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WO 2006/077300 PCT/FR2006/000011
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ASSEMBLAGE COMPLET D'ELEMENTS MASSIFS
La présente invention se rapporte au domaine de la construction et
plus particulièrement au domaine de la réalisation de chalets en bois massif
ou lamellé-collé. Elle a plus particulièrement pour objet des éléments de
construction permettant de produire facilement et rapidement une
construction. Elle concerne également une clé d'assemblage et de fixation
qui perlnet le montage et le démontage facile des éléments assemblés.
Il existe effectivement un besoin d'éléments de construction faciles à
mettre en oeuvre et économiques pour réaliser une construction comme un
cabanon, un abri de jardin, un bungalow, un chalet ou un muret en très peu
de temps et sans connaissance spécifique. La construction doit présenter
toute la rigidité requise et pouvoir être facilement démontée et/ou être
déplacée pour être reconstruite ailleurs ou différemment.
Ces éléments de construction doivent également être réalisables en
modèles réduits pour déterminer un jeu de construction pour des enfants.
En matière de jeux de construction, on connaissait déjà le document
DE-A-198 45 160 qui décrit des blocs de construction de forme
sensiblement parallélépipédiques. Ils présentent sur leurs faces latérales des
rainures dans lesquelles on peut insérer un élément d'accouplement reliant
les blocs deux à deux. Rien n'est prévu pour verrouiller les blocs les uns au
dessus des autres, ce qui implique une construction par couches
successives, les couches étant instables les unes par rapport aux autres.
Cet inconvénient est éliminé dans le jeu de construction décrit dans le
document EP-A-0 911 070 qui décrit des blocs de construction cubiques,
un orifice étant pratiqué sur chacune des faces du cube pour introduire une
cheville de liaison entre deux cubes adjacents. Il se pose alors un problème
technique lorsque l'utilisateur souhaite monter un mur d'au moins deux
rangées de blocs, car il doit alors d'abord réaliser complètement chaque
rangée, puis fixer les rangées les unes aux autres.
Hors du domaine des jeux, le document EP-Al 050 636 décrit un
système modulaire composé de planches de bois disposées horizontalement
les unes sur les autres et collées entre elles. Un tel système donne un
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caractère massif et définitif à la construction qui ne peut pas être mise en
uvre aisément.
Le document US-A-5 996 302 décrit un système d'assemblage d'une
série de planches de bois mettant en oeuvre mortaises et tenons. Le
verrouillage est assuré au moyen de chevilles rendant le système
relativement colnplexe et ilnpraticable, si ce n'est pour un bricoleur très
averti ou un homine du lnétier du bois.
Le document EP-A-O 898 027 décrit des blocs de construction moulés
présentant chacun sur les tranches supérieure et inférieure, un relief
respectivement mâle et femelle destinée à favoriser la mise en place d'un
mur. Ce système nécessite l'utilisation d'un ciment entre chaque bloc.
L'invention décrite dans ce contexte, par le brevet antérieur FR 2 824
092 au nom de Rivière Camille Jim, avait pour objet d'obvier aux
inconvénients précités de l'art antérieur tout en atteignant les buts qui ont
été précédernlnent décrits. Cette invention concernait principalement un
ensemble d'éléments de construction comprenant briques, poteaux,
chambranles, dormants, entraits et pannes. Chaque brique affecte la forme
d'un parallélépipède rectangle, présentant deux surfaces opposées
parallèles sensiblement planes, d'une hauteur et d'une longueur
déterminées, séparées par quatre côtés successifs formant la tranche de la
brique.
La présente invention vise à améliorer sensiblement les éléments de
construction précédemment décrits et à leur donner un caractère de
généralité, permettant la réalisation de tout type de maison ou de tout type
de bâtiment d'habitation ou d'entreposage. Ces éléments de construction
peuvent également être réalisés en modèle réduit, pour déterminer un jeu de
construction pour des enfants.
La présente invention est définie en ce qu'elle comporte des panneaux
qui peuvent être réalisés de deux façons, en briques de bois ou d'autre
matériau, ou en lamellé-collé grande longueur. Ces panneaux sont posés
sur un longeron dénommé sablière double. Ces panneaux sont assemblés
entre eux soit en angle, soit bout à bout, par des éléments métalliques de
section triangulaire et de forme parallélépipédique.
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Ces éléinents métalliques de section triangulaire sont asselnblés deux
par deux par le côté de l'hypoténuse. Ils possèdent sur une autre face une
lame saillante destinée à venir s'insérer dans une découpe verticale du mur
porteur (panneau) et constituent ainsi un moyen de jonction des panneaux.
Ils possèdent une plaque de base et une plaque supérieure. Ces éléments
métalliques sont creux et comportent une ou plusieurs plaques métalliques
triangulaires disposées à intervalle égal, qui assurent la rigidité et la
solidité
de l'ensemble. Ces plaques métalliques triangulaires présentent chacune
des orifices qui perlnettent le passage de câbles, de gaines ou de conduites
assurant ainsi le passage des fluides à l'intérieur de la construction. Ces
éléments de jonction sont assemblés entre eux par un ou des moyens de
solidarisation disposé(s) à différents niveaux, qui réunissent entre elles
deux faces planes de l'élément triangulaire. Les moyens de solidarisation
tels que boulons, utilisent des orifices percés à cette fin dans l'épaisseur
de
la face d'accolement.
L'élément triangulaire repose sur le sol et assure ainsi la portance de
l'édifice. La lame saillante porte plusieurs orifices permettant le
boulonnage du poteau métallique au mur porteur. Ce poteau sert également
de raidisseur du panneau.
Les deux poteaux métalliques sont pressés l'un contre l'autre et on
dispose entre chaque ensemble, avant serrage, un joint d'étanchéité tel
qu'une feuille souple de caoutchouc ou un joint souple permettant le
serrage.
Ces poteaux de section triangulaire peuvent être réalisés en tout
matériau rigide, notamment en métal tel que le fer ou l'aluminium.
La lame longitudinale disposée sur un des côtés de l'élément
triangulaire joue un rôle important car elle pénètre dans une rainure
disposée à l'extrémité des longerons. Après boulonnage, elle assure ainsi
une fixation solide des panneaux, à angle droit ou bout à bout.
L'invention est également caractérisée par le fait que les longerons ou
pièces de bois sont assemblés entre eux par coulissement, les rainures
creusées dans l'épaisseur du bois formant une queue d'aronde qui assure la
rigidité de l'ensemble. Les longerons présentent en outre, à leur extrémité,
une fente verticale dans laquelle la lame de l'élément triangulaire viendra
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s'insérer. L'ensemble longeron/lame constituera après solidarisation un
moyen particulièrement rigide de jonction, assurant la solidité de la
construction.
Les éléments de section triangulaire peuvent également être interposés
entre deux longerons pour augmenter leur longueur. A cette fin, la lame
d'un élément triangulaire sera introduite dans la rainure verticale du
longeron ; un autre ensemble longeron/élément triangulaire sera disposée
syinétriquement contre le premier et ils seront assujettis par boulonnage ou
tout autre moyen de solidarisation face contre face.
La lame de chaque élément triangulaire comportera un moyen de
solidarisation traversant le longeron, de façon à maintenir d'une inanière
particulièrement solide les deux longerons dans le prolongement l'un de
l'autre.
Le moyen de solidarisation sera de préférence un système de
boulonnage traversant la lalne dans un orifice prévu à cet effet et serré dans
deux évidements situés à la partie externe des longerons. Le système de
boulonnage est constitué d'une tige filetée comportant à chaque extrémité
un boulon, qui vient se serrer sur le rebord de l'évidement creusé dans
l'épaisseur du longeron. De cette façon, grâce au double système de
boulonnage à chaque extrémité de la lame, la longueur du longeron peut
être augmentée sans risque de gauchissement ou de vrillage.
Le mode de construction selon l'invention se caractérise encore par la
mise en place, à la base des longerons, d'un soubassement creux ou
sablière double de forme parallélépipédique, portant à sa face supérieure
une queue d'aronde sur laquelle la partie inférieure du longeron vient
s'assujettir et se trouve solidement maintenue.
La sablière double comporte également une face inférieure qui repose sur
un soubassement, lui même monté sur un vide sanitaire.
La sablière double peut présenter vers l'intérieur une surface plane et
vers l'extérieur une surface colnportant des moulures ou d'autre
ornementations.
Les sablières doubles ont la même dimension que les panneaux
porteurs et peuvent être d'une longueur variable. La sablière double
comporte des entretoises, dont les entraxes varient de 50 à 80 cm environ.
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L' épaisseur des longerons ne peut être inférieure à 5 cm.
En ce qui concerne les régions à climat froid, il est prévu de coller,
dans la partie intérieure du longeron, un matériau isolant de type
polystyrène ou tout autre matériau adapté, lequel sera revêtu de bois par
5 collage, et constituera ainsi un ensemble rigide.
Le profilage des longerons (lainellé-collé) ou des pièces de bois peut
adopter une forme arrondie de type rondin, à l'extérieur et/ou à l'intérieur.
L'avantage essentiel du mode de construction selon la présente
invention réside dans le fait que le mode de fixation par tenon et mortaise,
difficile à réaliser, a été supprimé et qu'on l'a remplacé par un système de
solidarisation, notamment par boulonnage, nécessitant seulement la percée
de trous et le passage d'une tige filetée facile à serrer sur le montant de
l'élément de jonction.
Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de construction
d'une paroi, mettant en uvre les éléments précédemment décrits. Ce
procédé se définit de la façon suivante : on dispose en long deux ou
plusieurs longerons, pour forlner la longueur souhaitée de la paroi ; on
assemble les longerons par deux éléments de section triangulaire que l'on
solidarise face plane contre face plane ; on assujettit les longerons ainsi
assemblés à la sablière double en introduisant la rainure inférieure dans la
queue d'aronde par coulissement ; on assemble les éléments d'angle dans le
parement par insertion d'une surface de l'élément de jonction dans
l'évidement interne du parement ; puis, la sablière double du panneau étant
solidement assemblée, on place un autre longeron monté de la même
manière de façon à former un angle et constituer les côtés d'une
construction.
On dispose alors verticalement à chaque extrémité de la paroi les
poteaux et/ou les chambranles et/ou les dorlnants.
Un autre objet de l'invention est de proposer des dispositifs pratiques,
facile à utiliser et économiques, pour le montage/démontage et le
verrouillage/déverrouillage des briques.
Un objet de l'invention est également de proposer un dispositif et son
procédé de montage/démontage sécurisé des briques qui ne modifient pas
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ou peu la conception des briques telles que définies dans le brevet FR
2824092.
Un objet de l'invention est encore de proposer un dispositif
comprenant une galnme de clés de blocage, qui permettent de s'adapter à
plusieurs typologies de travaux différents et de résister à des contraintes
mécaniques ou climatiques variées.
L'aspect principal de l'invention comprend une clé de blocage
perfectionnée. Cette clé est colnposée d'au moins deux éléments : une cale
d'asselnblage de briques, qui s'adapte aux rainures d'assemblages de
pourtour de deux briques, et une lamelle de tenue de clé, qui vient bloquer
les cales dans les rainures des briques.
Dans un aspect de l'invention, la clé de blocage présente une prise
particulière pour l'extraction.
Les figures annexes représentent un mode particulier de l'invention :
- La figure 1 représente une brique selon l'invention vue de profil ;
- Les figures 2a, 2b, 2c 2d représentent différents éléments
d'assemblage de briques selon l'invention ;
- La figure 3 représente de deux briques assemblées selon
l'invention en vue de haut ;
- La figure 4a représente une lainelle de tenue de clé de blocage /
déblocage en vue de face ;
- La figure 4b représente une lamelle assemblant deux briques, en
vue de face ;
- La figure 5 représente une brique selon l'invention en vue de
face ;
- Les figures 6a, 6b, 6c représentent trois phases successives du
montage de deux briques selon l'invention ;
- Les figures 7a, 7b, 7c représentent des formes différentes de
profils d'assemblage de clé de blocage ;
- Les figures 8a, 8b, 8c représentent des formes différentes de
profils d'assemblage de briques ;
La figure 1 représente en vue de profil une brique (10) qui comprend
sur sa face latérale une rainure d'accroche latérale (15). A l'intérieur de
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cette rainure peut ensuite être disposée soit la lame de maintien (6) du
poteau triangulaire d'assemblage (4) (figure 2a), soit la lamelle de tenue de
clé (11) (figure 3). La brique (10) présentant une forme oblongue
parallélépipédique avec un profil haut (5a) complémentaire de celui de la
partie basse (5b), de façon à permettre un assemblage facile et solide.
Le poteau d'assemblage (4) en vue de haut (figure 2a) présente un
évidelnent (8) destiné à la mise en place de conduites ou de renforts. La
section du poteau a par exemple la forme d'un triangle rectangle isocèle, de
façon à pouvoir assembler deux briques de deux manières différentes : soit
à angle droit (figure 2b) pour un poteau d'angle, avec un renfort (91) qui
vient s'apposer contre l'angle, soit en vis-à-vis, de façon à aligner deux
briques (figure 2c). Le poteau triangulaire d'assemblage (4) est solidarisé
dans la brique, par exemple au moyen d'un boulon (9) à travers des
passages réservés dans la lame de maintien et dans l'épaisseur de la brique.
La figure 2d représente une brique de type particulier, destinée à la
liaison avec le sol. Elle possède un pied de sablière (94), sur lequel est
monté une pièce intermédiaire (92) de profil identique à celui du haut d'une
brique traditionnelle. L'ensemble conserve un évidement (93) dans lequel
peut se loger une entretoise sur laquelle vient s'emboîter un longeron. La
section du longeron peut notainment être en lamellé-collé de type Trio .
Le longeron vient s'emboîter avec le poteau d'assemblage (4).
La figure 3 représente en vue de haut la liaison entre deux briques
(10a, lOb) asseinblées selon l'invention.
La figure 5 représente une brique (10) qui présente en vue de face une
forme sensiblement rectangulaire, avec un pourtour comprenant des
rainures d'accroche (15, 31, 32), dont des rainures d'accroche latérale
femelles (15), une rainure d'accroche haute mâle (31) et une rainure
d'accroche basse femelle (32) de forme complémentaire. Les figures 7a, 7b
et 7c représentent plusieurs formes possibles de rainures d'accroche latérale
(15), en queue d'aronde (figure 7a) ou en losange (figure 7b). Il est possible
d'utiliser toute forme permettant une prise (50), pour maintenir assemblées
les deux briques (10) face aux forces de séparation latérales. L'assemblage
s' effectue au moyen d'une cale (12) de forme complémentaire de celle de
la rainure d'accroche latérale (15).
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Colnlne le représentent les figures 1, 7a, 7b, l'invention présente un
système pour l'assemblage de deux briques (l0a, lOb). Ce système consiste
en une clé de blocage coinprenant une cale d' asselnblage (12) et une
lamelle de tenue de clé (11). Selon une forme particulière de l'invention, la
cale d'assemblage peut être elle-même constituée de deux éléments dont le
profil reproduit en plein une partie du profil en creux des deux rainures
(15a, l5b) assemblées. La lamelle de tenue de clé (11) se positionne au
milieu de la cale d'asselnblage. Elle adopte une forme préférentielle
rectangulaire oblongue et son profil en vue de haut complète celui de la
cale d'assemblage, de façon à ce que l'introduction de la lamelle (11)
vienne plaquer la cale d'assemblage contre les parois de maintien (50) de
façon à solidariser latéralement les deux briques entre elles.
La figure 4a représente en vue de face une lamelle de tenue de clé de
blocage / déblocage. Au centre et à proximité de son arête supérieur figure
notamment un trou de prise (21). La fonction de ce trou est de permettre
l'extraction facile de la lamelle au démontage. Cette extraction s'effectue
au moyen d'un crochet que l'utilisateur positionne dans le trou, lui
permettant d'extraire la lamelle de tenue (11) par traction, libérant ainsi un
jeu dans la cale d'assemblage (12) qui permet alors de retirer facilement
cette dernière et de libérer la liaison entre les deux briques. Cette lamelle
offre une solution simple pour compenser le travail du bois et pour bloquer
et débloquer facilement la cale d'assemblage, comme décrit précédeminent.
La figure 4b représente en vue de face une lamelle de tenue de clé de
blocage / déblocage asselnblant deux briques. Elle illustre la manière dont
la hauteur de l'arête supérieur de la clé de blocage vient épouser l'arête
supérieure de la rainure d'accroche haute mâle (31) des deux briques
assemblées. Un espace d'ouverture est laissé entre deux rainures
d'accroche (31), par lequel le trou de prise (21) de la lamelle (11) est
accessible.
Les figures 6a, 6b, 6c représentent trois phases successives du
montage de deux briques selon l'invention. Le démontage de deux briques
entre elles s'effectue de façon symétrique selon les phases successives 6c,
6b, 6a. En phase 6a, les deux briques (10a, lOb) sont positionnées côte à
côte. En phase 6b, la cale d'assemblage est introduite par le haut à
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l'intérieur des deux rainures latérales (15 a, 15b) des briques (10) de façon
à
solidariser ces dernières. Dans une variante de l'invention, la cale
d'assemblage est constituée de deux moitiés. Cette opération est alors
effectuée en deux étapes successives.
En phase 6c, l'utilisateur introduit la lamelle (11) à l'intérieur de la
cale d'assemblage (12) et à l'intérieur de la rainure de clé (41) (figure 3).
Cette dernière est une partie spécifique, non comblée par la cale (12), de la
rainure latérale (15). Les deux briques sont alors plaquées l'une contre
l'autre par l'effet du plaquage de la cale d'assemblage à l'intérieur de la
rainure (15). La lamelle de tenue (11) est également maintenue par la
rainure (41). Cette opération étant effectuée, les briques sont assemblées et
l'opérateur passe à une autre tâche. Comme décrit ci-dessus, le démontage
s'effectue facilement au moyen d'un crochet, avec extraction successive de
la lalnelle de tenue (11) puis de la cale d'assemblage (12).
Les figures 8a, 8b, 8c représentant trois autres types de rainure
d'accroche haute mâle (31), en queue d'aronde (figure 8a), en section carré
incliné (figure 8b), ou en T (figure 8c). Pour des raisons de simplicité et
d'économie d'outils de façonnage, la forme des rainures d'accroche latérale
(15) est préférentiellement la même que celle des rainures d'accroche
femelle (32).
En conclusion, l'invention concerne un ensemble d'éléments pour la
construction d'habitations, comprenant des briques d'assemblage massives.
Ces dernières possèdent des rainures d'accroche latérale (15), une rainure
d'accroche haute mâle (31) et une rainure d'accroche basse femelle (32)
destinées à l'assemblage des briques, caractérisées en ce que la rainure
d'accroche latérale loge un élément de liaison (11-12 ou 4) réunissant deux
à deux les briques (10a, lOb) selon leur flan latéral.
Les briques sont également caractérisées en ce qu' elles sont réalisées
en bois, en plastique, en plâtre, en fibrociment ou en tout matériau adapté.
L'invention concerne également un système de blocage caractérisé
en ce que les rainures d'accroche (15a, 15b) sont en queue d'aronde, en
losange, en haricot ou de toute forme permettant une prise (50) pour
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maintenir les deux briques (10) solidaires face aux forces de séparation
latérale.
L'invention concerne également une clé de blocage pour l'assemblage
de deux briques (l0a, 10b) au moyen de rainures d'accroche latérale
5 (15a,15b), caractérisée en ce qu'elle comprend une lamelle de tenue de clé
(11) qui vient plaquer une cale d'assemblage (12) contre des parois de
maintien latéral (50) à l'intérieur des rainures d'accroche (15a, 15b).
La clé de blocage est également caractérisée en ce que la lamelle de
tenue (11) comporte un trou de prise (21) pour faciliter l'extraction au
10 moyen d'un crochet.
La clé de blocage est également caractérisée en ce que la lamelle de
tenue (11) est de forine parallélépipédique oblongue.
La clé de blocage est également caractérisée en ce que la cale
d'assemblage (12) est en bois et la lamelle de tenue (11) est métallique.
La clé de blocage est également caractérisée en ce que la cale
d'assemblage est réalisée en deux pièces distinctes se positionnant chacune
à l'intérieur des deux rainures d'accroche (15a, 15b) des deux briques
jointives.
La clé de blocage est également caractérisée en ce que l'arête
supérieur de la lamelle de tenue (11) affleure au niveau de l'arête
supérieure de la rainure d'accroche haute (31) des deux briques assemblées.
L'invention concerne également un procédé d'assemblage de deux
briques (10a, lOb), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes
- Etape a: les deux briques (10a, lOb) sont positionnées côte à côte ;
- Etape b: la cale d'assemblage (12) est introduite par le haut à l'intérieur
des deux rainures latérales (15a, 15b) de briques (10) de façon à rendre les
deux briques solidaires ;
- Etape c : l'utilisateur introduit la lamelle de tenue (11) à l'intérieur de
la
cale d'assemblage (12).
De nombreuses variantes, éventuellement susceptibles de se combiner,
peuvent bien entendu être apportées sans sortir du cadre de l'invention tel
qu'il est défini ci-dessus.
