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WO 2006/125902 PCT/FR2006/001160
PORTE COMPORTANT DES MOYENS DE DETECTION
D'OBSTACLE MUNIS D'UN CONNECTEUR FORME DE DEUX PARTIES
DETACHABLES.
La présente invention concerne une porte du type comportant
un tablier apte à être déplacé par des moyens électromécaniques
d'entraînement entre une position fermée et une position ouverte.
L'invention se rapporte plus particulièrement aux portes à tablier
souple, par exemple à repliement ou enroulement, destinées à obturer ou
dégager une baie formée dans une paroi séparant deux locaux.
Dans ces applications, les vitesses auxquelles le tablier est
entraîné pour son ouverture ou sa fermeture sont importantes. Il est donc
nécessaire de prévoir des systèmes de sécurité associés à la porte,
notamment pour éviter des accidents corporels ou des dégâts matériels en
cas de collision accidentelle entre le tablier et une personne ou un objet.
A cet effet, selon une réalisation connue, le tablier comporte
des moyens de détection d'obstacles reliés au dispositif de commande des
moyens électromécaniques d'entraînement. Ainsi, par exemple, lorsque le
tablier heurte un obstacle lors de son mouvement de fermeture, une
information est transmise au dispositif de commande qui peut alors agir sur
les moyens électromécaniques d'entraînement pour provoquer l'arrêt du
mouvement de fermeture, voire l'entraînement du tablier dans le sens de
l'ouverture.
La liaison entre les moyens de détection d'obstacles et le
dispositif de commande peut être de type filaire. Dans ce cas, le câble
prévu est relié à une première extrémité à une structure mobile (le tablier)
et à une deuxième extrémité à une structure fixe (le dispositif de
commande ou, de façon intermédiaire, la paroi à laquelle est fixée la porte).
Ainsi, lors des ouvertures et fermetures du tablier, le câble est
lui-même entraîné dans un mouvement de va-et-vient, à des vitesses
importantes. Au niveau de ses extrémités, le câble est particulièrement
sollicité et subit des torsions pour accompagner le mouvement du tablier. Il
s'ensuit une importante fatigue du câble, qui risque en conséquence d'être
rompu, la sécurité de la porte n'étant alors plus assurée. Ce phénomène de
fatigue est d'autant plus important que le tablier est manceuvré de très
nombreuses fois en une journée.
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En outre, il est possible qu'une personne ou un objet en
mouvement, tel qu'un chariot de manutention, s'accroche dans le câble et
l'arrache au moins en partie de la porte. Ce risque est accru si le câble est
déjà fragilisé comme expliqué précédemment. Là encore, la conséquence
serait la perte du système de sécurité de la porte.
La présente invention vise à améliorer la connexion entre les
moyens de détection d'obstacles et le dispositif de commande, en
fournissant une porte munie d'une liaison filaire qui soit fiable, robuste, et
sécurisée, et qui puisse ainsi répondre aux exigences des nouvelles normes
de sécurité.
A cet effet, l'invention concerne une porte comprenant un
cadre délimitant une baie. Le cadre est destiné à être fixé à une paroi, ledit
cadre définissant une baie et comportant deux montants latéraux
sensiblement verticaux. Le tablier est apte à être déplacé par des moyens
électromécaniques d'entraînement supportés par le cadre entre une position
fermée, dans laquelle le tablier obture la baie, et une position ouverte, dans
laquelle la baie est dégagée ; le tablier comporte des moyens de détection
d'obstacles reliés par une liaison filaire à un dispositif de commande des
moyens électromécaniques d'entraînement, la liaison filaire comprenant un
câble dont une première extrémité est associée au tablier et une deuxième
extrémité est associée au cadre ;
La porte est plus particulièrement caractérisée en ce qu'elle
comprend au moins un connecteur associant la première extrémité du câble
au tablier ou la deuxième extrémité du câble au cadre, ledit connecteur
étant monté sur une zone du tablier, respectivement du cadre, de façon
mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à ladite
zone et pouvant être séparé, sous l'effet d'une traction, en deux parties
reconnectables, de sorte à détacher l'extrémité du câble du tablier,
respectivement du cadre
L'invention prévoit donc de munir le câble d'un connecteur qui
s'oriente seul, automatiquement, en fonction de la position du tablier, de
façon que le câble soit dans la position la plus directe possible entre le
tablier et le cadre. Le pivotement étant reporté sur le connecteur, le câble
ne subit pas de torsion. La durée de vie du câble est ainsi augmentée, et
les risques de rupture étant diminués, la sécurité de la porte est renforcée.
De plus, si une personne ou un engin s'accroche dans le câble, et au-delà
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d'une certaine traction exercée, le câble sera simplement débranché du
tablier (ou du cadre) et non arraché : de ce fait il pourra très facilement et
très rapidement être replacé en position de fonctionnement, à la main et
sans outil particulier.
La porte peut comprendre un unique connecteur associant la
première extrémité du câble au tablier, la deuxième extrémité du câble
étant directement reliée au cadre, sans connecteur intermédiaire, ou un
unique connecteur associant la deuxième extrémité du câble au cadre, la
première extrémité du câble étant directement reliée au tablier, sans
connecteur intermédiaire.
Selon une forme de réalisation de la porte selon l'invention,
celle-ci comprend un premier connecteur associant la première extrémité du
câble au tablier et un deuxième connecteur associant la deuxième extrémité
du câble au cadre, lesdits connecteurs étant sensiblement identiques.
Ainsi, chaque extrémité du câble peut pivoter par rapport à la
porte : les torsions, et donc l'usure du câble, sont donc minimisées.
Pour minimiser la longueur du câble nécessaire au bon
fonctionnement de la porte et du système de sécurité, il peut être envisagé
que le deuxième connecteur soit monté sur un montant, sensiblement à
mi-hauteur dudit montant, le premier connecteur étant monté sur le tablier
au voisinage du bord latéral du tablier adjacent audit montant.
Selon une variante, la porte comporte un capot supérieur
sensiblement horizontal sous lequel le tablier est apte à être logé en
position ouverte, et la deuxième extrémité du câble est reliée audit capot et
la première extrémité du câble est associée au tablier par un connecteur
disposé pour que le câble soit sensiblement vertical lorsque le tablier est en
position fermée, ledit connecteur étant agencé pour ne pas gêner le
placement du tablier sous le capot en position ouverte.
Il peut être prévu que la liaison entre le connecteur et le tablier,
respectivement le cadre, soit de type rotule.
Cette liaison, parce qu'elle confère une plus grande liberté de
mouvement au connecteur, permet de diminuer encore l'usure du câble.
Selon une forme d'exécution, le connecteur comprend une
bague fixée sur le tablier, ou le cadre, une pièce coudée dont une première
branche est montée sensiblement coaxialement à la bague de façon mobile
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en rotation autour de l'axe de la bague, et dont une deuxième branche
reçoit de façon détachable une broche fixée à l'extrémité du câble.
En outre la première branche de la pièce coudée peut être fixée
sur un support cylindrique monté dans la bague de façon sensiblement
coaxiale, ledit support cylindrique étant apte à pivoter autour de son axe.
Selon une disposition avantageuse, le câble se présente sous la
forme d'une hélice élastiquement extensible.
De ce fait, le câble est compact. De plus, il ne pend pas et
n'exerce pas d'effort trop important sur le tablier ou le cadre, quel que soit
le degré d'ouverture du tablier.
Dans le cas d'une porte rapide, le tablier est formé d'une bâche
souple ou d'un ensemble de bâches souples en matière plastique.
La porte peut également comprendre des moyens de blocage du
tablier dans une position prédéterminée, lesdits moyens étant couplés aux
moyens électromécaniques d'entraînement et commandés par la séparation
du connecteur en ses deux parties reconnectables. Ainsi, la séparation des
deux parties du connecteur conduit soit à l'arrêt du tablier dans la position
dans laquelle il se trouve à ce moment, soit au déplacement du tablier vers
une position d'arrêt choisie en fonction de l'application (par exemple en
position ouverte).
Pour sa bonne compréhension, l'invention est à nouveau décrite
ci-dessous en référence aux figures annexées représentant, à titre
d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de la porte.
La figure 1 est une représentation schématique de face d'une
porte selon l'invention, montrant le cadre et le tablier en position fermée ;
La figure 2 est une vue partielle agrandie, en perspective, de la
partie inférieure de la porte, le tablier étant en position fermée, montrant
la
liaison filaire et les connecteurs associés d'une part à un montant du cadre
et d'autre part au tablier ;
La figure 3 est une vue partielle agrandie, en perspective, de la
partie supérieure de la porte, le tablier étant en position ouverte, montrant
la liaison filaire et les mêmes connecteurs ;
La figure 4 est une vue agrandie du détail IV de la figure 2
La figure 5 est une vue agrandie du détail V de la figure 3
La figure 6 est une vue latérale du tablier, montrant une coque
de protection entourant le connecteur ; et
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La figure 7 est une vue de face du tablier de la figure 6 équipé
de la coque.
La porte 1 comprend un cadre 2 fixé à une paroi 3, définissant
une baie, ainsi qu'un tablier 4 souple destiné à obturer la baie.
5 Le cadre 2 comporte deux montants verticaux 5, 6, et une
traverse supérieure 7 horizontale formant capot dans laquelle est logé un
arbre 8 horizontal permettant l'enroulement et le déroulement du tablier 4
pour l'ouverture ou la fermeture de la baie. L'arbre 8 peut être entraîné en
rotation autour de son axe, via un réducteur 9, par un moteur électrique 10
commandé par un dispositif de commande électronique 11. Un boîtier de
commande manuel 12, connecté au dispositif de commande 11, peut être
prévu sur la paroi 3, à côté de la porte 1, et permet à un utilisateur de
commander l'ouverture ou la fermeture de la baie.
Le tablier 4 est une bâche souple en matière plastique, par
exemple en PVC, munie de barres de renfort 13 horizontales. Le tablier 4
comporte également une barre de seuil 14 lestée, souple et déformable, qui
renferme des moyens de détection d'obstacles non représentés. Ces
moyens de détection d'obstacles peuvent par exemple consister en un
rayon infrarouge pouvant être coupé par un élément en saillie lors de la
déformation de la barre de seuil 14 consécutive à un choc, ou en un
ensemble de deux lames mises en contact suite à un choc avec un obstacle
et permettant ainsi la circulation d'un courant électrique.
Le tablier 4 est susceptible d'être déplacé entre une position
haute, où il est enroulé en totalité autour de l'arbre 8 et où la baie est
totalement dégagée, et une position basse, où il est totalement déroulé et
où la baie est obturée. Ces mouvements du tablier 4 sont effectués à
grande vitesse, de nombreuses fois par jour.
Afin de faciliter ces mouvements, les montants 5, 6
comprennent, sur leur face intérieure 15 - c'est-à-dire leur face dirigée vers
le tablier 4 - deux nervures longitudinales 16, 17 définissant entre elles
une glissière 18 dans laquelle les bords latéraux du tablier 4 sont guidés
lors du déplacement du tablier 4.
Une liaison filaire relie les moyens de détection d'obstacles au
dispositif de commande 11, ce qui permet par exemple, lorsqu'un obstacle
est rencontré lors de la fermeture du tablier 4, d'agir sur le moteur 10 pour
stopper le mouvement du tablier 4 ou commander son ouverture.
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La liaison filaire comprend successivement un conducteur, non
représenté, reliant à l'intérieur de la barre de seuil 14 les moyens de
détection d'obstacles à un premier connecteur 19 monté sur le tablier 4, un
câble 20 extérieur associé à une première extrémité 21 au premier
connecteur 19 et à une deuxième extrémité 22 à un deuxième connecteur
23 monté sur le montant 6, et un conducteur 24 logé au moins en partie
dans le montant 6, reliant le deuxième connecteur 23 au dispositif de
commande 11.
Le deuxième connecteur 23 est monté sur un montant, ici le
montant 6, environ à mi-hauteur du montant 6, tandis que le premier
connecteur 19 est monté en partie inférieure du tablier 4, au niveau de la
barre de seuil 14, près du bord latéral du tablier 4 adjacent au montant 6.
De cette façon, la distance entre les deux connecteurs 19, 23 n'excède
pas la moitié de la hauteur du tablier 4, que celui-ci soit en position haute
ou basse, ce qui limite la longueur de câble 20 nécessaire mais également
la déformation du câble 20.
De plus, le deuxième connecteur 23 est monté sur la face
intérieure 15 du montant 6. En conséquence, le câble 20 est situé à
proximité immédiate du tablier 4 et ne fait pas saillie de la porte 1 au-delà
de l'épaisseur des montants 5, 6, ce qui limite les risques d'accrochage
d'une personne ou d'un objet dans le câble 20.
Le câble 20 se présente sous la forme d'une hélice
élastiquement extensible, du type fil de téléphone, dont la longueur au
repos (lorsque les spires sont jointives) est inférieure à la moitié de la
hauteur des montants 5, 6. Ainsi, lorsque le tablier 4 est en position
ouverte ou en position fermée, le câble 20 est légèrement tendu et n'offre
pas de partie pendante susceptible d'être facilement accrochée.
On décrit à présent plus précisément le connecteur 23, en
référence âux figures 4 et 5.
Le connecteur 23 comprend une bague 25 fixée, par exemple
par des vis, sur la face intérieure 15 du montant 6 de sorte que son axe 26
soit perpendiculaire à la face intérieure 15. Un support cylindrique 27 est
monté dans l'orifice de la bague 25, de façon sensiblement coaxiale, de
façon à pouvoir pivoter autour de son axe 26.
Le connecteur 23 comprend également une pièce coudée 28
comportant une première et une deuxième branches 29, 30 cylindriques
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creuses de même section. La deuxième branche 30 est perpendiculaire à la
première branche 29 et de plus grande longueur. La première branche 29
comprend, à son extrémité non liée à la deuxième branche 30, une plaque
carrée transversale 31 fixée sur le support cylindrique 27 de sorte que l'axe
de la première branche 29 soit confondu avec l'axe 26 de la bague 25.
L'axe 32 de la deuxième branche 30 est ainsi disposé parallèlement à la
face intérieure 15 du montant 6.
Enfin, le connecteur 23 comprend une broche 33 cylindrique
dont le diamètre extérieur est légèrement inférieur au diamètre intérieur de
la deuxième branche 30 de la pièce coudée 28. Une extrémité de la
broche 33 est fixée à la deuxième extrémité 22 du câble 20. Quant à la
partie extrême opposée, elle est destinée à être insérée, à la manière d'une
prise mâle, dans la deuxième branche 30, pour assurer le contact électrique
avec le conducteur 24, via la pièce coudée 28.
La broche 33 et la pièce coudée 28 peuvent être séparées l'une
de l'autre en tirant simplement sur la broche 33, au-delà d'un certain effort.
Ceci peut se produire accidentellement lorsqu'une personne ou un objet en
mouvement vient accrocher le câble 20 et le tirer. Toutefois, le câble 20
peut à nouveau être connecté très facilement au conducteur 24 en
rebranchant la broche 33 dans la pièce coudée 28.
Le premier connecteur 19 est identique au deuxième conducteur
23, et est monté comme suit : la bague 25 est fixée sur le tablier 4 de
sorte que son axe 34 soit perpendiculaire au plan du tablier 4 ; l'axe de la
première branche 29 de la pièce coudée 28 est confondu avec l'axe 34 de
la bague 25 ; l'axe 35 de la deuxième branche 30 est parallèle au plan du
tablier 4. La broche 33 est d'une part fixée à la première extrémité 21 du
câble 20 et d'autre part engagée, à sa partie extrême opposée, dans la
deuxième branche 30 de la pièce coudée 28, assurant ainsi le contact
électrique avec le conducteur relié aux moyens de détection d'obstacles,
via la pièce coudée 28.
De par leur structure, les connecteurs 19, 23 peuvent pivoter
autour de l'axe 34, 26 de la bague 25. IIs s'orientent ainsi
automatiquement suivant la position du tablier 4:
- lorsque le tablier 4 est en position basse (figures 2 et 4), la
première extrémité 21 du câble 20 est située sous la deuxième
extrémité 22 et le câble 20 est dans sa position la plus tendue. La
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deuxième branche 30 du premier connecteur 19 s'étend vers le haut et
la deuxième branche 30 du deuxième connecteur 23 s'étend vers le bas,
les axes 35, 32 étant sensiblement alignés et confondus avec l'axe du
câble 20 ;
- lorsque le tablier 4 est déplacé vers sa position haute, la
première extrémité 21 du câble 20 est déplacée suivant une translation
verticale ascendante. Elle est progressivement rapprochée de la deuxième
extrémité 22 jusqu'à atteindre la même hauteur, puis elle est
progressivement éloignée lorsque le déplacement est poursuivi. Au cours
de ce mouvement, la longueur apparente du câble 20 diminue, du fait de
l'élasticité de celui-ci, jusqu'à ce que les spires soient jointives, puis,
lorsque la distance entre les connecteurs 19, 23 est inférieure à la longueur
au repos du câble 20, un portion du câble 20 devient pendante. La
longueur de cette portion atteint son maximum quand les deux connecteurs
19, 23 sont à la même hauteur, puis diminue au fur et à mesure que le
mouvement ascendant est poursuivi, jusqu'à s'annuler. En fin de
mouvement, le câble 20 se tend à nouveau. Au cours de ce mouvement,
également, les connecteurs 19, 23 pivotent autour des axes 34,
respectivement 26, en suivant le mouvement du tablier 4 et du câble 20.
Lorsque le câble est tendu et donc rectiligne, il force le pivotement des
connecteurs 19, 23 de telle sorte que les axes 35, 32 soient sensiblement
alignés, et confondus avec l'axe du câble 20 ;
- lorsque le tablier 4 est en position haute (figures 3 et 5), la
deuxième extrémité 22 du câble 20 est située sous la première
extrémité 21 et le câble 20 est dans sa position la plus tendue. La
deuxième branche 30 du premier connecteur 19 s'étend vers le bas et
la deuxième branche 30 du deuxième connecteur 23 s'étend vers le haut,
les axes 35, 32 étant sensiblement alignés et confondus avec l'axe du
câble 20.
Il peut être prévu un système de maintien en tension du
câble 20, tel qu'un enrouleur du type ceinture de sécurité, ou un système
de tension par un poids avec poulie de renvoi (lorsque le tablier est ouvert,
le câble et son poids sont en position basse à l'intérieur du montant, et
lorsque le tablier est fermé, le câble et son poids sont en position haute à
l'intérieur du montant).
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En outre, comme représenté sur les figures 6 et 7, la porte 1
peut comporter une coque 36 de protection fixée de façon amovible sur le
tablier 4 autour de la première extrémité 21 du câble 20 et du premier
connecteur 19, de façon à former avec le tablier 4 une enceinte
sensiblement hermétique. On entend par sensiblement hermétique que
le premier connecteur 19 et la zone de liaison entre le câble 20 et le
tablier 4 sont protégés de la poussière et de l'écoulement de l'eau.
A cet effet, la coque 36 présente une forme arrondie et une
surface extérieure sensiblement lisse. Cette forme permet un ruissellement
de l'eau lorsque la porte est exposée aux intempéries et, en outre, de
limiter les risques d'accrochage de la coque 36, même en cas de choc.
Bien entendu, de façon similaire, une coque 36 peut être prévue
au niveau de la deuxième extrémité 22 du câble 20.
Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la
technique antérieure, en fournissant une porte qui possède un système de
sécurité robuste et durable.
Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de
réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au
contraire toutes les variantes de réalisation.
