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FRAISE CHIRURGICALE ET LAMES POUR UNE TELLE FRAISE
Domaine technique
L'objet de la présente invention est une fraise chirurgicale, et notamment
une fraise à cotyle, aussi appelée alésoir acétabulaire , c'est-à-dire
destinée à creuser l'os de la hanche pour y placer une prothèse.
Technique antérieure
En matière médicale, et notamment dans le domaine des fraises à cotyle, on
connaît des fraises en forme de calotte hémisphérique, présentant des
ouvertures et des arêtes de coupe, analogues à celles des râpes à fromage, et
qui sont formées par étampage, découpage et repoussage. On trouve des
exemples de telles fraises à tête hémisphérique dans les documents CH
692600, CH 690021, FR 2281095, US 4811632, ou encore US 5100267.
Les fraises du type susmentionné sont relativement chères à fabriquer, en
raison notamment des diverses opérations impliquées par cette fabrication.
Dans le domaine médical, et notamment dans celui des fraises à cotyle, le
prix de revient empêche les utilisateurs de n'utiliser leurs fraises qu'une
seule fois, alors qu'une utilisation unique serait nettement préférable en
raison des risques septiques.
Le document US 5100267 décrit une fraise à cotyle à calotte hémisphérique
à usage unique. Afin de réduire son prix, la fraise à cotyle décrite dans ce
document est pourvue d'un raccord en polymère, facile à fabriquer et bon
marché. Néanmoins, la calotte hémisphérique, en acier inoxydable, doit être
fabriquée selon les méthodes classiques. C'est dire qu'elle reste chère. De
plus, la présence de matière plastique présente souvent des risques, car les
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matériaux de ce type, fort tendres, peuvent aisément laisser des particules
dans les corps, ce qui est souvent mal toléré par le patient.
Les gens du métier continuent donc à utiliser des fraises à cotyle, en général
dépourvues de matière plastique, d'un prix élevé, qu'ils doivent stériliser
après chaque usage, ce qui entraîne des frais non négligeables.
D'autre part, la construction des fraises est massive, de sorte que la fraise
ne
présente pas d'interstices qui permettraient à l'utilisateur de voir le fond
de
la cavité que creuse la fraise. L'utilisateur n'est donc guère en mesure de
vérifier la progression du fraisage en cours d'opération, ni l'état des parois
de la cavité fraisée. Cela constitue un inconvénient sérieux surtout dans le
domaine médical.
D'autres fraises présentent des arêtes de coupe, disposées radialement, en
étoile, à partir de l'axe de rotation, et qui rayonnent vers l'extérieur. On
trouve de tels exemples dans les brevets FR1041311, FR1031888,
US3,702,611 ou US4,621637. Dans ces exemples, les lames sont rapportées,
c'est-à-dire fabriquées indépendamment, puis fixées dans la tête, qui
présente à cette fin des logements. Des moyens de fixation sont nécessaires
(comme des vis ou des tenons), ce qui complique le dispositif.
Ce genre de fraise présente les mêmes inconvénients mentionnés plus haut,
et notamment la difficulté que rencontre le chirurgien à voir le fond de la
cavité que creuse la fraise. Par ailleurs, de telles fraises demeurent chères
à
fabriquer.
La demande PCT publiée sous W098/31291 montre une fraise à cotyle de
construction relativement simple, dans laquelle des lames plates sont
découpées en forme d'arc de cercle dans une feuille métallique et sont
assemblées les unes aux autres par des fentes pratiquées dans les lames
elles-mêmes. Les lames se croisent à angle droit et s'inscrivent dans une
demi-sphère. Pour les fixer sur un outil et les maintenir ensemble, les lames
s'insèrent par des tenons placés aux deux bouts de chaque lame dans des
trous pratiqués dans une plaque de base. Cette plaque présente elle-même
une ouverture centrale qui permet de la fixer sur un outil rotatif.
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L'inconvénient de la visibilité réduite demeure dans ce modèle de fraise, du
fait de la présence de la plaque de base. On peut d'ailleurs se demander si la
rigidité de la fraise est suffisante.
La demande PCT publiée sous No W002/49516 montre un autre alésoir
chirurgical formé de lames découpées dans des plaques métalliques et
assemblées entre elles par des fentes. Les lames sont au nombre de deux
seulement, et se rejoignent sur l'axe de rotation, les fentes d'assemblage
étant également sur cet axe.
Dans cet alésoir, la visibilité est nettement meilleure, le chirurgien étant à
même de voir entre les lames le fond de la cavité que creuse l'alésoir.
L'alésoir en question n'est cependant pas extrêmement rigide, malgré
l'affirmation du déposant. L'efficacité du fraisage se ressent d'ailleurs
probablement du fait que les lames sont au nombre de deux seulement.
En outre, le dispositif couvert par cette demande PCT W002/49516 a trait
principalement à un système de fixation de la fraise, constituée de lames
découpées, sur un porte-fraise de type connu, à baïonnette. De tels porte-
fraises à baïonnette sont décrits notamment dans les brevets EP 0 704 191,
EP 0 947 170 et EP 1 129 667. Ils sont essentiellement constitués d'un
manche surmonté d'une tête cylindrique présentant quatre crans ouverts vers
le haut, et qui s'étendent latéralement dans la paroi de la tête cylindrique,
et
d'une pièce de verrouillage coulissant le long du manche et munie de doigts
verticaux qui permettent de fermer les crans une fois la fraise en place. La
fraise décrite dans cette demande PCT WO 02/49516 ne peut cependant pas
être fixée directement dans le porte-fraise en question. Afin de permettre
une telle fixation, la demande PCT WO 02/49516 décrit un outil
intermédiaire, dans lequel la fraise est fixée par un dispositif à billes et
qui
présente lui-même, dans le bas, un croisillon formé de deux pièces
cylindriques en croix, placé horizontalement, et dont chaque branche est
apte à être introduite dans l'un des quatre crans du porte-fraise.
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L'avantage d'un tel dispositif est de permettre la fixation d'une fraise
constituée de lames découpées dans une feuille métallique à un porte-outil
d'un type connu et très répandu, l'avantage de ce type de fraises étant un
coût assez bas et la possibilité qu'il donne au chirurgien de voir la cavité
creusée pendant l'opération.
L'invention vise à permettre une fixation directe d'une fraise de ce type à un
outil de type baïonnette , tel qu'il est décrit par exemple dans les
brevets
EP 0 704 191 et EP 1 129 667, sans qu'il soit besoin d'un outil
intermédiaire.
La présente invention propose en outre de fournir une fraise, permettant une
telle fixation, et qui soit composée de lames assemblées entre elles par des
fentes, dont l'axe de symétrie longitudinal coïncide de préférence avec l'axe
de rotation, ces lames étant en plus grand nombre que deux (pour assurer
une meilleure rigidité) et de préférence au nombre d'au moins quatre. Une
telle fraise, facile à fabriquer, sera plus rigide et plus efficace dans la
coupe
que les alésoirs connus, tout en garantissant une visibilité optimale en cours
d'opération. Elle est de plus peu onéreuse à fabriquer, les lames étant toutes
découpées dans des feuilles métalliques.
L'invention vise en outre à fournir des lames permettant une telle
construction.
Exposé de l'invention
Généralement, la fraise chirurgicale objet de l'invention est formée de
plusieurs lames plates assemblées entre elles au moyen de fentes. De
préférence, l'axe de symétrie longitudinal coïncide avec l'axe de rotation de
la fraise; la fraise comprend, de préférence, au moins quatre lames; dans la
forme d'exécution préférée de l'invention, une ou plusieurs des fentes
desdites lames, ou un ou plusieurs secteurs desdites fentes, ont une largeur
différente de celle d'autres fentes et/ou secteurs de fentes. Au moins une des
laines présente au moins une extension latérale découpée dans la lame elle-
même et apte à s'insérer dans un cran d'un porte-fraise à baïonnette,
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notamment d'un porte-fraise à baïonnette du type de ceux qui sont décrits
dans les brevets EP 0 704 191 et EP 1 129 667.
Dans sa définition la plus large, la fraise chirurgicale selon l'invention est
5 formée de plusieurs lames plates assemblées entre elles au moyen de fentes,
et au moins une des lames présente au moins une extension latérale
découpée dans la lame elle-même et apte à s'insérer dans un cran d'un
porte-fraise à baïonnette.
Dans une forme d'exécution plus particulière, au moins une des fentes et /
ou secteurs de la ou desdites fentes a une largeur différente de celle d'au
moins une ou un autre fente et /ou secteur de fente.
Dans une forme d'exécution plus particulière, l'axe de symétrie longitudinal
des fentes côincide avec l'axe de rotation de la fraise.
Dans une forme d'exécution plus particulière, l'extension latérale présente
une partie repliée par rapport au plan de la lame dans laquelle elle est
découpée.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la partie repliée se termine par
un arrondi.
Dans une forme d'exécution plus particulière, l'extension latérale présente
une échancrure.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la fraise comprend au moins
un élément raidisseur qui encercle partiellement et tient ensemble les lames
composant la fraise.
Dans une forme d'exécution plus particulière, l'élément raidisseur est un
anneau plat dont le plan est perpendiculaire à l'axe de rotation de la fraise
et
qui présente des entailles radiales dans lesquelles les lames viennent
s'insérer.
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Dans une forme d'exécution plus particulière, les entailles radiales sont
pratiquées sur le bord interne de l'anneau plat.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la fraise comprend au moins
quatre lames dont au moins deux présentent chacune deux extensions
latérales.
Dans une forme d'exécution plus particulière, qui reprend toutes les autres,
et qui constitue la forme d'exécution préférée de l'invention, la fraise
comprend quatre lames, dont une première lame présente au moins une fente
partant du bord inférieur de la lame, dont une deuxième lame présente au
moins une fente partant du sommet de la partie arrondie de la lame, chacune
desdites fentes ayant, au moins sur un secteur, une largeur correspondant à
l'épaisseur de la lame dans laquelle est ménagée l'autre fente, dont la
troisième lame présente au moins une fente supérieure partant du sommet de
ladite troisième lame et au moins une fente inférieure partant du bord
inférieur de ladite troisième lame, la largeur de ladite fente supérieure
étant
plus grande que la largeur de ladite fente inférieure, et dont la quatrième
lame présente au moins une fente partant du sommet de ladite lame, ladite
fente comprenant au moins un secteur extérieur et un secteur intérieur, la
largeur dudit secteur extérieur étant plus grande que la largeur dudit secteur
intérieur, la largeur de la fente inférieure de la troisième lame
correspondant
à l'épaisseur de la quatrième lame, la largeur du secteur intérieur de la
fente
de la quatrième lame correspondant à l'épaisseur de la troisième lame, et la
largeur de la fente supérieure de la troisième lame et la largeur du secteur
extérieur de la quatrième lame étant les mêmes et telles que, une fois
emboîtées l'une dans l'autre, les deux premières lames puissent être insérées
dans ladite fente supérieure de la troisième lame (1c) et dans le secteur
extérieur de la quatrième lame, lesdites troisième et quatrième lames étant
elles-mêmes emboîtées l'une dans l'autre.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la fente (15) de la première
lame présente au moins deux secteurs de largeur différente, le secteur
extérieur étant plus large que le secteur intérieur.
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Dans une forme d'exécution plus particulière, la deuxième lame présente au
moins une fente inférieure partant de son bord inférieur, ladite fente
inférieure étant plus large que la fente qui part du sommet de la lame.
Chacune des formes d'exécution particulières de l'invention peut
s'appliquer aux autres.
Quant à la lame selon l'invention et destinée à une fraise selon l'invention,
elle comprend une partie supérieure arrondie, et une partie inférieure plus
étroite dans le bas de laquelle est ménagée l'extension latérale qui permet la
fixation directe de la fraise dans le cran du porte-fraise à baïonnette.
Dans une forme d'exécution particulière, la lame comprend au moins une
fente présentant des secteurs de largeurs différentes.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la lame comprend au moins
une fente partant du sommet de la partie arrondie, ou du bord inférieur de la
lame.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la lame comprend une fente
supérieure partant du sommet de la partie supérieure arrondie ou /et une
fente inférieure partant du bord inférieur, la largeur de la fente supérieure
étant différente de la largeur de la fente inférieure.
Dans une forme d'exécution plus particulière, la lame comprend une fente
supérieure partant du sommet de la partie supérieure arrondie, ou /et une
fente inférieure partant du bord inférieur, l'une au moins desdites fentes
supérieure ou inférieure comprenant au moins un secteur extérieur et un
secteur intérieur, la largeur du secteur extérieur étant plus grande que la
largeur du secteur intérieur.
Chaque forme d'exécution particulière est applicable aux autres.
Description sommaire des dessins
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La figure 1 est une vue en élévation d'un porte-fraise à baïonnette avec sa
fraise en forme de calotte hémisphérique, dans la technique connue décrite
dans le brevet EP 0 704 191. Les crans du dispositif à baïonnette sont ici
fermés par les doigts de la pièce coulissante de verrouillage, qui est plaquée
contre la tête.
La figure 1 est une vue en élévation d'un porte-fraise à baïonnette avec sa
fraise en forme de calotte hémisphérique, dans la technique connue décrite
dans le brevet EP 1 129 667. La pièce de verrouillage coulissante étant
abaissée et les doigts qu'elle porte étant retirés de la tête, les crans sont
laissés ouverts.
La figure 3 est une vue en perspective cavalière d'une fraise selon
l'invention dans laquelle la fraise compte quatre lames, dont deux sont
munies chacune de deux extensions de fixation repliées avec un bout
arrondi.
La figure 4 est une vue en perspective cavalière d'une fraise dans la même
forme d'exécution que celle de la figure 3, en train d'être montée sur le
porte-fraise, ou d'en être retirée, dans une position intermédiaire, les
extensions de fixation des lames n'étant pas au fond des crans destinés à les
recevoir. Les doigts de verrouillage ne sont pas représentés ici, pour plus de
clarté de lecture.
La figure 5 est un détail désigné par A dans la figure 4 et agrandi ici,
montrant mieux la position intermédiaire de l'extension de fixation de la
lame dans le cran de la tête du porte-fraise.
La figure 6 est une vue de face d'une lame d'une fraise dans la forme
d'exécution des figures 3 à 4, avec deux extensions de fixation, avant que
celles-ci soient repliées.
La figure 7 est un détail désigné par B dans la figure 6 et agrandi ici pour
montrer avec plus de précision une extension de fixation avec le pli selon
lequel cette extension doit être repliée.
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La figure 8 est une vue en perspective cavalière d'une fraise selon
l'invention dans laquelle la fraise compte quatre lames, dont deux sont
munies chacune de deux extensions de fixation repliées, comme dans la
figure 3, mais dans laquelle le pli selon lequel les extrémités desdites
extensions de fixation est horizontal au lieu d'être vertical, le bout des
extensions n'étant pas arrondi.
La figure 9 est une vue en perspective cavalière d'une fraise dans la même
forme d'exécution que celle de la figure 8, montée sur le porte-fraise, les
extensions de fixation des lames étant au fond des crans destinés à les
recevoir. Les doigts de verrouillage qui bloquent la fraise dans cette
position
ne sont pas représentés ici, pour plus de clarté de lecture.
La figure 10 est un détail désigné par C dans la figure 9 et agrandi ici,
montrant mieux la position de l'extension de fixation de la lame dans le cran
de la tête du porte-fraise, toujours sans représentation du doigt de
verrouillage.
La figure 11 est une vue de face d'une lame d'une fraise dans la forme
d'exécution des figures 8 à 10, avec deux extensions de fixation, avant que
celles-ci soient repliées.
La figure 12 est un détail désigné par D dans la figure 11 et agrandi ici pour
montrer avec plus de précision une extension de fixation avec le pli selon
lequel cette extension doit être repliée.
La figure 13 est une vue en perspective cavalière des divers composants
d'une fraise dans la forme d'exécution des figures 3 à 7, avant montage, et
sans élément raidisseur.
La figure 14 est une vue de face d'un anneau plat destiné à assurer la
rigidité
de l'ensemble formé par les lames une fois assemblées.
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La figure 15 est une vue de trois-quarts d'une fraise dans une forme
d'exécution semblable à celle des figures 3 à 7 et 13, mais dans laquelle les
lames sont évidées au centre.
5 Meilleure manière de réaliser l'invention
Une caractéristique importante de l'invention réside dans le fait que les
lames peuvent être découpées dans une feuille métallique. Par feuille
métallique , on n'entend pas des feuilles de métaux durs, du type des
10 carbures, mais seulement des feuilles de métaux qui peuvent être étampés,
comme l'acier inoxydable. Les lames 1 de la fraise selon l'invention sont
découpées dans une feuille de métal ; dans la forme préférée de l'invention,
les lames sont découpées par étampage. Cette manière de faire présente
l'avantage d'un prix très bas. Le découpage laser ou par électro-érosion est
aussi possible, mais d'un prix moins favorable.
De préférence, l'opération d'étampage par laquelle la lame est découpée
donnera également, et dans une même opération, son tranchant au fil de la
lame. Il est cependant évidemment possible d'obtenir le tranchant par une
opération classique d'affûtage à la meule.
De même, et de préférence, le découpage de dents dans le tranchant de la
lame, ainsi que l'inclinaison éventuelle desdites lames par rapport au plan de
la lame, peuvent être obtenus par étampage, et dans une seule et même
opération. L'expérience montre cependant qu'une telle inclinaison n'est pas
indispensable.
Dans la forme d'exécution préférée de l'invention, la fraise est composée de
quatre lames la, lb, lc et 1d. Chaque lame a un axe de symétrie longitudinal
11 qui coïncide avec l'axe de rotation 19 de la fraise. Le tranchant des
lames,
c'est-à-dire le fil, est de arrondi, et, ici, de forme sensiblement semi-
circulaire. Cette forme est particulièrement bien adaptée aux fraises à
cotyle.
Il est cependant évident que de nombreuses autres formes peuvent être
utilisées, selon les buts auxquels la fraise est destinée. Chaque lame
présente
au moins une fente 13 ou 15, qui est sur l'axe de rotation 19. Cette fente
longitudinale permet l'insertion de lames les unes dans les autres. Chaque
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lame présente également une partie inférieure 12, qui a ici la forme d'un
double rectangle qui prolonge la lame en direction de la tête du porte-fraise
auquel la fraise doit être fixée. C'est cette partie inférieure 12 qui permet
ce
raccordement. On voit à la figure 13 que la fente 15 est pratiquée dans la
première lame la du bord 16 de la partie inférieure 12 jusqu'au milieu de la
hauteur de la lame. A l'inverse, la fente 13 de la deuxième lame lb est
ménagée depuis la mi-hauteur jusqu'au sommet 14 de la lame. De la sorte,
les deux premières lames s'emboîtent l'une dans l'autre à angle droit. La
troisième lame lc et la quatrième lame ld présentent chacune une fente 13
qui va de leur sommet 14 jusque dans leur partie inférieure 12. La fente 13
de la troisième lame 1 c est plus large que la fente supérieure 13 que
présente
la deuxième lame lb. La partie supérieure, c'est-à-dire le secteur extérieur
17 de la fente 13 de la quatrième lame 1 d présente de même une largeur
accrue. La troisième lame lc présente d'autre part une fente inférieure 15 qui
va de son bord inférieur 16 jusqu'au quart de ladite partie inférieure ; cette
fente inférieure 15 est plus étroite que la fente supérieure 13. Sa lageur
correspond à l'épaissseur de la quatrième lame ld. La fente 13 de la
quatrième lame ld présente deux secteurs 17 et 18 ; le secteur extérieur 17,
qui va du sommet 14 de la quatrième lame ld jusque vers le milieu de la
hauteur de la partie inférieure 12, est plus large que le secteur intérieur
18.
La largeur du secteur intérieur 18 correspond à l'épaisseur de la troisième
lame lc. Ainsi, les troisième et quatrième lames peuvent être emboîtées
l'une dans l'autre, la troisième lame lc venant s'insérer dans le secteur
intérieur 18 de la quatrième lame ld et la quatrième lame ld venant s'insérer
dans la fente inférieure 15 de la troisième lame lc.
La troisième lame lc et la quatrième lame ld sont ici jointes l'une à l'autre
par la fente inférieure 15 de la troisième lame et par le secteur intérieur 18
de
la quatrième lame 1 d, à angle droit.
Le groupe formé par les deux premières lames la et lb est ensuite inséré
dans la fente supérieure 13 et le secteur extérieur17 du groupe formé par la
troisième et la quatrième lames.
Dans les formes d'exécution représentées dans les dessins, la fente 15 de la
première lame la présente un secteur intérieur 18 et un secteur extérieur 17,
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ce dernier s'étendant dans le bas 20 de la partie inférieure 12. Ce secteur
extérieur 17 est plus large que le secteur intérieur 18. De même, la deuxième
lame lb présente une fente inférieure 15 située aussi dans le bas 20 de la
partie inférieure 12. La largeur accrue de cette fente inférieure 15 de la
deuxième lame lb et du secteur extérieur 17 de la fente 13 de la première
lame la permet d'y insérer l'ensemble fonné par les troisième et quatrième
lames assemblées.
Dans les formes d'exécution représentées ici, les parties inférieures 12 ont
la
forme d'un double rectangle, et toutes les lames on la même longueur. Si
l'on considère la forme d'exécution montrée à la figure 13, on voit que les
rectangles inférieurs 20 des première lame la et deuxième lame lb portent
respectivement le secteur extérieur 17 de la fente 15 de la première lame et
la fente inférieure 15 de la deuxième lame lb. Comme on l'a vu, ces deux
ouvertures sont assez larges pour recevoir l'assemblage formé par les
troisième et quatrième lames lc et td. Il est cependant possible de raccourcir
la première et la deuxième lames, en supprimant le rectangle inférieur 20. La
rigidité de l'ensemble sera cependant réduite.
Un ajustement précis des largeurs des fentes et des lames permet d'éviter
tout mouvement relatif des lames les unes par rapport aux autre et d'obtenir
un ensemble rigide.
Une fois les quatre lames réunies entre elles, leurs parties inférieures 12
sont
fixées à un élément raidisseur, par exemple chassées dans un anneau plat 7,
qui est concentrique à l'axe de rotation 19 de la fraise. L'anneau plat 7
présente des entailles radiales 8, qui sont pratiquées sur le bord intérieur 9
dudit anneau dans la forme d'exécution représentée ici. Les bords des parties
inférieures 12 des lames viennent s'insérer dans ces entailles radiales 8.
Ainsi fixée sur la périphérie de leurs parties inférieures, les lames forment
un
ensemble très rigide. La présence d'un tel anneau 7 n'est cependant pas
indispensable dans tous les cas : dans plusieurs cas d'utilisation de la
fraise,
une rigidité suffisante est déjà assurée par un ajustement correct des
largeurs
des fentes.
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Il est également possible de fixer les lames réunies par une douille
cylindrique entourant les parties inférieures 12. De même, l'élément
raidisseur 7, qu'il s'agisse d'un anneau plat, d'une douille cylindrique, ou
de
toute autre forme, peut être fixé par soudure, par collage ou de toute autre
manière. Le chassage reste le procédé le plus simple.
On peut rendre cet ensemble encore plus rigide, si nécessaire, en y ajoutant
un second anneau 7 une seconde douille, de plus grand diamètre,, et qui
enserre les lames à une plus grande distance de l'axe de rotation 19.
L'axe de symétrie 11 des lames 1 coïncide avec l'axe de rotation 19 de la
fraise. Afin de permettre leur affûtage, si nécessaire, il est avantageux de
prévoir un trou placé sur cet axe de rotation, comme il est montré dans les
figures 3, 4, 6, 8, 9, 11 et 13.
Dans la forme d'exécution représentée à la figure 15, les lames sont
largement évidées, ce qui augmente la visibilité et diminue le poids. Dans
cette forme d'exécution, il n'est guère possible de supprimer le bas 20 des
parties inférieures 12 des première et deuxième lames, car ce bas devient
essentiel à la rigidité de la fixation des deux premières lames aux deux
autres.
Les troisième et quatrième lames lc et 1d présentent chacune deux
extensions latérales 2, qui saillent du rectangle inférieur 20 de la partie
inférieure 12. Ces extensions latérales sont simplement découpées dans la
même feuille que le reste de la lame.
Dans la forme d'exécution représentée aux figures 3 à 7, 13 et 15,
l'extension latérale 2 présente une partie repliée 4, avec un bout arrondi 5.
Le pli 21 selon lequel la partie 4 est repliée a une direction parallèle à
l'axe
de rotation 19 de la fraise. L'arrondi 5 a une forme qui correspond à celle du
fond du cran 3 du porte-fraise auquel la fraise doit être fixée. Pour
introduire
l'extension 2 dans le cran 3, il suffit d'abaisser la pièce de verrouillage
portant les doigts 22 en la faisant coulisser le long du manche du porte-
fraise, en dégageant ainsi l'entrée du cran 3, puis de pousser la fraise vers
le
bas parallèlement à son axe de rotation 19, de la faire tourner autour dudit
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axe pour amener l'arrondi 5 au fond du cran 3, puis de relâcher la pièce de
verrouillage et d'amener ainsi le doigt 22 à bloquer l'extension dans le cran.
Dans la forme d'exécution montrée aux figures 8 à 12, le bout de l'extension
2 n'est pas arrondi, et il est replié selon un pli 21 qui est perpendiculaire
et
non parallèle à l'axe de rotation 19. Le bout replié 4 de l'extension 2 vient
s'appuyer sur un point contre le fond du cran 3 du porte-fraise, alors que le
haut de l'extension 2 vient s'appuyer sur le haut du cran 3. Cet appui sur
deux points seulement suffit à maintenir l'extension 2 dans le cran et par
conséquent la fraise dans le porte-fraise, à condition bien entendu que le
doigt 22 du porte-fraise, non représenté au figures 8 à 10, pas plus que dans
les figures 3 à 5, soit relâché en position de verrouillage et vienne fermer
le
cran 3.
Une échancrure 6 est ménagée dans l'extension 2, entre le rectangle inférieur
et la partie repliée 4, de façon à permettre plus aisément le pliage.
Dans les dessins, les lames ont une arête tranchante 10 semi-circulaire
présentant des dents, qui peuvent être utiles pour faciliter le fraisage en
20 fonction des buts visés. Comme on l'a vu plus haut, de préférence et dans
la
mesure du possible, les dents sont taillées et leur inclinaison est obtenue
dans une seule et même opération d'étampage. De même, les extensions 2 et
leurs parties 4 peuvent être taillées et repliées dans cette même opération.
La minceur des lames, découpées dans une feuille métallique, et leur
position dans le plan de l'axe de rotation, permettent à l'utilisateur de voir
la
portion à fraiser, même en cours d'opération, entre les lames.
La présence de quatre lames au lieu de deux seulement est garante d'une
rigidité suffisante pour effectuer des opérations sans plus de risques qu'avec
une fraise classique. Bien entendu, il peut être envisagé un autre nombre de
lames. De même, selon le porte-fraise auquel la fraise est destinée, le
nombre des extensions latérales 2 peut varier, le nombre de crans du porte-
fraise étant évidemment déterminant.
ERSATZBLATT (REGEL 26)
CA 02629739 2008-05-14
WO 2007/073606 PCT/CH2006/000558
La présence des extensions 2 permet la fixation directe de la fraise dans un
porte-fraise à baïonnette classique, sans qu'il soit besoin d'un outil
intermédiaire.
5 La fabrication des lames et leur assemblage sont aisés et bon marché, ce qui
permet de les jeter au lieu de procéder à leur nettoyage, opération onéreuse.
Possibilités d'application industrielle
10 La fraise et les lames objets de l'invention son utilisables
essentiellement
dans les opérations permettant de placer des prothèses de la hanche et
peuvent être utilisées sur des porte-fraises extrêmement répandus.
ERSATZBLATT (REGEL 26)