 1 illustre un balai d'essuie-glace plat
100 qui est monté à l'extrémité d'un bras
d'actionnement 110 d'un dispositif d'essuie-glace de
véhicule automobile. Ce balai d'essuie-glace plat 100
est schématiquement constitué d'une lame d'essuyage 120
sur laquelle est monté un support de liaison 130 qui
est ici conforme à un premier mode de réalisation de
l'invention.
Ainsi qu'on peut le voir un peu plus précisément à
la figure 2, il s'agit en fait d'un balai d'essuie-
glace plat 100 de première génération, en ce sens que
la lame d'essuyage 120 se présente sous la forme d'un
profilé souple 121 en élastomère, dans lequel est
,intégrée une structure flexible 125 chargée d'en
assurer le maintien.
Le profilé souple 121 se compose principalement
d'une lèvre 122 qui est destinée à coopérer directement
par contact glissant avec une surface à essuyer, ainsi
que d'un talon 123 qui forme interface entre ladite
lèvre 122 et la structure flexible 125 (figure 8).
La structure flexible 125 est quant à elle
constituée par deux languettes métalliques
élastiquement déformables 126, 127 qui sont intégrées
longitudinalement, respectivement au niveau de chaque
face du profilé souple 121 (figure 8). Chaque languette
126, 127, appelée communément vertèbre, est chargée de
répartir la pression d'appui de façon homogène sur
toute la longueur de la lame d'essuyage 120 dans le but
d'optimiser la qualité d'essuyage.
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De manière classique, le profilé souple 121 et les
deux vertèbres 126, 127 sont maintenus solidaires
ensemble par l'intermédiaire du support de liaison 130
dont l'autre fonction est de servir au raccordement du
balai d'essuie-glace plat 100 avec le bras
d'actionnement associé 110.
Dans ce mode particulier de réalisation, choisi
uniquement à titre d'exemple, le bras d'actionnement
110 en question est constitué par un bras crochet. Cela
signifie que son couplage avec le support de liaison
130 s'effectue classiquement par l'intermédiaire d'un
adaptateur 111 parfaitement visible à la figure 3. Il
s'agit concrètement d'une pièce d'articulation
intermédiaire qui vient, d'une part, se fixer
rigidement à l'extrémité du bras d'actionnement 110, et
d'autre part, se monter mobile en pivotement par
rapport au support de liaison 130.
Conformément aux figures 3 et 7, l'adaptateur 111
se présente concrètement sous la forme de deux flasques
112a, 112b reliés symétriquement entre eux par une
partie centrale 113 dont la forme est adaptée pour
venir s'emboîter à l'intérieur du crochet ménagé à
l'extrémité du bras d'actionnement 110. On observe par
ailleurs qu'une rainure latérale 114 est ménagée
transversalement à travers l'adaptateur 111, afin de
pouvoir recevoir un axe de rotation 134 solidaire du
support de liaison 130. Sa section en forme de trou de
serrure (figure 3) est dimensionnée afin de permettre
le clipsage de l'adaptateur 111 autour de l'axe 134 en
question. L'ensemble est agencé de manière à ce qu'une
fois cet emboîtement par déformation élastique réalisé,
l'adaptateur 111 soit en mesure de pivoter
longitudinalement dans le support de liaison 130
( f igures 2 et 7).
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Les figures 4 à 6 montrent sous différents angles
le support de liaison 130 de ce premier mode de
réalisation.
Conformément à l'objet de la présente invention,
ce support de liaison 130 est doté de deux flancs en
tôle 131a, 131b qui sont tout d'abord reliés en partie
supérieure par deux portions de tôle 132, 133 communes
auxdits flancs en tôle 131a, 131b, formant deux
traverses supérieures 134, 135. Les deux flancs en tôle
131a, 131b du support de liaison 130 sont également
reliés en partie inférieure, mais cette fois par deux
paires de portions de tôle 136a, 136b, 137a, 137b
solidarisées ensemble, formant deux traverses
inférieures 138, 139. L'ensemble est par ailleurs
agencé de manière à ce que les deux portions de tôle
136a, 136b, 137a, 137b de chaque traverse inférieure
138, 139 fassent parties intégrantes respectivement de
la tôle de chaque flanc 131a, 131b.
Dans cet exemple de réalisation, le support de
liaison 130 dispose donc au final d'une traverse
supérieure centrale 134, d'une traverse supérieure
arrière 135, d'une traverse inférieure avant 138 et
d'une traverse inférieure arrière 139.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 5 à 7,
les différentes traverses supérieures 134, 135 et
inférieures 138, 139 sont décalées longitudinalement
les unes par rapport aux autres. Cette particularité
permet de libérer l'accès aux traverses inférieures
138, 139 depuis le haut du support de liaison 130. Le
but est essentiellement de faciliter les opérations de
solidarisation des portions de tôle 136a, 136b, 137a,
137b composant les traverses inférieures 138, 139. Pour
cela, il est particulièrement avantageux qu'aucune
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traverse supérieure 134, 135 ne se trouve à l'aplomb
d'une quelconque traverse inférieure 138, 139.
On observe également sur ces mêmes figures que de
façon tout aussi avantageuse, les traverses supérieures
134, 135 et les traverses inférieures 138, 139 sont
réparties de manière alternée le long des parties
respectivement supérieure et inférieure du support de
liaison 130. Il est à noter que cette caractéristique
n'a de sens que dans l'hypothèse d'un décalage
longitudinal des différentes traverses 134, 135, 138,
139, tel que précédemment décrit.
Selon une particularité de l'invention, les deux
portions de tôle 136a, 136b, 137a, 137b de chaque
traverse inférieure 138, 139 sont solidarisées ensemble
dans un même plan. Cette caractéristique permet de
générer une certaine continuité formelle au niveau des
traverses inférieures 138, 139, dans un plan
sensiblement perpendiculaire au plan sagittal du
support de liaison 130.
De manière particulièrement avantageuse, les deux
portions de tôle 136a, 136b, 137a, 137b de chaque
traverse inférieure 138, 139 sont solidarisées ensemble
par emboîtement de formes sensiblement complémentaires,
suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la
direction dans laquelle lesdites portions de tôle 136a,
136b, 137a, 137b sont destinées à s'étendre une fois
ladite traverse inférieure 138, 139 constituée.
De préférence, les parties des portions de tôle
136a, 136b, 137a, 137b, qui sont destinées à s'emboîter
les unes dans les autres pour constituer chaque
traverse inférieure 138, 139, sont en forme
sensiblement de queues d'aronde.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 3 à 7, le
support de liaison 130 est pourvu d'une traverse
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supérieure 134 qui est pliée transversalement suivant
un profil tubulaire pour constituer un axe roulé. Par
ailleurs, cet axe roulé est en mesure d'être couplé en
rotation avec un adaptateur 111 à même d'être
5 solidarisé de manière amovible à l'extrémité du bras
d'entraînement 110, en l'occurrence un bras crochet. On
précise que le fait que la traverse supérieure 134 soit
pliée transversalement suivant un profil tubulaire,
signifie simplement que l'axe roulé s'étend
10 perpendiculairement entre les flancs 131a, 131b du
support de liaison 130.
Selon une autre particularité de l'invention, le
support de liaison 130 est doté de moyens de fixation
140 de la lame d'essuyage 120.
Comme cela a déjà été mentionné auparavant, la
lame d'essuyage 120 est composée d'un profilé souple
121 auquel est intégrée une structure flexible 125
chargée d'en assurer le maintien. Ceci étant dit, les
moyens de fixation 140 sont dotés ici de deux portions
de tôle préformées 141a, 141b, qui font parties
intégrantes respectivement de chaque flanc en tôle
131a, 131b. Ces portions préformées 141a, 141b sont en
mesure de s'emboîter transversalement à force avec deux
portions 126, 127 de la structure flexible 125 de la
lame d'essuyage 120, qui sont positionnées sensiblement
en opposition l'une d'une de l'autre sur chacune des
faces de ladite lame d'essuyage 120. Les portions
préformées 141a, 141b et les portions 126, 127 de
structure flexible 125 sont par ailleurs de formes
sensiblement complémentaires, afin de garantir la
fixation par emboîtement à force entre le support de
liaison 130 et la lame d'essuyage 120.
Dans le premier mode de réalisation des figures 1
à 7, chaque portion de tôle préformée 141a, 141b des
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moyens de fixation 140 consiste en un rail longitudinal
en forme de U, qui est réalisé directement par pliage
de la partie inférieure du flanc 131a, 131b
correspondant. Conformément à la figure 8, chaque rail
en U présente par ailleurs une section interne qui est
légèrement inférieure à la celle du bord longitudinal
de la vertèbre élastiquement déformable 126, 127
correspondante, de manière à garantir la fiabilité de
l'emboîtement à force.
Bien que les moyens de fixation 140 tels que
précédemment décrits soient à priori suffisants pour
assurer le maintien et l'immobilisation de la lame
d'essuyage 120 par rapport au support de liaison 130,
un embouti 142a, 142b est réalisé transversalement au
milieu de chaque rail en U afin de renforcer l'arrêt
longitudinal entre les deux éléments en question
(figures 2 à 6).
Par ailleurs, dans le but d'améliorer l'appui
réalisé par les moyens de fixation 140 à la partie
supérieure des vertèbres 126, 127, et ainsi d'éviter
tout problème de cintrage transversal, deux languettes
143a, 143b sont ménagées directement à partir de la
tôle des flancs 131a, 131b. Afin de remplir leurs
fonctions de surfaces d'appui, les languettes de tôle
143a, 143b sont simplement pliées à angle droit vers
l'intérieur du support de liaison 130 (figures 2 à 6).
Les figures 9 et 10 illustrent un support de
liaison 230 qui est conforme à un second mode de
réalisation de l'invention. Celui-ci diffère du premier
précédemment décrit, essentiellement au niveau des
moyens de fixation 240 utilisés pour se solidariser à
la lame d'essuyage 220. Cette différence résulte avant
tout du fait que le support de liaison 230 est ici
destiné à être intégré à la structure porteuse d'un
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balai d'essuie-glace plat 200 dit de nouvelle
génération.
Conformément à la figure 11, un tel balai
d'essuie-glace plat 200 est toujours schématiquement
constitué d'une lame d'essuyage 220 sur laquelle est
monté un support de liaison 230. La lame d'essuyage 220
consiste par ailleurs toujours en une combinaison d'un
profilé souple 221 en élastomère, et d'une structure
flexible 225.
Mais la structure flexible 225 se présente ici
différemment de son homologue du premier mode de
réalisation, puisqu'elle est constituée d'une part par
une monture plastique 226 dans laquelle sont ménagés
longitudinalement un logement 227 et un rail de
maintien 228, et d'autre part par une vertèbre
métallique élastiquement déformable 229 qui prend place
à l'intérieur du logement 227. L'ensemble est agencé de
manière à ce que le talon 223 du profilé souple 221
puisse s'emboîter à l'intérieur du rail de maintien
228.
Comme dans le premier mode de réalisation, le
support de liaison 230 comporte deux flancs 231a, 231b
qui sont reliés en partie supérieure par deux traverses
supérieures 234, 235, et en partie inférieure par deux
traverses inférieures 238, 239. Les deux flancs 231a,
231b et les traverses supérieures 234, 235 sont
réalisés à partir d'une même tôle métallique emboutie
et pliée. Les traverses inférieures 238, 239 sont quant
à elles réalisées chacune par solidarisation de deux
portions de tôle faisant parties intégrantes de
respectivement chaque flanc en tôle 231a, 231b.
Dans ce second mode de réalisation de l'invention,
les moyens de fixation 240 sont pourvus de deux
portions de tôle préformées 241a, 241b qui font parties
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intégrantes respectivement de chaque flanc en tôle
231a, 231b. Ces portions préformées 141a, 141b se
singularisent ici par le fait qu'elles sont en mesure
de plaquer, contre les deux traverses inférieures 238,
239, deux'portions de structure flexible 225 qui sont
positionnées sensiblement en opposition l'une d'une de
l'autre sur chacune des faces de la lame d'essuyage
(220).
Selon une autre particularité de l'invention
parfaitement visible aux figures 12 à 14, le support de
liaison 230 est en mesure de coopérer par emboîtement
avec un boîtier amovible externe 250.
Ce boîtier 250, réalisé ici en matériau
thermoplastique, permet de remplir une première
fonction qui est purement esthétique. Celle-ci consiste
en effet à masquer la structure en tôle métallique
emboutie et/ou pliée qui n'est, il est vrai, pas
toujours très valorisante.
Une seconde fonction peut être par ailleurs
d'assurer le verrouillage du bras d'actionnement
associé par rapport au support de liaison 230.
Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 12, le
boîtier 250 est composé schématiquement de deux
flasques latéraux 251a, 251b qui sont reliés
transversalement par une traverse inférieure avant 252,
et une traverse supérieure arrière 253. Il comporte
également deux éléments saillants 254 qui sont ménagés
en vis-à-vis sur les faces internes respectives des
flasques latéraux 251a, 251b.
L'opération d'emboîtement du boîtier 250 débute
par l'engagement de sa traverse supérieure arrière 253
sous la traverse supérieure arriêre 235 du support de
liaison 230 (figure 14). La partie avant du boîtier 250
est alors rabattu jusqu'à ce que sa traverse inférieure
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avant 252 vienne en appui contre la traverse inférieure
avant 238 (figure 14). Concomitamment, les éléments
saillants 254 du boîtier 250 viennent se clipser dans
les flancs 231a, 231b du support de liaison 230 (figure
14), verrouillant ainsi l'emboîtement sous sa forme
finale représentée à la figure 13.
Les figures 15 et 16 illustrent un support de
liaison 330 qui est conforme à un troisième mode de
réalisation de l'invention.
De manière similaire aux deux premiers modes de
réalisation, le support de liaison 330 comporte deux
flancs 331a, 331b qui sont reliés en partie supérieure
par deux traverses supérieures 334, 335, et en partie
inférieure par deux traverses inférieures 338, 339. Les
deux flancs 331a, 331b et les traverses supérieures
334, 335 sont réalisés à partir d'une même tôle
métallique emboutie et pliée. Les traverses inférieures
338, 339 sont quant à elles réalisées chacune par
solidarisation de deux portions de tôle faisant
respectivement parties intégrantes de chaque flanc en
tôle 331a, 331b.
Dans ce troisième mode de réalisation de
l'invention, les moyens de fixation 340 sont
structurellement identiques à ceux du second mode de
réalisation. Pour cette raison, ils ne seront pas
décrits davantage ici. On précisera simplement que les
deux portions de tôle préformées qui sont mises en
oeuvre portent ici les références 341a, 341b.
Mais selon une particularité de ce troisième mode
de réalisation de l'invention, le support de liaison
330 est doté de deux alésages 336a, 336b qui sont
ménagés en vis-à-vis à travers chaque flanc 331a, 331b.
Conformément à la figure 17, la finalité de ces deux
alésages traversants 336a, 336b est de supporter un axe
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de rotation 312 d'un connecteur pivotant 311 qui est à
même d'être solidarisé de manière amovible à
l'extrémité d'un bras d'entraînement, en l'occurrence
d'un bras d'entraînement à clipsage longitudinal.
5 Le connecteur pivotant 311, le bras à clipsage
longitudinal 310 et le principe de connexion étant
parfaitement connus, ils ne seront pas décrits
davantage ici.
Les figures 18 et 19 illustrent quant à elles un
10 support de liaison 430 qui est conforme à un quatrième
mode de réalisation de l'invention.
On retrouve donc un support de liaison 430
comportant deux flancs 431a, 431b qui sont reliés en
partie supérieure par une unique traverse supérieure
15 434, et en partie inférieure par deux traverses
inférieures 438, 439. Les deux flancs 431a, 431b et la
traverse supérieure 434 sont réalisés à partir d'une
même tôle métallique emboutie et pliée. Les traverses
inférieures 438, 439 sont quant à elles réalisés
chacune par solidarisation de deux portions de tôle
faisant respectivement parties intégrantes de chaque
flanc en tôle 431a, 431b.
Dans ce quatrième mode de réalisation de
l'invention, les moyens de fixation 440 sont
structurellement identiques à ceux des second et
troisième modes de réalisation. Pour cette raison, ils
ne seront pas décrits davantage ici. On précisera
simplement que les deux portions de tôle préformées qui
sont mises en oeuvre portent ici les références 441a,
441b.
Mais selon une particularité de ce quatrième mode
de réalisation de l'invention, le support de liaison
430 est pourvu de deux alésages 436a,436b qui sont
ménagés en vis-à-vis à travers chaque flanc 431a, 431b.
CA 02588568 2007-05-24
WO 2006/069647 PCT/EP2005/013591
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Conformément à la figure 20, la fonction de ces deux
alésages traversants 436a,436b est de supporter un fut
tubulaire 413 qui est à même de recevoir un axe de
rotation 412 ménagé transversalement à l'extrémité d'un
bras d'entraînement 410, en l'occurrence d'un bras à
pivot latéral. Le fut tubulaire 413, le bràs à pivot
latéral 410 et le principe de connexion étant
parfaitement connus, ils ne seront pas décrits
davantage ici.
Selon une autre particularité de ce quatrième mode
de réalisation de l'invention, le support de liaison
430 est doté d'une traverse supérieure 434 comportant
une portion de tôle latérale 437 qui est libre par
rapport aux flancs 431a, 431b. Cette portion latérale
est par ailleurs en mesure d'être pliée suivant
sensiblement le contour supérieur du support de liaison
430 afin de masquer au moins partiellement l'intervalle
entre les flancs 431a, 431b.
L'invention concerne par ailleurs tout balai
d'essuie-glace plat doté d'un quelconque support de
liaison tel que précédemment décrit.
Bien entendu, l'invention est en outre relative à
tout véhicule automobile pourvu d'au moins un tel balai
d'essuie-glace plat.
